L'école, un terrain d'expérimentation
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El Watan ÉCONOMIE - Du 4 au 10 février 2013<br />
PÉTROLE<br />
Les cours favorisés<br />
par la faiblesse<br />
du dollar<br />
Les prix du pétrole ont progressé vendredi<br />
en fin d’échanges européens, portés par<br />
<strong>un</strong> accès de faiblesse de la monnaie<br />
américaine ainsi que par <strong>un</strong> regain<br />
d’inquiétude sur les niveaux de l’offre en<br />
provenance du Moyen-Orient du fait de<br />
tensions géopolitiques accrues dans la<br />
région. Vers 17H00 GMT, le baril de Brent<br />
de la mer du Nord pour livraison en mars<br />
valait 116,82 dollars sur l’Intercontinental<br />
Exchange (ICE) de Londres, en hausse de<br />
1,27 dollar par rapport à la clôture de<br />
jeudi, après s’être hissé à 117,07 dollars,<br />
<strong>un</strong> sommet depuis la mi-septembre. Sur le<br />
New York Mercantile Exchange (Nymex), le<br />
baril de light sweet crude (WTI) pour la<br />
même échéance gagnait 38 cents à 97,24<br />
dollars.<br />
DEVISES<br />
L’euro à son plus<br />
haut depuis deux<br />
mois<br />
L’euro continuait de progresser face au<br />
dollar vendredi, évoluant au-dessus du<br />
seuil de 1,36 dollar, porté par <strong>un</strong> regain<br />
d’optimisme sur les perspectives de<br />
l’économie en zone euro, dans <strong>un</strong> marché<br />
digérant le très attendu rapport sur<br />
l’emploi aux Etats-Unis. Vers 22H00 GMT,<br />
l’euro valait 1,3637 dollar, son plus haut<br />
niveau depuis mi-novembre 2011 et<br />
montait également face à la devise<br />
nippone, à 126,60 yens. Le dollar grimpait<br />
lui aussi face à la monnaie japonaise, à<br />
92,80 yens alors que la livre britannique<br />
baissait face à l’euro, à 86,92 pence et<br />
face au billet vert, à 1,5691 dollar.<br />
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE<br />
2,23milliards<br />
de dollars<br />
La facture d’importation de médicaments par l’Algérie durant<br />
l’année 2012 (en hausse de 13,6%), selon le centre national de<br />
l’informatique et des statistiques CNIS.<br />
BANQUE D’ALGÉRIE<br />
Cours du dinar au 31 janvier 2013<br />
Devises Monnaies<br />
US DOLLARS<br />
EURO<br />
POUND STERLING<br />
JAPAN YEN<br />
SWISS FRANC<br />
CANADIAN DOLLAR<br />
DANISH KRONE<br />
SWEDISH KRONA<br />
NORWEGIAN KRONE<br />
ARAB EMIRAT DIRHAM<br />
SAUDI RIYAL<br />
KUWAIT DINAR<br />
TUNISIAN DINAR<br />
MAROCCAN DIRHAM<br />
1 USD<br />
1 EUR<br />
1 GBP<br />
100 JPY<br />
100 CHF<br />
1 CAD<br />
100 DKK<br />
100 SEK<br />
100 NOK<br />
1 AED<br />
1 SAR<br />
1 KWD<br />
1 TND<br />
1 MAD<br />
Cours<br />
Achat Vente<br />
77.6734 77.6884<br />
104.3697 104.3977<br />
121.9746 122.0173<br />
85.6566 85.6826<br />
8,339.8682 8,395.1156<br />
77.2025 77.2481<br />
1,398.5380 1,399.8162<br />
1,208.7364 1,209.2709<br />
1,403.1107 1,404.6503<br />
21.21466 21.1518<br />
20.7112 20.7164<br />
276.6331 276.2745<br />
50.0016 50.5041<br />
9.3084 9.365<br />
BOURSE D’ALGER DU 30 JANVIER 20013<br />
Valeur mobilière Cour de clôture<br />
Titres de capital Titres de capital Cours * de référence<br />
EGH El Aurassi 340 DA<br />
Saidal 620 DA<br />
Alliance Assurances 825 DA<br />
Titres de créance Titres de créance ** Cou*<br />
Sonelgaz 100*<br />
Dahli 95*<br />
(*) Les titres de capital sont cotés en dinars<br />
(**) Les titres de créance sont cotés pied de coupon en pourcentage de la valeur nominale<br />
TABLEAU DE BORD X<br />
CACAO r<br />
Les cours du cacao ont<br />
creusé leurs pertes cette<br />
semaine, glissant mercredi<br />
jusqu’à 1411 livres la tonne<br />
à Londres et 2155 dollars la<br />
tonne à New York, des<br />
niveaux plus vus depuis<br />
respectivement neuf et sept<br />
mois. Sur le Liffe de<br />
Londres, la tonne de cacao<br />
pour livraison en mars<br />
valait 1428 livres sterling<br />
vendredi vers 12H00 GMT.<br />
Sur le NYBoT-ICE américain,<br />
le contrat pour livraison en<br />
mars valait 2200 dollars la<br />
tonne.<br />
CAFÉ (-)<br />
Si le cours du robusta a été<br />
aidé cette semaine par des<br />
achats à bon compte sur<br />
fond d’<strong>un</strong> optimisme accru<br />
des investisseurs pour les<br />
actifs jugés risqués,<br />
l’arabica pour sa part s’est<br />
de nouveau replié, toujours<br />
plombé par l’abondance de<br />
la production attendue<br />
cette saison, notamment au<br />
Brésil, le premier<br />
exportateur. Sur le Liffe de<br />
Londres, la tonne de<br />
robusta pour livraison en<br />
mars valait 2023 dollars<br />
vers 12H00 GMT. Sur le<br />
NYBoT-ICE à New York, la<br />
livre d’arabica pour<br />
livraison en mars valait<br />
147,85 cents.<br />
SUCREq<br />
Après être tombés la<br />
semaine précédente à leurs<br />
plus bas niveaux depuis<br />
deux ans et demi, les cours<br />
PRODUITS DE BASE<br />
du sucre ont tentés de<br />
rebondir, dans <strong>un</strong> marché<br />
cependant toujours hanté<br />
par la perspective d’<strong>un</strong> très<br />
net excédent de production<br />
cette année, sur fond de<br />
récolte record de canne à<br />
sucre au Brésil, premier<br />
pays producteur. Sur le<br />
Liffe de Londres, la tonne<br />
de sucre blanc pour<br />
livraison en mars valait<br />
501,20 dollars vendredi<br />
vers 12H00 GMT. Sur le<br />
NYBoT-ICE américain, la<br />
livre de sucre brut pour<br />
livraison en mars cotait<br />
18,80 cents.<br />
CÉRÉALES<br />
Les cours du soja et du<br />
maïs ont encore grimpé à<br />
Chicago, soutenus par des<br />
inquiétudes pour l’offre en<br />
Amérique du Sud où des<br />
conditions météorologiques<br />
très sèches risquent de<br />
mettre en péril les récoltes<br />
de ces produits agricoles.<br />
Le boisseau de blé, à<br />
échéance en mars, a clôturé<br />
à 7,6500 dollars (- 1,5%). Le<br />
boisseau de maïs pour<br />
livraison en mars a fini<br />
vendredi à 7,3600 dollars<br />
(+ 2,1%). Le contrat sur le<br />
boisseau de soja,<br />
également pour livraison<br />
en mars, a terminé à<br />
14,7425 dollars (+ 2,3%).<br />
MÉTAUX DE BASE q<br />
Les prix des métaux<br />
échangés au London Metal<br />
Exchange (LME) se sont<br />
nettement repris cette<br />
semaine, dopés par <strong>un</strong><br />
Réforme libérale et crise gramscienne en Algérie<br />
●●●<br />
C<br />
e dernier est, lorsqu’il est possible,<br />
même malvenu parce qu’il ébranle<br />
les mécanismes de la reproduction<br />
du pouvoir politique entendue comme le<br />
renouvellement à <strong>un</strong> niveau historiquement<br />
variable de son rapport de subordination<br />
de l’économique et du social. Ce<br />
rapport est complexe. Il est fondé sur des<br />
artifi ces multiples qui ne laissent auc<strong>un</strong>e<br />
place à la rigueur économique. Le pouvoir<br />
central y est le mobile, l’économie,<br />
l’instrument et la société, le résidu. Les<br />
relations d’interdépendance devant exister<br />
entre ces pôles y sont réduites pour<br />
l’essentiel à la dilution des <strong>un</strong>s dans les<br />
autres, à la fusion des <strong>un</strong>s avec les autres<br />
ou à la subordination des <strong>un</strong>s aux autres.<br />
Les notions de prix, de salaire, de coût,<br />
de rentabilité, de productivité ou d’optimalité<br />
de l’allocation des ressources ne<br />
sont alors que superfl ues. Tel ce cœur<br />
«magique» qui reçoit son sang d’<strong>un</strong>e<br />
source extérieure et en irrigue les divers<br />
organes du corps, l’Etat tire ses revenus<br />
de l’extérieur et en distribue, sans exigence<br />
de contrepartie productive aux<br />
divers pôles de l’économie nationale. Il<br />
en découle deux conséquences immédiates<br />
: d’<strong>un</strong>e part, l’Etat a intérêt sinon à<br />
accroître du moins à préserver sa source<br />
extérieure de revenus, celle-là même qui<br />
lui assure son autonomie vis-à-vis de<br />
l’activité économique nationale ; d’autre<br />
part, étant donné le rapport d’autonomie<br />
de l’Etat vis-à-vis de l’économie<br />
productive nationale, il peut y avoir des<br />
situations de cohabitation ou de coexistence<br />
d’<strong>un</strong>e bonne macroéconomie et<br />
d’<strong>un</strong>e microéconomie morose.<br />
5. DE LA CRISE GRAMSCIENNE<br />
COMME STIMULUS DE L’ACTION DE<br />
LA GRESHAM DE L’INVESTISSEMENT<br />
Durant la crise gramscienne, les acteurs<br />
privés ne savent plus à quel saint se<br />
vouer. En l’absence de repères clairs<br />
dans lesquels ils peuvent opérer, ils<br />
secrètent par eux-mêmes des valeurs<br />
d’attente et de survie. Les moyens en<br />
sont nombreux y compris les écarts<br />
de conduite par rapport à la légalité,<br />
comparables à ceux rencontrés dans le<br />
secteur public couverts par le concept<br />
de corruption. Nous désignons ainsi<br />
l’économie informelle qui a beaucoup à<br />
voir là où elle existe avec l’état économique<br />
du pays et le mode de présence<br />
de l’Etat dans le développement. En<br />
Algérie, l’économie informelle cause de<br />
graves préjudices à l’Etat, à l’économie<br />
formelle et à la société. Certaines études<br />
évaluent, à partir de l’élasticité de la<br />
consommation de l’énergie électrique,<br />
sa part dans le PIB total entre 20%<br />
(hypothèse d’<strong>un</strong> niveau initial en 1990)<br />
et près de 43% en 2001. Au-delà des<br />
controverses qu’ils peuvent susciter, ces<br />
résultats sont inquiétants. Ils signifi ent<br />
que si l’on déduisait du PIB total la part<br />
qui y est représentée par les hydrocarbures<br />
(40% en moyenne dans les années<br />
2000), il ne resterait pas beaucoup de<br />
richesse formelle dans l’Algérie économique<br />
non pétrolière ou ce qui revient<br />
au même, l’économie algérienne hors<br />
hydrocarbures opère quasiment dans<br />
l’informel. Les facteurs de «l’informalisation»<br />
(terme au demeurant forcé)<br />
de l’économie en sont nombreux. Pour<br />
des raisons pédagogiques, on les rangera<br />
en six groupes, les <strong>un</strong>s expliquant<br />
sa genèse et les autres son hypertrophie.<br />
On distingue les facteurs liés à l’administration<br />
par l’Etat de la chose économique<br />
; les facteurs liés à la correction<br />
déstabilisatrice du développement des<br />
années 80 ; les facteurs liés à la crise<br />
de 1986, les facteurs liés à l’autonomie<br />
des entreprises ; les facteurs liés à la<br />
rigueur de l’ajustement structurel imposé<br />
par le FMI et enfi n, les facteurs liés à<br />
l’ouverture économique insuffi samment<br />
contrôlée de l’économie nationale des<br />
années 2000. La Gresham (3) de l’investissement<br />
est-elle alors dangereusement<br />
active en Algérie au sens où les mauvais<br />
investisseurs en chassent les bons.<br />
6. L’ÉTAT A-T-IL VRAIMENT<br />
INTÉRÊT À ÉCOURTER LA CRISE<br />
GRAMSCIENNE?<br />
La réduction de la durée de la crise<br />
gramscienne passe évidemment par <strong>un</strong>e<br />
mise en place rapide du dispositif institutionnel,<br />
législatif et réglementaire apte<br />
à accueillir le libéralisme. Mais il serait<br />
erroné de penser qu’elle puisse s’en suffi<br />
re. Mais l’Etat a-t-il vraiment intérêt à<br />
œuvrer avec volonté dans ce sens, c’està-dire,<br />
à supprimer, (parce que c’est de<br />
cela qu’il s’agit en dernière analyse) les<br />
ressorts essentiels de l’assujettissement<br />
de l’économie et de la société au politique<br />
? La réponse est mitigée.<br />
- La réponse peut être d’abord négative<br />
et il y a à cela des raisons nombreuses.<br />
On peut citer, à titre d’exemple, le caractère<br />
fortement dépendant du processus<br />
de construction libérale à l’égard du<br />
pouvoir central qui en édicte, sous le<br />
regard passif d’<strong>un</strong>e société atomisée, les<br />
modalités de durée et d’intensité, selon<br />
sa volonté et ses visées de l’heure. L’Etat<br />
peut être incité à en retarder l’avènement,<br />
lorsque le «vieux» système ne fait<br />
pas l’objet d’<strong>un</strong>e contestation sociale à<br />
la fois massive et bruyante. Dans ce cas,<br />
malgré quelques mesures d’aménagement<br />
technique qui pourraient intervenir<br />
épisodiquement et semer dans l’esprit<br />
du citoyen l’idée de rupture, le décideur<br />
politique préfère conserver le contrôle<br />
de l’économie et de la société, quitte<br />
à user, en cas de besoin, de moyens<br />
forts pour contenir les dangers, notamment<br />
lorsque leur ampleur est reconnue<br />
comme particulièrement préjudiciable à<br />
la stabilité politique. Les mesures n’en<br />
manquent pas y compris la sanction<br />
pénale des initiatives individuelles ou de<br />
groupes dérangeantes. Certains travaux<br />
consacrés à la corruption dans le capitalisme<br />
de copinage montrent qu’il est<br />
bien plus profi table pour les dirigeants<br />
prédateurs d’édifi er des monopoles et<br />
d’en recevoir des rentes que d’autoriser<br />
l’action des lois de la concurrence<br />
surtout dans les industries à grande<br />
échelle. (4) «Les gestionnaires de ces<br />
monopoles sont proches des dirigeants<br />
politiques. Il en est de même pour le<br />
monopole détenu par l’Etat de la délivrance<br />
des licences que des fonctionnaires<br />
corrompus peuvent exploiter<br />
pour percevoir des rentes. Il se peut que<br />
la taxation formelle et les opérations<br />
inscrites au budget ne sont là que pour<br />
donner l’impression d’<strong>un</strong> Etat moderne.<br />
Si le dirigeant dudit Etat est enclin à en<br />
modifi er le fonctionnement, <strong>un</strong>e forte<br />
résistance est généralement attendue de<br />
ses seconds. Cela ouvrirait la voie à <strong>un</strong>e<br />
révolution de palais. L’élite se rebellerait<br />
parce que le dirigeant cherche à modifi er<br />
la règle du jeu» (5) . Dans ce cas, la mise<br />
en place d’<strong>un</strong> riche dispositif législatif et<br />
institutionnel de lutte contre la corruption<br />
n’aurait qu’<strong>un</strong> faible mérite étant<br />
donnée son ineffi cacité opérationnelle.<br />
- Mais la réponse peut être ensuite positive.<br />
En effet, la crise gramscienne peut<br />
parvenir à <strong>un</strong> stade où il n’y a plus de<br />
stratégie optimale pour la maintenir.<br />
Aussi, le décideur politique peut-il avoir<br />
regain d’optimisme sur les<br />
perspectives économiques<br />
mondiales et par la<br />
confirmation par la banque<br />
centrale américaine (Fed)<br />
de sa politique monétaire<br />
très accommodante. Sur le<br />
LME, la tonne de cuivre<br />
pour livraison dans trois<br />
mois s’échangeait à 8304<br />
dollars vendredi vers 17H00<br />
GMT, l’aluminium valait<br />
2122 dollars la tonne, le<br />
plomb valait 2460 dollars la<br />
tonne, l’étain valait 24,937<br />
dollars la tonne, le nickel<br />
valait 18,615 dollars la<br />
tonne, le zinc valait 2173<br />
dollars la tonne.<br />
METAUX PRECIEUX<br />
Le cours de l’or a grimpé, à<br />
la faveur d’<strong>un</strong><br />
affaiblissement du dollar,<br />
qui rendait plus attractifs<br />
les achats de métal ja<strong>un</strong>e,<br />
dans <strong>un</strong> marché soutenu<br />
par la confirmation par la<br />
Réserve fédérale<br />
américaine (FED) qu’elle<br />
poursuivrait ses mesures<br />
de soutien à l’économie.<br />
Sur le London Bullion<br />
Market, l’once d’or a<br />
terminé à 1669 dollars<br />
vendredi au fixing du soir.<br />
L’argent a terminé vendredi<br />
à 31,43 dollars l’once.<br />
PLATINE/PALLADIUM q<br />
Sur le London Platinum and<br />
Palladium Market, l’once de<br />
platine a terminé vendredi<br />
soir à 1687 dollars. L’once<br />
de palladium a fini à 745<br />
dollars.<br />
davantage à gagner à se montrer réformateur<br />
authentique. Lorsque ce tournant<br />
se dessine et la quête de la popularité<br />
devient le but politique ultime, la<br />
façon dont la société fonctionne change.<br />
Et la bureaucratie qui a été créée pour<br />
satisfaire certains appétits va maintenant<br />
à leur encontre. Quand les intérêts<br />
des chefs et ceux de la bureaucratie<br />
divergent la corruption s’atténue parce<br />
que les chefs sont animés de la volonté<br />
réelle de changer le rôle de l’Etat dans la<br />
société. (6) C’est précisément sur ce <strong>terrain</strong><br />
que sont attendus les gouvernants<br />
de l’Algérie. R. B.<br />
(*)Economiste <strong>un</strong>iversitaire<br />
NOTES :<br />
1). Antonio Gramsci (1891 - 1937) est <strong>un</strong><br />
écrivain et théoricien politique italien.<br />
Membre fondateur du Parti comm<strong>un</strong>iste<br />
italien, il fut emprisonné par le régime de<br />
Mussolini. Il a publié plusieurs écrits connus<br />
sous le nom de Carnets de prison. Pour<br />
l’auteur, la crise «c’est quand le vieux se<br />
meurt et le je<strong>un</strong>e hésite à naître».<br />
2) Montesquieu, L’Esprit des lois, Tome 1,<br />
ENAG Editions 1990, P. 31.<br />
3) Sir Thomas Gresham (1519-1579), banquier<br />
anglais célèbre par sa loi qui stipule que<br />
lorsque deux monnaies circulent<br />
conjointement dans <strong>un</strong> pays, «la mauvaise<br />
monnaie chasse la bonne». De manière<br />
analogue, lorsque plusieurs investisseurs<br />
opèrent en même temps sur <strong>un</strong> territoire, les<br />
mauvais investisseurs en chassent les bons.<br />
4) Voir <strong>un</strong> entretien intéressant de Joshua<br />
Charap (Département Afrique du FMI ° et<br />
Christian Harm (Université de Mûnster), Etat<br />
kléptocratique, synonyme de corruption,<br />
Bulletin du FMI du 6 septembre 1999, repris<br />
sous le titre «Faut-il vraiment lutter contre la<br />
corruption», in Revue Problèmes<br />
Economiques, Hebdomadaire n° 2648 du 19<br />
janvier 2000, PP.18-20.<br />
5) Joshua Charap et Christian Harm, Faut-il<br />
vraiment lutter contre la corruption ? op. cit.<br />
P.19.<br />
6) Idem.