L'école, un terrain d'expérimentation

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LES HABITANTS DE LA CITÉ ABID ALI RÉCLAMENT LE TRANSPORT Les habitants de la cité Abid Ali, située à l’ouest de la ville de Sétif, réclament une ligne de transport directe vers le centre-ville. Toujours selon nos interlocuteurs, la programmation d’un bus au niveau de la ligne suburbaine n°58, pourrait désenclaver cette zone. Cet état de fait touche d’autres cités à l’instar de Sidi Abbas et la ferme Berarma Tounsi. Pour rallier le centre-ville, les citoyens des quartiers précités doivent passer des heures durant à la recherche d’un moyen de transport. D’autres usent des services des taxis clandestins qui profitent de la situation pour majorer le tarif d’une course de courte distance. Ce qui n’est pas sans conséquences sur le quotidien des habitants, notamment les étudiants et les travailleurs, devant composer avec ces aléas. Benabdallah A. TALA IFACEN: LE RACCORDEMENT AU GAZ POSE PROBLÈME Plusieurs foyers dans la commune de Tala Ifacen, au nord de la wilaya, n’ont pas été raccordés au réseau du gaz naturel. Ce projet de raccordement au gaz a été inauguré dernièrement par le wali. Pour des raisons inexpliquées, des foyers sont privés de cette commodité. Pour rappel, les habitants avaient contacté l’agence Sonelgaz de Bougaâ pour le placement des compteurs. Cette dernière avait refusé de répondre positivement à une telle demande. La fin des travaux a été l’excuse brandie par les responsables de la structure susnommée. Un supplément de 10 000 DA leur a été imposé chaque mois, une chose que les citoyens refusent catégoriquement, vu que leur quotepart a été versée. Notons, à toutes fins utiles, que ce projet piétine depuis plus de cinq ans, et a vu le passage de 3 entreprises différentes, sans pour autant qu’il puisse être définitivement bouclé. B. A. UN TRANSFORMATEUR ÉLECTRIQUE PRÈS D’UNE CONDUITE D’EAU Pour ne pas revivre d’autres histoires de délégateurs qui enveniment la vie aux citoyens à chaque période estivale, les pouvoirs publics ont ainsi pris le taureau par les cornes. Plus de 150 transformateurs sont prévus dans divers coins de la wilaya de Sétif. Cependant, une telle opération buttant parfois sur le manque d’assiette foncière, est réalisée sans des études appropriées. Mettant en péril la vie des riverains, ce procédé est non seulement décrié mais dénoncé par les habitants d’un quartier de Laârassa, qui tirent la sonnette d’alarme, d’autant plus que le transformateur est placé non loin d’une canalisation d’eau. «Nous venons par cette correspondance porter plainte contre la construction d’un poste transformateur électrique tout près d’une canalisation d’eau. Ce poste est une bombe à retardement, il suffit d’une petite fuite d’eau pour que la cité explose, et toutes les habitations y compris, les gens qui y habitent disparaissent». Tel est le principal passage du coup de gueule d’une habitante interpellant lesresponsables pour revoir leur copie, car il y va de la vie de ses concitoyens. K. B. D El Watan - Lundi 4 février 2013 - 9 SÉTIF INFO Le CTC pointé du doigt ● Des entrepreneurs publics et privés s’en prennent aux lenteurs bureaucratiques et à la façon de faire du CTC. e nombreux chantiers du secteur de l’habitat ne sont pas lancés à Sétif. Les lenteurs bureaucratiques bloquant les dossiers déposés au niveau du contrôle technique de la construction (CTC) qui prend tout son temps pour livrer son visa relatif au plan du béton armé ou d’autres opérations relatives à ces chantiers, indisposent les chefs d’entreprises des deux secteurs (privé ou public) ; ne mâchant plus leurs mots, certains disent : «Pour un oui ou un non, le CTC ne trouve aucune gêne à rejeter le dossier. Même, une fois les réserves réglées, ces services prennent tout leur temps pour peaufiner l’étude du dossier. Avec une telle manière de faire, ces bureaucrates ne se rendent pas compte des préjudices causés aux entreprises, bloquées, le plus souvent, pour des futilités ou à cause de la mauvaise humeur d’un agent ne mesurant pas l’ampleur du manque à gagner des opérateurs devant accepter le diktat d’une bureaucratie à la peau dure. Le monopole est l’autre cause de la crise du logement.» De nombreux entrepreneurs ne savent à quel saint se vouer. «Le blocage ne concerne pas quelques dossiers. Beaucoup de projets sont en souffrance. Pour l’intérêt général, les pouvoirs publics doivent réagir», fulminent nos interlocuteurs. Pour connaître la position de l’autre partie, nous avons essayé, à maintes reprises, de prendre attache A ccompagnée par des représentants de la santé, de la Protection civile, du Croissant rouge, de la sûreté et de l’APC, la brigade mobile de la direction de l’action sociale a, depuis janvier de l’année en cours, secouru plus de 370 SDF. Sous les arcades, les abords des mosquées, la gare routière, la SNTF, Aïn Fouara et les places publiques, tels sont les coins les plus ciblés par cette commission. «A chaque pérégrination nocturne, on rencontre des dizaines de SDF, hommes, DES PROJETS ATTENDANT D’ÊTRE LANCÉS PHOTOS: ARCHIVES/ EL WATAN Beaucoup de projets sont en souffrance avec la direction du CTC, en vain. Notons que l’institution précitée, a été, ébranlée, durant la deuxième moitié de janvier, par une grève. Pour rappel, le débrayage consistait à déclarer nul et non avenu le contrat de femmes et enfants de tout âge et de toutes les origines sociales. Ils viennent de toutes les régions du pays», a déclaré le représentant de la DAS. Le groupe fait transférer les SDF aux centres de Dar Errahma, Dar Ettadamoun, la cité de l’enfance, le Croissant rouge, et vers un autre centre à Saleh Bey pour les personnes âgées. «Les diverses structures sont équipées de toutes les commodités indispensables d’hébergement et de restauration. Des psychologues, sociologues, travail à durée déterminée de 3 mois non renouvelable de leur collègue M me G.R. et de procéder à sa permanisation. La réintégration immédiate et effective du secrétaire général du syndicat d’entreprise à son poste, Plus de 370 SDF secourus éducateurs et infirmiers, sont, en outre, mobilisés pour apporter des soins et un soutien moral à ces personnes», dira notre interlocuteur, qui n’a pas oublié de mettre l’accent sur les difficultés rencontrées, disant : «Convaincre et transférer un SDF qui préfère passer la nuit dans la rue malgré le froid glacial, n’est pas une chose évidente. Les femmes sont les plus nombreuses à errer dans les rues, avec leurs enfants», ajoute le représentant de la DAS. Benkorchia Marwa ainsi que la permanisation sans exception du reste des travailleurs de l’agence, la réintégration de leur collègue licencié AS tout en le permanisant dans son poste de travail. Kamel Beniaiche HÔPITAL MÈRE ET ENFANT La mission chinoise, on en parle es compétences de la mission chinoise exerçant au niveau de la maternité L de l’hôpital mère et enfant du CHU de Sétif sont remises en cause par certains professionnels de l’établissement précité. Composé de 2 anesthésistes et 4 obstétriciennes, dont 2 seraient des infirmières obstétriciennes, la mission trouve, d’après des praticiens qui se sont rapprochés de nos bureaux, moult difficultés pour effectuer une échographie, une rupture utérine, une inercie, une istérictomie, une révision utérine ou l’utilisation des forceps. «Réalisée en cinq minutes par nos soins, les Chinoises mettent 25 minutes pour effectuer une césarienne. Avec une telle manière de procéder, le bébé est en souffrance. Ce n’est pas tout ; diabétique, un des deux anesthésistes qui est déjà passé par Sétif est constamment malade. Au moindre pépin, les Chinoises font appel aux deux résidentes algériennes devant parer au plus pressé. Dire que les praticiennes algériennes ne perçoivent même pas la moitié des salaires de ces missionnaires choyées», diront sous le sceau de l’anonymat les praticiens n’ayant pas omis de mettre sur le tapis le désarroi des 4 anesthésistes travaillant 198 heures par mois au lieu et place des 160 heures. L’absence de cinq de leurs collègues se trouvant en congé de maladie, a accentué leur déprime. La pression et la charge de travail qui n’est pas, nous dit-on, reconnu, sont venues à bout des praticiens qui craquent. Nos interlocuteurs ont, par ailleurs, tenu à mettre sur le tapis les difficiles conditions de travail dans un hôpital qui n’a pas, depuis de longues années, reçu la visite d’un wali ou d’un ministre, mal informés par leurs collaborateurs faisant tout pour ne pas montrer un espace empêtré dans d’inextricables problèmes .Pour avoir le son de cloche de l’administration, nous avons contacté le directeur général du CHU, le Pr Mehatef, qui, refutant tout cela, dira en substance : «Une telle information n’est qu’une allégation dénuée de tout fondement. Des gens malintentionnés ne veulent, ni plus ni moins, que nuire au service public. Nous avons pris toutes les dispositions pour que les choses aillent bien au niveau de la maternité.» K. B.

e charlatanisme a la peau L dure et le souffle long, sommes-nous tenus de constater. Ces «toubibs» autoproclamés es phytothérapie écument régulièrement le marché hebdomadaire de Sidi Aich. Ils revendiquent de puiser dans le vaste registre de la pharmacopée du monde végétal. Comme si leur bagou ne leur suffisait pas, ces charlatans se servent de porte-voix. Une manière sans doute de s’élever au dessus de la cacophonie ambiante du marché et de rendre gorge à un concurrent installé dans les parages. Debout devant leur éventaire, un fatras de flacons, de boites et de sachets contenant des mixtures diverses, ils prétendent avoir réponse à tout. Des remèdes à tous les maux. Du mal de dent au mal de vivre. Ni l’anxiété, ni le rhumatisme, ni la lithiase n’ont de secret. Ainsi, proclament-ils, les flatulences et les coliques se font tout petits devant une décoction de thym et de romarin ; les douleurs dorsales prennent la poudre d’escampette, si vous vous massez régulière- El Watan - Lundi 4 février 2013 - 9 KABYLIE INFO La récolte s’annonce sous de bons auspices ● Il est évident que Béjaïa qui n’a pas de vocation forte en la matière ne vise pas à réaliser l’autosatisfaction ● La singularité de la région tient dans le savoir-faire des paysans dont l’atout peut-être exploité à bon escient pour relever davantage ces niveaux de production incitative. L L a prochaine récolte de céréales, notamment en blé tendre et orge, s’annonce sous de bons auspices, selon la direction des services agricoles (DSA), qui tablent sur une moisson prévisionnelle de l’ordre de 118 000 quintaux. Un niveau jugé appréciable d’autant qu’il vient conforter une tendance haussière constatée ces dernières années et qui semble s’installer franchement dans la durée. Depuis 2010, la courbe affiche une réelle ascendance, passant allégrement de 106 000 quintaux alors à 110 000 quintaux en 2011 puis à 112 000 quintaux, et qui laisse augurer une percée significative de la filière des céréales. Il est évident que Béjaïa, qui n’a pas de vocation forte en la matière, bridée naturellement par la caractéristique de ses reliefs car n’autorisant pas des cultures extensives, ne vise pas à réaliser l’autosatisfaction, loin s’en faut, mais tend modestement juste à faire des appoints à la demande locale, notamment celle de l’industrie de transformation, considérée céréalophage avec un réseau composé d’une vingtaine de es travailleurs des résidences universitaires de Béjaïa ont repris la semaine dernière le chemin de la protestation après avoir gelé leur grève, au moins à deux reprises. Réunies sous la coupe de la fédération de wilaya du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), cinq résidences universitaires ont suivi l’appel à la grève le jeudi 31 janvier suivie de deux journées de manifestation les meuneries. La singularité de la région en fait tient dans le savoirfaire des paysans locaux, dont l’atout peut-être exploité à bon escient pour relever davantage ces niveaux de production. À titre illustratif, à El-Kseur, un exploitant, lors de la dernière campagne, s’est distingué en réussissant à Le charlatanisme a la peau dure ment le dos avec de la graisse d’autruche…Un homme ventru s’extrait de la foule des badauds et demande : «j’ai une rage de dent, que me proposez-vous comme remède ?». «Prenez ce produit, préalablement dilué dans l’eau, en gargarisme, à raison de deux fois par jour. Si les douleurs Les employés protestent mercredi et jeudi. Plus que jamais décidés à faire entendre leur voix, les contestataires ont organisé deux marches imposantes le mercredi et jeudi derniers au chef-lieu de la wilaya tout en menaçant d’une grève cyclique de huit jours à partir de la semaine prochaine si les pouvoirs publics ne répondent pas à leurs revendications. Chebah Hamid, président de la fédération de wilaya du secteur de l’enseignement supérieur affiliée CÉRÉALICULTURE À BÉJAÏA Plus de 6400 hectares ont été emblavés cette saison, contre 6100 hectares la saison dernière produire plus de 50 quintaux à l’hectare et qui lui ont valu de s’intégrer au «Club 50» des meilleurs performers nationaux. Pour cette année, l’on ne désespère pas de voire cette expérience faire des émules tant «l’engouement est fort», assure-t-on à la DSA. Ce regain de vitalité, en réalité, était attendu et bénéficie d’un retour d’investissement d’une SIDI AICH RÉSIDENCES UNIVERSITAIRES au Snapap, a affirmé que plusieurs assemblées générales ont eu lieu pour rassembler toutes les préoccupations des travailleurs de ce secteur. La revalorisation des salaires et la titularisation des travailleurs contractuels, figurent comme les principales revendications des travailleurs des résidences U de Béjaïa, selon notre interlocuteur. «Il faut savoir qu’ils sont plus de 1600 employés dans le secteur des œuvres universitaires à politique agricole incitative, qui n’a lésiné ni sur les aides (financière et logistique), ni sur l’encadrement, poussant beaucoup d’agriculteurs à y adhérer. Prés de 100 dossiers, relatifs à l’obtention du crédit RFIG, un crédit de campagne bonifié, dont 73 validés, pour un montant de 32 millions de dinars, ont été introduits à l’occasion de cette campagne Béjaia et 1300 sont contractuels tandis que 260 seulement sont titulaires. Nous demandons la titularisation des travailleurs et l’augmentation des salaires qui sont actuellement en dessous du SNMG à savoir 13 000 DA», déclare Chebah Hamid. En plus des salaires et de la titularisation, les contestataires demandent aussi le payement des primes et la prise en charge réelle du statut de l’employé des œuvres universitaires. T. Illoulen qui, par ailleurs, a bénéficié de la mise en place d’un guichet unique au niveau de la CRMA (Caisse régionale de la mutuelle agricole) avec comme objectif majeur la facilitation des procédures y afférentes. Le paysan, mis en relation directe et sur le même espace avec tous les organes parrainant la campagne (Banques, assurances et services agri- ne s’estompent pas au bout de quelques jours, revenez me voir et vous serez remboursés», lui réplique-t-il doctement l’homme qui lui tend un petit flacon en plastique. Le «toubib» prétend même disposer dans son attirail de potions capables de soigner la tension artérielle et de venir à bout de certaines affections psychologiques. Le discours, farci de références religieuses et convoquant la «bénédiction de Dieu», fait souvent mouche. «Je n’ai pas grand-chose à perdre en es- PHOTO : D. R. coles), arrive sans coup férir à régler ses difficultés d’une traite, et en une seule sortie. Résultat des courses, de plus en plus d’agriculteurs arrivent dans la filière, d’autant que par ailleurs que l’Etat continue à en payer le prix fort, malgré les vicissitudes et les fluctuations du marché mondiale. «C’est sécurisant» dira le responsable de la DSA, M. Bouaziz, se réjouissant de l’enthousiasme régnant et de la mutation de cette filière, portée par ailleurs de plus en plus à la modernisation de ses procédés culturales et de ses moyens avec comme garantie la livraison de produits de qualité. À titre d’exemple, soulignera M. Bouaziz, l’abandon par les agriculteurs du recours à la semence de ferme, remplacée par des semences de qualité (sélection, taux de germination, etc.) qui ont amélioré sensiblement la qualité du blé et orge localement moissonnés. Plus de 6400 hectares ont été emblavés cette saison, contre 6100 hectares la saison dernière, l’essentiel étant consacré au blé dur (4400 hectares) et à l’orge (1800 hectares). A. Semaoun sayant un traitement à 400 DA. D’autant plus que les anti-inflammatoires m’ont fait plus de mal que de bien», dira un vieillard, traquant depuis des lustres une méchante sciatique. «Quand la médecine moderne s’avoue impuissante face à certaines pathologies, le malade cherche naturellement des solutions alternatives, en quête de remède miracle», dispose un citoyen de Sidi Aich, qui qualifie ces pratiques d’«arnaque à ciel ouvert». M. Amazigh EN BREF Aokas : Une femme retrouvée morte sur une plage Une jeune femme a été retrouvée morte sur une plage d’Aokas, sur la côte est de Béjaïa, dans l’après midi de lundi dernier. Le cadavre de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital Khellil Amrane de Béjaïa pour une autopsie, selon la protection civile qui souligne que la jeune femme âgée d’une trentaine d’année n’est toujours pas identifiée. Aucune information n’a filtré sur les circonstances de la mort de cette jeune femme non plus. Une enquête a cependant été ouverte par les services de la police. Selon la protection civile de Béjaïa, la victime ne portait aucune blessure visible sur son corps. T. I.

e charlatanisme a la peau<br />

L dure et le souffle long,<br />

sommes-nous tenus de constater.<br />

Ces «toubibs» autoproclamés<br />

es phytothérapie écument<br />

régulièrement le marché hebdomadaire<br />

de Sidi Aich. Ils<br />

revendiquent de puiser dans<br />

le vaste registre de la pharmacopée<br />

du monde végétal.<br />

Comme si leur bagou ne leur<br />

suffisait pas, ces charlatans<br />

se servent de porte-voix. Une<br />

manière sans doute de s’élever<br />

au dessus de la cacophonie<br />

ambiante du marché et de<br />

rendre gorge à <strong>un</strong> concurrent<br />

installé dans les parages. Debout<br />

devant leur éventaire, <strong>un</strong><br />

fatras de flacons, de boites et<br />

de sachets contenant des mixtures<br />

diverses, ils prétendent<br />

avoir réponse à tout. Des remèdes<br />

à tous les maux. Du<br />

mal de dent au mal de vivre.<br />

Ni l’anxiété, ni le rhumatisme,<br />

ni la lithiase n’ont de secret.<br />

Ainsi, proclament-ils, les flatulences<br />

et les coliques se font<br />

tout petits devant <strong>un</strong>e décoction<br />

de thym et de romarin ;<br />

les douleurs dorsales prennent<br />

la poudre d’escampette, si<br />

vous vous massez régulière-<br />

El Watan - L<strong>un</strong>di 4 février 2013 - 9<br />

KABYLIE INFO<br />

La récolte s’annonce<br />

sous de bons auspices<br />

● Il est évident que Béjaïa qui n’a pas de vocation forte en la matière ne vise pas à réaliser l’autosatisfaction ● La singularité de la région tient<br />

dans le savoir-faire des paysans dont l’atout peut-être exploité à bon escient pour relever davantage ces niveaux de production incitative.<br />

L<br />

L<br />

a prochaine récolte de<br />

céréales, notamment<br />

en blé tendre et orge,<br />

s’annonce sous de bons auspices,<br />

selon la direction des<br />

services agricoles (DSA),<br />

qui tablent sur <strong>un</strong>e moisson<br />

prévisionnelle de l’ordre de<br />

118 000 quintaux. Un niveau<br />

jugé appréciable d’autant<br />

qu’il vient conforter <strong>un</strong>e tendance<br />

haussière constatée<br />

ces dernières années et qui<br />

semble s’installer franchement<br />

dans la durée.<br />

Depuis 2010, la courbe<br />

affiche <strong>un</strong>e réelle ascendance,<br />

passant allégrement<br />

de 106 000 quintaux alors<br />

à 110 000 quintaux en 2011<br />

puis à 112 000 quintaux, et<br />

qui laisse augurer <strong>un</strong>e percée<br />

significative de la filière des<br />

céréales. Il est évident que<br />

Béjaïa, qui n’a pas de vocation<br />

forte en la matière, bridée<br />

naturellement par la caractéristique<br />

de ses reliefs car<br />

n’autorisant pas des cultures<br />

extensives, ne vise pas à réaliser<br />

l’autosatisfaction, loin<br />

s’en faut, mais tend modestement<br />

juste à faire des appoints<br />

à la demande locale, notamment<br />

celle de l’industrie de<br />

transformation, considérée<br />

céréalophage avec <strong>un</strong> réseau<br />

composé d’<strong>un</strong>e vingtaine de<br />

es travailleurs des résidences<br />

<strong>un</strong>iversitaires de Béjaïa ont<br />

repris la semaine dernière le chemin<br />

de la protestation après avoir<br />

gelé leur grève, au moins à deux<br />

reprises.<br />

Ré<strong>un</strong>ies sous la coupe de la fédération<br />

de wilaya du Syndicat<br />

national autonome du personnel<br />

de l’administration publique<br />

(Snapap), cinq résidences <strong>un</strong>iversitaires<br />

ont suivi l’appel à la grève<br />

le jeudi 31 janvier suivie de deux<br />

journées de manifestation les<br />

me<strong>un</strong>eries.<br />

La singularité de la région<br />

en fait tient dans le savoirfaire<br />

des paysans locaux, dont<br />

l’atout peut-être exploité<br />

à bon escient pour relever<br />

davantage ces niveaux de production.<br />

À titre illustratif, à El-Kseur,<br />

<strong>un</strong> exploitant, lors de la<br />

dernière campagne, s’est<br />

distingué en réussissant à<br />

Le charlatanisme a la peau dure<br />

ment le dos avec de la graisse<br />

d’autruche…Un homme ventru<br />

s’extrait de la foule des<br />

badauds et demande : «j’ai<br />

<strong>un</strong>e rage de dent, que me<br />

proposez-vous comme remède<br />

?». «Prenez ce produit, préalablement<br />

dilué dans l’eau, en<br />

gargarisme, à raison de deux<br />

fois par jour. Si les douleurs<br />

Les employés protestent<br />

mercredi et jeudi.<br />

Plus que jamais décidés à faire<br />

entendre leur voix, les contestataires<br />

ont organisé deux marches<br />

imposantes le mercredi et jeudi<br />

derniers au chef-lieu de la wilaya<br />

tout en menaçant d’<strong>un</strong>e grève cyclique<br />

de huit jours à partir de la<br />

semaine prochaine si les pouvoirs<br />

publics ne répondent pas à leurs<br />

revendications.<br />

Chebah Hamid, président de la<br />

fédération de wilaya du secteur de<br />

l’enseignement supérieur affiliée<br />

CÉRÉALICULTURE À BÉJAÏA<br />

Plus de 6400 hectares ont été emblavés cette saison, contre 6100 hectares la saison dernière<br />

produire plus de 50 quintaux<br />

à l’hectare et qui lui ont valu<br />

de s’intégrer au «Club 50» des<br />

meilleurs performers nationaux.<br />

Pour cette année, l’on<br />

ne désespère pas de voire cette<br />

expérience faire des émules<br />

tant «l’engouement est fort»,<br />

assure-t-on à la DSA. Ce regain<br />

de vitalité, en réalité,<br />

était attendu et bénéficie d’<strong>un</strong><br />

retour d’investissement d’<strong>un</strong>e<br />

SIDI AICH<br />

RÉSIDENCES UNIVERSITAIRES<br />

au Snapap, a affirmé que plusieurs<br />

assemblées générales ont<br />

eu lieu pour rassembler toutes les<br />

préoccupations des travailleurs de<br />

ce secteur.<br />

La revalorisation des salaires et<br />

la titularisation des travailleurs<br />

contractuels, figurent comme les<br />

principales revendications des<br />

travailleurs des résidences U de<br />

Béjaïa, selon notre interlocuteur.<br />

«Il faut savoir qu’ils sont plus<br />

de 1600 employés dans le secteur<br />

des œuvres <strong>un</strong>iversitaires à<br />

politique agricole incitative,<br />

qui n’a lésiné ni sur les aides<br />

(financière et logistique), ni<br />

sur l’encadrement, poussant<br />

beaucoup d’agriculteurs à y<br />

adhérer. Prés de 100 dossiers,<br />

relatifs à l’obtention du crédit<br />

RFIG, <strong>un</strong> crédit de campagne<br />

bonifié, dont 73 validés, pour<br />

<strong>un</strong> montant de 32 millions<br />

de dinars, ont été introduits à<br />

l’occasion de cette campagne<br />

Béjaia et 1300 sont contractuels<br />

tandis que 260 seulement sont<br />

titulaires. Nous demandons la<br />

titularisation des travailleurs et<br />

l’augmentation des salaires qui<br />

sont actuellement en dessous du<br />

SNMG à savoir 13 000 DA», déclare<br />

Chebah Hamid.<br />

En plus des salaires et de la<br />

titularisation, les contestataires<br />

demandent aussi le payement des<br />

primes et la prise en charge réelle<br />

du statut de l’employé des œuvres<br />

<strong>un</strong>iversitaires. T. Illoulen<br />

qui, par ailleurs, a bénéficié de<br />

la mise en place d’<strong>un</strong> guichet<br />

<strong>un</strong>ique au niveau de la CRMA<br />

(Caisse régionale de la mutuelle<br />

agricole) avec comme<br />

objectif majeur la facilitation<br />

des procédures y afférentes.<br />

Le paysan, mis en relation<br />

directe et sur le même espace<br />

avec tous les organes parrainant<br />

la campagne (Banques,<br />

assurances et services agri-<br />

ne s’estompent pas au bout<br />

de quelques jours, revenez me<br />

voir et vous serez remboursés»,<br />

lui réplique-t-il doctement<br />

l’homme qui lui tend <strong>un</strong><br />

petit flacon en plastique.<br />

Le «toubib» prétend même<br />

disposer dans son attirail de<br />

potions capables de soigner<br />

la tension artérielle et de venir<br />

à bout de certaines affections<br />

psychologiques.<br />

Le discours, farci de références<br />

religieuses et convoquant<br />

la «bénédiction de Dieu», fait<br />

souvent mouche. «Je n’ai pas<br />

grand-chose à perdre en es-<br />

PHOTO : D. R.<br />

coles), arrive sans coup férir<br />

à régler ses difficultés d’<strong>un</strong>e<br />

traite, et en <strong>un</strong>e seule sortie.<br />

Résultat des courses, de plus<br />

en plus d’agriculteurs arrivent<br />

dans la filière, d’autant que<br />

par ailleurs que l’Etat continue<br />

à en payer le prix fort,<br />

malgré les vicissitudes et les<br />

fluctuations du marché mondiale.<br />

«C’est sécurisant» dira<br />

le responsable de la DSA, M.<br />

Bouaziz, se réjouissant de<br />

l’enthousiasme régnant et de<br />

la mutation de cette filière,<br />

portée par ailleurs de plus en<br />

plus à la modernisation de ses<br />

procédés culturales et de ses<br />

moyens avec comme garantie<br />

la livraison de produits de<br />

qualité. À titre d’exemple,<br />

soulignera M. Bouaziz,<br />

l’abandon par les agriculteurs<br />

du recours à la semence de<br />

ferme, remplacée par des semences<br />

de qualité (sélection,<br />

taux de germination, etc.) qui<br />

ont amélioré sensiblement la<br />

qualité du blé et orge localement<br />

moissonnés.<br />

Plus de 6400 hectares ont été<br />

emblavés cette saison, contre<br />

6100 hectares la saison dernière,<br />

l’essentiel étant consacré<br />

au blé dur (4400 hectares)<br />

et à l’orge (1800 hectares).<br />

A. Semao<strong>un</strong><br />

sayant <strong>un</strong> traitement à 400<br />

DA. D’autant plus que les<br />

anti-inflammatoires m’ont fait<br />

plus de mal que de bien», dira<br />

<strong>un</strong> vieillard, traquant depuis<br />

des lustres <strong>un</strong>e méchante sciatique.<br />

«Quand la médecine moderne<br />

s’avoue impuissante face à<br />

certaines pathologies, le malade<br />

cherche naturellement<br />

des solutions alternatives, en<br />

quête de remède miracle»,<br />

dispose <strong>un</strong> citoyen de Sidi<br />

Aich, qui qualifie ces pratiques<br />

d’«arnaque à ciel<br />

ouvert». M. Amazigh<br />

EN BREF<br />

Aokas : Une femme retrouvée<br />

morte sur <strong>un</strong>e plage<br />

Une je<strong>un</strong>e femme a été retrouvée morte sur<br />

<strong>un</strong>e plage d’Aokas, sur la côte est de Béjaïa,<br />

dans l’après midi de l<strong>un</strong>di dernier. Le cadavre<br />

de la victime a été transporté à la morgue<br />

de l’hôpital Khellil Amrane de Béjaïa pour<br />

<strong>un</strong>e autopsie, selon la protection civile qui<br />

souligne que la je<strong>un</strong>e femme âgée d’<strong>un</strong>e<br />

trentaine d’année n’est toujours pas identifiée.<br />

Auc<strong>un</strong>e information n’a filtré sur les<br />

circonstances de la mort de cette je<strong>un</strong>e femme<br />

non plus. Une enquête a cependant été ouverte<br />

par les services de la police.<br />

Selon la protection civile de Béjaïa,<br />

la victime ne portait auc<strong>un</strong>e blessure<br />

visible sur son corps. T. I.

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