HISTOIRE • SOCIÉTÉ - Editions de l'Atelier

L E S É D I T I O N S D E 

L’Atelier 

HISTOIRE SOCIÉTÉ 

E X T R A I T S D U C A T A L O G U E 2 0 0 8

L’AteLier 

Histoire - société 

Extraits du catalogue général 2008 

L’intégralité de notre catalogue général Histoire-Société 

est téléchargeable sur notre site : www.editionatelier.com 

www.editionsatelier.com

Extraits du catalogue général 2008, Atelier Histoire-Société 

Un éditeur a-t-il encore quelque chose d’original 

à proposer devant le foisonnement d’informations qui 

s’affichent sur les écrans de la planète entière ? 

Doit-il se contenter de refléter cette accumulation 

inouïe de signes en mémoire ou prendre le parti de faire des 

choix pour proposer des outils qui aident à lire le monde, 

à le transformer, à donner sens à son existence ? C’est 

cette dernière option que nous avons privilégiée. 

La mondialisation et la révolution de l’information 

remettent radicalement en cause les façons de vivre, de 

mourir, de penser, de travailler, d’être dans son corps, de 

se relier aux autres, au passé, au présent et à l’avenir. 

cette mutation est une chance si sa régulation permet un 

développement inédit des capacités d’être et des capacités 

relationnelles de chaque humain. Mais ce bouleversement 

comporte aussi le risque d’une aggravation sans précédent 

des inégalités entre les habitants de la planète et d’une 

fragilisation qui pourrait être fatale de son écosystème. 

Devant ces défis, l’Atelier Histoire - Société propose 

des livres qui touchent quatre domaines : l’Histoire, la vie 

en société, la mondialisation et le questionnement laïc des 

religions. 

ces livres ne présentent pas une vision du monde 

plate et uniforme, ils s’adressent notamment à ceux 

3

qui n’acceptent pas les dominations économiques et 

culturelles qui réduisent l’humain à un moyen au lieu 

d’en faire une fin. Ils proposent une façon de comprendre 

et de transformer le réel, de changer de regard sur la vie 

pour mieux en goûter la saveur et la profondeur. contre 

l’affrontement des civilisations, le fondamentalisme 

religieux et la marchandisation du monde, en relation 

avec l’Alliance des 80 éditeurs indépendants (1 ) des cinq 

continents à laquelle nous appartenons, nous avons choisi 

d’apporter, modestement, notre voix à l’humanisation 

du lien social et à la construction d’une mondialisation 

interpersonnelle où chacun peut s’enrichir de la diversité 

des identités. 

Les livres que nous vous proposons ne se réduisent 

pas à des marchandises vite fabriquées, vite lues, vite 

jetées. Avec leurs auteurs, nous les avons longuement 

travaillés à la manière des artisans. Avec les libraires et 

les réseaux qui désirent s’en saisir, nous vous proposons 

de les savourer, de les faire vôtre en y apportant votre 

intelligence, votre expérience au travers de votre lecture, de 

rencontres, de débats, de conversations. 

4 

Pour faire des ouvrages de l’Atelier des livres vivants. 

Bienvenue dans l’Atelier de la diversité du monde. 

Bernard STEPHAN 

Directeur Général 

1. Vous pouvez mieux connaître l’Alliance des éditeurs indépendants 

à travers son site internet : www.alliance-editeurs.org (-> p. 74) 

2. Vous pouvez vous informer de l’actualité des Éditions de l’Atelier 

en consultant notre site internet : www.editionsatelier.com

I. COMPRENDRE 

L’Histoire 

II. VIVRE EN SOCIÉTÉ 

III. CHANGER 

LE MONDE 

IV. QUESTIONNER 

LES RELIGIONS

naissance_monde - 16.3.06 - page 34 

ALASKA 

(russe) 

Inuits 

Cris 

Inuits 

Shoshones 

Ojibwas 

Sioux 

Océan 

Pacifique 

Appaches 

Nouvelle 

Espagne 

CHILI (espagnol) 

(Araucunian) 

QUÉBEC 

(français) 

Les treize 

colonies 

(britannique) 

FLORIDE 

(britannique) 

Mer des 

Caraïbes 

Caraïbes 

NOUVELLE 

GRENADE 

(espagnole) BRÉSIL 

(portuguais) 

PÉROU 

(espagnol) 

GRANDE 

BRETAGNE 

TERRE NEUVE 

(britannique) 

FRANCE 

RIO DE LA 

PLATA 

(espagnol) 

Océan 

Atlantique 

ÉTATS DE 

SÉNÉGAMBIE 

ÉTATS 

HAOUSSA 

Histoire mondiale et xIxe Carte 1.1 : Le monde sous l’Ancien Régime aux environs de 1750. 

siècle 

Vassaux 

Ashanti 

SUÈDE 

POLOGNE 

ÉTHIOPIE 

SOMALIE 

BOUGANDA 

CONGO 

Kikuyu 

Khoisan 

Lunda 

Ngoni 

CAP DE 

BONNE-ESPÉRANCE 

(hollandais) 

EMPIRE 

RUSSE 

NAISSANCE DE LA bONNE CONSCIENCE COLONIALE 

Les libéraux français et britanniques et la question impériale 

(1770-1870) 

Jennifer Pitts 

Traduction de Michel Cordillot 

Préface de Gilles Manceron 


À la fi n du xvIII e siècle, nombre de penseurs affi chaient leur opposition aux 

conquêtes impériales et à la domination exercée par leur pays sur des sujets 

étrangers. un siècle plus tard, les libéraux du xIx e siècle, y compris Alexis de 

tocqueville et John Stuart Mill apportèrent, au contraire, un soutien remarqué 

à la domination exercée par les Européens sur leurs sujets non-européens. Cet 

ouvrage analyse le comment et le pourquoi d’un tel revirement. 

384 p. - 24,90 € - Code Sofedis/Sodis : S387764 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-3982-1 

LA NAISSANCE DU MONDE MODERNE (1780-1914) 

C. A. Bayly 

Traduction de Michel Cordillot 

Préface de Éric Hobsbawm 

SIBÉRIE 

INDE THAÏLANDE 

MYSORE 

MADAGASCAR 

CEYLAN 

ÉTATS 

DE MALAISIE 

Evenki 

Yakoutes 

Cette fresque magistrale de l’histoire mondiale remet en cause l’idée 

communément admise selon laquelle le modèle de civilisation né en Europe 

occidentale aurait dominé la planète dès le xvIe siècle. 

« une passionnante histoire du monde, de 1780 à 1914. » tÉLÉraMa 

« érudit, à la manière de ces savants anglo-saxons sachant conter et faire 

réfl échir tout à la fois, il nous propose ici une véritable somme toujours 

agréable à lire. » L’eX P re S S 

« une passionnante lecture, une belle et pédagogique occasion de faire un 

retour vers le futur. » Le MO n D e D e L’ÉD U c a t I O n 

JAVA (Bugis) 

PHILIPPINES 

(espagnol) 

PAPOUASIE 

NOUVELLE-GUINÉE 

(Melanésiens) 

AUSTRALIE 

Aborigènes 

Koryaks 

ÉTATS 

ALLEMANDS 

MANDCHOURIE 

AUTRICHE 

MONGOLIE 

ÉTATS 

ESPAGNE 

ITALIENS 

Kazaks 

EMPIRE 

EMPIRE 

OTTOMAN 

CHINOIS 

JAPON 

CORÉE 

MAROC 

Qadjars Boukhara (Dynastie Qing) 

(Dynastie 

Tokugawa) 

AFGHANISTAN 

Zands (Douranis) 

EGYPTE 

(Mamelouks) 

MOGHOLS 

ARABIE 

BIRMANIE 

Marathes 

Mer de Chine 

ottomans 

Lappons 


Océan 

Indien 

9 782708 239821 

Nouvelle édition dans « L’Atelier en Poche » 

864 p. - 15,00 € - Code Sofedis/Sodis : S355864 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3912-8 9 782708 239128 

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comprendre l’histoire 

8 


EXTRAIT DE LA NAISSANCE DU MONDE MODERNE 

C. A. Bayly / traduction de Michel Cordillot 

p. 52 52 © Ed. Atelier 2006 LA FIN DE L’ANCIEN RÉGIME 

La préhistoire de la « mondialisation » 

Un des thèmes abordés par ce livre est le développement d’une société internationale 

intégrée durant le XIX e siècle « long », siècle qui passa, à moyen terme, sous la 

domination de l’Occident. Pour ce qui est du XIX e siècle, nous pouvons certainement 

utiliser l’adjectif « international ». Ce fut après tout une période caractérisée 

par « l’internationalisation des nationalismes », durant laquelle la notion même 

d’État-nation et les pratiques qui lui sont propres s’enracinèrent parmi les élites 

des principales cultures de la planète. Il est donc important d’analyser la nature de la 

mondialisation survenue aux XVII e et XVIII e siècles, longtemps avant que l’Étatnation 

ne soit parvenu à son apogée. La crise mondiale des années 1780-1820 prit 

un caractère paroxystique précisément parce que les ondes de choc idéologiques et 

politiques firent plusieurs allers-retours entre les différents centres d’un monde qui 

constituait déjà un tout. En outre, les réseaux propres à ce que j’appelle ici les 

mondialisations « archaïques » et « les débuts de l’ère moderne » continuèrent 

d’exister à l’abri du système qui se développa au XIX e siècle. Par moments ils le 

renforcèrent, à d’autres ils entrèrent en conflit avec lui. 

Le terme de « mondialisation archaïque 28 » est utilisé dans ce sous-chapitre pour 

décrire les réseaux anciens et les formes de domination nés de la diffusion géographique 

des idées et des forces sociales qui opéraient au niveau local et régional, pour 

passer à un niveau interrégional et intercontinental. Ainsi qu’on l’a donné à 

entendre dans les pages qui précèdent, la « mondialisation archaïque » fut multipolaire. 

À ses débuts, « l’expansion de l’Europe » ne fut que l’un des nombreux cas 

de mondialisation, et non un système monde en formation. On peut toutefois 

repérer quelques principes communs à toutes les formes de mondialisation depuis 

l’Antiquité classique jusqu’au début de la période moderne. D’importants changements 

politiques et économiques se produisirent certes durant cette période. Mais 

au XVII e siècle, les nouveaux réseaux culturels et économiques des systèmes esclavagistes 

et l’afflux d’argent en provenance du Nouveau Monde avaient ouvert la 

porte aux débuts de la mondialisation capitaliste dans une partie de l’espace Atlantique. 

Pourtant en 1750, pour la plus grande partie des populations de l’Europe 

méditerranéenne, de l’Asie et de l’Afrique, les principes d’organisation des réseaux 

faisant le lien entre les personnes, les transactions monétaires et la circulation des 

idées à l’échelle du monde, restaient peu ou prou semblables à ceux qui avaient 

prévalu durant les quatre à dix siècles précédents. 

Il y avait toujours eu des hommes et des femmes pour établir des contacts dans 

des pays lointains, que ce soit par esprit de lucre, par soif de pouvoir ou par simple 

curiosité. Dans un monde dominé par des régimes de type ancien, ces efforts avaient 

pris des formes légèrement différentes de celles qui devinrent la marque du système 

international des premières décennies de l’ère moderne. Trois principes généraux 

sous-tendaient la mondialisation archaïque : d’abord le caractère universel de la 

royauté ; ensuite la volonté des religions cosmiques de s’étendre ; enfin la compréhension 

de la santé du corps en termes de morale ou de tempérament. Telles étaient

xx e siècle 


LE xx e SIèCLE DES GUERRES 

Sous la direction de Pietro Causarano, Valeria Galimi, François 

Guedj, Romain Huret, Isabelle Lespinet-Moret, Jérôme Martin, 

Michel Pinault, Xavier Vigna et Mercedes Yusta 

Cet ouvrage propose de sortir des visions nationales des guerres pour tenter 

de comprendre pourquoi le xx e siècle a conjugué de façon aussi paradoxale 

violence de masse sans précédent, modernité et progrès social. 


-> Seconde guerre mondiale et résistances (p. 13) 

LE SIèCLE DES FÉMINISMES 

Sous la direction d’Eliane Gubin, Catherine Jacques, 

Florence Rochefort, Brigitte Studer, Françoise Th ébaud 

et Michelle Zancarini-Fournel 

riche de la contribution de vingt-cinq collaboratrices provenant de quatre 

continents, ce livre présente un vaste panorama de la pluralité des combats 

féministes au sein des sociétés contemporaines. 

464 p. - 27,00 € - Code Sofedis/Sodis : 9586545 - 2004 - ISBN : 978-2-7082-3729-2 

-> LE MouvEMENt MoNdIAL dES fEMMES, P. Antrobus (p. 71) 

LE SIèCLE DES COMMUNISMES 

Sous la direction de Michel Dreyfus, Bruno Groppo, 

Claudio Sergio Ingerfl om, Roland Lew, Claude Pennetier, 

Bernard Pudal et Serge Wolikow 

Le Livre noir du communisme en 1997 avait défrayé la chronique au motif de la 

réduction du communisme au nombre de ses victimes. Loin des polémiques, 

une équipe de chercheurs propose une réalité autrement complexe. 


-> KoMINtErN, J. gotovitch & M. Narinski (p. 27) 

9 782708 237629 

9 782708 237292 

9 782708 235168 

9


10 

mai68_07295 - 7.12.07 - page 11 

MAI-JUIN 68 

mai68_07295 - 7.12.07 - page 11 

Sous la direction Premières épreuves de Dominique de "Mai-Juin 68" Damamme, Boris Gobille, 

Ouvrage à paraître le 24 janvier 2008 

Frédérique Matonti et Bernard Pudal 

Premières épreuves de "Mai-Juin 68" 

Ouvrage à paraître le 24 janvier 2008 

Quarante ans après son surgissement, l’événement continue de faire débat : 

s’appuyant sur quelques poncifs, d’aucuns proclament qu’il faudrait en 

« liquider l’héritage » ; certains l’accusent d’avoir provoqué un effondrement 

de l’autorité ; d’autres encore font le procès d’une génération 68 convertie 

aux délices du libéralisme et accaparant pouvoirs et argent aux dépens des 

plus jeunes. Mai 68 mérite-t-il d’être ainsi cloué au pilori ? 


-> CHANgEr LA vIE ?, M.-H. Bacqué & S. vermeersch (p. 41) 

-> LE fABuLEux dEStIN dES BABy-BooMErS, M. Lacroix (p. 41) 

Mai-Juin 68 en France, le temps de comprendre 

Mai-Juin 68 en France, le temps de comprendre 

Il faut restituer à Mai-Juin 68 en France son tranchant. Non pour des raisons 

politiques, mais parce que l’analyse de l’événement historique l’impose. La crise de 

1968 est sans précédent : elle se caractérise non seulement par le plus grand 

mouvement de grèves du XX e Il faut restituer à Mai-Juin 68 en France son tranchant. Non pour des raisons 

politiques, mais parce que l’analyse siècle, demais l’événement surtout, historique à la fois parisienne l’impose. La et provin- crise de 

ciale, 1968 elle est affecte sans précédent toutes les: sphères elle se de caractérise la société, non metseulement en questionpar tous le les plus rapports grand 

sociaux mouvement et ébranle de grèves le pouvoir du XXpolitique lui-même. À l’époque, les acteurs en étaient 

convaincus : André Malraux et Georges Pompidou croyaient vivre une « crise de 

civilisation ». Pour d’autres, Mai-Juin 68 n’était que le prélude d’une « Révolution 

» sociale et politique qu’ils appelaient de leurs vœux. Contre les interprétations 

lénifiantes, ou si générales qu’elles ne sont ni vraies ni fausses (Mai 68 

comme crise des débouchés, moment festif, avènement de l’individualisme, 

crise de la jeunesse, etc.), qui sont venues recouvrir les événements, l’hypothèse 

centrale de cet ouvrage avance que Mai-Juin 68 est une crise historique qui porte 

au jour – comme toute crise historique – l’arbitraire d’un ordre social enkysté dans 

des habitudes mentales, des pratiques et des idéologies. C’est un événement 

historique qu’il faut prendre au sens fort que lui donnait Georges Duby. Son 

« inestimable valeur » tient à ce que « brusquement il éclaire », « par ses effets de 

résonance, par tout ce dont son explosion provoque la remontée depuis les 

profondeurs du non-dit, par ce qu’il révèle à l’historien des latences ». De 

mai68_07295 - 7.12.07 - page 12 

même, en affirmant que « la subversion politique présuppose (...) une conversion 

de la vision du monde », ou qu’en Mai-Juin 68, « quelque chose de tacite s’est 

remué, qui invalide l’outillage mental élaboré en fonction d’une stabilité », Pierre 

Bourdieu ou Michel de Certeau attirent l’attention sur l’évolution critique, pour 

une part souterraine, de ces « silencieux accords » qui font une société. 

12 Comprendre cette crise, c’est donc MAI-JUIN en premier 68 lieu tenter de rendre compte des 

ruptures d’accommodement à l’ordre des choses qui l’ont préparée sans pour 

autant qu’on puisse en déduire les formes qu’elle a prises en 1968. C’est aussi 

suivre Contact leurs presse amplifications, : Nicolas Roncier - leurs tél. 01 expressions 45 15 20 25 - mail contradictoires, : nicolas.roncier@editionsatelier.com 

et leurs ramifications 

jusqu’au Les Éditions milieu de l'Atelier des années - 51-55, 1970. rue Hoche 94200 Ivry-sur-Seine / www.editionsatelier.com 

De ce point de vue, on ne peut comprendre ces années sans reconsidérer le 

bouleversement radical que provoque la Seconde Guerre mondiale. La critique de 

l’ordre établi qui se déploie pendant les années 1950 et 1960 s’enracine dans 

l’ébranlement des représentations de l’ordre social, lui-même fondé sur le rejet 

d’une guerre mondiale comme des hommes d’ordre et de leurs idées. Il faut en 

effet étendre la focale historique des origines de Mai-Juin 68 à ce temps où, sous 

e siècle, mais surtout, à la fois parisienne et provinciale, 

elle affecte toutes les sphères de la société, met en question tous les rapports 

sociaux et ébranle le pouvoir politique lui-même. À l’époque, les acteurs en étaient 

convaincus : André Malraux et Georges Pompidou croyaient vivre une « crise de 

civilisation ». Pour d’autres, Mai-Juin 68 n’était que le prélude d’une « Révolution 

» sociale et politique qu’ils appelaient de leurs vœux. Contre les interprétations 

lénifiantes, ou si générales qu’elles ne sont ni vraies ni fausses (Mai 68 

comme crise des débouchés, moment festif, avènement de l’individualisme, 

crise de la jeunesse, etc.), qui sont venues recouvrir les événements, l’hypothèse 

centrale de cet ouvrage avance que Mai-Juin 68 est une crise historique qui porte 

au jour – comme toute crise historique – l’arbitraire d’un ordre social enkysté dans 

des habitudes mentales, des pratiques et des idéologies. C’est un événement 

historique qu’il faut prendre au sens fort que lui donnait Georges Duby. Son 

« inestimable valeur » tient à ce que « brusquement il éclaire », « par ses effets de 

résonance, par tout ce dont son explosion provoque la remontée depuis les 

profondeurs du non-dit, par ce qu’il révèle à l’historien des latences ». De 

même, en affirmant que « la subversion politique présuppose (...) une conversion 

de la vision du monde », ou qu’en Mai-Juin 68, « quelque chose de tacite s’est 

remué, qui invalide l’outillage mental élaboré en fonction d’une stabilité », Pierre 

Bourdieu ou Michel de Certeau attirent l’attention sur l’évolution critique, pour 

une part souterraine, de ces « silencieux accords » qui font une société. 

Comprendre cette crise, c’est donc en premier lieu tenter de rendre compte des 

ruptures d’accommodement à l’ordre des choses qui l’ont préparée sans pour 

Contact presse : Nicolas Roncier - tél. 01 45 15 20 25 - mail : nicolas.roncier@editionsatelier.com 

Les Éditions de l'Atelier - 51-55, rue Hoche 94200 Ivry-sur-Seine / www.editionsatelier.com 

9 782708 239760

12 MAI-JUIN 68 


autant qu’on puisse en déduire les formes qu’elle a prises en 1968. C’est aussi 

suivre leurs amplifications, leurs expressions contradictoires, et leurs ramifications 

jusqu’au milieu des années 1970. 

De ce point de vue, on ne peut comprendre ces années sans reconsidérer le 

bouleversement radical que provoque la Seconde Guerre mondiale. La critique de 

l’ordre établi qui se déploie pendant les années 1950 et 1960 s’enracine dans 

l’ébranlement des représentations de l’ordre social, lui-même fondé sur le rejet 

d’une guerre mondiale comme des hommes d’ordre et de leurs idées. Il faut en 

effet étendre la focale historique des origines de Mai-Juin 68 à ce temps où, sous 

couvert, déjà, de restauration de l’autorité, furent commis tant de crimes contre les 

hommes et contre la raison. Même si quelques-uns saisirent sans scrupule la 

situation pour faire du régime un laboratoire social, Vichy fut bien la revanche 

des « hommes d’ordre », hantés par le mythe de la dégénérescence française et 

habités par la haine de l’« autre », juif, colonisé, fou, tzigane, homosexuel, ouvrier, 

enfant, instituteur laïque ou femme. La faillite du régime de Vichy, et plus 

généralement des fascismes, entraîne la crise de légitimité des représentations de 

l’autorité fondées sur les hiérarchies « naturelles » et le « dressage des corps ». Les 

hommes d’ordre perdent peu à peu la légitimité de la « tradition », justification de 

la prise de pouvoir du 10 juillet 1940. 

Dès les années 1950, les pratiques sociales s’ouvrent à l’historicité et perdent 

par là même l’évidence de ce qui « va de soi ». Les figures sociales du « destin » se 

fissurent. Le destin féminin perd son caractère immuable. Les femmes s’engagent 

en masse dans les études et le travail salarié. Plus profondément, la domination 

masculine que le passage du temps avait rendu éternelle perd, en l’espace de 

quelques décennies, de sa naturalité, non plus seulement parmi les avant-gardes 

politiques ou intellectuelles mais, peu à peu, dans la société. Les destins scolaires 

largement tributaires de la naissance, acceptés par ceux-là mêmes qui étaient exclus 

des études longues, perdent également leur évidence et les barrières scolaires de 

leur crédit. D’autres destins sociaux sont désormais questionnés et, avec eux, les 

institutions (religions, partis politiques...) qui aiment à prescrire les fins de l’Histoire. 

De nombreuses formes de domination rapprochée où se manifeste l’emprise 

des corps (au sein de la famille, des internats, des asiles, dans la relation de 

domesticité, etc.) font alors l’objet de radicales remises en cause théoriques et 

pratiques. 

L’Histoire, il est vrai, reprend ses droits dans les pratiques mais aussi dans les 

discours, en philosophie comme en sciences sociales. Le postulat énoncé dès 1949 

par Simone de Beauvoir – « On ne naît pas femme, on le devient » – est bientôt 

décliné dans tous les domaines. Désormais, toutes les dimensions de la vie sociale 

et intellectuelle sont passées au crible d’études qui en décryptent les conditions 

d’avènement, de reproduction et de transformation. Par exemple, dans Race et 

histoire, texte de commande de l’Unesco destiné à lutter contre le racisme, Claude 

Lévi-Strauss met MAI-JUIN le concept 68 ENd’histoire FRANCE, au LE cœur TEMPSdeDE sonCOMPRENDRE exposé : « L’historicité, ou, 13 

pour parler exactement, l’événementialité d’une culture ou d’un processus culturel 

sont ainsi fonction, non de leurs propriétés intrinsèques, mais de la situation où 

nous nous trouvons par rapport à eux, du nombre et de la diversité de nos intérêts 

qui sont gagés sur eux », écrit-il. 

Sans doute les idées n’ont-elles eu de rôle dans les crises du consentement que 

parce qu’elles entraient en résonance avec les ruptures dans les façons d’être et les 

pratiques. Pour qu’une crise historique survienne, il faut non seulement qu’elle 

soit silencieusement appelée par les transformations pratiques, mais encore que des 

groupes sociaux et des individus, porteurs de ces productions intellectuelles, en 

deviennent les acteurs. Et, en effet, une génération, souvent appelée « génération 

68 », est venue cristalliser ces évolutions et se faire le porte-parole de changements 

plus ou moins sectorisés ou globaux. Les « étudiants » sont évidemment 

le cœur de cette génération 68 et il n’est guère étonnant qu’ils le deviennent lors 

du basculement du système éducatif au tournant des années 1960. Ils sont alors 

à la croisée des crises de transmission générationnelle, au contact de ces produc- 11 

tions intellectuelles qui historicisent les rapports d’autorité sociale, les premiers 

concernés par l’ouverture des destins scolaires et ses effets déstabilisateurs, mais 

mai68_07295 - 7.12.07 - page 13 

Premières épreuves de "Mai-Juin 68" 

Ouvrage à paraître le 24 janvier 2008

Sans doute les idées n’ont-elles eu de rôle dans les crises du consentement que 

parce qu’elles entraient en résonance avec les ruptures dans les façons d’être et les 

pratiques. Pour qu’une crise historique survienne, il faut non seulement qu’elle 

comprendre soit l’histoire 

silencieusement appelée par les transformations pratiques, mais encore que des 

groupes sociaux et des individus, porteurs de ces productions intellectuelles, en 

deviennent les acteurs. Et, en effet, une génération, souvent appelée « génération 

68 », est venue cristalliser ces évolutions et se faire le porte-parole de changements 

plus ou moins sectorisés ou globaux. Les « étudiants » sont évidemment 

le cœur de cette génération 68 et il n’est guère étonnant qu’ils le deviennent lors 

du basculement du système éducatif au tournant des années 1960. Ils sont alors 

à la croisée des crises de transmission générationnelle, au contact de ces productions 

intellectuelles qui historicisent les rapports d’autorité sociale, les premiers 

concernés par l’ouverture des destins scolaires et ses effets déstabilisateurs, mais 

désormais ils sont aussi le nombre. La question de la nature de ce nouveau groupe 

social n’a jamais autant été disputée que dans ces années 1960. Jamais les étudiants 

n’ont bénéficié à la fois du prestige encore élitiste de leur appartenance au monde 

intellectuel et des forces qui en feront une sorte d’acteur collectif central de la crise 

de Mai-Juin. 

S’ils constituent l’acteur collectif le plus mobilisé, le plus visible et le plus 

évidemment en prise avec les dimensions symboliques de Mai-Juin 68, la 

réussite de leurs mobilisations ne saurait se comprendre sans le soutien que leur 

apportent tous ceux qui, par une voie ou une autre, sont eux-mêmes concernés par 

le droit à l’histoire qu’appelle leur situation : dans la jeunesse paysanne et ouvrière, 

dans l’Église catholique, chez les homosexuels, dans les prisons, dans toutes les 

professions de la relation sociale (ayant trait à l’enseignement, l’enfance inadaptée, 

la médecine, le journalisme, etc.), ils sont nombreux à pouvoir se rallier plus ou 

moins complètement, plus ou moins confusément, plus ou moins joyeusement 

aux luttes de Mai et aux profuses prises de parole qui accompagnent l’événement. 

En rendant son tranchant à Mai-Juin 68, on s’offre la possibilité de comprendre 

les multiples tentatives de subversion consécutives au « moment critique ». La 

synchronisation des contestations, les transferts de schèmes d’interprétation 

d’un univers à l’autre, la puissance des groupes mobilisés durant les mois de 

mai et juin 1968 rendent crédibles, nécessaires, et désirables, toutes les expériences 

mai68_07295 - 7.12.07 - page 14 

sociales de modification du monde auxquelles l’après-68 donne vie. Sexualité, 

famille, école, professions..., les pratiques de l’après-68 sont habitées par l’insubordination. 

Jusqu’au milieu des années 1970, cette insubordination fait figure de 

laboratoire de la société future et de base d’une transformation radicale. Il n’appartient 

pas aux sciences sociales d’évaluer la portée historique, immédiate ou pour 

14 l’avenir, de ce processus historiqueMAI-JUIN dont la crise 68 de Mai-Juin 68 fut l’acmé et la 

« forme » française. En revanche, il leur revient de tenter d’en rendre plus claires les 

rationalités et les logiques, qui ont été – pouvait-il en être autrement ? – un 

mélange de lucidités et d’illusions, d’intérêts et de passions, de croyances et de 

Contact presse : Nicolas Roncier - tél. 01 45 15 20 25 - mail : nicolas.roncier@editionsatelier.com 

raisons. Les Éditions C’est de l'Atelier cette histoire - 51-55, rue que Hoche souhaite 94200 Ivry-sur-Seine donner à/ www.editionsatelier.com 

comprendre cet ouvrage 

collectif. 

12 

Dominique Damamme, Boris Gobille, 

Frédérique Matonti, Bernard Pudal 

Extrait de « Mai-juin 68 » 

Dominique Damamme, Boris Gobille, 

Frédérique Matonti et Bernard Pudal 

p. 11 - 13 © Ed. Atelier 2008

Seconde guerre mondiale et résistances 

JUIN 40, LA NÉGOCIATION SECRèTE 

Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier 


retrouvé sous scellés aux Archives de Paris, un carnet de notes - reproduit 

intégralement dans ce livre - éclaire sous un jour nouveau la nature des 

tractations en juin 40 entre des responsables communistes et les autorités 

allemandes. 


-> LES fuSILLéS, J.-P. Besse et t. Pouty (p. 23) 

LE GRAND LIvRE DES TÉMOINS 

Jean-Pierre Vittori avec la collaboration d’Irène Michine 

Préface de Stéphane Hessel 

revenus des prisons et des camps nazis, des déportés témoignent. Leurs 

paroles, précieusement recueillies, s’enchaînent et se complètent sans 

qu’aucun commentaire extérieur ne vienne les interrompre. Elles rappellent 

que l’inconcevable s’est produit. Ce livre est un testament. un cri. un acte 

de dignité plus fort que la barbarie. En mémoire d’hier. Pour aujourd’hui et 

demain. 

Coédité avec le fNdIrP 


-> www.fndirp.asso.fr 

PAROLES DE DÉPORTÉS 

Poèmes choisis par Yves Ménager 

Préface de Jorge Semprun 

une quarantaine de poèmes de déportés, ainsi que des dessins, témoignent de 

leur expérience eff royable des camps nazis. 

Coédité avec le fNdIrP 


9 782708 238664 

9 782708 237995 

9 782708 238138 

13


RÉSISTANTE ET RÉSISTANTS EN SEINE-SAINT-DENIS 

Monique Houssin 

Paru à l’occasion du soixantième anniversaire de la Libération, ce livre réunit 

les biographies de deux cents résistants de Seine-Saint-denis. 


LES ÉTRANGERS DANS LA RÉSISTANCE 

Denis Peschanski 

Postface de Dominique Schnapper 

Illustré par une iconographie abondante, cet ouvrage rappelle l’implication 

des étrangers dans la résistance et la signification de cet apport à la Nation à 

un moment décisif de son histoire. 


JOURNAL D’UN COIFFEUR JUIF 

À Paris, sous l’Occupation 

Albert Grunberg 

Présentation de Roger Grimberg, préface de Laurent Douzou, 

notes de Jean Laloum 

Ce document historique exceptionnel contient les principaux extraits du 

journal écrit par un coiffeur juif caché pendant deux ans dans une chambre 

de six mètres carrés afin d’échapper aux rafles ordonnées par la gestapo. 


CES ALLEMANDS QUI ONT AFFRONTÉ HITLER 

Gilbert Badia 

Pourquoi les opposants au régime hitlérien, malgré leur courage et le sacrifice 

de leur vie, ont-ils échoué ? 


SHOAH, 

UNE PÉDAGOGIE DE LA MÉMOIRE 

Carles Torner 

Préface de Claude Lanzmann, postface de Jean-François Forges 

Le temps approche où s’éteindra le dernier témoin du génocide des juifs 

d’Europe par les nazis. Qu’adviendra-t-il de la mémoire de cette monstruosité 

inédite dans l’histoire ? 

224 p. - 12,00 € - Code Sofedis/Sodis : 9971745 - 2001 - ISBN : 2-7082-3589-2 

-> LE vErCorS, g. vergnon (p. 24) 

-> LA rESIStANCE, uNE HIStoIrE SoCIALE, A. Prost (p. 34) 

14 

9 782708 237308 

9 782708 236127 

9 782708 235588 

9 782708 235243 

9 782708 235892

Identités nationales 

LE MYTHE NATIONAL 

L’histoire de France revisitée 

Suzanne Citron 


Quel passé pour donner sens à une france multiethnique, membre de l’union 

européenne, morceau de la planète et segment de l’histoire humaine ? À 

l’heure de la défi nition ministérielle de l’identité nationale et des débats sur 

la colonisation, il est urgent de relire l’analyse et la critique de la construction 

du mythe national français par Suzanne Citron. 

Nouvelle édition dans « L’Atelier en Poche » 


COMMENT ISRAËL ExPULSA LES PALESTINIENS 

(1947-1949) 

Dominique Vidal avec Sébastien Boussois 

Préface de Yehouda Lancry 

on a longtemps cru que la plupart des Palestiniens avaient quitté leurs terres 

en 1947 et 1948 sous la pression des radios arabes. Cependant, l’ouverture, il y 

a dix ans, des archives israéliennes révèle le rôle de l’armée israélienne dans ces 

départs. dominique vidal relate les débats qu’a suscités cette découverte. 


LES HARKIS DANS LA COLONISATION ET SES SUITES 

Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron 

Préface de Jean Lacouture 

Qui étaient vraiment les harkis ? Mensonge et ignorance se conjuguent pour 

faire d’eux des traîtres à la cause algérienne. Pour la première fois, un ouvrage 

récapitule leur histoire en la replaçant dans celle de la colonisation. 


9 782708 239920 

9 782708 239661 

9 782708 239906 

15


FILLE DE HARKI 

Fatima Besnaci-Lancou 

Préface de Jean Daniel et Jean Lacouture 

Postface de Michel Tubiana 

« fatima raconte, dans un livre pudique et terrible à la fois, cette histoire 

qu’elle a vécue et qui nous concerne tous. » Kathleen Evin, Fra n c e In t e r 

« un magnifique récit calme et tremblant, que sa précision érige au rang de 

témoignage historique. » Clara dupont-Monod, Ma r I a n n e 

Nouvelle édition 


-> www.harkis.net 

LA RÉPUbLIQUE FRANçAISE ET LES INDIGèNES 

Algérie colonisée, Algérie algérienne (1830-1962) 

René Gallissot 

Cette histoire sociale de l’Algérie met au jour les racines de la domination 

coloniale et permet d’expliquer comment le militantisme social et politique 

des structures issus du mouvement ouvrier français a fortement influencé les 

hommes et les femmes qui se sont battus pour l’indépendance. 


ALGÉRIE : ENGAGEMENTS SOCIAUx 

ET QUESTION NATIONALE 

De la colonisation à l’indépendance de 1830 à 1962 

Sous la direction de René Gallissot 

Les biographies de plus de 500 figures politiques, syndicales, intellectuelles 

qui ont marqué l’Algérie du milieu du xIx e siècle jusqu’à 1962. 

Collection « Jean Maitron, dictionnaire du mouvement ouvrier Maghreb » 


-> LE MAItroN INtErNAtIoNAL (p. 26) 

-> dES CHrétIENS dANS LA guErrE d’ALgérIE, S. Chapeu (p. 24) 

16 

9 782708 238343 

9 782708 239296 

9 782708 238657

mythe_national_08031 - 22.2.08 - page 9 

EXTRAIT DU MYTHE NATIONAL 


p. 9-10 © Ed. Atelier 2008 


Préface 

Vingt ans après 

En 1987, année de la première édition de ce livre, la France 

officielle célébrait « le millénaire de Hugues Capet », tandis que 

le discours du Front national, désignant les « immigrés» 

comme responsables de tous nos maux, se répercutait de 

façon préoccupante dans les couches populaires. C’était aussi 

l’année du « point de détail » de Jean-Marie Le Pen. J’écrivais 

alors : 

«Àla complexité de cette société, les mouvements sociaux 

de l’hiver 1986-1987 ont superposé le déchirement du tissu 

social ; la société civile a paru, un moment, s’atomiser. La 

‘‘nation’’, l’‘‘unité’’, la ‘‘France’’, trois mots-clés du vocabulaire 

officiel, qu’il soit de droite ou de gauche, semblent 

plaqués sur une réalité vivante, dont ils ne rendent pas 

compte. Ces mots ont été popularisés par l’‘‘histoire de 

France’’, c’est-à-dire une mise en scène du passé imaginée 

au siècle dernier par les historiens libéraux, romantiques 

puis républicains. Mais les chercheurs de ces dernières décennies 

nous en ont dévoilé quelques truquages. Et les grands 

drames collectifs vécus par les plus âgés d’entre nous (effondrement 

de juin 1940, Vichy, guerre d’Algérie) en révélèrent 

les mensonges. 

Le statut de l’histoire en France est en effet paradoxal. D’un 

côté, la légende, la mythologie nationale consacrée par l’école, 

une succession chronologique organisée autour des grands 

événements et des grands personnages façonnent ce que 

17


18 

mythe_national_08031 - 22.2.08 - page 10 

10 LE MYTHE NATIONAL 

nous croyons être la trame du passé. De l’autre côté, des 

travaux, des recherches conduisent, sur des points précis, à 

de nouvelles perspectives et suscitent un regard distancié et 

critique sur les précédentes mises en ordre. Une histoire, 

‘‘nouvelle’’ ou différente, pose des questions, propose des 

résultats, certes dispersés et discontinus, mais qui, si l’on y 

réfléchit, mettent en question la représentation du passé que 

l’école, depuis un siècle, a transmise aux Français et que l’on 

nous impose comme notre ‘‘mémoire collective’’. 

Pourquoi ce contraste, cette contradiction entre l’histoiresouvenir 

de l’école primaire et l’importante production 

médiatique d’une histoire-recherche qui ne peut s’inscrire 

dans cet ‘‘ordre chronologique naturel’’ de l’histoire scolaire ? 

Un alliage mystérieux, une alchimie secrète ont fondu dans 

la conscience collective française histoire et mythologie nationale. 

Comment démêler l’histoire de la légende, comment 

reconnaître dans ‘‘l’histoire de France’’ le tissu indéfiniment 

chatoyant qui entrecroise événements, groupes, personnages, 

mouvements, rêves ? Et comment repenser un passé dont 

nous ne saisissons que des traces, inséparables des sentiers 

par lesquels elles nous sont parvenues ? 

L’absence, en France, de l’idée que l’histoire a une ‘‘histoire’’ 

est flagrante. Nous croyons à l’histoire avec un grand 

H. Pourtant, le passé se transmet sous des habillages qui 

varient selon les époques. La configuration d’un récit est 

marquée d’empreintes idéologiques fluctuantes, de colorations 

imaginaires. Nulle explication ne reflète jamais complètement 

son objet. L’histoire de France reste, pour la plupart 

des Français, ce qu’elle était à la fin du siècle dernier : à la fois 

science et liturgie. Décrivant le passé ‘‘vrai’’, elle a pour fonction 

et pour définition d’être le récit de la nation : histoire 

et nationalisme sont indissociables. Au XIX e siècle, la nation 

devint l’être historique par excellence, autour duquel s’organisa 

le passé supposé intégral. » 

Le roman national et la société d’aujourd’hui 


Ces réflexions sont-elles encore d’actualité ? Dans les milieux 

historiens, l’expression « roman national » s’est quelque peu

E. Sauvageot 

religion et laïcité 

LES CATHOLIQUES DANS LA RÉPUbLIQUE 

Sous la direction d’Étienne Fouilloux, Bruno Duriez, 

Denis Pelletier et Nathalie Viet-Depaule 


Cette synthèse historique publiée pour le centenaire de la Loi de séparation, 

rend compte d’un siècle d’engagements catholiques et de leur place à la fois 

essentielle et paradoxale dans la construction de la république. 


LA SÉPARATION DES ÉGLISES ET DE L’ÉTAT 

Jean-Marie Mayeur 

Le livre de Jean-Marie Mayeur, réédité et fort d’une nouvelle introduction de 

l’auteur, retrace avec minutie l’essentiel des débats passionnés qui ont amené 

au vote de cette loi qui a marqué de façon durable le paysage politique et 

religieux français. 


-> LA SéPArAtIoN dE 1905 : LES HoMMES Et LES LIEux 

d. Moulinet et J.-P. Chantin (p. 25) 

ENTRE L’ÉGLISE ET LA RÉPUbLIQUE 

Une histoire de la Fédération de la Formation 

et de l’Enseignement privés (CFDT) 

Bruno Poucet 

Préface de Émile Poulat 

À travers l’histoire d’un syndicat, la fédération de l’enseignement privé 

Cfdt, ce livre retrace l’histoire mouvementée de l’enseignement catholique 

en france. En mettant l’accent sur le sort réservé aux personnels laïcs de ces 

écoles, c’est l’ensemble du débat sur l’école qui est analysé. 


9 782708 238206 

9 782708 237858 

9 782708 233737 

19


ELLA SAUvAGEOT 

L’audace d’une femme de presse 1900-1962 

Jacqueline Sauvageot 

L’étonnante trajectoire d’une bourgeoise agnostique, que rien ne prédisposait 

à devenir une femme de presse influente à l’origine de la création de La Vie 

et de Télérama. établie grâce à une abondante correspondance inédite où l’on 

croise Mauriac, Beuve-Méry, les dominicains des éditions du Cerf, georges 

Hourdin…, cette biographie raconte l’engagement et l’aventure spirituelle 

d’une femme de conviction et de passion au cœur du xx e siècle. 


20 

9 782708 238800 

« On ne sait ce qu’on préfère dans cette fascinante biographie d’Ella Sauvageot – mystique 

et brillante femme de presse et de foi -, signée par sa fille Jacqueline. L’aventure toute 

claudélienne d’une âme d’exception, capable de révoltes comme de pieuses soumissions, 

de libertés – intellectuelles, politiques, sexuelles – comme de renoncements, d’exaltation 

comme de neurasthénie ? À moins qu’à travers ce destin tourmenté ce ne soit la saga 

d’une grande famille corse qui pique l’attention ; ou la chronique de la presse française 

des années 30 aux années 60, années fondatrices...(…) Alors, document historique, 

roman épique, cas psychanalytique, que cet étrange objet littéraire ? On se prend aussi 

à rêver quel romanesque scénario il pourrait faire… » Télérama 

« Dans cette biographie, qui s’appuie sur des carnets personnels et une correspondance 

inédite, Jacqueline Sauvageot ne fait pas de sa mère une sainte. Elle y apparaît avec ses 

faiblesses. Meurtrie, quand elle constate que deux de ses enfants (dont Jacques, futur 

administrateur du Monde) sont devenus communistes ; envahie de culpabilité et prête 

à épouser la vie monastique, quand elle tombe amoureuse d’une jeune poétesse, qui 

va partager sa vie quelque temps. Beuve-Méry (agnostique chrétien, si l’on peut dire) 

taquine gentiment cette tertiaire dominicaine chaque fois qu’elle prétend avoir raté sa 

vie… Ella Sauvageot avait depuis l’enfance la terreur du feu. Pourtant, le 28 juillet 1962, 

non loin de sa maison en Corse, elle brave un incendie, pour aller à la rencontre de ses 

petits enfants sur la plage. On retrouvera son corps calciné. Cet épisode dramatique clôt 

brutalement un parcours singulier. Comme si Ella Sauvageot ne pouvait rien faire comme 

tout le monde… » le mo n d e 

« Dans un livre qui associe l’intime à l’histoire plus institutionnelle, Jacqueline Sauvageot, 

fille aînée d’Ella (...), s’attache à retracer l’action d’une femme - mais aussi ses larmes, 

ses moments de découragements et parfois ses failblesses. À partir de ses souvenir 

personnels et de la lecture attentive d’une correspondance indédite, sa fille, qui ne mâche 

pas ses mots, livre un adieu à un parent, tout en témoignant d’une épopée intellectuelle, 

ecclésiale et entrepreneuriale. » la Cro i x

sauvageot - 20.9.06 - page 177 

EXTRAIT DE ELLA SAUVAGEOT 

Jacqueline sauvageot 

p. 177-179 © Ed. Atelier 2006 


XVII 

La Patronne 

L’aurige conduisant en triomphateur 

des attelages compliqués, comme vous. 

Carte postale du PB à Mme S. 

Pendant que le tirage de Temps Présent décline sévèrement, celui de sa 

petite sœur, la pieuse et populaire Vie Catholique Illustrée, grimpe. En 

mai 1947, Temps Présent doit lui céder le bel immeuble acheté boulevard 

Malesherbes, où il n’aura guère passé plus de six mois, et, la croisant 

quelque part au-dessus de la Seine, regagner la rue de Babylone pour y 

mourir quelques semaines plus tard. 

Cette chute n’entraîne pas celle d’Ella, elle garde toujours un pied 

boulevard Malesherbes et siégera longtemps encore sur les deux rives. 

Hourdin lui rappellera un jour comment, six mois avant la fin de TP, 

elle a organisé sa propre survie : au moment de la création de La Vie 

Catholique j’étais, sur votre demande, quelque chose comme directeur 

général ayant la responsabilité de l’administration et de la propagande. Vous 

aviez les finances. C’est lorsque Temps Présent a commencé à décliner que 

vous avez désiré être appointée également sur La Vie Catholique et que nous 

avons partagé la direction au cours d’un Conseil d’administration mémorable 

qui s’est tenu à l’automne 1946 1 . 

Je n’ai pas le compte rendu de ce mémorable CA mais je sais le plaisir 

que notre mère tirait de son travail boulevard Malesherbes. Plaisir d’admi- 

1. Lettre de Georges Hourdin à Mme Sauvageot du 12 février 1957. 

177 

21


22 

sauvageot - 20.9.06 - page 178 

Ella Sauvageot 

nistrer habilement un journal prospère, de bien doter son Comité d’entreprise 

avant même que la loi l’impose, de régner sur une maison qui est 

une « bonne boîte » dont les employés sont bien traités : rapidement un 

tiers des importants bénéfices bruts leur sont reversés. Et puis cette 

entreprise a aussi un but apostolique. Le public de La Vie Catholique, un 

peu comme celui de Sept autrefois ou même de Temps Présent, c’est tout 

un monde d’abonnés fidèles ou de curés qui commandent directement 

leurs « petits envois » et les revendent avec un modeste bénéfice. Au bout 

de dix ans près de 600 000 exemplaires sont écoulés par les seuls 

diffuseurs, invités chaque année pour deux jours de Congrès triomphal à 

Paris, et il y a 40 000 abonnés ; tous sont assez frileux politiquement. 

Je doute qu’Ella intervienne seulement dans les finances de La Vie 

Catholique Illustrée ; on dit dans Paris (article sans date de Lectures 

Françaises) que, si Madame Sauvageot n’a que 26 % de son capital, elle 

en est la vraie patronne, ce qui est, momentanément, assez vraisemblable. 

Un jour, un lecteur mécontent téléphone et demande à parler « au 

patron », il proteste quand on lui passe Ella : « Je veux parler au patron, 

pas à une femme ! – Je ne suis pas une femme, répond notre mère, je ne 

suis pas une femme, je suis le patron ! » 

Boulevard Malesherbes elle règne donc sur tout un petit monde 

d’employés et de rédacteurs, comme une mère souvent, une Mère 

Supérieure aussi parfois et ce n’est pas, à mes méchants yeux, son 

meilleur rôle. Bientôt quelques prêtres-ouvriers dominicains écriront 

amicalement à leur : chère Révérende Mère et on trouve déjà une trace de 

cette tentation ecclésiastique dans ses vœux de bonne année 1940 aux 

mobilisés de TP : Mon rôle à moi est de souhaiter l’épanouissement de cette 

amitié qui nous lie. Il me semble qu’elle fait merveilleusement comprendre St. 

Thomas, quand il dit que l’amour de Dieu est semblable à l’amitié. Seulement, 

en parlant de St. Thomas, je sens que je piétine, si j’ose dire, les plates-bandes 

de nos Révérends Pères, alors je me tais prudemment. 

En principe elle doit s’occuper de l’administration, sans trop piétiner les 

plates-bandes d’Hourdin, mais il est clair qu’elle participe à l’élaboration 

de l’important groupe de presse qui se met en place avec la création, par 

exemple, de deux périodiques : Radio-Cinéma, ancêtre de l’actuel Télérama 

le 22 janvier 1949, et L’Actualité Religieuse dans le Monde, le 1 er avril 1953. 

En juillet 1952, elle rend compte à Hourdin d’un dîner avec les jeunes 

animateurs de Radio-Cinéma : 

De Madame Sauvageot à Hourdin 

Juillet 1952 

J’ai dîné seule avec les quatre gars (Chartier, Moreau, Froment-Coste, 

Beaugier), j’ai eu droit à des topos lyriques sur la consécration de leur 

178

LES FUSILLÉS 

Répression et exécution pendant l’Occupation (1940-1944) 

Jean-Pierre Besse et Th omas Pouty 


Collection « Patrimoine » 

L’objectif de cette collection est de donner à comprendre les tenants et aboutissants historiques 

des confrontations qui ont contribué à forger le présent, éternel héritage. 

Pour la première fois de façon exhaustive, un ouvrage d’histoire fait le point 

sur le nombre des français fusillés pendant l’occupation. 


-> JuIN 40, LA NégoCIAtIoN SECrÈtE, J.-P. Besse et C. Pennetier (p. 15) 

LA SÉPARATION DE 1905 : LES HOMMES ET LES LIEUx 

Dirigé par Daniel Moulinet, Jean-Pierre Chantin 

Postface de Emile Poulat 

un éclairage nouveau sur trois points peu traités sur 1905 : la laïcisation des 

lieux (églises, cimetières...), les réactions des personnes concernées (évêques, 

laïcs, fi dèles...) et son application dans l’empire colonial. 


-> LA SéPArAtIoN dES égLISES Et dE L’étAt, J.-M. Mayer (p. 19) 

L’ACCOUCHEMENT SANS DOULEUR 

Histoire d’une révolution oubliée 

Marianne Caron-Leulliez et Jocelyne George 

C’est en 1952 que, pour la première fois en france, une femme « accouchait 

sans douleur ». étape majeure dans l’histoire des femmes et de leur 

émancipation progressive. L’histoire de cette méthode et de ceux qui la 

défendirent est une facette éclairante de l’histoire de la société française. 


9 782708 238695 

9 782708 237865 

9 782708 237513 

23


DES CHRÉTIENS DANS LA GUERRE D’ALGÉRIE 

L’action de la Mission de France 

Sybille Chapeu 

Cette étude met en valeur le rôle décisif de prêtres de la Mission de france dans 

la mobilisation contre la torture et la lutte pour l’indépendance algérienne. 

Coédité avec témoignage Chrétien 


-> www.temoignagechretien.fr 

-> Identités nationales/Algérie (p. 15) 

HANDICAPS, PAUvRETÉ ET ExCLUSION 

Dans la France du xIx e siècle 

Sous la direction d’André Gueslin et Henri-Jacques Stiker 

Par l’examen du statut des infirmes dans l’histoire, ce livre montre comment 

a perduré, et perdure encore, une volonté d’exclusion toute en nuances. 

Coédité avec le Laboratoire Sociétés occidentales de Paris vII et ALtEr 


-> Exclusion (p. 51) 

LE vERCORS 

Histoire et mémoire d’un maquis 

Gilles Vergnon 

« une excellente approche qui embrasse tant les questions historiques que les 

enjeux mémoriels de l’après-Seconde guerre mondiale... » Libération 



CHRÉTIENS ET OUvRIERS 

En France, de la fin des années 1930 au début des années 1970 

Sous la direction de Bruno Duriez, Etienne Fouilloux, 

Alain-René Michel, Georges Mouradian, Nathalie Viet-Depaule 

dans les années trente, les églises multiplient les initiatives pour combler le 

« fossé » qui les sépare des ouvriers... Cet ouvrage explore cette période. 


-> religion et laïcité (p. 19) 

HISTOIRE DU DIMANCHE DE 1700 À NOS JOURS 

Robert Beck 

Préface de Michelle Perrot 

Naguère monopolisé par les institutions religieuses, le dimanche a acquis une 

valeur profane comme temps de repos hebdomadaire. Le voici désormais 

remis en cause. Cet ouvrage retrace le sens de cette évolution historique. 


24 

9 782708 237780 

9 782708 236523 

9 782708 236318 

9 782708 235618 

9 782708 232853


LE MAItroN 

Aventure éditoriale sans précédent et instrument de travail irremplaçable, le Maitron (du 

nom de son créateur) constitue l’approche la meilleure pour parvenir à la connaissance et à la 

compréhension de l’intérieur du militantisme. Militants du mouvement ouvrier français de 

1789 à 1940 (44 tomes), du mouvement ouvrier et du mouvement social de 1940 à 68 (12 

tomes à paraître de 2006 à 2012) et du mouvement ouvrier international (11 volumes). 

-> www.maitron.org 

DICTIONNAIRE bIOGRAPHIQUE 

DU MOUvEMENT OUvRIER FRANçAIS (1789-1940) 

Sous la direction de Jean Maitron et Claude Pennetier 

110 000 biographies de militants qui, quelle que soit leur appartenance au 

mouvement ouvrier, ont joué un rôle, si minime soit-il, de 1789 à 1940. 

44 tomes - Pour connaître les conditions de vente s’adresser à l’éditeur. 


MOUvEMENT OUvRIER MOUvEMENT SOCIAL 

(1940-1968) 

Sous la direction de Claude Pennetier 

Ce nouveau Maitron couvre l’occupation, la résistance, la Libération, les 

guerres marquant l’eff ondrement du colonialisme pour aboutir à la coupure 

majeure de Mai 1968. Le choix des biographies inclut la dimension culturelle, 

l’action politique ou revendicative des catégories émergentes et s’ouvrent au 

champ associatif comme au champ intellectuel. La série comptera douze 

tomes, comprenant chacun un volume papier réunissant quelque 600 

biographies et un cédérom proposant environ 2 200 notices. 

vOLUME 1, A-bEK 


vOLUME 2, bEL-bZ 


tome 1, A-Bek 

9 782708 238251 

tome 2, Bel-Bz 

J. Maitron 

9 782708 238824 

25


vOLUME 3, CA-COR 


vOLUME 4, COS-EZ 


CHEMINOTS ENGAGÉS 

9 500 biographies en mémoire xIx e -xx e siècles 

Marie-Louise Goergen avec Éric Belouet 

un livre illustré et un cédérom donnent accès à 9 500 biographies de militants 

des chemins de fer. un outil de référence unique, à un prix très accessible, 

pour comprendre la richesse des engagements d’un secteur qui occupe une 

place singulière dans la mémoire sociale de la france. 

19,90 € - Code Sofedis/Sodis : S361940 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3924-1 

-> LA frACturE fErrovIAIrE, v. doumayrou (p. 55) 

LES COOPÉRATEURS 

Deux siècles de pratiques coopératives 

Patricia Toucas et Michel Dreyfus 

riche de sa diversité, le monde de la coopération occupe un place majeure 

dans l’économie française. Ce livre présente les étapes de la construction du 

mouvement coopératif, analyse ses composantes et recense les biographies de 

235 de ses principaux acteurs et militants. 

Coédité avec le gNC, groupement national de la coopération 



DU MOUvEMENT OUvRIER INTERNATIONAL 

débutée en 1971, cette série propose pour chaque pays : esquisse historique, 

cartes, chronologie et biographies. Excepté pour l’Algérie (cf. p. 16), Le 

Komintern et La Sociale en Amérique merci de vous adresser à l’éditeur pour 

les conditions de vente. 

L’ALLEMAGNE 

Sous la direction de Jacques Droz 

548 p. - 49,00 € - 1990 - ISBN : 2-7082-2839-0 

LA CHINE 

Sous la direction de Lucien Bianco et Yves Chevrier 

846 p. - 69,00 € - 1985 - ISBN : 2-7082-011700-5 

LA GRANDE-bRETAGNE 

Sous la direction de François Bédarida 

vol. 1 : 304 p. - 43,00 € - - ISBN : 2-7082-2021-7 

vol. 2 : 400 p. - 43,00 € - - ISBN : 2-7082-2489-1 

26 

tome 3, Ca-Cor 

9 782708 239654 

tome 4, Cos-Ez 

9 782708 239951 

9 782708 239241 

9 782708 238053

L’AUTRICHE 

Sous la direction de Georges Haupt 

364 p. - 43,00 € - 1971 - ISBN : 2-7082-3045-x 

LE JAPON 

Sous la direction de Shobei Shioto 

vol. 1 : 384 p. - 43,00 € - - ISBN : 2-7082-1955-3 

vol. 2 : 432 p. - 43,00 € - - ISBN : 2-7082-2020-9 

LE MAROC 

Albert Ayache 

Avec la collaboration de René Gallissot et Georges Oved 

232 p. - 23,00 € - 1998 - ISBN : 2-7082-3355-6 

-> ALgérIE : ENgAgEMENtS SoCIAux 

Et QuEStIoN NAtIoNALE, r. gallissot (p. 16) 

KOMINTERN : L’HISTOIRE ET LES HOMMES 

Dictionnaire biographique de l’internationale communiste 

Sous la direction de José Gotovitch et Mikhaël Narinski 


fruit de dix ans de recherches minutieuses menées par une équipe 

internationale, notamment aux archives de Moscou, ce livre apporte un 

éclairage indispensable à la compréhension des communismes. 


-> LE SIÈCLE dES CoMMuNISMES, 

Sous la direction de M. dreyfus, B. groppo, C. S. Ingerflom, 

r. Lew, C. Pennetier, B. Pudal et S. Wolikow (p. 9) 

LA SOCIALE EN AMÉRIQUE 

Dictionnaire biographique du mouvement social francophone 

aux États-Unis, 1848-1922 

Michel Cordillot 

Entre 1848 et 1918 quelques milliers de réfugiés et d’exilés de langue française, 

républicains, révolutionnaires, socialistes trouvent refuge aux états-unis, où 

ils s’organisent pour tenter d’améliorer la vie des plus défavorisés et changer la 

société américaine. Plus de mille biographies. Cet ouvrage a été récompensé 

en 2005 par le Prix Willi Paul Adams. 


-> Michel Cordillot a traduit «La Naissance du monde moderner» et «Naissance de la 

bonne conscience coloniale» (p. 7) 

9 782708 235069 

9 782708 235434 

fondateur et directeur du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français de 1955 

à sa mort, en 1986, Jean Maitron fut instituteur avant de devenir professeur d’université. Il 

cultivait l’art de bien écrire en mettant les règles orthographiques et grammaticales au service 

du sens. Il a conçu dans les années 1950 des dictées et des rédactions que L’ Atelier réédite 

régulièrement. -> (p. 61) 

27

LE MAITRON 

28

Mémoire ouvrière 

DOUCE bANLIEUE 

Frédérique Jacquet, Gérard Mordillat 


Photographies sorties d’albums de familles ou d’une simple boîte à chaussures, 

long travail du souvenir, les voix et les images des habitants de Saint-denis et 

de ses environs raniment un passé présent, une mémoire vive. Joies, douleurs, 

passions, plaisirs quotidiens, inventions et traditions se mêlent pour donner 

chair à ce territoire méconnu souvent dénigré. 

Plus de 200 photos de famille et la voix de 15 témoins dans 1 Cd audio 


FLORILèGE DE LA CHANSON RÉvOLUTIONNAIRE 

De 1789 au Front populaire 

Robert Brécy 

Plus de 200 chansons sociales reproduites en fac-similés, paroles et musiques 

toutes présentées dans leur contexte historique et social. 


LE ROMAN SOCIAL 

Littérature, histoire et mouvement ouvrier 

Sous la direction de Sophie Béroud et Tania Régin 

Postface de Maryse Dumas 

une vingtaine d’historiens, de sociologues, de syndicalistes, de spécialistes 

de la littérature et d’écrivains analysent les images romanesques de la classe 

ouvrière, des luttes sociales, de l’entreprise et du travail, du xIx e siècle à nos 

jours. 


9 782708 238299 

9 782708 228726 

9 782708 236035 

29


DANIEL MAYER 

UN SOCIALISTE DANS LA RÉSISTANCE 

Martine Pradoux 

Coincée entre deux légendes, « la geste gaullienne et l’épopée communiste » 

selon la formule d’olivier Wievorka, la résistance socialiste demeure 

insuffisamment connue. Suivre le parcours de daniel Mayer répare cet 

oubli. 

Collection « La part des hommes » dirigée par Claude Pennetier. 


ROSA LUxEMbURG ÉPISTOLIèRE 

Gilbert Badia 

un grand nombre de lettres, publiées pour la première fois en version 

française, révèlent la personnalité exceptionnelle et le talent d’écrivain de 

cette figure emblématique d’une époque. 

Collection « La part des hommes » 


EUGèNE vARLIN 

CHRONIQUE D’UN ESPOIR ASSASSINÉ 

Michel Cordillot 

L’ouvrier relieur principal artisan de l’implantation française de la première 

Internationale est une figure attachante de l’histoire ouvrière. Communard et 

secrétaire des finances, il fut fusillé par les versaillais en 1871. 

Collection « La part des hommes » 


LA FRANCE OUvRIèRE T. 3 (DE 1968 À NOS JOURS) 

Histoire de la classe ouvrière et du mouvement ouvrier français 

Sous la direction de Claude Willard, René Ballet, 

Jean Magniadas, Roger Martelli, Georges Prévost, 

Danielle Tartakowsky, Serge Wolikow. 

1968-1993. Ces vingt-cinq ans de remise en cause des valeurs et des certitudes, 

s’achèvent-ils, comme certains l’affirment d’un ton tranchant, avec la fin de la 

classe ouvrière et du mouvement ouvrier ? 


30 

9 782708 236301 

9 782708 231276 

9 782708 229341 

9 782708 231740

EXTRAIT DE DOUCE BANLIEUE 

Gérard Mordillat & Frédérique Frédérique Jacquet Jacquet 

p. p. 17 - 20 20 © Ed. Ed. Atelier 2005 2005 


Aujourd’hui, nous regardons ces photos, prises dans des familles de banlieue, 

comme des pièces historiques. Mais l’histoire s’invite ici de manière subreptice. 

Elle entre par effraction en un lieu, en un temps où on ne l’attendait pas. 

Où elle n’était pas nécessairement la bienvenue. Il y a comme une excitation inattendue 

à la découvrir sous ces images, à briser le secret dont elle se pare d’ordinaire, à 

ouvrir sa boîte à mystère pour s’emparer de vies où l’habitude ne réclame que des 

dates. Dès lors, comment faire fructifi er cet héritage qui ne nous était pas destiné ? 

Comment savoir quel objectif ces hommes et ces femmes se fi xaient en fi xant l’objectif 

? Comment déterminer la place du photographe et celle du photographié ? 

Sont-elles interchangeables ? Antagonistes ? Comment comprendre ces images ? 

- Être ou ne pas être photographié ? 

Hamlet n’avait pas d’interrogation plus profonde… 

Surtout, comment ne pas être tenté de voir dans ces photos plus qu’elles ne montrent, 

de sur-interpréter chaque geste, chaque posture, chaque regard… 

Pouvons-nous résister à cette tentation ? 

Peut-être… 

Le devons-nous ? 

Certainement pas. 

C’est cet investissement du spectateur (voire son sur-investissement !) qui les arrache 

à la planche de l’herbier où elles ne seraient que feuilles sèches. Ces photos sorties 

des albums de famille ne sont pas celles de morts brisant leurs sépultures, elles 

ne sont ni muettes ni décharnées. C’est bien par ce sur-investissement du spectateur, 

cette sur-interprétation permanente, qu’elles combattent la tentation entomologique 

où nous ne les verrions que derrière une vitre, piquées au cœur d’une épingle d’acier. 

Les émotions, les pensées qu’elles suscitent en nous sont si puissantes, parfois si exagérées, 

si fantaisistes, font qu’elles demeurent présentes et vivantes. 

Ces photos prises en banlieue dans les milieux populaires sont toutes d’une pudeur 

extrême. Pudeur des corps, pudeur des sentiments. Les gestes d’affection y sont 

rares, le nu totalement absent. 

Mises à part celles des marcheurs saisies dans la rue ou celles des cyclistes en plein 

effort, peu de ces photos sont des « instantanés », la pose domine. 

31


32 

D’abord, pour les plus anciennes, parce que la technique ne permettait pas de 

saisir la vie sur le vif, dans son moment le plus soudain, ensuite – pour les 

plus récentes – parce que c’était un choix réfléchi, fort de sens. De 1905 où 

l’on se réunit devant « la Maison du Peuple » aux années 1960 où un cafetier algérien 

présente sa famille, en passant par 1914 où une joyeuse compagnie parade au « Rendez-vous 

des Poilus », poser pour le photographe, c’est se montrer sans s’afficher, 

c’est exposer sa morale, voire sa moralité, aux regards des autres en contrôlant sa 

mise, son attitude, l’expression de son visage. Si l’on observe de près le cliché montrant 

des familles bretonnes arrivant en charrette attelée, on peut voir comment la 

femme, au premier plan, se redresse fièrement face au photographe, relève le menton, 

le corps placé comme un rempart devant la misère des enfants et les autres 

femmes embarqués sur la charrette. Sa pose combat l’impudeur de notre regard, le 

corrige, comme si nous pouvions l’entendre nous défier : « Si vous voulez regarder 

quelque chose, regardez-moi ! Et si vous avez quelque chose à dire, c’est à moi qu’il 

faut le dire ! ». Cette femme, qui dans un autre contexte pourrait incarner une de 

ces souveraines guerrières à la tête d’une armée, ne se laisse pas voler son image, 

elle l’impose et, l’imposant, confère à tous les autres présents sur la photo une tenue, 

une noblesse, que n’arrive pas à étouffer la pauvreté des vêtements, les chaussures 

trouées, les foulards qui s’effilochent. Ce cliché nous parle alors de tout autre chose 

que ce qu’il nous montre, il parle de l’état d’esprit de ces immigrants de l’intérieur, de 

leur caractère, de leurs sentiments, de leurs pensées, peut-être même de leurs rêves. 

Il nous raconte autant d’histoires individuelles qu’il y a de personnages et chacune 

réclame d’être entendue. 

Brecht en aurait fait la charrette de l’Histoire… 

Une charrette porteuse de tragique et de comique, de violences et de douceurs, 

d’amours fous et de folie criminelle. Une charrette porteuse de 14-18, de 39-45, de 

la guerre d’Indochine, de celle d’Algérie, des grèves de 36, des manifs de 61 ou de 68, 

des victoires du Tour de France et des exploits des Jeux Olympiques… 

Ces images sont toujours d’une double nature. 

Elles sont liées à l’Histoire et créatrices d’histoires. À travers elles, nous percevons 

d’un seul coup d’œil le temps et les conditions de leur réalisation et ce que révèlent 

ces visages, ces mains, ces corps. 

Cette double dimension est particulièrement sensible dans la photo prise devant un 

café ouvrier en 1935, c’est-à-dire juste avant le Front Populaire, quatre ans avant la 

déclaration de Guerre, la défaite, l’exode, Vichy, la collaboration, la Résistance… Tous 

les personnages présents sur cette image connaîtront ces événements, en seront 

les acteurs, les uns héroïques, les autres lâches, hommes, femmes, enfants, jeunes, 

vieux, tous, de près ou de loin, y seront mêlés pour le pire ou le meilleur et nous ne 

pouvons nous empêcher d’y penser en les dévisageant, traquant sur leurs visages la 

prémonition de ce qui les guette. L’Histoire est là, massive et invisible dans chaque 

point de l’image. Elle en est sa chair, sa peau, ses muscles, ses nerfs. C’est elle qui prend 

la photo (...) 

Gérard Mordillat

LES HOMMES DE L’ALUMINIUM 

Histoire sociale de Pechiney (1921-1973) 

Gérard Vindt 


Collection « Mouvement social » 

Cette collection d’ouvrages de référence dirigée par Patrick fridenson met à jour la richesse 

de la mémoire sociale des xIxe et xxe Collection « Mouvement social » 

siècles. 

Cette histoire sociale innovante montre qu’une entreprise, grande ou petite, 

est d’abord faite d’hommes et de femmes. 

256 p. - 27 € - Code Sofedis/Sodis : S333426 - 2006 - ISBN : 978-2-7082-3847-3 

CAMPAGNES ET SOCIÉTÉS EN EUROPE (1830-1930) 

France, Allemagne, Espagne et Italie 

Michel Pigenet et Gilles Pécout 

Ce recueil pose des jalons d’histoire comparée pour reconstituer les mutations 

de la société occidentale confrontée à la modernisation. 


PERRIER, C’EST NOUS ! 

Histoire de la source Perrier et de son personnel 

Nicolas Marty 

Comment expliquer la notoriété extraordinaire de la marque Perrier et la 

forte combativité de ses salariés qui s’affi rme encore aujourd’hui ? 


-> PErrIEr-NEStLé, H. favier (p. 53) 

GUERRES, PAIx ET SOCIÉTÉS (1911-1946) 

Antoine Prost 

Quels impacts les deux guerres mondiales ont-elles eu sur les sociétés occidentales ? 

271 p. - 23 € - Code Sofedis/Sodis : 9586095 - 2003 - ISBN : 978-2-7082-3699-8 

9 782708 238473 

9 782708 238190 

9 782708 238169 

9 782708 236998 

33


LES GENS D’USINE 

50 ans d’histoire à Peugeot-Sochaux 

Nicolas Hatzfeld 

Peugeot Sochaux, le plus grand site industriel de france, a vécu au cours du 

dernier demi-siècle, la formidable croissance de la production de masse puis 

sa crise, l’apogée des usines, leur remise en cause et leur redéploiement. une 

référence de choix pour étudier le présent et le passé de la vie d’usine. 


POUvOIR ET SOCIÉTÉ EN UNION SOvIÉTIQUE 

Jean-Paul Depretto 

Comment comprendre et interpréter le système soviétique après l’ouverture 

des archives de Moscou ? Comment expliquer les huit millions de morts 

générés par le régime stalinien entre 1929 et 1941 ? 

Ce titre correspond au numéro 196 de la revue Le Mouvement social. 


LA RÉSISTANCE, UNE HISTOIRE SOCIALE 

Antoine Prost 

Au croisement de nombreux débats et travaux documentés sur la résistance, 

cet ouvrage permet d’analyser les résistants en tant que groupe social et de 

cerner l’impact de la résistance sur la société française. 



34 

9 782708 235656 

9 782708 236080 

9 782708 233249

II. VIVRE EN SOCIÉTÉ

Actualité sociale - droit du travail 

OÙ COURS-TU MICHEL ? 

Un militant dans la tourmente 

Isabelle Langerome 

DVD du 

fi lm inclus 

et offert 


Michel, délégué syndical d’une entreprise de transport, est passionné de vélo. 

depuis des années, il se bat pour la gagne comme il se bat pour défendre ses 

convictions, pour obtenir ce qui lui semble juste au regard du droit. Quel est 

son rôle dans notre société ? Quel est son avenir ? Où cours-tu, Michel ? est le 

fruit de sa rencontre avec la cinéaste et romancière Isabelle Langerome. 


DERNIèRES TENTATIvES DE DIALOGUE 

AvANT ÉMEUTES 

Pascal Verbèke, dessins de Plantu 

un jeune adresse une série de lettres à ceux qui nous gouvernent sans toujours 

prendre le temps de nous écouter : le président d’une grande entreprise, le 

directeur général de l’ANPE, le ministre de l’emploi, une syndicaliste... un 

ouvrage drôle et profond qui interpelle les responsables politiques et les 

autres décideurs. 


-> oSEr réuSSIr L’INSErtIoN, C. Bernatet (p. 46) 

LES ExPERTS DU CE ET DU CHSCT 

Evelyn Bledniak et Jacques Grinsnir 

Cet ouvrage permet de faire le point sur les droits que le Code du travail 

reconnaît aux comités d’entreprise et aux comités d’hygiène, de sécurité et 

des conditions de travail. Il donne les informations nécessaires pour que les 

représentants du personnel puissent jouer leur rôle en toute indépendance. 

Avec la participation du groupe Alpha 


9 782708 239975 

9 782708 239197 

9 782708 237476 

37

Vivre en société 

DÉMOCRATISER LA FORMATION PROFESSIONNELLE 

Dominique Alunni 

Préface de André de Peretti 

La loi du 4 mai 2004 institue un nouveau droit à la formation professionnelle 

tout au long de la vie. Qu’en sera-t-il dans les actes ? Accentuera-t-elle sa 

logique de marché tendant à formater l’offre en fonction de la demande ou 

osera-t-elle affronter le défi éducatif qui se pose à l’ensemble de la société ? 


vIOLENCES AU TRAvAIL 

Agressions, harcèlements, plans sociaux 

Michel Debout et Christian Larose 

Après un état des lieux des violences au travail et de ses causes, cet ouvrage 

propose en réunissant les compétences d’un psychiatre et d’un syndicaliste 

des solutions pour sortir de la culpabilisation, du silence et de l’isolement. 

Coédité avec vo éditions 


-> www.librairie-nvo.com 

GUIDE DES PRUD’HOMMES 

Fonctionnements, procédures, lettres types et droits du salarié 

Michel Pêcher 

délégué syndical, défenseur des salariés depuis 25 ans, Michel Pecher propose 

un guide pour faire un bon usage des Prud’hommes. de l’embauche au 

licenciement, de la consultation à la permanence syndicale et au déroulement 

du procès, il nous informe sur les étapes de la procédure à suivre. 

Coédité avec vo éditions 


DEUx SIèCLES DE DROIT DU TRAvAIL 

L’histoire par les lois 

Sous la direction de Jean-Pierre Le Crom 

Cet ouvrage propose de revenir aux principaux textes du droit du travail 

depuis la révolution française. 

Collection « Points d’Appui » 


MÉDIAS ET LUTTES SOCIALES 

Dirigé par Françoise Duchesne et Michel Vakaloulis 

Quelle place l’information syndicale est-elle susceptible de conquérir, entre la 

communication d’entreprise et la démocratie d’opinion ? 


38 

9 782708 238077 

9 782708 236820 

9 782708 236370 

9 782708 233935 

9 782708 236530

méritent une discussion sérieuse mais je veux aborder ici un 

élément essentiel de la crise du modèle social français : la gestion 

patronale souvent défaillante des Extraits relations du catalogue de travail général dans 2008, l’entre- Atelier Histoire-Société 

prise. Car, dans toute relation, chaque partie a sa part de responsa- 

COMITÉS bilité. D’ENTREPRISE, Dans la crise de SYNDICATS, la relation sociale PATRONS que nous vivons, on ne peut 

Le grand remue-ménage 

pas se contenter de s’en prendre uniquement aux travailleurs et à 

Nicolas Dubost 

leurs syndicats. 

Nous avons dit plus haut que les élus de comités d’entreprise 

Pourquoi les syndicats français comptent-ils si peu d’adhérents ? faut-il 

rendre l’adhésion 

délaissent 

obligatoire, 

souvent 

comme 

le 

certains 

droit qui 

le préconisent 

leur est garanti 

? fort de 

d’être 

quinze 

consultés sur 

ans d’expérience la marche auprès des de comités l’entreprise d’entreprise, parce qu’ils Nicolas regrettent dubost pose de neun pas avoir le 

diagnostic décapant pouvoir. sur Les l’état patrons des relations français, sociales. en face ont le même « défaut », ils 

aiment par-dessus tout le pouvoir. 


EXTRAIT : 

Chez les employeurs aussi le goût du pouvoir est un défaut 

bien français 

Le Cabinet international de conseil en ressources humaines DDI 

a réalisé une étude auprès de deux cents PDG (DG, gérants, directeurs 

financiers et autres postes de direction) britanniques, allemands 

et français fin 2005. 

Parmi les questions posées figurait celle-ci : « Que signifie pour 

vous être à la tête d’une entreprise ? » 

Parmi les différents item de réponses, figure, entre autres : « la 

liberté de prendre des décisions avec un minimum d’obstacles ». 

Remue_menage Cette réponse - 17.1.07 a -été 12:13 fournie - page 74par 

: 

– 65 % des Français, 

– 46 % des Allemands, 

– 39 % des Britanniques. 

« (...) près de 80 % des leaders anglais (et 66 % des leaders alle- 

72 

mands) pensent qu’ils ont encore à apprendre pour être efficaces à 

leur poste. » Et les Français ? 30 % ! 

« Vous devez rester humble : l’orgueil et l’estime surdimensionnée 

de vos capacités conduisent fatalement au déclin de l’entreprise », 

déclare comme en contrepoint un patron allemand. 

« Ainsi, et peut-être parce qu’ils sont plus autonomes, les 

dirigeants français sont ceux qui sont le plus souvent amenés à 

régler des conflits de personnes. Ils ont donc tendance à sélectionner 

au sein de leur équipe des personnes qui leur correspondent le plus 

et ayant les compétences requises, plutôt que d’essayer d’identifier et 

de développer des talents au sein de l’entreprise. Un dirigeant 

français interrogé nous a répondu que son plus grand défi était de 

« rassembler une équipe de collaborateurs compétents ». 

Sur ce dernier point, je renchérirai en indiquant que trop 

souvent les dirigeants français préfèrent s’entourer de collaborateurs 

qui leur sont dévoués corps et âme au détriment de ceux qui seraient 

les plus compétents. Cette attitude ne manque pas de provoquer des 

9 782708 239098 

39


40 

régler des conflits de personnes. Ils ont donc tendance à sélectionner 

au sein de leur équipe des personnes qui leur correspondent le plus 

et ayant les compétences requises, plutôt que d’essayer d’identifier et 

de développer des talents au sein de l’entreprise. Un dirigeant 

français interrogé nous a répondu que son plus grand défi était de 

« rassembler une équipe de collaborateurs compétents ». 

Sur ce dernier point, je renchérirai en indiquant que trop 

souvent les dirigeants français préfèrent s’entourer de collaborateurs 

qui leur sont dévoués corps et âme au détriment de ceux qui seraient 

les plus compétents. Cette attitude ne manque pas de provoquer des 

exacerbations dans les relations sociales pour deux sortes de raisons 

étroitement imbriquées : ces collaborateurs plus « serviles » et moins 

compétents s’autorisent à se laisser aller avec les représentants du 

personnel, à la fois par incompétence dans la relation humaine et à la 

fois parce qu’ils se savent impunis et protégés par celui qu’ils servent 

fidèlement. Je dirai même que le rédacteur de l’étude fait preuve 

de mansuétude en ajoutant : « et ayant les compétences requises », 

au desiderata des patrons. 

Les conclusions de l’étude débouchent sur trois « styles de management 

» dont les intitulés parlent tout seuls : le modèle méritocratique 

pour les Britanniques, le modèle démocratique pour les 

Remue_menage - 17.1.07 - 12:13 - page 73 

Allemands, le modèle autocratique pour les Français. 

La spécialité de ce cabinet international de conseil en ressources 

humaines DDI est la formation des leaders. Nul doute qu’un vaste 

potentiel de développement s’ouvre à cette entreprise en France. 

La remarque d’un interviewé français illustre parfaitement le 

point de vue français : « Le privilège 74 

de ma fonction, c’est l’indépendance 

qu’elle procure : le fait de pouvoir prendre des décisions seul. » 

« Développer des talents en interne », réponse fournie par : 

– 14 % des Français, 

– 48 % des Allemands, 

– 70 % des Britanniques. 

Ah ! Notre « bonne » vieille culture du pouvoir. 

Je lis chaque année des centaines de procès-verbaux de réunion 

de comité d’entreprise pour préparer mes interventions. Je lis hélas 

trop souvent le reflet de cette culture du pouvoir dans les réponses 

de l’employeur ou de son représentant aux questions des représentants 

du personnel. 

Cette étude du Cabinet international de conseil en ressources 

humaines DDI recèle d’autres confirmations de mes observations de 

terrain. COMITÉS Car, D’ENTREPRISE, si je connais bienSYNDICATS, la culture d’entreprise PATRONS française grâce 

à quinze Nicolas ansDubost d’intervention / p. 72 dans - 73 les © Ed. comités Atelier d’entreprise, 2007 je peux 

établir une comparaison avec la culture d’entreprise allemande par 

les formations dispensées dans des entreprises alsaciennes ou 

lorraines appartenant à des groupes allemands. 

Je cite ci-après le rapport de cette étude intitulée « le leadership 

des dirigeants » que le Cabinet international de conseil en ressources 

humaines DDI a eu la gentillesse de me transmettre :

Sociologie - Sciences politiques 

CHANGER LA vIE ? 

Les classes moyennes et l’héritage de Mai 68 

Marie-Hélène Bacqué et Stéphanie Vermeersch 


À travers le récit d’une expérience d’habitat autogéré, cet ouvrage retrace 

l’évolution de cette classe qui voulait changer la vie pour changer la société. 


-> MAI-JuIN 68 (P. 10) 

LE FAbULEUx DESTIN DES bAbY-bOOMERS 

Michel Lacroix 

Quelle a été l’œuvre des baby-boomers ? Quelle image laisseront-ils ? Celle 

de « bobos » égoïstes et sans gloire ou celle d’une génération responsable qui 

a inventé de nouvelles valeurs et forgé un nouvel art de vivre ? 


-> MAI-JuIN 68 (P. 10) 

LES ADOS ET LEURS CROYANCES 

Comprendre leur quête de sens et déceler leur mal-être 

Philippe Le Vallois et Christine Aulenbacher 

Paranormal, spiritisme, satanisme, gothisme, soucoupisme... Quelle 

fascination pousse les ados à s’intéresser à des croyances dites parallèles ? 


PRÊTRE EN bANLIEUE 

Rencontre insolite entre un religieux et une sociologue 

Pierre Tritz et Véronique Le Goaziou 

À quoi sert un prêtre dans les quartiers populaires au moment où les violences 

urbaines révèlent au grand jour l’ampleur des fractures sociales ? 


9 782708 239609 

9 782708 238305 

9 782708 238725 

9 782708 238381 

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L’ÉvÊQUE ET LE SOCIOLOGUE 

Gérard Defois et Patrick Michel 

Entretiens avec Michel Cool 

débat sur le voile islamique, place de dieu dans la Constitution de l’Europe, 

résurgence de l’islamophobie et de l’antijudaïsme : la place des religions 

dans la société française fait débat et suscite des polémiques passionnées. 

dans le même temps, l’adhésion aux églises chrétiennes, et singulièrement 

au catholicisme, décline. Que signifie cet intérêt pour la foi, sans que se 

manifeste le besoin d’une appartenance ? 


-> uN MoNdE déSENCHANté ?, M. gauchet (p. 85) 

LA LAÏCITÉ, UN DÉFI MONDIAL 

Laurent Laot 

Au moment où les intégrismes religieux semblent étendre leur influence sur 

la planète, l’idée laïque a-t-elle encore un avenir ? À la fois pédagogique et 

synthétique, ce livre sort la laïcité d’un périmètre étroitement français et la met 

en perspective dans sa dimension d’utopie créatrice à vocation universelle. 


-> religion et laïcité (p. 19) 

HOMMES, FEMMES, QUELLE ÉGALITÉ ? 

Alain Bihr et Roland Pfefferkorn 

S’achemine-t-on vers plus d’égalité entre les sexes ou assiste-t-on simplement 

à un déplacement des anciennes inégalités ? 


FEMMES REbELLES D’ALGÉRIE 

Françoise Germain-Robin 

Premier et dernier rempart contre l’intégrisme, les femmes algériennes 

défendent leur droit à exister, à être femmes et citoyennes. 


-> CoNQuÊtE dE L’AutoNoMIE, M. Belhadj (p. 48) 

LE DICTIONNAIRE DES QUESTIONS POLITIQUES 

60 enjeux dans la France contemporaine 

Dirigé par Nelly Haudegand et Pierre Lefébure 

Chaque notice de ce dictionnaire relie un enjeu de la vie politique aux 

analyses qui lui sont appliquées dans les travaux de science politique ou de 

sociologie. 


42 

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metier_pretre - 24.8.06 - page 11 

LE MÉTIER DE PRÊTRE 

Céline Béraud 

Préface de Jean-Paul Willaime 


41 000 prêtres diocésains en 1960. 20 000 aujourd’hui, dont deux tiers 

seulement sont en activité. Que dire sur ces « derniers des Mohicans » ? 


INTRODUCTION 

EXTRAIT : 

Jérôme 1 a 34 ans. Il est prêtre et passionné de VTT. Un samedi, 

une mauvaise chute le conduit aux urgences. Si l’accident a été 

spectaculaire, le diagnostic se révèle plutôt rassurant : de nombreuses 

ecchymoses et une foulure du poignet droit. La mésaventure de 

Jérôme ne mérite donc pas d’entrer dans les annales de la 

médecine. En revanche, d’un point de vue sociologique, la confrontation 

de ce jeune prêtre à l’univers hospitalier est exemplaire de 

l’atypie du métier de prêtre, des difficultés qu’ont les autorités civiles 

à l’appréhender, mais également de la perte de familiarité à l’égard 

du christianisme. Le médecin propose un arrêt de travail à Jérôme 

qui est droitier. Lorsque ce dernier lui répond que c’est inutile, il 

rétorque, manifestant ainsi sa profonde méconnaissance du temps 

liturgique catholique : « De toute façon, demain, c’est dimanche. 

Vous allez pouvoir vous reposer ! » Enfin, alors que Jérôme s’apprête 

à quitter le service des urgences, un interne qui a eu écho des misères 

du cycliste ecclésiastique lui demande, l’air très étonné : « Vous êtes 

vraiment prêtre ? Euh... C’est-à-dire, prêtre comme les vieux ? » 

Aborder le prêtre par son travail peut paraître incongru, ou du 

moins inattendu. Lui-même, la plupart du temps, ne se pense pas 

spontanément comme un travailleur. Le terme « travail », lorsqu’il 

est employé à propos du prêtre, ne va pas sans ambiguïtés. En effet, 

il est le plus souvent réservé aux métiers profanes que ce dernier peut 

être amené à exercer en dehors du champ religieux. Ainsi a-t-on pu 

parler du travail du prêtre ouvrier ou de celui du prêtre enseignant. 

En revanche, l’expression « sacerdoce » est privilégiée pour évoquer 

l’activité du curé de paroisse. Le recours aux catégories du travail 

donne l’impression aux membres de l’Église de pénétrer dans la 

sphère économique et matérialiste, à laquelle leur institution se 

veut profondément étrangère. Cette contradiction se retrouve avec 

une grande netteté dans les écrits de Georges Dole qui développe 

longuement l’idée de la « radicale antinomie entre la gratuité du 

culte et le gain du métier 

11 

2 », parfois jusqu’à la caricature. Ce 

dernier oppose en effet la « civilisation en partie dominée par la 

recherche du profit » ainsi que les « aspirations d’une société hantée 

par la réussite professionnelle », au « désintéressement inhérent au 

ministère sacré »etàson « sens de l’offrande 3 ». Ainsi l’épiscopat estil 

généralement fort mal à l’aise par rapport à ce que l’on peut 

appeler l’« économie de l’Église 4 ». 

Le profane a lui aussi certaines difficultés àfaire entrer la prêtrise 

dans les catégories qui sont celles du travail. Souvent, il a du mal à 

metier_pretre - 24.8.06 - page 12 

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longuement l’idée de la « radicale antinomie entre la gratuité du 

culte et le gain du métier 2 », parfois jusqu’à la caricature. Ce 

dernier oppose en effet la « civilisation en partie dominée par la 

recherche du profit » ainsi que les « aspirations d’une société hantée 

par la réussite professionnelle », au « désintéressement inhérent au 

ministère sacré »etàson « sens de l’offrande 3 ». Ainsi l’épiscopat estil 

généralement fort mal à l’aise par rapport à ce que l’on peut 

appeler l’« économie de l’Église 4 ». 

Le profane a lui aussi certaines difficultés àfaire entrer la prêtrise 

dans les catégories qui sont celles du travail. Souvent, il a du mal à 

imaginer que le prêtre ait quelque chose à faire après avoir dit la 

messe. Ainsi l’un des prêtres avec lesquels je me suis entretenue, 

ancien professeur de lettres, m’a-t-il raconté qu’après son ordination, 

une voisine avait dit à sa mère : « Mais votre fils ne s’ennuie pas de ne 

plus travailler ? » Le prêtre est, pour ses contemporains, une figure 

fort énigmatique. Au mieux, il est associé au rite et au caritatif. Un 

jeune clerc parisien affirmait ne plus être reconnu que par les 

« tapeurs », c’est-à-dire ceux qui sollicitent la charité. L’image de 

l’homme en noir, habitant le presbytère, personnage incontournable 

du village avec l’instituteur, s’est effacée. Du temps de la « civilisation 

paroissiale 5 », tout le monde n’était certes pas pratiquant, mais 

chacun savait ce qu’était un prêtre. Exception faite de quelques 

figures charismatiques comme l’Abbé Pierre ou Monseigneur 

Gaillot, le prêtre est aujourd’hui un inconnu pour beaucoup et 

l’objet de stéréotypes souvent en retard d’un concile. Les clichés 

qu’en donnent le cinéma et la publicité contribuent à en brouiller 

les représentations sociales. Dans un film au titre porteur d’une 

référence évangélique explicite, par ailleurs plutôt réussi, Il est plus 

facile pour un chameau... 6, Valéria Bruni-Tedeschi met en scène un 

prêtre auquel le personnage principal vient de manière frénétique 

confesser sa culpabilité par rapport à l’argent. Or, alors que tout 

indique le caractère très contemporain du film, le clerc porte selon 

les séquences soutane ou surplis. La publicité s’est, elle aussi, très 

largement saisie des symboles catholiques. Elle le fait de manière 

anachronique, comme s’ils étaient immuables. Le constat suivant, 

dressé à propos des religieuses, peut être généralisé aux clercs : « Dans 

les médias, les représentations collectives que bien des gens se font 

de la religieuse sont traditionnelles ; elles datent d’avant Vatican II et 

les évolutions récentes dans les congrégations. Des aspects conven- 

12 

Métier De PrÊtre 

céline Béraud 

p. 11 - 12 © Ed. Atelier 2006


Collection « Les savoirs de la ville » 

Croiser les réfl exions des habitants, des professionnels de la ville, des élus et des universitaires 

pour promouvoir les recherches qui renforcent le lien social et construisent la ville de demain, 

tel est l’objectif de la collection « Les savoirs de la ville » dirigée par « Profession Banlieue ». 

-> www.professionbanlieue.org 

L’ALTERNATIvE JEUNESSE 

Véronique Bordes et Alain Vulbeau 

Les jeunes des banlieues populaires sont l’objet de caricatures stigmatisantes : 

violents, mal intégrés, dangereux... face à cette menace, les politiques 

sécuritaires seraient les seules effi caces. doit-on se résigner à accepter ces 

clichés ? Et si les jeunes étaient avant tout des citoyens porteurs de ressources 

capables de renouveler les formes et les contenus de la démocratie ? fruit de 

deux années de recherches communes entre membres des conseils de jeunes, 

professionnels de la ville, élus et universitaires de Seine-Saint-denis, ce livre 

renverse les perspectives. 


-> ouI À uNE SoCIété AvEC LES JEuNES dES CItéS, J. Bordet ( p. 47) 

DROIT DE CITÉ POUR LES FEMMES 

Christine Bulot et Dominique Poggi 

80 femmes des quartiers témoignent à travers cet ouvrage de leurs problèmes 

mais aussi de leur volonté de participer aux décisions qui les concernent. 

Quand les femmes des quartiers prennent la parole, elles brisent des silences 

enfouis, font surgir une force de libération insoupçonnée, dénoncent 

les incohérences politiques incapables de traiter ensemble l’emploi, les 

transports, les gardes d’enfants et l’aménagement urbain. Elles mettent le 

doigt sur le tragique oubli dans lequel ont été reléguées les jeunes fi lles. Au 

fi l des pages, le lecteur découvre les grandes souff rances subies mais aussi une 

extraordinaire créativité 


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9 782708 237360 

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OSER RÉUSSIR L’INSERTION 

Catherine Bernatet 

Les dégâts humains et sociaux du phénomène d’exclusion du monde du travail 

sont immenses. L’auteure propose une alternative pour réussir l’insertion à 

partir d’une recherche-action menée en Seine-Saint-denis. En se basant sur 

les ressources et les projets des chômeurs et des personnes en emploi précaire, 

elle dégage des pistes personnalisées d’insertion. 


-> LE CHÔMAgE À QuI LA fAutE ? N. Baverez, J.-B. de foucauld, A. Minc 

et A. Houziaux ( p. 89) 

ÊTRE PARENT AUJOURD’HUI, 

UNE AvENTURE AU QUOTIDIEN 

Bénédicte Goussault 

L’évolution de la société, les différences culturelles et les conflits de 

valeurs rendent plus difficile le rôle des parents dans les familles issues de 

l’immigration. À partir des discours, interrogations et réflexions de parents 

de deux cités et de professionnels, cette étude rédigée par une spécialiste en 

sciences de l’éducation s’interroge sur la fonction de parent aujourd’hui. 

160 p. - 21,00 € - Code Sofedis/Sodis : S326721- 2005 - ISBN : 978-2-7082-3817-6 

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9 782708 237643 

9 782708 238176

diversités, banlieues et migrations 

vIvRE ÉGAUx ET DIFFÉRENTS 

Stéphane Lavignotte 


d’un côté, l’égalité proclamée comme une valeur sacrée. de l’autre, la 

mobilisation de groupes sociaux – étrangers, femmes, gays et lesbiennes, 

sans-papiers, Sdf, prostitués, gens du voyage… – qui dénoncent l’inégalité 

des droits. Comment expliquer cette coupure ? 

128 p.- 14,90 € - Code Sofedis/Sodis : S382004 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-3972-2 

LA DIvERSITÉ, UN TAbOU FRANçAIS 

Vincent Geisser et El Yamine Soum 

Préface de Christiane Taubira 

Alors que la diversité est devenue un thème qui s’impose comme un impératif 

démocratique, cette enquête auprès des élus et des militants politiques issus 

de l’immigration et des doMtoM dénonce une opération de diversion, 

une forme de colorisation superfi cielle de la vie politique française. 

Code Sofedis/Sodis : S390735 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-4002-5 

OUI À UNE SOCIÉTÉ AvEC LES JEUNES DES CITÉS ! 

Sortir de la spirale sécuritaire 

Joëlle Bordet 

Confrontés à l’exclusion sociale et aux discriminations, parfois touchés 

par la délinquance, les jeunes des cités populaires suscitent de plus en plus 

d’inquiétudes. Au point que l’un des remèdes proposés à leurs maux consiste 

à les enfermer dans des logiques sécuritaires. doit-on se résigner à ces 

expédients qui font de ces jeunes des « cas », en niant leurs capacités à devenir 

adultes et citoyens ? riche d’une expérience de psychosociologue qui l’amène 

à arpenter les quartiers populaires depuis vingt ans, la perspective proposée 

par Joëlle Bordet est tout à fait diff érente. 


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9 782708 240025 

9 782708 238978 

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LA CONQUÊTE DE L’AUTONOMIE 

Histoire de Françaises descendantes de migrants algériens 

Marnia Belhadj 

Préface de Dominique Schnapper 

fruit d’une longue enquête et riche de nombreux témoignages, cet ouvrage 

raconte et analyse le combat de ces femmes parvenant à ouvrir la voie d’une 

plus grande liberté pour leurs cadettes face à l’ordre familial traditionnel. 


LES bANLIEUES, LE PROCHE-ORIENT ET NOUS 

Leila Shahid, Michel Warschawski, Dominique Vidal 

Avec Isabelle Avran 

Intifada des banlieues, violences interreligieuses, communautarisme : à 

en croire les visions des médias, les banlieues françaises seraient le théâtre 

permanent d’un remake du conflit israélo-palestinien. dénonçant ces 

simplismes, Leila Shahid livre dans un dialogue avec un Israëlien et un 

journaliste français sa manière de lire le conflit. 


POLICE ET DISCRIMINATIONS RACIALES 

Le tabou français 

Sophie Body-Gendrot et Catherine Wihtol de Wenden 

Les citoyens, défavorisés et d’origine étrangère, continuent à rencontrer des 

difficultés à faire reconnaître les droits au respect qui leur sont inhérents . Cet 

ouvrage plaide pour une réforme de la formation des policiers. 


LES ÉGLISES, LES MIGRANTS ET LES RÉFUGIÉS 

Coordonné par Bernard Fontaine 

Cet ouvrage rassemble l’ensemble des déclarations faites par les églises 

chrétiennes pour signifier leurs réserves face aux nouvelles législations des 

états à l’égard des populations immigrées. 


93 MÉMOIRES DU FUTUR 

Denis Fernàndez Recatalà 

Ce livre se fait l’écho d’une expérience démocratique originale réalisée par le 

Conseil général de Seine-Saint-denis : cent trente-quatre rencontres avec des 

élus et des milliers d’habitants dans les quarante communes du 93. 


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AvEC ELLE, AvEC LUI 

40 photographies contre les discriminations 

Anthony et Nicolas Rougier, Andreia Florentino 


Ce livre, alliant photos et textes, est le résultat d’un défi proposé à 35 

collégiens d’Aubervilliers : choisir une personne de sexe opposé, poser avec 

elle pour une photo et expliquer son choix. Il illustre avec pudeur et vérité la 

façon dont des adolescents vivent la mixité aujourd’hui. 


-> www.mixites.fr 

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Préface par Lilian Thuram 

Parcourant les pages de ce livre magnifi que de vérité, une question m’est venue d’emblée : 

Avec quelle personne de l’autre sexe aimerais-je poser en photo ? Deux personnes se 

sont imposées : ma maman puis ma sœur. Ma mère m’a appris à aimer la vie. Malgré les 

diffi cultés, jamais elle n’a oublié de me donner confi ance dans la vie. Elle a toujours été 

habitée par la joie. Quand j’étais enfant et même adolescent, elle ne cessait de me taquiner. 

Je faisais de même et cette relation intriguait les copains qui venaient à la maison. Ils se 

demandaient comment une telle complicité pouvait exister entre un fi ls et sa mère. Son 

amour est le plus beau cadeau que j’ai reçu. 

Je choisirais aussi ma sœur. Je suis son aîné. Je la précède d’une année seulement mais elle 

reste et restera toujours ma petite soeur. Nous nous sommes beaucoup bagarrés. Parfois 

le ton montait. Ces chamailleries étaient une façon de se dire que nous tenions beaucoup 

l’un à l’autre. Puis, au fi l du temps, ces confl its se sont transformés en une formidable 

complicité. 

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50 

Ce livre ouvre sur le pays des sentiments, ce pays qui fait de nous des humains et que notre 

société, obsédée par la performance, relègue si souvent dans la prison de notre ego. Je regarde 

cette photo de Lyes et Taous, sa mère. Ce garçon qui embrasse si tendrement sa maman, 

c’est moi ! Et, soudain, par la grâce de cette photographie et de ces paroles, un continent 

s’ouvre, immense, celui de vos sentiments. Tout à coup, l’adolescent que j’étais se réveille 

en moi et l’infi nie tendresse que je porte à ma mère m’emplit le cœur. Mon regard s’élargit 

alors à tous les fi ls et toutes les mères du monde qui, chacun à leur manière, vivent, même 

malmenés par les pires tempêtes, d’un amour premier, fondamental, la confi ance en la vie. 

Je m’arrête sur la photographie de Benjamin qui a choisi Lisa, sa sœur, pour « tester son 

amitié ». Il éprouve comme un doute : m’aime-t-elle vraiment ? Ce livre nous place devant 

une question radicale : prenons-nous assez le temps de dire à nos proches, nos amis que 

nous les aimons ? Cet ouvrage contient des empreintes d’amour. Elles fi xent un présent 

qui témoigne qu’un jour, dans une ville de France, deux êtres se sont estimés au point de 

pouvoir en témoigner devant un photographe. Ce n’est pas une démarche spontanée. Il a 

fallu l’invitation d’un professeur pour poser ce geste d’amour, pour qu’ils deviennent, à cet 

instant, les véritables auteurs de leur existence. 

Ces photographies paraissent au moment où en France un gouvernement s’arroge le droit 

de défi nir une identité nationale comme s’il pouvait normaliser la diversité des attachements 

que nous éprouvons pour notre pays. Ce livre paraît au moment où les étrangers, leurs fi lles 

et leurs fi ls devenus français, font l’objet de nombreuses discriminations. On parle d’eux 

comme des êtres à part. À part de l’humanité. « Ils sont… », voilà le terme qui est répété 

jusqu’à l’écœurement. 

Ce livre est un véritable antidote à ce réfl exe qui réduit l’autre à une communauté qui 

n’existe jamais à l’état pur. Avant d’être français, antillais, africain, sans-papiers, réfugié… 

l’autre est d’abord un humain. Nous sommes tous des Hommes ! Ce point de départ est 

fondamental. 

En réalité, « ils sont » n’existe pas sauf dans un imaginaire tétanisé par la peur de l’autre. 

Chacune de ces photographies à une histoire, inconnue de nous, mystérieuse. Comment, 

après avoir refermé ce livre, imaginer une existence enfermée dans une identité nationale, 

communautaire ou religieuse ? Ces photographies portent la preuve d’une France qui bouge. 

Les crispations sur l’identité nationale ou sur l’immigration sont les signes concrets de la 

prise de conscience que les choses avancent, parce que la jeune génération a enfi n compris 

que sa présence dans les débats publics et politiques est essentielle, pour obtenir l’égalité à 

laquelle elle a droit. 

Les jeunes veulent vivre une égalité ouverte vécue dans le respect et l’amour. Ce chemin où 

chacun se met à la place de l’autre, les collégiens d’Aubervilliers nous invitent à le prendre. 

Pour devenir plus humain, avec elle, avec lui. 

La France est en train de changer. 

AVEC ELLE, AVEC LUI 

Anthony et Nicolas Rougier, Andreia Florentino 

© Ed. Atelier 2007

Lutte contre l’exclusion - Justice et prison 

MIEUx CONNAÎTRE SES DROITS 

Guide juridique contre l’exclusion 

ATD Quart Monde 


La loi est censée protéger ceux qui, parmi nous, sont les plus fragilisés, en 

particulier les personnes et les familles en situation de précarité sociale. Mais 

comment s’y retrouver dans ce maquis touff u ? Conçu et mis à jour par une 

équipe de juristes, ce guide est un outil de référence indispensable pour les 

personnes qui subissent la grande pauvreté, les professionnels et les militants 

associatifs qui travaillent à leurs côtés. 


-> www.atd-quartmonde.org 

vOYAGE EN SOUS FRANCE 

Hacène Belmessous 

L’auteur a suivi, pendant plusieurs mois, le chargé de gestion du parc 

immobilier du Neuhof, quartier de Strasbourg de sinistre réputation, en proie 

à la délinquance. Jour après jour, on suit la vie de cette cité et les problèmes 

de ses habitants. Au travers des problèmes de logement, c’est toute la vie de 

ce quartier de 12 000 habitants qui atterrit sur le bureau du bailleur : squat, 

drogues, problèmes ethniques et religieux, détresse sociale ... 


AvEC LES SANS-LOGIS 

Jean-Yves Cottin 

Préface de Christophe Aguiton 

Le président du Comité des Sans-logis raconte l’itinéraire et le combat des 

principaux acteurs des occupations spectaculaires de logements vides à Paris. 

Il témoigne de quinze ans de lutte contre l’humiliation et la misère. 


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9 782708 236622 

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LE CROISEMENT DES SAvOIRS 

Quand le Quart Monde et l’Université pensent ensemble 

Groupe de recherche Quart Monde-Université 

universitaires et membres d’Atd-Quart monde ont travaillé ensemble sur 

les raisons de la misère. Leur collaboration montre que le cloisonnement des 

savoirs et des expériences qui génèrent la misère n’est en rien fatal. 

Coédité avec Atd Quart Monde 


ARTISANS DE DÉMOCRATIE 

De l’impasse à la réciprocité : 

comment forger l’alliance entre les plus démunis et la société ? 

Jona M. Rosenfeld 

douze récits rapportés par des membres d’Atd-Quart monde, dévoilant 

les injustices vécues par les plus pauvres pour faire respecter leurs droits de 

citoyens. 

Coédité avec Atd Quart Monde 


-> HANdICAPS, PAuvrEté Et ExCLuSIoN 

dANS LA frANCE du xIx e SIÈCLE, A. gueslin et H.-J. Stiker (p. 24) 

LE NOUvEAU GUIDE DU PRISONNIER 

Observatoire international des prisons 

Cette nouvelle édition constitue un outil juridique indispensable aux détenus, 

à leurs proches et à tous ceux qui côtoient l’univers pénitentiaire dans un 

contexte où l’arbitraire, l’illégalité et l’humiliation ne sont plus tolérés. 


LA PEINE ET LE PARDON 

Le cri des détenus 

Jean Cachot, Hervé Renaudin et Jean-Hubert Vigneau 

« on a mérité notre peine mais on n’a pas mérité de perdre espoir dans le 

futur ». du silence et de l’ombre, des personnes détenues prennent ellesmêmes 

la parole. 


LA GUILLOTINE DU SExE 

La crise affective et sexuelle des prisonniers 

Jacques Lesage de La Haye 

Sans jamais tomber dans le voyeurisme, voici un témoignage qui lève le tabou 

sur la sexualité en milieu carcéral. 

224 p. - 19,00€ - Code Sofedis/Sodis : 9106222 - 1978 - ISBN : 978-2-7082-3399-7 

52 

9 782708 234208 

9 782708 233461 

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9 782708 235472 

9 782708 233997

économie 

LES NOUvEAUx ROUAGES DE L’ÉCONOMIE 

Jean-Marie Albertini 


En 1960 paraissait la première édition des Rouages de l’économie nationale qui 

allait devenir le premier manuel français d’économie concrète. dans cette 

nouvelle édition, entièrement réécrite, le concept d’économie nationale laisse 

place à celui d’économie mondialisée. 

336 p.- 24,90 € - Code Sofedis/Sodis : S382118 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-3991-3 

LES FONDEMENTS DE L’ENTREPRISE 

Construire une alternative à la domination fi nancière 

Daniel Bachet 

Après avoir récapitulé l’ensemble des savoirs sur l’entreprise, daniel Bachet 

fait des propositions concrètes pour sortir du modèle actuel. 


RENAULT CÔTÉ COUR 

Un salarié au conseil d’administration 

Pierre Alanche 

Pendant huit ans, Pierre Alanche a fait partie de la plus grande instance de 

décision de renault. S’appuyant sur son expérience et des anecdotes, il jette 

une lumière crue sur la gestion d’une multinationale. 

240 p.- 21 € - Code Sofedis/Sodis : S371952 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3951-7 

PERRIER-NESTLÉ : HISTOIRE D’UNE AbSORPTION 

Hélène Favier 

Cet ouvrage retrace « par le bas » l’histoire du rachat par Nestlé de la Source 

Perrier à vergèze. un confl it social durable rythmé par trois plans sociaux. 


-> PErrIEr, C’ESt NouS ! N. Marty (p. 33) 

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9 782708 239517 

9 782708 239937 

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TOUJOURS MOINS CHER 

Low cost, discount & cie 

Pascal Perri 

Quelles sont les recettes de ces petits prix ? respectent-ils les exigences de la 

qualité ? Le modèle low cost est-il synonyme de misère sociale ? Est-ce un 

phénomène durable ? Sans a priori, Pascal Perri démontre ce que ce modèle 

peut apporter à notre économie et à nos régions. 

Coédité avec Karthala 


-> Blog de l’auteur : www.toujoursmoinscher.info 

-> www.karthala.com 

L’ÉCONOMIE FRANçAISE EN 10 LEçONS 

Nasser Mansouri-Guilani 

En réhabilitant l’économie politique, contre la réduction de cette matière 

à des statistiques abstraites, l’auteur propose un diagnostic des principaux 

aspects de la vie économique et sociale française. 



-> du même auteur, LA MoNdIALISAtIoN À L’uSAgE du CItoyEN, (p. 68) 

DICTIONNAIRE DES QUESTIONS 

ÉCONOMIQUES ET SOCIALES 

Denis Clerc 

Mieux qu’un dictionnaire : une mise en scène du pourquoi et du comment 

des différents domaines de la vie économique et sociale. Avec pour chaque 

terme, l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour comprendre... et analyser. 



SORTIR DE L’ÉCONOMISME 

Une alternative au capitalisme néolibéral 

Sous la direction de Philippe Merlant, René Passet 

et Jacques Robin 

Quelle alternative au modèle néolibéral et aux inégalités croissantes ? Si les 

critères d’évaluation de la richesse doivent être modifiés, afin d’intégrer la 

notion de développement, le caractère pluriel de l’économie, ses acceptions 

solidaires et les bases d’une gouvernance démocratique mondiale doivent 

également être explorés. 


-> LES CooPérAtEurS, P. toucas et M. dreyfus (p. 26) 

54 

9 782708 238404 

9 782708 234697 

9 782708 232846 

9 782708 236837

LA FRACTURE FERROvIAIRE 

Pourquoi le TGv ne sauvera pas le chemin de fer 

Vincent Doumayrou 

fracture_ferroviaire_07177 - 20.7.07 - 15:59 – page 225 


derrière fracture_ferroviaire_07177 le succès médiatisé -du 20.7.07 tgv - 15:59 se cache – pageune 225 situation ferroviaire plutôt 

morose : tarifs en constante augmentation, correspondances chaotiques, lignes 

secondaires délaissées, réseau classique en déshérence… voici une étude de 

fond qui questionne le bien-fondé des politiques menées par la SNCf. 

238 p.- 19,90 € - Code Sofedis/Sodis : S372180 - CONCLUSION 

2007 - ISBN : 978-2-7082-3970-8 

CONCLUSION 

« Le pire des scénarios serait celui où une minorité de privilégiés 

pourraient circuler d’une ville à l’autre dans des centres 

d’affaires situés autour des gares, parfaitement équipés pour 

répondre à leurs besoins d’activités et de loisirs, îlots de prospérité 

enclavés dans des agglomérations abandonnées à leurs 

problèmes et à leurs embouteillages 1 « Le pire des scénarios serait celui où une minorité de privilégiés 

pourraient circuler d’une ville à l’autre dans des centres 

d’affaires situés autour des gares, parfaitement équipés pour 

répondre à leurs besoins d’activités et de loisirs, îlots de prospérité 

enclavés dans des agglomérations abandonnées à leurs 

problèmes et à leurs embouteillages .» 

Fermons les yeux, faisons un cauchemar pour imaginer à quoi 

pourrait ressembler ce « pire des scénarios » : en 2030, au départ 

d’une ville comme Rennes, le voyageur n’a aucun problème pour 

aller à Marseille ni pour aller à Nantes, à ceci près que dans le 

premier cas, il y va à 350 km/h d’un bout à l’autre du parcours en 

TGV, et dans le second cas, à 110 km/h en autocar. Car il n’y a plus 

aucun service ferroviaire entre Rennes et Nantes, non plus qu’entre 

Bordeaux et Limoges, Toulouse et Brive-la-Gaillarde, Amiens et 

Lille, Clermont-Ferrand et Montpellier, Nantes et Bordeaux, Tours 

et Le Mans. Presque la moitié du réseau encore ouvert au service 

« voyageurs » en 2000 a fermé, et seuls 15 000 km de lignes voient 

encore circuler des trains. Mais grâce aux 3 000 km de réseau TGV, le 

voyageur relie des villes éloignées comme Rennes et Marseille bien 

sûr, mais aussi Toulouse et Bordeaux, Bordeaux et Strasbourg, Montpellier 

à Bruxelles et bien sûr toutes ces villes à Paris grâce au réseau à 

grande vitesse. La SNCF a construit la gare de Paris TGV à République, 

sorte de gigantesque « hub » ferroviaire pour la clientèle 

(souvent urbaine et pourvue d’attachés-cases) en provenance et à 

destination des grandes villes de notre beau pays. 

Avec ses 95 000 salariés, la SNCF continue de dominer outrageusement 

le marché « Grandes Lignes » intérieur ; un temps crainte, la 

concurrence de l’ICE allemand s’est finalement bornée àquelques 

liaisons entre Paris, l’Allemagne et Lyon, la Deutsche Bahn finissant 

par jeter l’éponge sur les autres axes au vu de la difficulté à obtenir les 

sillons les plus juteux. Les TGV entre Paris et le Sud-Ouest saturent 

tellement la ligne « Atlantique » que la RENFE a renoncé au projet 

un temps caressé de trains AVE Paris-Madrid. 

Depuis la libéralisation du marché du transport régional, acquise 

depuis 2010, la SNCF a certes laissé échapper de nombreuses concessions, 

notamment le TER Rhône-Alpes exploité par Connex, mais 

qu’importe, elle se rattrape en conquérant des marchés semblables en 

1 .» 

Fermons les yeux, faisons un cauchemar pour imaginer à quoi 

pourrait ressembler ce « pire des scénarios » : en 2030, au départ 

d’une ville comme Rennes, le voyageur n’a aucun problème pour 

aller à Marseille ni pour aller à Nantes, à ceci près que dans le 

premier cas, il y va à 350 km/h d’un bout à l’autre du parcours en 

TGV, et dans le second cas, à 110 km/h en autocar. Car il n’y a plus 

aucun service ferroviaire entre Rennes et Nantes, non plus qu’entre 

Bordeaux et Limoges, Toulouse et Brive-la-Gaillarde, Amiens et 

Lille, Clermont-Ferrand et Montpellier, Nantes et Bordeaux, Tours 

et Le Mans. Presque la moitié du réseau encore ouvert au service 

« voyageurs » en 2000 a fermé, et seuls 15 000 km de lignes voient 

encore circuler des trains. Mais grâce aux 3 000 km de réseau TGV, le 

voyageur relie des villes éloignées comme Rennes et Marseille bien 

sûr, mais aussi Toulouse et Bordeaux, Bordeaux et Strasbourg, Montpellier 

à Bruxelles et bien sûr toutes ces villes à Paris grâce au réseau à 

grande vitesse. La SNCF a construit la gare de Paris TGV à République, 

sorte de gigantesque « hub » ferroviaire pour la clientèle 

(souvent urbaine et pourvue d’attachés-cases) en provenance et à 

destination des grandes villes de notre beau pays. 

Avec ses 95 000 salariés, la SNCF continue de dominer outrageusement 

le marché « Grandes Lignes » intérieur ; un temps crainte, la 

concurrence de l’ICE allemand s’est finalement bornée àquelques 









qu’importe, elle se rattrape en conquérant des marchés semblables en 

Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Russie ; elle a absorbé la petite 

225 

EXTRAIT : 

9 782708 239708 

55

56 









qu’importe, elle se rattrape LA FRACTURE en conquérant FERROVAIRE des marchés semblables en 

Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Russie ; elle a absorbé la petite 

société nationale des chemins de fer belges, s’est alliée avec les 

chemins de fer italiens, et a conclu un pacte de non-agression avec 

225 

la Deutsche Bahn en rachetant avec elle les PKP polonais. 

Est-il utile d’ajouter que dans ce contexte, la notion de réseau 

national a complètement disparu ? Et que le vieux rêve de Pierre 

Guillaumat, ancien PDG d’Elf Aquitaine, de voir fermées les gares 

dans toutes les villes de moins de 20 000 habitants, est devenu 

réalité ? 

Certes, en dehors de cette nouvelle étoile Legrand à 350 km/h, les 

pouvoirs publics ont réussi à ne pas fermer quelques corridors à fort 

potentiel de trafic comme les lignes reliant Paris à la Grande Île-de- 

France (Rouen, Amiens, Orléans), ainsi qu’Orléans-Tours, Bordeaux- 

Toulouse, Metz-Nancy, Marseille-Nice, avec un réseau en étoile 

autour de Lyon et de Lille et bien sûr les services internes à l’Îlede-France. 

Le fret se réduit à quelques axes lourds et n’assure plus que 5 % 

environ des trafics de marchandises, assurés à85 % par la SNCF. Les 

problèmes d’engorgement routier sont plus brûlants que jamais et on 

n’entend plus guère les arguments sur la « libéralisation, seule solution 

pour dynamiser le transport ferroviaire », brandis autrefois par la 

Commission européenne. 

Alors, les chemins de fer français se réduiront-ils à cela dans 25 ans ? 

Nous n’en savons rien, bien entendu, car le cours des choses peut 

changer. Mais nous savons que c’est la tendance à l’œuvre. 

Ce constat inquiétant ne doit ni nous démoraliser ni nous désespérer. 

C’est pourquoi nous voudrions terminer ce livre sur une note 

d’espoir. La politique ferroviaire la plus bête du monde peut devenir 

normalement intelligente, en s’inspirant de ce que font d’autres pays à 

la démarche plus pragmatique. 

Le pire n’est jamais sûr. Il est tout à fait possible que le « tout 

automobile » finisse par poser des problèmes y compris au capitalisme 

lui-même, dont, tout le monde le sait depuis Léon Blum, nos dirigeants 

politiques sont les loyaux LA FRACTURE gestionnaires. FERROVIAIRE Et que nos politiques 

se réorientent vers une politique qui Vincent favoriseDoumayrou vraiment le transport 

public. 

p. 225 - 226 © Ed. Atelier 2007 

Bien évidemment, les citoyens doivent se mobiliser pour cela, en 

faisant connaître leur opinion, par leur lutte s’ils sont cheminots ou 

traminots, leur mouvement d’humeur s’ils sont usagers. C’est dans 


fracture_ferroviaire_07177 - 20.7.07 - 15:59 – page 226 

226

Santé 

MIEUx NOURRIR MON ENFANT 

Bernadette Ragot et Dr Jean-Michel Lecerf 


véritable formation à la nutrition des enfants, cet ouvrage répond aux 

questions des parents et milite pour une alimentation équilibrée préparée 

sans grandes contraintes, mais avec facilité et plaisir. 

Coédité avec l’Institut Pasteur 


MIEUx vIvRE LA vIEILLESSE 

100 réponses aux questions des personnes âgées 

et de leur entourage 

Paulette Guinchard-Kunstler et Marie-Th érèse Renaud 

Secrétaire d’état aux personnes âgées de 2001 à 2002, Paulette guinchard- 

Kunstler décrypte l’attitude de la société à l’égard des « vieux » et met à 

mal un certain nombre de clichés. Informations pratiques, conseils, avis de 

spécialistes, éléments d’analyse, récits d’expériences innovantes, cet ouvrage 

s’adresse à tous ceux qui croient que la vie ne s’arrête pas avec la vieillesse. 


vIvRE AvEC UNE PERSONNE MALADE 

Des conseils pour la famille, les soignants, les accompagnateurs 

Nicolle Carré et Hubert Paris 

Apprendre à accompagner les personnes malades, bâtir une confi ance 

réciproque entre malades et bien-portants, choisir de vivre ensemble plutôt 

que de s’exclure mutuellement. voici ce à quoi nous invite ce livre s’adressant 

à tous. 

9 782708 238541 

9 782708 238411 

208 p. - 20,00 € - Code Sofedis/Sodis : S371981 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3954-8 9 782708 239548 

57


À vOTRE SANTÉ ! 

Claude Evin 

Avec Jean Legastelois 

Claude Evin quitte la politique. Non par dégoût mais par passion. Il entend 

s’y impliquer autrement en mettant son énergie au service de l’amélioration 

de la vie à l’hôpital. Ce livre est le récit de 40 ans d’engagements. 


LA SANTÉ N’EST PAS UNE MARCHANDISE 

Patrick Alloux 

Avec la collaboration de Martine Masson 

Préface de José Bové 

L’auteur nous promène dans la construction, sur un siècle et demi, de cette 

formidable conquête sociale qu’est la Sécurité sociale. Il nous explique sa 

privatisation et la marchandisation de la santé. 


PETITE ENCYCLOPÉDIE CRITIQUE DU MÉDICAMENT 

Claude Béraud 

Cette petite encyclopédie dévoile tout ce que nous devrions savoir sur les 

médicaments, leur efficacité, leur prix... 


L’ÉCONOMIE DE LA SANTÉ 

En sept dialogues 

Gérard de Pouvourville 

Assurance-maladie, responsabilité des personnes assurées, rôle du médecin 

et des hôpitaux, limitation des dépenses de santé, l’impact économique des 

industries du tabac et de l’alcool... L’organisation des systèmes de protection 

sociale et des services de santé dans les pays développés interrogent. 

Coédité avec La Mutualité française 


MAURICE TITRAN, PÉDIATRE 

Un rebelle chez les bébés 

Murielle Szac 

Le portrait d’un médecin-citoyen hors norme : avec l’équipe du CAMSP 

(Centre d’action médico-social précoce), il bouscule les tabous entourant les 

enfants trisomiques, accueille les parents en détresse, les écoute et répare petit 

à petit les drames familiaux les plus douloureux. 

Collection « Les artisans de la liberté » 


58 

9 782708 238503 

9 782708 236936 

9 782708 235922 

9 782708 235335 

9 782708 232563

ON DIT QU’ILS SONT FOUS ET JE vIS AvEC EUx ! 

Marie-Noëlle Besançon 

Avec la collaboration de Marie-Thérèse Renaud 

Préface d’Albert Jacquard, Postface de Bernard Jolivet 


vivre avec les fous ! Les soigner d’accord, mais partager le même toît ? Pour 

une psychiatre censée garder ses distances avec ses patients, ça n’est pas très 

professionnel... Quelle mouche a donc piquée Marie-Noëlle Besançon quand 

elle a décidé de créer une maison où des personnes, souffrant de troubles 

psychiques, et des « biens-portants » font la cuisine, partagent le repas, 

apprennent l’informatique, gèrent une friperie et organisent des défilés de 

mode ? Alors que la question de l’accompagnement des personnes sorties de 

l’hôpital psychiatrique se pose avec acuité, ce livre raconte une expérience de 

psychiatrie citoyenne récompensée par le prix des entrepreneurs sociaux en 

2006 et par le prix Les femmes Version Femina en 2007. 


-> www.lesinvitesaufestin.fr 

MON COMbAT CONTRE L’ALCOOLISME 

Le témoignage d’un ancien policier 

Daniel Dabit 

Avec la collaboration de Pierre Boidin 

L’auteur, ancien policier, relate son expérience de l’enfer de l’alcool. décidé à 

sortir de cet alcoolisme chronique qu’il entretenait également dans son milieu 

professionnel, il raconte son parcours jusqu’à la guérison. 


LES PARFUMS DE LA LIbERTÉ 

Marie-Thérèse Esneault 

L’auteure, thérapeute, travaille depuis vingt ans en milieu carcéral. Elle propose 

aux détenus qui souhaitent briser leur enfermement en se réconciliant avec 

leur passé une thérapie basée sur la respiration des parfums. 


SIDA, LA bATAILLE PEUT ÊTRE GAGNÉE 

Récit et révélations d’un médecin de l’ONU 

Jean-Louis Lamboray 

Avec la collaboration de Jean Legastelois 

L’auteur décrit avec précision et passion comment il a favorisé des actions 

de prévention fondées sur le savoir et les pratiques des habitants. Le combat 

contre la pandémie ne se gagnera pas à coups de dollars. Si l’argent est 

indispensable, il ne peut rien si des stratégies de prévention et des soins de 

proximité ne sont pas mis en place. 


9 782708 239289 

9 782708 238084 

9 782708 237919 

9 782708 237612 

59

POLLUANTS CHIMIQUES : ENFANTS EN DANGER 

Révélations sur une contamination silencieuse 

Anne-Corinne Zimmer 

Préface de Philippe Grandjean 

Biberons en plastique, jouets, bois agglomérés, produits de toilette… un livre 

pour prendre conscience des risques chimiques au quotidien et agir. 


et produits de consommation, et vous ne pouvez pas les voir, les 

toucher, ni les sentir. Un lot de jouets peut contenir une grande 

concentration de phtalates toxiques et n’en libérer qu’une quantité 

minime lorsque l’enfant le mordille, tandis qu’un produit a` plus 

faible concentration pourra en libérer davantage. Certaines boutiques 

exigent maintenant que les produits qu’elles vendent ne 

contiennent pas de produits toxiques tels que les phtalates, et du 

point de vue du consommateur, ceci peut sembler une approche 

satisfaisante. Mais qu’en serait-il si les jouets devaient alors 

contenir un produit alternatif ou un substitut dont on ignore 

encore tout de la toxicite´ potentielle ? 

Ce sont des proble´ matiques très complexes qui ne laissent que 

peu de chance au consommateur d’e´ viter les risques chimiques par 

ses propres actions et ses propres choix. L’auteure argumente donc 

de manière appropriée pour laisser place a` une nouvelle forme de 

délibération, ou` les risques pour la sante´ sont pris en compte, même 

lorsqu’ils n’ont pas encore e´ té prouvés. Le principe de précaution 

fait de´ ja` partie du traité de l’Union européenne et il permet de 

prendre des décisions stratégiques sur les risques sanitaires graves 

même en l’absence de preuve formelle du danger. 

Anne-Corinne Zimmer propose donc de mettre ce principe en 

action. Nous avons besoin de faire cela de manie` re rationnelle et 

polluants_chimiques_07176 logique, sans interrompre - 20.7.2007 - 17:37:21 les productions - page 11 utiles et les progre` s technologiques. 

Cependant, une plus grande attention doit eˆ tre portée à 

la protection des ge´ nérations à venir. Cela demandera un effort 

e´ norme et le soutien des organismes de re´ gulation et des institutions 

politiques. Bien que la nouvelle réglementation européenne sur les 

substances chimiques (REACH PRE´ FACE#PAR PHILIPPE GRANDJEAN 

Mais j’approuve l’auteure quand elle affirme que l’initiative doit 

partir du niveau individuel, de la me` re de famille ou du consommateur 

lambda. Après tout, c’est nous-mêmes qui devons insister pour 

obtenir une protection approprie´ e des ge´ ne´ rations futures et en 

même temps exprimer notre volonté de payer le prix pour moins 

de pollution et des aliments et produits plus sains. 

Nous ne pouvons pas attendre des ge´ nérations futures qu’elles 

nous pardonnent, si nous échouons. Dans cette optique, ce livre est 

le bienvenu et le signal qui pourrait bien eˆ tre le déclencheur tant 

attendu d’un passage à l’acte. Maintenant. 

2 POLLUANTS CHIMIQUES 

) constitue un progre` s, elle ne 

repre´ sente qu’une faible avancée au vu de ce qui reste à accomplir. 

2. La nouvelle re´ glementation europe´ enne sur les substances chimiques (REACH) 

a été adopte´ e en de´ cembre 2006. L’acronyme REACH correspond à enregistrement, 

e´ valuation, autorisation et restrictions relatifs aux substances chimiques (en 

anglais : Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals). 

Le re` glement (CE) n 

10 

o 1907/2006 et la directive 2006/121/CE amendant la directive 

67/548/CEE ont éte´ publiés au Journal officiel le 30 décembre 2006. 

REACH entrera en vigueur le 1er aux toxiques chimiques, affectent rarement nos statistiques sanitaires 

habituelles ; ils se manifestent lentement et mettent des 

années a` eˆ tre détecte´ s. 

Vivre en société D’un autre coˆ te´ , tant d’études s’accordent à montrer que nous 

faisons face a` une prévalence massive d’allergies infantiles, de 

dysfonctionnements ce´ re´ braux, d’appauvrissement du liquide 

se´ minal et tant d’autres signes d’une santé alte´ re´ e ! Les parents 

n’ont pas besoin de de´ pendre des statistiques sanitaires officielles 

pour de´ cider de mettre a` l’abri leurs enfants de telles anomalies. 

C’est un immense pas en avant que permet l’auteure en portant à 

la connaissance du grand public cette proble´ matique. Que faire, me 

direz-vous ? Parce que la majorite´ des polluants chimiques n’a e´ té 

jusqu’a` pre´ sent qu’insuffisamment e´ tudiée, nous n’avons qu’une 

compréhension tre` s incomplète des effets nocifs de chacun d’eux. 

Alors que les effets toxiques des nouveaux produits chimiques 

polluants_chimiques_07176 doivent eˆ tre examinés, - 20.7.2007de - 17:37:21 telles- informations page 10 n’étaient pas exigées 

au moment ou` la plupart des produits chimiques industriels actuellement 

utilise´ s ont e´ té introduits. 

Le consommateur n’est pas en très bonne position pour décider 

de lui-meˆ me et pour sa propre famille de ce qu’il faut faire pour 

e´ viter les substances toxiques dans sa vie quotidienne. Les produits 

toxiques n’apparaissent pas dans la liste des ingrédients des aliments 

9 

juin 2007. Les entreprises qui produisent ou 

importent plus d’une tonne d’une substance chimique par an devront l’enregistrer 

dans une base de donne´ es centrale ge´ re´ e par la nouvelle agence europe´ enne des 

produits chimiques. Cette agence mettra a` disposition des outils informatiques et 

extrait de la préface de Philippe Grandjean 

60 

9 782708 239524

éducation 

LES DICTÉES D’AUTREFOIS 

Retrouver le plaisir de l’orthographe 

Jean Maitron 


Conçues il y a cinquante ans par un professeur d’université, ancien instituteur, 

ces soixantes dictées permettent de parfaire son orthographe et sa grammaire 

avec des textes d’une grande qualité littéraire. 

6e / 5e : p. 96 - 9,00 € - Sofedis/Sodis : S365690 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3940-1 

4e / 3e : p. 96 - 9,00 € - Sofedis/Sodis : S365704 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3941-8 

LES RÉDACTIONS D’AUTREFOIS 

Jean Maitron 

À travers plus de 500 exercices de vocabulaire et d’expression écrite, tout en 

voyageant dans des textes d’une grande qualité littéraire qui mobiliseront 

toute leur imagination, ces dossiers de rédactions à l’ancienne permettront 

aux élèves de parfaire leurs capacités rédactionnelles. 

6e / 5e : Code Sofedis/Sodis : S393550 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-4006-3 

4e / 3e : Code Sofedis/Sodis : S393563 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-4007-0 

CITOYENS CHICHE ! 

Le livre blanc de l’éducation populaire 

Ministère de la Jeunesse et des Sports 

Sous la coordination de Jean-Michel Leterrier 

Préface de Marie-George Buff et 

En 1998, lors d’un colloque à la Sorbonne, Marie-george Buff et, ministre 

de la Jeunesse et des Sports, lançait une réfl exion sur l’avenir de l’éducation 

populaire. Ce livre fait la synthèse des recherches des cinq cent-vingt groupes 

de travail qui se sont penchés sur les questions de l’école, la culture, l’insertion 

professionnelle et sociale. 


9 782708 239401 

9 782708 239418 

9 782708 240063 

9 782708 240070 

9 782708 235786 

61


ENSEIGNER LES RELIGIONS AU COLLèGE ET AU LYCÉE 

Jean Joncheray et René Nouailhat 

Comment traiter le fait religieux sans risquer le prosélytisme ni en faire un 

objet de musée ? Ce guide raconte des expériences de professeurs d’histoire, 

de français, de maths et incite les enseignants à lancer leurs propres projets. 


AbRAHAM, RÉvEILLE-TOI, ILS SONT DEvENUS FOUS ! 

Mehrézia Labidi-Maïza et Laurent Klein 

Jeune enseignante, Juliette est confrontée à une violente altercation entre 

deux de ses élèves de 6 e . Choquée, elle décide d’engager une réflexion avec 

sa classe en partant de l’histoire d’Abraham, ancêtre commun des Juifs et des 

Musulmans, père spirituel des trois monothéismes. Nourri de la réalité des 

tensions intercommunautaires à l’école, cette fiction ouvre des chemins de 

rencontre et d’écoute de l’autre. 


DÉCOUVRIR LES RELIGIONS À L’ÉCOLE ET AU COLLÈGE 

- s’approprier des éléments de culture religieuse 

- Découvrir l’héritage de sa propre tradition, 

qu’elle soit religieuse ou agnostique 

- Dépasser ses préjugés et ses appréhensions 

pour plus de respect et de tolérance 

Collection « Petit atelier des religions » 

DÉCOUvRIR LES RELIGIONS CARTES EN MAIN 

Viviane Chelli 

destiné aux élèves du cycle 3 (CE2-CM1-CM2), cet ouvrage a pour objectif 

de faire découvrir aux enfants les éléments de base de six religions (l’islam, 

l’hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme, le judaïsme, le christianisme) dans 

le cadre de la laïcité. Les textes de présentation sont accompagnés de jeux 

permettant d’évaluer la compréhension des textes et la mémorisation des 

mots spécifiques. 

un ouvrage pédagogique destiné à l’enseignant donne les matériaux 

nécessaires à l’organisation et à l’animation des séances en lien avec le 

programme scolaire. un jeu de cartes de 7 familles est associé au livre du 

maître pour proposer des animations supplémentaires. 

Livre de l’élève : 

p. 32 - 13,00 € - Code Sofedis/Sodis : S365733 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3936-4 

guide pédagogique : 

p. 24 - 19,90 € - Code Sofedis/Sodis : S365720 - 2007 - ISBN : 978-2-7082-3935-7 

Jeu des 7 familles vendu séparement : 

44 cartes - 7 € - Code Sofedis/Sodis : S365762 - 2008 - ISBN : 978-2-7082-3938-8 

62 

9 782708 234581 

9 782708 237698 

9 782708 239364 

9 782708 239357 

9 782708 239388

Collection « Sur la piste des religions » 

6e - LES ORIGINES DES FÊTES RELIGIEUSES 

Inès Rieuf-Gardin et François Moog 


Théophile amène les jeunes à parcourir le calendrier des grandes religions. 

Par une série d’exposés et de jeux l’élève en découvre les fêtes et les grands 

personnages. Édité avec le soutien de L’Alliance des éditeurs indépendants. 

Livre du jeune : 




5 e - LES ARTS ET LES RITES RELIGIEUx 

Inès Rieuf-Gardin et François Moog 

Les jeunes sont invités à un parcours dans l’art et l’architecture des religions, 

sur les traces de Sophie. Celle-ci va les mener du temple de Jérusalem à 

la Mosquée-Cathédrale de Cordoue, en passant par La Mecque, rome, 

l’Inde... 





4 e - LES RELIGIONS FACE AUx QUESTIONS DE LA vIE 

Joseph Boyer, Patrick Colle, Joseph Herveau, Laurent Klein 

et Mehrézia Labidi-Maïza 

Les adolescents se laissent entraîner par Carole et ce qu’elle consigne dans 

son journal intime. Ce dernier permet d’aborder neuf questions essentielles 

d’aujourd’hui : l’environnement, le corps, l’autre, le bonheur, la souffrance, 

l’argent, l’autorité, la violence, la liberté. 





3 e - LES FONDEMENTS DE LA vIE 

Joseph Boyer, Joseph Herveau, Laurent Klein 

et Mehrézia Labidi-Maïza 

Structuré de la même manière que le module destiné aux élèves de 4 e , le blog 

d’Adam sert de fil rouge pour s’interroger sur neuf thèmes fondamentaux : 

la mondialisation, la justice, la laïcité, la nourriture, la famille, la sexualité, la 

mort, l’art, le bien et le mal. 





9 782708 237193 

9 782708 237216 

9 782708 237209 

9 782708 237483 

9 782708 238091 

9 782708 238107 

9 782708 238633 

9 782708 238626 

63


LA LECTURE À HAUTE vOIx 

Georges Jean 

dans cet essai, georges Jean analyse comment la pratique orale peut devenir 

une lecture inspirée qui dévoile un autre sens au texte. 


LAISSEZ LES LIRE ! 

Les enfants et les bibliothèques 

Geneviève Patte 

Ce livre est né de la vie quotidienne des bibliothèques pour enfants, il appelle 

à les rendre toujours plus vivantes, plus riche et plus fréquentées. 


MADAME LA PRINCIPALE 

Une envie de collège 

Francine Saucier 

francine Saucier raconte la vie quotidienne de son établissement scolaire situé 

en zone d’éducation prioritaire (ZEP). face à la lassitude des enseignants, à 

la démission des parents et au désintérêt des élèves, elle entreprend un lent 

travail de reconstruction pour redonner l’envie d’apprendre aux élèves. 


64 

9 782708 234789 

9 782708 219472 

9 782708 236981

III. CHANGER 

LE MONDE

Altermondialisation 

LE vISAGE DE LA MONDIALISATION 

Du multiculturalisme au métissage 

Jacques Audinet 


La mondialisation est aujourd’hui un enjeu économique, technologique et 

écologique. Mais ne constitue-t-elle pas avant tout cela un bouleversement 

humain ? Jacques Audinet explore les diff érentes facettes de ce phénomène et 

pose la question du métissage comme expression physique du lien social et 

de « l’être ensemble ». 

192 p. - 19,90 € - Code Sofedis/Sodis : S371936 – 2007 - ISBN : 978-2-7082-3950-0 

CHANGER LE MONDE, 

[NOUvEAU] MODE D’EMPLOI 

Chico Whitaker 

Préface de Patrick Viveret 

où va l’altermondialisme ? Après avoir proclamé la nécessité d’un ordre 

planétaire qui ne soit pas dominé par l’intérêt fi nancier, le mouvement est 

à la recherche d’un nouveau souffl e. Cofondateur du forum social mondial, 

Chico Withaker propose une voie participative et plurielle. 


S’ENGAGER POUR LE DÉvELOPPEMENT DURAbLE 

Paul Houée 

Préface de Héléna Lasida 

Le combat pour rendre la terre habitable durablement par tous est plus que 

jamais d’actualité. Ce guide en présente les enjeux essentiels pour qui veut 

s’engager dans cette perspective. 

Code Sofedis/Sodis : S393547 - 2008 – ISBN : 978-2-7082-4005-6 

9 782708 239500 

9 782708 238763 

9 782708 240056 

67

Après avoir décrit la réalité et les mythes de l’actuelle mondialisation de 

l’économie, cet ouvrage pourtant examine à tempérer la place de cet l’économie enthousiasme. française dans En effet, ce les 

processus. Il nous leviers initie à de nouvelles la société règles civile qui donneraient africaine sont la priorité bien au souvent 

développement des capacités humaines et s’appuieraient sur l’Europe pour 

discrètement actionnés du dehors, par ceux qui, au Nord, 

inventer de nouvelles solidarités planétaires. 

ont les moyens de financer ses activités. Si rien n’est fait 

Coédité avec vo en éditions Afrique même, pour inverser la tendance, la société 

420 p. - 28,00 € - Code civile Sofedis/Sodis deviendra : 9586633 un nouvel - 2004 instrument, - ISBN : 978-2-7082-3739-1 particulièrement 

-> www.librairie-nvo.com 

efficace, de domination du continent. Elle a peut-être 

aussi pour fonction de faire émerger de ses flancs de 

L’AFRIQUE AU nouvelles SECOURS élites, DE complices L’OCCIDENT d’un Pacte colonial sans cesse 

Anne-Cécile Robert recommencé depuis plusieurs siècles. 

Préface de Boubacar Boris Diop, Postface de Pierre Kipré 

Ce n’est pas un hasard si la journaliste du Monde 

Et si le « retard » diplomatique africain n’était que s’est l’expression souvenue d’une de formidable Maudits résistance soient les yeux 

culturelle à un modèle fermés‚ économique titre d’un dévastateur ouvrage ! sur Sans le idéaliser génocide une rwandais. Afrique Cela 

mythique, ni nier la dramatique situation dans laquelle se trouve le continent 

montre clairement que L’Afrique au secours de l’Occi- 

noir, ce livre propose une critique radicale de nos modes de vie et des valeurs 

dent‚ a été commandé par un devoir de témoignage, res- 

de la mondialisation libérale en délocalisant le regard en Afrique. 

senti comme une impérieuse nécessité intérieure. 

Coédité avec Les D’avoir éditions Burnie, beaucoup Jamana, lu Les les Presses penseurs universitaires africains et discuté 

d’Afrique, ruisseaux autant d’Afrique, avec Sankofa des leaders & gurli, d’opinion Les éditions d’un du silence genre nouveau 

et le soutien de L’Alliance des éditeurs indépendant. -> (p. 74) 

– on pense en particulier à la Malienne Aminata Dra- 

Nouvelle édition dans mane « L’Atelier Traoré en Poche – qu’avec » les populations de villages recu- 


lés, lui a sans doute donné envie de corriger les images 

EXTRAIT : 

réductrices et hâtives des médias. 

Dans un texte célèbre, Senghor a entrepris de rappeler 

Ce que l’homme noir apporte au monde. Et de fait, 

l’aventure intellectuelle de ce demi-siècle s’est résumée 

pour l’Afrique à un mot : présence. Les fondateurs de la 

négritude en firent même leur mot de passe. De manière 

très subversive, cet ouvrage valorise une telle présence. 

L’idée que l’Afrique, dont les dirigeants et les élites intellectuelles 

vivent de mendicité, puisse aider ses généreux 

bienfaiteurs paraît incongrue. On voit d’ici les sourires 

amusés des cyniques à la lecture des pages où – comble 

de la provocation ! – Anne-Cécile Robert vante et érige 

presque en modèle l’African way of life. Passe encore que 

l’on rappelle ce que Picasso doit à l’art nègre. Mais dire 

68 

LIVRE 5/01/06 15:26 Page 15 

changer le monde 

LA MONDIALISATION À L’USAGE DES CITOYENS 

Nasser Mansouri-Guilani 

15 

9 782708 237391 

9 782708 238640

LIVRE 5/01/06 15:26 Page 16 


avec émerveillement que les Africains ont une conception 

particulière du temps, qu’ils savent prendre le temps 

de vivre, dans la solidarité et en parfaite entente… Bien 

des gens lui jetteront à la figure le Liberia, la Sierra 

Leone et moult autres guerres civiles. Ils marmonneront 

: si c’était aussi bien, on s’en serait quand même 

aperçus depuis longtemps ! On lui dira : vous ne regardez 

donc pas la télé, madame ? Justement, il s’agit d’en 

savoir sur le monde plus que ce qu’en montre une presse 

internationale rompue aux techniques du mensonge par 

omission. 

Rien n’est plus désespérant, en fin de compte, que 

de voir tant de peuples se croiser sans jamais se rencontrer 

pour de vrai. Et pourtant chacun se rend mieux 

compte aujourd’hui, dans notre monde unipolaire, des 

graves dangers que l’ignorance de l’Autre fait courir à 

l’humanité entière. Une Amérique partie détruire l’Irak 

au motif ahurissant qu’il serait rentable de le reconstruire, 

voit aujourd’hui à quel point toute sa puissance 

militaire est vaine. Les actes délibérés et spectaculaires 

de barbarie contre les trésors culturels irakiens pourraient 

bien apparaître, aux yeux des générations futures, 

comme un tournant dans les rapports entre l’Occident 

et le reste du monde. Les historiens y verront peut-être 

la naissance d’une nouvelle et profonde fracture. 

L’incapacité à admettre que l’on soit différent d’elle 

semble devoir plonger l’Amérique dans une aventure pire 

que celle vécue au Vietnam. Dans cette guerre qui a 

commencé le jour même où on en a décrété la fin au 

son des trompettes, elle va apprendre à ses dépens que 

bien souvent c’est l’esclave qui guérit le maître de son 

arrogance. Beaucoup plus que des soldats, l’Amérique est 

en train de perdre en Irak son âme et une autorité 

morale que même ses pires ennemis ont toujours eu un 

peu de mal à lui contester. 

16 

69

70 

LIVRE 5/01/06 15:26 Page 17 


L’Afrique au secours de l’Occident a été écrit avant 

le meurtrier été français de 2003. On y trouve néanmoins 

un mot ironique de Hassan II sur les hospices de 

vieillards, qui sont un des symboles du mal-être occidental. 

Que valent en effet tous les progrès économiques 

et toutes les percées technologiques si, à la fin des fins, 

on n’est même pas assuré d’une sépulture décente ? 

Qu’un homme puisse mourir sans amour, juste comme 

un vieil arbre qui s’effondre au bord du chemin, est le 

signe d’une sérieuse régression spirituelle. Ce qu’on a 

pudiquement appelé en France une crise sanitaire 

devrait faire réfléchir tous ceux que pourrait agacer la 

démarche de Anne-Cécile Robert. Sans doute toutes les 

sociétés secrètent-elles, sous une forme ou sous une 

autre, de l’exclusion. Mais cela heurte violemment toutes 

les consciences de voir des êtres humains brutalement 

privés, après une vie heureuse, de repères sociaux et 

même d’identité. Un tel événement impose aux sociétés 

occidentales de faire leur examen de conscience avec 

plus de modestie. Le spectacle complaisamment exhibé 

à la télévision des famines, des guerres et des épidémies 

dans des pays lointains peut rassurer le citoyen lambda 

de Bologne ou Fairfax et lui donner la mesure de son 

propre bonheur. Il n’y a pourtant pas que désordres et 

souffrances chez les autres. Anne-Cécile Robert dit à 

l’Occident que pour réapprendre l’humanisme, il lui faut 

d’abord oser, en toute humilité, redéfinir le développement. 

Il est presque comique de se forcer à croire qu’on 

est plus épanoui qu’on ne l’est en réalité. Aux Africains 

eux-mêmes ce livre rappelle ce qu’ils ont si souvent tendance 

à oublier, que dans le monde mondialisé, chaque 

nation a autant à recevoir qu’à donner. Que, pour 

reprendre Albert Tévodjéré, la pauvreté peut aussi être 

la richesse des peuples. 

extrait de la préface 17 de Boubacar Boris Diop 

L’AFRIQUE AU SECOURS DE L’OCCIDENT (3e édition) 

Anne-Cécile Robert p. 15 - 17 © Ed. Atelier 2006


Collection « Enjeux planète » 

une collection mondiale pour une autre mondialisation, des éditeurs indépendants pour 

« éditer autrement », une expérience pionnière du livre équitable. une répartition des coûts 

selon les zones géographiques. des auteurs des cinq continents. des livres sur les défi s de la 

mondialisation. Avec le soutien de L’Alliance des éditeurs indépendants -> (p. 74) 

LE MOUvEMENT MONDIAL DES FEMMES 

Peggy Antrobus 

fruit de décennies de rencontres, de négociations, d’écoute et de réfl exion, ce 

livre retrace les origines du mouvement mondial des femmes, l’étudie dans 

son extrême diversité et lui redonne la place qui lui revient dans la mouvance 

altermondialiste. 


-> LE SIÈCLE dES féMINISMES, (p. 9) 

LA DIPLOMATIE NON GOUvERNEMENTALE 

Les ONG peuvent-elles changer le monde ? 

Henri Rouillé d’Orfeuil 

En décrivant l’étonnant pouvoir d’infl uence des oNg au regard de leurs 

modestes moyens, Henri rouillé d’orfeuil jette les bases d’une participation 

plus active des citoyens au gouvernement du monde. 


-> L’AIdE Au tIErS MoNdE, À QuoI BoN ? (p. 89) 

LA vIOLENCE DES vILLES 

Yves Pedrazzini 

À partir de l’étude de grandes villes comme Marseille, dakar, rio de Janeiro 

ou Philadelphie, l’auteur remet en cause les politiques urbaines face à la réalité 

violente des quartiers : la seule solution viable doit passer avant tout par une 

meilleure connaissance de la culture des populations urbaines. 


9 782708 239067 

9 782708 238398 

9 782708 237650 

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LA vIE N’EST PAS UNE MARCHANDISE 

Les dérives des droits de propriété intellectuelle 

Vandana Shiva 

femme de science, féministe et citoyenne engagée, l’auteure entend 

démystifier les lois sur les brevets. Les brevets sur les gènes et sur les organismes 

génétiquement modifiés n’ont pas d’effets stimulants sur la recherche, mais 

servent les intérêts financiers des grandes firmes agroalimentaires. 


LES bATAILLES DE L’EAU 

Pour un bien commun de l’humanité 

Mohamed Larbi Bouguerra 

L’eau est devenue une question politique et géostratégique majeure. Cet 

ouvrage, d’une richesse documentaire exceptionnelle, indique des pistes de 

réflexion et apporte des éléments de réponse. Il montre que la gestion et les 

usages de l’eau posent aux hommes des questions essentielles sur leur mode 

de vie, sur leur éthique, sur leur rapport à la nature et à la biosphère. Il plaide 

pour une société économe en eau et pour une gestion globale solidaire dans 

la transparence et le respect des règles démocratiques. 


LES MIRAGES DE L’AIDE INTERNATIONALE 

Quand le calcul l’emporte sur la solidarité 

David Sogge 

Que peut-on reprocher à l’aide humanitaire internationale ? Cet ouvrage 

démontre que ces aides provoquent souvent plus de dégâts qu’elles n’en 

réparent, et qu’elles bénéficient, en fin de compte, davantage aux pays 

donateurs qu’aux populations des pays pauvres auxquelles elles sont 

destinées. 

332 p. - 18,00 € - Code Sofedis/Sodis : 9585779- 2003 - ISBN : 978-2-7082-3669-1 

-> L’AIdE Au tIErS MoNdE, À QuoI BoN ? (p. 89) 

LE MYTHE DU DÉvELOPPEMENT 

Les économies non viables du xxI e siècle 

Oswaldo de Rivero 

L’auteur, ambassadeur du Pérou auprès de l’oMC, décrit le chaos des pays du 

Sud : excroissance des villes, retard économique et social important, grande 

misère, pouvoir des mafias, etc. Il conseille l’élaboration d’une politique 

de survie visant la stabilisation de la population et l’apport des denrées 

essentielles comme l’eau, la nourriture et l’énergie. 


-> Les acteurs du développement (p. 75) 

72 

9 782708 236912 

9 782708 236929 

9 782708 236691 

9 782708 236707

ENCORE UN SIèCLE AMÉRICAIN ? 

Les États-Unis et le monde au xxI e siècle 

Nicholas Guyatt 


Analysant le leadership américain depuis 1989 dans le domaine militaire et 

stratégique, culturel et économique, et s’appuyant depuis 1945 sur la Banque 

mondiale et le fMI, cet ouvrage montre que les états-unis ont renforcé 

leur hégémonie par des interventions visant à maintenir la paix ou à faire 

respecter le droit international. L’auteur met en relief les effets désastreux de 

cet engagement. 


MONDIALISATION FINANCIèRE ET TERRORISME 

La donne a-t-elle changé depuis le 11 septembre ? 

René Passet 

Avec la collaboration de Jean Liberman 

Le décryptage du nouveau terrorisme montre qu’il est inséparable de la 

mondialisation. Le fanatisme kamikaze, issu de populations en perdition, ne 

saurait se dissocier du néolibéralisme. 


LE COMMERCE DE LA FAIM 

La sécurité alimentaire sacrifiée sur l’autel du libre-échange 

John Madeley 

Les instances internationales comme l’oMC ont subordonné l’agriculture 

aux règles du libre-échange, laissant 800 millions d’hommes souffrir de la 

faim. Pour parvenir à la réduction de moitié du nombre d’affamés, l’auteur 

propose une politique d’autosuffisance respectant l’environnement. 


GRAINES SUSPECTES 

Les aliments transgéniques : une menace pour les moins nantis 

Robert Ali Brac de la Perrière et Franck Seuret 

Pour ou contre les organismes génétiquement modifiés ? Ce livre dresse 

un tableau des menaces de la révolution biotechnologique sur les cultures 

traditionnelles. 


9 782708 236349 

9 782708 236417 

9 782708 236325 

9 782708 236332 

73


74 

L’Alliance des éditeurs indépendants 

L’alliance des éditeurs indépendants est une association d’intêret général à but non 

lucratif, crée en mai 2002 à Paris à l’initiative d’un petit groupe de professionnels du livre 

et d’animateurs de réseaux. Par la mise en place d’un réseau international d’éditeurs 

indépendants - à ce jour, 70 maisons d’éditions de 40 nationalités différentes - des grands 

groupes, qui se rencontrent régulièrement et travaillent ensemble à des projets éditoriaux 

et des coéditions, l’Alliance des éditeurs indépendants participe à la circulation des idées, à 

la construction d’une société civile internationale, à la promotion de la bibliodiversité. 

L’ éditeur indépendant 

Un éditeur indépendant conçoit sa politique éditoriale en toute liberté, de façon autonome 

et souveraine ; il n’est pas l’organe d’expression d’un parti politique, d’une institution, d’un 

groupe de communication ou d’une entreprise. La structuration du capital de l’éditeur et 

l’identité de ses actionnaires informent aussi sur son indépendance. La financiarisation du 

monde éditorial - achat de maisons d’édition par des acteurs du monde de l’entreprise 

sans aucun lien avec le métier d’éditeur etmise en place d’une politique de rentabilité 

élevée - implique une perte d’indépendance et bien souvent un remaniement de la ligne 

éditoriale. L’éditeur indépendant, de par sa liberté d’expression, est un acteur majeur de 

la bibliodiversité. Au-delà de ces éléments de définition - posant les grands principes de 

l’indépendance - il est possible d’apprécier de façon plus précise le niveau d’indépendance 

d’une maison d’édition, par le biais de critères quantitatifs mais aussi qualitatifs : qui possède 

la structure ? Quel est le poids de la recherche de profit dans la politique éditoriale ? 

Comment et avec quelle cohérence se construit le catalogue ? Comment l’éditeur entre-t-il 

en relation avec le lecteur ? 

La bibliodiversité 

La bibliodiversité est la diversité culturelle appliquée au monde du livre ; en écho à la 

biodiversité, elle fait référence à une nécessaire diversité des productions éditoriales mises 

à la disposition des lecteurs. Si les grands groupes participent, de par leur production 

massive de livres à une certaine offre éditoriale, la bibliodiversité est cependant intimement 

liée à la production des éditeurs indépendants. En effet, par leur liberté d’expression, ces 

derniers sont les garants de la pluralité et de la diffusion des idées, les véritables acteurs et 

défenseurs de cette diversité culturelle adaptée au livre. La bibliodiversité est aujourd’hui 

menacée par la surproduction et la concentration financière dumonde de l’édition, qui 

favorisent la domination de quelques grands groupes éditoriaux et la quête de rentabilités 

élevées. On peut attribuer l’invention du terme bibliodiversité à des éditeurs chiliens, lors 

de la création du collectif « Editores independientes de Chile » à la fin des années 1990. 

L’Alliance des éditeurs indépendants a fortement contribué à la diffusion et à la promotion 

de ce terme en plusieurs langues, notamment grâce aux déclarations de Dakar (2003), de 

Guadalajara (2005) et de Paris (2007). 

-> www.alliance-editeurs.org

Acteurs du développement 

ZAbbALINES, NOS FRèRES 

Sœur Emmanuelle, Patrick Longueville et Philippe Dureuil 


textes et photographies se complètent pour témoigner des 30 ans de vie 

commune de Sœur Emmanuelle et des chiff onniers du Caire : construction 

d’écoles et de maisons, recul de la mortalité… une expérience qui renforce 

l’espérance et prouve qu’il est possible de renverser l’ordre des choses. 

156 p. + dvd off ert 

29,90 € - Code Sofedis/Sodis : S372089 - 2007 – ISBN : 978-2-7082-3963-0 

COMMENT LES INDIENS M’ONT CONvERTI 

Mgr Samuel Ruiz 

Avec la collaboration de Carles Torner 

Ancien évêque du Chiapas, Samuel ruiz raconte sa découverte surprenante 

des indiens mayas qui constituent 80 % de la population de cette région du 

Mexique. Ce livre, où résonne l’écho du peuple et du mouvement zapatiste, 

fait entendre la voix d’un juste en Amérique latine. 

Coédité avec le CCfd 


-> www.ccfd.asso.fr 

L’ÉCOLE SOUS LES ARbRES 

Scolariser les enfants des bidonvilles 

Noël D’Silva 

Confronté à la misère de Bombay, Noël d’Silva s’est interrogé sur les causes 

de la pauvreté et sur les moyens de la juguler. Il raconte l’histoire de sa vie, 

parle de ses rêves, explique ses choix, justifi e ses engagements d’éducateur et 

de chrétien. 



9 782708 239630 

9 782708 235595 

9 782708 236394 

75


COLOMbIE : LA PAIx À MAINS NUES 

Philippe Revelli 

À la fois carnet de voyage, retour sur l’histoire et reportage dans les 

communautés de paix chez les paysans de l’uraba, cet ouvrage refuse toute 

analyse simpliste d’un conflit trop souvent oublié. 



MAROCAINS DES DEUx RIvES 

Zakya Daoud 

En quelques années, des immigrés marocains vivant en france ont inventé un 

mode de relation avec leur pays d’origine qui favorise le développement de leur 

région natale. Par le biais d’une association, Migrations et développement, 

ces Marocains des deux rives de la Méditerranée s’inventent une autre manière 

de vivre l’immigration et jettent un pont fraternel entre les deux continents. 



76 

9 782708 235687 

9 782708 232679

témoins d’humanité 

J’AI DÉPOSÉ LES ARMES 

Regina Sneifer 

Préface de Joseph Maïla 


Après sept années d’engagement dans les milices chrétiennes au Liban, regina 

Sneifer découvre dans les geôles de son propre camp les horreurs d’une guerre 

fratricide qui la font renoncer défi nitivement à la violence. vingt ans après, 

elle livre un témoignage rare au moment où le Liban s’embrase à nouveau. 


-> http://jaideposelesarmes.typepad.com 

RETOUR AU CAMbODGE 

Claire Ly 

document exceptionnel sur les suites du génocide khmer, ce livre est aussi 

une double quête d’identité et de liberté d’une femme façonnée par deux 

cultures et deux religions. 


-> www.clairely.com 

REvENUE DE L’ENFER 

Claire Ly 

Préface de Dennis Gira 

Avril 1975, les Khmers rouges deviennent les maîtres du Cambodge camps 

de travail à la campagne, exécutions sommaires, endoctrinement des enfants, 

malnutrition, chasse aux bourgeois et aux intellectuels... Bouleversante, 

Claire Ly raconte sa lutte pour la survie. 

Collection « La vie au cœur » - Nouvelle édition 


-> www.clairely.com 

9 782708 238947 

9 782708 238961 

9 782708 238992 

77

TEHERAN_PARIS 28/09/07 14:46 Page 7 


TÉHÉRAN-PARIS 

Résistant en Iran, innovateur social en France 

Hibat Tabib 

résistant au régime du Shah, député contraint de s’enfoncer dans la 

clandestinité et de fuir son pays avec sa famille, directeur d’un centre social 

en Seine-Saint-denis puis de « l’Association pour la formation et pour l’accès 

au droit » à Pierrefitte... voici quelques étapes du parcours d’Hibat tabib. 

208 p. - 18,00 € - Code Sofedis/Sodis : S372034 - 2007 – ISBN : 978-2-7082-3959-3 

EXTRAIT : 

78 

Prologue 

Du froid, trois pays, un bébé 

La noirceur de l’obscurité semble aiguiser le piquant 

du froid. 

Emmitouflé jusqu’aux yeux, j’ai du mal à distinguer les 

guides qui nous attendent près des chevaux. 

J’attrape nos bagages, deux petits sacs remplis de biberons, 

de lait en poudre et de couches. Le valium a bien 

endormi le bébé que ma jeune femme tient blotti contre elle. 

Aujourd’hui, 1 er janvier 1984, Fereshteh fête ses vingttrois 

ans et c’est une fuite à travers des montagnes enneigées 

que je lui offre. 

Le camion s’éloigne rapidement, il doit rouler trois heures 

avant de rejoindre la route. 

Dans cette nuit qui éclaire la neige, nous nous activons 

pour un départ immédiat. Le plus jeune des guides, manifestement 

le chef de l’opération, se charge de Manoocher. 

Avec des gestes précis, vifs et pleins de délicatesse, il emballe 

notre fils de treize mois. Comme un bonbon. Les poils de 

la peau de mouton sont tournés vers l’intérieur et le petit 

ne réagit pas quand l’inconnu se l’attache sur la poitrine. 

L’homme semble aussi habile que déterminé, nous apprendrons 

plus tard que lui-même est père de cinq enfants. Très 

7 

9 782708 239593

TEHERAN_PARIS 28/09/07 14:44 Page 8 


vite, l’inconnu s’éloigne avec ce que nous avons de plus 

précieux ; sa silhouette se perd dans la nébuleuse blanche 

d’un décor et d’un avenir incertains. Il doit nous précéder 

pendant tout le voyage. 

Fereshteh monte en croupe derrière le second guide, avec 

ma propre monture je deviens l’ombre du troisième. La 

rivière tente de nous murmurer quelque chose comme un 

adieu et presque aussitôt je tombe de cheval. Il a fait un 

petit saut, je ne suis pas cavalier. Le thermos d’eau chaude 

pour Manoocher se casse, le voyage commence bien. 

Je ne pense ni à rire ni à chercher un présage. Concentrés, 

nous partons pour la Turquie. 

Quelques mois auparavant, l’idée même de quitter l’Iran 

était inimaginable. Notre principe d’opposition au régime de 

la République islamique de Khomeiny nécessitait une lutte 

interne. Depuis des années, en opposants réalistes et sans 

illusions, nous avions fait des choix éclairés, mûri des décisions, 

assumé nos actes. Malgré les risques encourus, malgré 

les camarades exécutés, notre stratégie demeurait la présence 

sur le terrain. Des erreurs et des injustices ont été payées 

très cher sans qu’il ne soit jamais question de départ. La 

résistance se joue de l’intérieur. 

Cette évidence s’enracine sans doute dans le coup d’État 

anglo-américain de 1953 contre Mossadegh, le père du 

nationalisme iranien. Dès le début de la sanglante répression, 

la plupart des membres du parti Toudeh 1 ont aussitôt 

1. « Peuple » en persan. 

8 

79


80 

fui en Union soviétique et le secrétaire général lui-même a 

trahi dès son arrestation. L’annonce radiodiffusée de la dissolution 

du parti par le docteur Bahrami, puis l’ordre de se 

rendre donné à tous les adhérents sont restés tristement célèbres. 

Certains militants du Toudeh ont collaboré avec le 

nouveau régime du Shah, mais en plus ils ont très efficacement 

participé à la mise en place de la Savak, sa police politique. 

Cet épisode de totale reddition et de collaboration a 

laissé une trace profonde dans la mémoire de notre pays ; 

notre génération d’opposants se situe dans la comparaison 

historique. Nous n’avions pas à discuter cette évidence : dans 

un mouvement de résistance collective, personne ne part. 

Puisque les autres ont abandonné le combat, nous nous 

battrons jusqu’au dernier ; les autres ont renié leurs valeurs, 

nous leur resterons fidèles ; les autres ont déserté, nous ne 

céderons pas. 

Et nous voilà pourtant en fuite. 

Mon cheval peine dans ce matelas blanc qui semble nous 

aspirer, je descends régulièrement pour l’aider. Il est parfois 

enfoncé si profondément que la neige fond sous ses naseaux 

fumants, on dirait qu’il nage dans la poudreuse. Le guide de 

Fereshteh marche le plus souvent à côté d’elle, le cheval ne 

peut pas les porter tous les deux. J’ai confiance en ces 

Kurdes, les montagnards qui ont accepté de nous aider sont 

ici chez eux. Moi, je n’ai aucun repère et j’ai la sensation 

non seulement de ne pas avancer mais en plus de tourner 

en rond. Fereshteh se tient droite. Je la distingue à peine, 

TÉHÉRAN - PARIS 

Hibat Tabib avec Nathalie Dollé 

9 

p. 7 - 9 © Ed. Atelier 2007

IV. QUESTIONNER 

LES RELIGIONS

Histoire - Philosophie - Psychologie 

PONCE PILATE 

Jean-Pierre Lémonon 

Préface de Maurice Sartre 


tout le monde connait le nom de Pilate et son rôle dans la condamnation 

et la crucifi xion de Jésus de Nazareth. Mais cet événement mis à part, que 

savons-nous vraiment de lui ? Actualisé à la lumière des dernières découvertes 

exégétiques, cet ouvrage constitue sa biographie la plus complète. objet d’une 

première publication en 1981, cet ouvrage est considéré comme la référence 

mondiale sur le sujet. Il a été entièrement revu et actualisé au regard des 

recherches archéologiques, historiques et bibliques de ces dernières années. 


LA RELIGION DE NIETZSCHE 

Philippe Gaudin 

Se demander quelle est la religion des philosophes semble le chemin le plus 

court pour caractériser leurs philosophies. C’est l’occasion de comprendre la 

résistance du fait religieux, pris dans le feu croisé de penseurs aux convictions 

parfois antagonistes. Nietzsche en est un exemple parfait. Jeune chrétien 

fervent, il s’est transformé progressivement en pourfendeur quasi obsessionnel 

du christianisme. La mort de dieu proclamée, il reste pourtant attaché à la 

question religieuse : il pressent qu’elle tient toutes les autres… 


À paraître : 

LA RELIGION DE RICŒUR, Gilbert Vincent 


LA RELIGION DE bERGSON, Ghislain Watterlot 


9 782708 239180 

religion de Nietzsche 

9 782708 239845 

religion de ricœur 

9 782708 239784 

religion de Bergson 

9 782708 239838 

83

Questionner les religions 

LES FONDEMENTS DE L’AUTORITÉ 

Jean-Yves Baziou 

L’autorité ne va plus de soi. Celle des institutions religieuses, politiques, 

éducatives est radicalement remise en cause. tout se passe comme si c’était 

désormais l’individu qui devenait la propre mesure de ses actes. d’où vient 

cette crise ? 


LA PENSÉE DE JEAN PAUL II 

volume 1, la critique du monde moderne 

Philippe Portier 

À travers une analyse didactique de l’œuvre de Jean Paul II, Philippe Portier 

démontre que ce Pape n’était ni un traditionaliste ni un moderniste, mais 

qu’il a inventé une forme d’intégralisme catholique ouverte aux apports du 

Concile vatican II. Ce volume aborde sa doctrine à travers le procès qu’elle 

intente au monde moderne, coupable selon lui de s’être détourné de la 

transcendance. 


CAMUS 

L’absurde, la révolte, l’amour 

Arnaud Corbic 


LEvINAS 

L’approche de l’autre 

Joseph Debès 


CROIRE À L’ÉPREUvE DU DOUTE 

Sophie de Mijolla-Mellor 

En mettant la foi à l’épreuve du doute, Sophie de Mijolla-Mellor se livre à une 

lecture psychanalytique stimulante de l’acte de croire. Loin de la répétition 

stérile des convictions, par-delà le savoir, « la confiance est toujours au bord 

du gouffre, dit-elle, et c’est précisément ce qui la rend rare et précieuse ». 


PSY, DÉLIvREZ-NOUS DU MAL ! 

Anne-Marie Saunal 

À travers de nombreux exemples, une psychanalyste s’interroge sur la 

confrontation de l’homme au mal et sur sa capacité à pardonner. 


-> LA PSyCHANALySE PEut-ELLE guérIr ?, (p. 90) 

84 

9 782708 237926 

9 782708 238510 

9 782708 237032 

9 782708 235106 

9 782708 239715 

9 782708 240131

monde_desenchante - 4.10.04 - page 103 


UN MONDE DÉSENCHANTÉ ? 

Marcel Gauchet 


dans Le Désenchantement du Monde, ouvrage devenu un classique, Marcel 

gauchet analysait comment le christianisme dans son fondement et ses 

développements historiques, avait contribué à ce que les sociétés occidentales 

sortent progressivement de l’emprise de la religion. Cet ouvrage examine les 

conséquences souvent déroutantes et complexes de ce désenchantement. 


-> A-t-oN ENCorE BESoIN d’uNE rELgIoN ?, (p. 94) 9 782708 237049 

Chapitre 4 

EXTRAIT : Chapitre 4 

CE QUE NOUS AVONS PERDU 

CE QUE AVECNOUS LA RELIGION* AVONS PERDU 

AVEC LA RELIGION* 

Mon titre est évidemment provocateur. Il est conçu pour faire 

sursauter Mon titre tous est ceux, évidemment nombreux j’imagine, provocateur. bienIl convaincus est conçu de pour ne faire rien 

devoir sursauter à latous religion, ceux, de nombreux près ou j’imagine, de loin, etbien bien convaincus persuadés, de parne consé- rien 

quent, devoir àdelan’avoir religion, riendeperdu près ou dans deles loin, vicissitudes et bien persuadés, récentes qui paront consé- ôté 

aux quent, confessions de n’avoirchrétiennes rien perdu la dans plus lesgrande vicissitudes part récentes de l’emprise qui ont sociale ôté 

qu’elles aux confessions conservaient chrétiennes en Europe. la plus Parce grande que la part religion, de l’emprise cela va sociale de soi 

pour qu’elles unconservaient esprit d’aujourd’hui, en Europe. est Parce uneque affaire la religion, de choix celaindividuel, va de soi 

d’adhésion pour un esprit personnelle, d’aujourd’hui, de conviction est uneintime. affaireCe de n’est choixpas individuel, de cette 

religion-là d’adhésion que personnelle, je parle. de Laconviction thèse que intime. je voudrais Ce n’est défendre pas de estcette que 

nous religion-là devions que tous je parle. quelque La thèse choseque à laje religion, voudrais jusqu’à défendreune est date que 

récente nous devions – abstraction tous quelque faite de quelque chose à croyance, la religion, affiliation jusqu’àouune engage- date 

ment récente que – abstraction ce soit – etfaite que de nous quelque avons croyance, tous perduaffiliation quelque ou chose engage- dans 

l’immense ment que ce tournant soit – et qui que nous nous emporte avonsdepuis tous perdu une trentaine quelque d’années chose dans et 

qui, l’immense entre autres, tournant estqui en nous trainemporte d’achever depuis de liquider une trentaine les vestiges d’années d’orgaet 

nisation qui, entrereligieuse autres, est qui ensubsistaient train d’achever parmi denous. liquider Quelque les vestiges chosed’orga qui a 

directement nisation religieuse à voirqui avec subsistaient « la déshumanisation parmi nous. du Quelque monde chose » qui qui nous a 

inquiète. directement à voir avec « la déshumanisation du monde » qui nous 

inquiète. Le phénomène ne manque pas d’être paradoxal, puisque cette 

dernière Le phénomène période peut neêtre manque caractérisée, pas d’être à d’autres paradoxal, égards, puisque par la déban- cette 

dade dernière de période ce qui peut survivait être des caractérisée, partis religieux à d’autres deégards, l’hétéronomie par la déban- et le 

triomphe dade de ceduquiprincipe survivait métaphysique des partis religieux de l’autonomie de l’hétéronomie humaine. et le 

Personne triomphe ne dudoute principe plus parmi métaphysique nous, y de compris l’autonomie le croyant humaine. le plus 

Personne ne doute plus parmi nous, y compris le croyant le plus 

* « Voulons-nous encore être humains ? » in Diogène, numéro spécial no 195, juilletseptembre 

* « Voulons-nous 2001. encore être humains ? » in Diogène, numéro spécial n 

103 

o 195, juilletseptembre 

2001. 

103 

85

86 



convaincu, que le lien de société qui nous tient ensemble ne soit 

l’œuvre des hommes et d’eux seuls, sans même de raison dans l’histoire 

pour le porter. Les crypto-religions du salut politique n’ont pas été 

moins atteintes, de ce point de vue, que les grandes religions constituées. 

En ce sens métaphysique, on est fondé à parler d’une avancée de 

l’humanisation du monde. Où l’on entrevoit que la déshumanisation 

qui nous préoccupe pourrait être en relation avec les modalités pratiques, 

très inattendues, de cette humanisation métaphysique ; elle 

pourrait entretenir une connexion cachée avec les formes sociales 

concrètes qu’elle revêt. 

La saisie du collectif 

SORTIE, RETOUR ET TRANSFORMATIONS DU RELIGIEUX 

Ce quelque chose qui se dérobe à nous, et que nous devions, à mon 

sens, à l’héritage des religions, c’est ni plus ni moins ce qui nous 

permettait d’appréhender nos sociétés comme des ensembles cohérents 

et d’envisager d’agir globalement sur elles pour les transformer de 

manière concertée, quelle que soit ensuite la façon de concevoir cette 

action transformatrice, qu’on la veuille graduelle, ou qu’on la souhaite 

radicale. Le débat n’est plus entre réforme et révolution : il n’y a plus ni 

réforme ni révolution. Il y a des changements, qu’il s’agit d’administrer 

ou d’encadrer tant bien que mal, mais qui dans leur fond se soustraient 

à nos prises. 

Nous vivions sur la tranquille certitude que nous pouvions nous 

saisir de la chose collective, la déchiffrer dans sa dynamique interne 

et, dans une mesure à déterminer, piloter sa construction d’elle-même 

dans le temps. Ce n’était pas même un présupposé, c’était une évidence 

tangible. Eh bien, nous nous reposions sur une sécurité trompeuse. 

Cette disponibilité du social à ses acteurs ne va aucunement de soi, 

elle n’en constitue pas une propriété de nature. Elle correspondait à un 

certain état historique des sociétés qui est en train de se défaire. En 

réalité, nous devions ce type de cohérence et l’accessibilité tant théorique 

que pratique qui en résultait à l’insistance du mode religieux de 

structuration des communautés humaines. Un mode de structuration 

qui avait sourdement survécu à l’organisation religieuse du monde. 

Nous aurons eu cinq siècles de transition moderne, 1500-2000, 

dates rondes, cinq siècles durant lesquels la lente rupture avec l’ordre 

104



CE QUE NOUS AVONS PERDU AVEC LA RELIGION 

des dieux s’est coulée dans une forme religieuse maintenue du lien 

social. La définition explicitement extra-religieuse de la cité des 

hommes s’est étayée sur des fondements implicitement religieux. La 

construction de plus en plus autonome de son organisation a continué 

de reposer sur une structuration d’origine hétéronome, certes de moins 

en moins consistante, mais toujours obstinément subsistante jusque 

voici peu. C’est cette base tacite qui nous autorisait à rêver du temps 

où adviendrait pleinement le pouvoir de la collectivité sur elle-même. 

En attendant, elle nous permettait d’agir de façon raisonnée sur des 

sociétés suffisamment unifiées pour supporter le dessein d’une maîtrise 

de leurs mécanismes. 

Je ne saurais prétendre exposer en quelques phrases la nature et 

la teneur de ce mode de structuration religieux. Je me limiterai à 

souligner sa prégnance, à la base du projet moderne, sous trois aspects 

fondamentaux : tradition, appartenance, hiérarchie. Il y aurait à 

montrer comment la nouveauté prodigieuse de l’histoire tournée vers 

l’avenir s’est continûment nourrie du lien unifiant avec le passé, qui 

s’incarnait dans la tradition. Il y aurait à établir, semblablement, 

comment l’installation du règne de l’individu de droit n’a cessé de 

supposer l’inscription de cet individu dans des communautés, communautés 

àbase d’adhésion volontaire, certes, mais d’autant plus intensément 

communautaires que faites de la libre participation de leurs 

membres. De la même manière, enfin, il y aurait à montrer comment 

l’idéal de l’autogouvernement et l’aspiration à la communauté politique 

capable de se donner sa propre loi se sont alimentés àla vieille figure 

d’un pouvoir uni à la collectivité en tant que relais de ses suprêmes 

raisons d’être. 

C’est ce compromis organisateur entre contenu autonome et forme 

implicitement dérivée de l’hétéronomie qui s’est dissous avec l’épuisement 

de ce legs de l’âge des religions. Voilà ce que nous devions à 

l’héritage immémorial des religions : d’avoir pouvoir sur notre monde et 

d’être en mesure d’ambitionner davantage de pouvoir encore. Voilà ce 

que nous avons perdu. 

105 

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88 



SORTIE, RETOUR ET TRANSFORMATIONS DU RELIGIEUX 

Émancipation, dépossession 

En un sens, je l’indiquais en commençant, nous avons achevé de 

recouvrer le pouvoir sur nous-mêmes. Sauf que cette ultime conquête 

métaphysique a pris un visage social inattendu. Elle a achevé d’émanciper 

les individus. Elle les a affranchis de ces encadrements qui perpétuaient 

l’empreinte de l’ordre religieux au milieu d’une société 

sécularisée. Elle les a délivrés de ce qui pouvait subsister de contraintes 

envers des traditions. Elle les a déliés de ce qui pouvait leur faire 

obligation envers des collectifs de référence, de la famille à la Nation. 

Elle les a dégagés de la révérence hiérarchique et des liens d’obédience 

envers l’autorité, même consentie. En un mot, elle leur a donné, ou elle 

tend à leur donner, les pleins pouvoirs sur eux-mêmes. Mais ce faisant, 

elle a vidé de substance la perspective d’un pouvoir collectif. 

Nous jouissons d’une liberté inégalée de nous gouverner nousmêmes 

chacun dans notre coin et pour notre compte. Mais l’horizon 

du gouvernement en commun, lui, s’est évanoui. L’idée d’une prise 

d’ensemble sur l’organisation de notre monde n’a plus ni support, ni 

instruments, ni relais. Nous ne pouvons plus guère imaginer l’action 

historique que comme la résultante d’une myriade d’initiatives dispersées, 

toutes légitimes et toutes fermement décidées à ne rien céder sur 

leur indépendance. Nous ne pouvons plus imaginer la coexistence 

humaine, en d’autres termes, que sous les traits d’un marché généralisé, 

comme le seul mode de réalisation de la compossibilité entre des 

libertés égales. Ce qui me fait penser, soit dit au passage, que la dénonciation 

de l’économie et du capitalisme qui reprend du service, force de 

l’acquis et vieilles habitudes aidant, n’étreint qu’une ombre. Elle 

s’acharne sur ce qui n’est qu’une conséquence ou un symptôme, en 

s’interdisant de remonter à la source. En quoi elle se borne à ajouter un 

visage à l’impuissance contre laquelle elle proteste. 

Mais il est vrai qu’il est difficile de se résoudre à regarder en face la 

cause de nos dilemmes, tellement elle prend à revers ce que nous 

avons appris à penser. Cette dépossession qui ne vient pas d’abord 

de l’extérieur, mais qui sourd du dedans de notre propriété de nousmêmes, 

n’est-ce pas pourtant le vrai nom de la déshumanisation du 

monde ? 

UN MONDE DÉSENCHANTÉ ? 

106 

Marcel Gauchet 

p. 104 - 106 © Ed. Atelier 2006


Collection « Questions de vie » 

dirigée par Alain Houziaux, la collection « Questions de vie » édite les conférences du 

temple de l’étoile à Paris. retrouvez sur www.eretoile.org le programme de ces rencontres. 

LES AFFAIRES, LA POLITIQUE, LA JUSTICE 

Alain Houziaux, Anne-José Fulgéras, 

Guillaume le Foyer de Costil et Arnaud Montebourg 

Blanchiment de capitaux, emplois fi ctifs de la ville de Paris ou aff aire Elf, une 

magistrate, un avocat et un député reviennent sur ces « aff aires » et nous font 

part de leur expérience en analysant les mœurs politiques. 


L’AIDE AU TIERS-MONDE, À QUOI bON ? 

Alain Houziaux, Sylvie Brunel, Pierre Kipré 

et Marc-Antoine Pérouse de Montclos 

Le Sud a versé plusieurs fois plus d’argent au Nord qu’il n’en a reçu. L’argent 

donné ou prêté est souvent détourné au profi t de gouvernants corrompus, 

quand il ne sert pas à maintenir des dictatures. Les oNg développent un 

marché concurrentiel souvent focalisé sur l’urgence et dépendant des médias. 

faut-il donc abandonner toute volonté d’aide au tiers-monde ? 


LE CHÔMAGE À QUI LA FAUTE ? 

Alain Houziaux, Nicolas Baverez, 

Jean-Baptiste de Foucauld et Alain Minc 

depuis plus de 30 ans, les hommes politiques font de l’emploi une priorité 

sans pour autant résoudre la question du chômage. Les diverses contributions 

de ce dossier mettent en cause la responsabilité des élites, l’inadaptation 

du pays à la mondialisation ou les stratégies politiques et économiques 

conduisant à l’exclusion d’une partie de la population. 


9 782708 238039 

9 782708 237957 

9 782708 238008 

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DOIT-ON LÉGALISER L’EUTHANASIE ? 

Alain Houziaux, André Comte-Sponville, 

Marie de Hennezel et Axel Kahn 

Quatres auteurs de formation et de croyances diverses expriment leur 

sentiment vis-à-vis de l’euthanasie et de son éventuelle légalisation. Les avis 

sont partagés, que ce soit sur le terme même d’euthanasie passive (arrêt des 

soins) ou active (mort donnée par un tiers) ou encore sur la notion de liberté 

et de dignité humaine en fin de vie. 

120 p. - 10 ,00€ - Code Sofedis/Sodis : S304732 - 2004 - ISBN : 978-2-7082-3773-5 

ÊTRE IDÉALISTE, EST-CE DÉPASSÉ ? 

Alain Houziaux, Olivier Mongin, 

Etienne Pinte et Jack Ralite 

Les crimes provoqués par les utopies politiques et les religions appellentils 

à se méfier des idéalistes ? Notre vie est-elle vraiment humaine si seuls 

l’intérêt matériel et le plaisir de l’instant la guident ? Quatre personnalités se 

demandent s’il est encore possible d’avoir des idéaux aujourd’hui, si la société 

a besoin d’idéalistes ou si l’idéalisme est devenu un défaut, voire une tare. 


L’EUROPE JUSQU’OÙ ? 

Alain Houziaux, Alain Duhamel, Hervé Le Bras 

et Philippe Moreau Defarges 

une journaliste, un spécialiste des questions internationales et un démographe 

débattent de leur vision de l’Europe. Ils mettent en évidence le caractère 

éminemment culturel de la question européenne. 


LA MÉMOIRE POUR QUOI FAIRE ? 

Alain Houziaux, François Dosse, Alain Finkielkrault 

et Jean-Claude Guillebaud 

« devoir de mémoire » : voilà une expression récurrente lorsqu’il s’agit 

d’aborder des événements qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Mais ne 

serait-il pas plus pertinent de parler de « travail de mémoire » ? 


LA PSYCHANALYSE PEUT-ELLE GUÉRIR ? 

Alain Houziaux, Armand Abécassis, 

Jean-Claude Guillebaud et J.-D. Nasio 

un psychanalyste et deux philosophes débattent de l’angoisse. Est-elle une 

maladie ou relève-t-elle de la dignité de l’homme ? 


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9 782708 237735 

9 782708 238466 

9 782708 237902 

9 782708 238589 

9 782708 238237

LES RETRAITES QUELLE JUSTICE ? 

Alain Houziaux, Patrick Artus, Jean-Christophe Le Duigou 

et Robert Rochefort 


La réforme des retraites menée en 2003 n’a pas éteint le débat sur les 

fondements et les modalités de leurs financements. En confrontant leurs 

points de vue, trois économistes mettent à jour les choix de société possibles 

qui engagent l’avenir : les places respectives du travail, de la liberté, de la 

responsabilité, de la solidarité et de la justice sont au fondement du mode 

de financement. 


ISRAËL, LES JUIFS, L’ANTISÉMITISME 

Alain Houziaux, Jacques Attali, Pascal Boniface 

et Gérard Israël 

Attaques contre les personnes et les synagogues, profanations de cimetières, 

les tensions sont vives. Malgré la condamnation unanime de ces gestes, les 

passions se déchaînent à propos de la définition de l’antisémitisme. Acceptant 

chacun le principe d’un débat contradictoire, fait devenu exceptionnel, 

quatre personnalités livrent leurs analyses et désamorcent les pièges d’une 

polémique aveuglante et apportent des éléments de réflexion indispensables 

à la compréhension d’une question brûlante. 


-> CoMMENt ISrAëL ExPuLSA LES PALEStINIENS, d. vidal, (p. 15) 

LA LIbERTÉ SExUELLE JUSQU’OÙ ? 

Alain Houziaux, Christiane Olivier, Odon Vallet et Isabelle Yhuel 

Liberté sexuelle et traditions religieuses n’ont jamais fait bon ménage : elles 

ont restreint l’union des corps à la procréation et fait du plaisir un péché. 

Mais dès lors que ces institutions ne prescrivent plus les conduites, quel est 

le sens des frontières qui délimitent le permis et le défendu ? où peut mener 

la quête de la jouissance à tout prix ? En outre, contre la marchandisation du 

sexe, comment réapprendre à aimer en paroles et en actes ? 


LE vOILE, QUE CACHE-T-IL ? 

Alain Houziaux, Jean Baubérot, Dounia Bouzar 

et Jacqueline Costa-Lascoux 

trois acteurs du débat sur le port des signes religieux à l’école, dont deux 

membres de la commission pour la laïcité, font le point. Comment peuton 

conjuguer laïcité et pluralité religieuse aujourd’hui au sein de la société 

française ? 


-> ABrAHAM révEILLE-toI ! (p. 62 ) 

9 782708 237964 

9 782708 237728 

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9 782708 237711 

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COMMENT ACCEPTER DE vIEILLIR ? 

Alain Houziaux, Paul-Laurent Assoun, 

Jean-Denis Bredin et Marie de Hennezel 

Le culte de la jeunesse est exacerbé dans notre société alors que notre espérance 

de vie s’allonge de plus en plus. Comment répondre dès lors aux nombreuses 

interrogations suscitées par la vieillesse ? 


LE CORPS, UN POIDS, UNE CHANCE ? 

Alain Houziaux, Jacques Fricker, 

Didier Sicard et Jean-Philippe de Tonnac 

Être bien dans son corps : tous les magazines le conseillent et même l’exigent. 

Pourquoi ? Le corps est devenu un enjeu idéologique, culturel, moral et 

même politique. Mais n’y a-t-il pas confusion entre être bien dans son corps 

et être bien avec soi-même ? 


-> LE CorPS, CE Qu’EN dISENt LES rELIgIoNS 

Sous la direction de g. Comeau (p. 95) 

L’INDIFFÉRENCE, UNE FUITE ? 

Alain Houziaux, Sophie de Mijolla-Mellor, 

Odon Vallet et Bertrand Vergely 

L’indifférence est-elle une absence de compassion à l’égard d’autrui ou une 

capacité à se préserver de la médiocrité du monde et de la peur. 


LA SOLITUDE, POURQUOI ? 

Alain Houziaux, Daniel Lestringant, 

Françoise de Panafieu et Alain Valtier 

L’homme est-il fait pour vivre seul ? La solitude peut-elle être complètement 

voulue ou est-elle majoritairement subie ? Quel est son rôle en amour ? 


SUIS-JE RESPONSAbLE DE MES ÉCHECS ? 

Alain Houziaux, Gérard Israël, 

Daniel Sibony et Paul Valadier 

Entre le déni de responsabilité et la culpabilisation excessive lors d’un 

événement fâcheux, il y a d’autres chemins qui permettent l’exercice d’une 

liberté pour se changer soi-même et contribuer à modifier l’ordre des 

choses. 


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9 782708 238596 

9 782708 238442 

9 782708 238435 

9 782708 236974

PEUT-ON FAIRE LE bONHEUR DE SES ENFANTS ? 

Alain Houziaux, Pauline Bebe, 

Caroline Eliacheff et Pierre Lassus 


désirer le bonheur de ses enfants est la première préoccupation des parents. 

Pourtant ce désir peut cacher une volonté fusionnelle mortifère. Peut-on 

facilement fabriquer le bonheur d’un autre que soi ? 


PEUT-ON SE REMETTRE D’UN MALHEUR ? 

Alain Houziaux, Jean Alexandre, 

Jean-Pierre Denis et Geneviève Jurgensen 

une journaliste, un théologien et un écrivain, marqués chacun par l’expérience 

du malheur, proposent des perspectives. 


POURQUOI TANT D’ÉCHECS EN AMOUR ? 

Alain Houziaux, Jacques Arènes, 

Paule Salomon et Sophie Schlumberger 

un psychanalyste, une psychothérapeute et une théologienne proposent leur 

interprétation de l’échec amoureux et des issues pour sortir de cette spirale. 


REPRENDRE GOÛT À LA vIE, COMMENT ? 

Alain Houziaux, Maurice Bellet, 

Albert Jacquard et Daniel Sibony 

Comment reprendre goût à la vie quand on a traversé une épreuve ? Comment 

revenir à la vie après une rupture, un deuil, un malheur ? Peut-on quitter la 

souffrance pour aller à nouveau au grand large et réinventer le bonheur ? un 

généticien, un psychanalyste, un prêtre et un philosophe en débattent. 


JUSQU’OÙ PEUT-ON CHANGER SA vIE ? 

Alain Houziaux, Jacques Lacarrière, 

Stan Rougier et Jean-Paul Willaime 

un écrivain, un sociologue et un prêtre se demandent si un changement de 

vie radical et durable est possible. d’après eux, la nécessité de ce changement 

peut apparaître brutalement alors que la découverte de ses aspirations 

profondes peut prendre plus de temps. En outre, renier son passé constitue 

un risque important. 


9 782708 236967 

9 782708 237261 

9 782708 237254 

9 782708 238244 

9 782708 238459 

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A-T-ON ENCORE bESOIN D’UNE RELIGION ? 

Alain Houziaux, André Comte-Sponville, Bernard Feillet 

et Alain Rémond 

Les religions suscitent, selon le cas, méfiance, attirance ou indifférence. Pour 

la majorité de nos contemporains en Europe occidentale, la religion n’est plus 

nécessaire. trois intellectuels, philosophe, écrivain et théologien dialoguent 

sur son utilité aujourd’hui et son rôle face aux épreuves de la vie. 


DIEU, UNE INvENTION ? 

René Girard, André Gounelle et Alain Houziaux 

Le dialogue d’un grand philosophe contemporain avec deux théologiens sur 

un sujet central : dieu. 


LES ESPRITS, EST-CE QUE çA ExISTE ? 

Alain Houziaux, Yves Dulac, Ahmed Eleuch 

et Cyrille J.-D. Javary 

un théologien orthodoxe, un psychiatre, un pasteur et un sinologue 

confrontent leurs analyses sur les fondements spirituels, psychiques, religieux 

et scientifiques de la croyance dans les esprits. 


JÉSUS-CHRIST, DE QUOI EST-ON SÛR ? 

Corina Combet-Galland, Gérard Mordillat, 

Michel Quesnel et Alain Houziaux 

Quel crédit accorder à ce que relatent les évangiles quand des émissions et 

des livres, tel le da vinci Code, sèment le doute sur leur authenticité ? Et si 

on nous avait caché la vérité ? Pourquoi, par exemple, Jésus ne serait-il pas 

seulement l’un des disciples de Jean-Baptiste ? 


JÉSUS A-T-IL UNE FACE CACHÉE ? 

Jean-Pierre Brach, Jacques-Noël Pérès, 

Jérôme Rousse-Lacordaire et Alain Houziaux 

Au Jésus des évangiles semble désormais correspondre celui des courants 

gnostiques ou ésotériques. En qui faut-il croire ? Quatre spécialistes 

s’interrogent sur cet après « da vinci Code » et aux arcanes des élaborations 

plus ou moins fantastiques qui ont fleuri au cours des siècles à propos d’un 

maître dont l’existence historique reste pour partie inconnaissable. 


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9 782708 236950 

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9 782708 237889 

9 782708 238749 

9 782708 239739


Collection « Ce qu’en disent les religions » 

une nouvelle façon de confronter les traditions religieuses de l’humanité aux grandes 

questions de la vie. des ouvrages accessibles aux non-spécialistes pour mieux se connaître, 

rencontrer l’autre et vivre ensemble. 

LE CORPS 

Sous la direction de Geneviève Comeau 

Par une réfl exion sur la manière d’être en relation avec les autres, le monde et 

dieu, cet ouvrage s’interroge sur la place du corps dans les religions. 


-> LE CorPS, uN PoIdS, uNE CHANCE ? J. fricker, d. Sicard, J.-P. de tonnac 

et Alain Houziaux (p. 92) 

LA CRÉATION DU MONDE 

Sous la direction d’Évelyne Martini 

Est-il encore possible de croire à une création du monde par un dieu ? Que 

nous apporte une telle idée ? 


L’ÉDUCATION 

Sous la direction de Jacques Scheuer 

Auteurs, philosophes, docteurs en sciences de l’éducation et des religions, 

étudient la manière dont les grandes religions abordent l’éducation des 

jeunes. Ils s’interrogent sur le rôle qu’elles peuvent jouer dans les sociétés 

modernes, loin du communautarisme et dans le respect de la laïcité. 


LA FEMME 


Les femmes sont-elles victimes d’un machisme intrinsèque aux religions ? Pour 

se libérer de ces contraintes n’ont-elles d’autre alternative que d’abandonner 

9 782708 235724 

9 782708 237018 

9 782708 236684 

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toute référence à une identité religieuse ? En replaçant les religions dans leurs 

contextes culturel et historique, cette étude examine la possible évolution des 

religions par l’intervention croissante des femmes en leur sein. 


L’INJUSTICE 

Sous la direction de Philippe Gaudin 

Comment le judaïsme, le christianisme, l’islam, l’hindouisme et le 

bouddhisme envisagent le traitement de l’injustice à l’heure où de plus en 

plus de citoyens sont sensibles à l’injustice et aux inégalités sociales. 

176 p. - 27 € - Code Sofedis/Sodis : 9586239 - 2004 - ISBN : 978-2-7082-3702-5 

LA MORT 


Cet ouvrage analyse les théories de cinq grandes traditions religieuses de la 

mort dans le but de susciter la méditation de chacun et l’invitation à une 

compréhension plus juste d’autrui. 


LA PRIèRE 


Qu’est-ce que l’anthropologie et la philosophie peuvent nous apprendre 

de la prière ? Quelles sont les différentes conceptions de la prière ? Quelles 

différences y-a-t il en effet à prier dans l’hindouisme, le bouddhisme, le 

judaïsme, le christianisme et l’islam ? 


LA vIOLENCE 


Il est difficile d’échapper à l’actualité de la violence. Ceci nous rappelle la 

fragilité du lien social que les religions garantissent par nature et en même 

temps menacent quand elles sont ferment du fanatisme. 


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9 782708 236424 

9 782708 237025 

9 782708 235731 

9 782708 235854 

9 782708 236431

I n d e x

INdEx 

dES AutEurS 

A 

ABéCASSIS Armand, p. 90 

AguItoN Christophe, 

p. 51 

ALANCHE Pierre, p. 53 

ALBErtINI Jean-Marie, 

p. 53 

ALExANdrE Jean, p. 93 

ALI BrAC dE LA 

PErrIÈrE robert, p. 73 

ALLoux Patrick, p. 58 

ALuNNI dominique, p. 38 

ANtroBuS Peggy, p. 71 

ArÈNES Jacques, p. 93 

ArtuS Patrick, p. 91 

ASSouN Paul-Laurent, 

p. 92 

Atd Quard Monde, p. 51 

AttALI Jacques, p. 91 

AudINEt Jacques, p. 67 

AuLENBACHEr 

Christine, p. 41 

AvrAN Isabelle, p. 48 

AyACHE Albert, p. 27 

B 

BACHEt daniel, p. 53 

BACQué Marie-Hélène, 

p. 41 

BAdIA gilbert, p. 14, 30 

BALLEt rené, p. 30 

BAuBérot Jean, p. 91 

BAvErEZ Nicolas, p. 89 

BAyLy A. C., p. 7 

BAZIou Jean-yves, p. 84 

BEBE Pauline, p. 93 

BECK robert, p. 24 

BEdArIdA françois, p. 26 

BELHAdJ Marnia, p. 48 


BELLEt Maurice, p. 93 

BELMESSouS Hacène, 

p. 51 

BELouEt éric, p. 26 

BérAud Céline, p. 43 

BérAud Claude, p. 58 

BErNAtEt Catherine, 

p. 46 

Béroud Sophie, p. 29 

BESANÇoN Marie-Noëlle, 

p. 59 

BESNACI-LANCou 

fatima, p. 15-16 

BESSE Jean-Pierre, 

p. 10, 23 

BIANCo Lucien, p. 26 

BIHr Alain, p. 42 

BLEdNIAK Evelyn, p. 37 

Body-gENdrot 

Sophie, p. 48 

BoIdIN Pierre, p. 59 

BoNIfACE Pascal, p. 91 

BordES véronique, p. 45 

BordEt Joëlle, p. 47 

BouSSoIS Sébastien, p. 15 

BouZAr dounia, p. 91 

Bové José, p. 58 

BoyEr Joseph, p. 63 

BrACH Jean-Pierre, p. 94 

BréCy robert, p. 29 

BrEdIN Jean-denis, p. 92 

BruNEL Sylvie, p. 89 

BuffEt Marie-george, 

p. 61 

BuLot Christine, p. 45 

C 

CACHot Jean, p. 52 

CArLES torner, p. 75 

CAroN-LEuLLIEZ 

Marianne, p. 23 

CArré Nicolle, p. 57 

CAuSArANo Pietro, p. 9 

CHANtIN Jean-Pierre, 

p. 23 

CHAPEu Sybille, p. 24 

CHELLI viviane, p. 62 

CHEvrIEr yves, p. 26 

CHrIStIANE taubira, 

p. 47 

CItroN Suzanne, p. 15 

CLErC denis, p. 54 

CoLLE Patrick, p. 63 

CoMBEt-gALLANd 

Corina, p. 94 

CoMEAu geneviève, p. 95 

CoMtE-SPoNvILLE 

André, p. 90, 93 

CooL Michel, p. 42 

CorBIC Arnaud, p. 84 

CordILLot Michel, 

p. 7, 27, 30 

CoStA-LASCoux 

Jacqueline, p. 91 

CottIN Jean-yves, p. 51 

d 

d’SILvA Noël, p. 75 

dABIt daniel, p. 59 

dAMAMME dominique, 

p. 10 

dANIEL Jean, p. 16 

dAoud Zakya, p. 76 

dE fouCAuLd 

Jean-Baptiste, p. 89 

dE HENNEZEL Marie, 

p. 90, 92 

dE MIJoLLA-MELLor 

Sophie, p. 84, 92 

dE PANAfIEu françoise, 

p. 92 

dE PErEttI André, p. 38 

dE PouvourvILLE 

gérard, p. 58 

99

Index des auteurs 

dE rIvEro oswaldo, 

p. 72 

dE toNNAC 

Jean-Philippe, p. 92 

dEBÈS Joseph, p. 84 

dEBout Michel, p. 38 

dEfoIS gérard, p. 42 

dENIS Jean-Pierre, p. 93 

dEPrEtto Jean-Paul, 

p. 34 

dIoP Boubacar Boris, p. 68 

doLLé Nathalie, p. 78-80 

doSSE françois, p. 90 

douMAyrou vincent, 

p. 55 

douZou Laurent, p. 14 

drEyfuS Michel, p. 9, 26 

droZ Jacques, p. 26 

duBoSt Nicolas, p. 39 

duCHESNE françoise, 

p. 38 

duHAMEL Alain, p. 90 

duLAC yves, p. 94 

duMAS Maryse, p. 29 

durEuIL Philippe, p. 75 

durIEZ Bruno, p. 19, 24 

E 

ELEuCH Ahmed, p. 94 

ELIACHEff Caroline, 

p. 93 

EMILE Poulat, p. 23 

ESNEAuLt Marie-Thérèse, 

p. 59 

EvIN Claude, p. 58 

f 

fAvIEr Hélène, p. 53 

fEILLEt Bernard, p. 94 

fErNANdEZrECAtALÀ 

denis, p. 48 

fINKIELKrAuLt Alain, 

p. 90 

100 

fLorENtINo Andreia, 

p. 49 

foNtAINE Bernard, p. 48 

forgES Jean-françois, 

p. 14 

fouILLoux étienne, 

p. 19, 24 

frICKEr Jacques, p. 92 

frIdENSoN Patrick, 

p. 33 

fuLgérAS Anne-José, 

p. 89 

g 

gALIMI valeria, p. 9 

gALLISSot rené, 

p. 16, 27 

gAuCHEt Marcel, p. 85 

gAudIN Philippe, 

p. 83, 96 

gEISSEr vincent, p. 47 

gEorgE Jocelyne, p. 23 

gErMAIN-roBIN 

françoise, p. 42 

gIrA dennis, p. 77 

gIrArd rené, p. 94 

goBILLE Boris, p. 10 

goErgEN Marie-Louise, 

p. 26 

gotovItCH José, p. 27 

gouNELLE André, p. 94 

gouSSAuLt Bénédicte, 

p. 46 

grANdJEAN Philippe, 

p. 60 

grIMBErg roger, p. 14 

grINSNIr Jacques, p. 37 

groPPo Bruno, p. 9 

groupe de recherche 

Quart Monde- 

université, p. 52 

gruNBErg Albert, p. 14 

guBIN Eliane, p. 9 

guEdJ françois, p. 9 

guESLIN André, p. 24 

guILLEBAud 

Jean-Claude, p. 90 

guINCHArd- 

KuNStLEr Paulette, p. 57 

guyAtt Nicholas, p. 73 

H 

HAtZfELd Nicolas, p. 34 

HAudEgANd Nelly, p. 42 

HAuPt georges, p. 27 

HErvEAu Joseph, p. 63 

HESSEL Stéphane, p. 13 

HoBSBAWM éric, p. 7 

HouéE Paul, p. 67 

HouSSIN Monique, p. 14 

HouZIAux Alain, 

p. 89-94 

HurEt romain, p. 9 

I 

INgErfLoM 

Claudio Sergio, p. 9 

ISrAëL gérard, p. 91-92 

J 

JACQuArd Albert, 

p. 59, 93 

JACQuES Catherine, p. 9 

JACQuEt frédérique, 

p. 29 

JAvAry Cyrille J.-d., p. 94 

JEAN georges, p. 64 

JoLIvEt Bernard, p. 59 

JoNCHErAy Jean, p. 62 

JurgENSEN geneviève, 

p. 93 

K 

KAHN Axel, p. 90 

KIPré Pierre, p. 68, 89 

KLEIN Laurent, p. 62-63

L 

LABIdI-MAÏZA Mehrézia, 

p. 62-63 

LACArrIÈrE Jacques, 

p. 93 

LACouturE Jean, 

p. 15-16 

LACroIx Michel, p. 41 

LALouM Jean, p. 14 

LAMBorAy Jean-Louis, 

p. 59 

LANCry yehouda, p. 15 

LANgEroME Isabelle, 

p. 37 

LANZMANN Claude, 

p. 14 

LAot Laurent, p. 42 

LArBI BouguErrA 

Mohamed, p. 72 

LAroSE Christian, p. 38 

LASIdA Héléna, p. 67 

LASSuS Pierre, p. 93 

LAvIgNottE Stéphane, 

p. 47 

LE BrAS Hervé, p. 90 

LE CroM Jean-Pierre, 

p. 38 

LE duIgou 

Jean-Christophe, p. 91 

LE foyEr dE CoStIL 

guillaume, p. 89 

LE goAZIou véronique, 

p. 41 

LE vALLoIS Philippe, 

p. 41 

LECErf Jean-Michel, p. 57 

LEfEBurE Pierre, p. 42 

LEgAStELoIS Jean, 

p. 58-59 

LéMoNoN Jean-Pierre, 

p. 83 

LESAgE dE LA HAyE 

Jacques, p. 52 


LESPINEt-MorEt 

Isabelle, p. 9 

LEStrINgANt daniel, 

p. 92 

LEtErrIEr Jean-Michel, 

p. 61 

LEW roland, p. 9 

LIBErMAN Jean, p. 73 

LoNguEvILLE Patrick, 

p. 75 

Ly Claire, p. 77 

M 

MAdELEy John, p. 73 

MAgNIAdAS Jean, p. 30 

MAÏLA Joseph, p. 77 

MAItroN Jean, p. 25, 61 

MANCEroN gilles, 

p. 7, 15 

MANSourI-guILANI 

Nasser, p. 54, 68 

MArtELLI roger, p. 30 

MArtIN Jérôme, p. 9 

MArtINI évelyne, p. 95 

MArty Nicolas, p. 33 

MASSoN Martine, p. 58 

MAtoNtI frédérique, 

p. 10 

MAyEur Jean-Marie, p. 19 

MENAgEr yves, p. 13 

MErLANt Philippe, p. 54 

MICHEL Alain-rené, p. 24 

MICHEL Patrick, p. 42 

MICHINE Irène, p. 13 

MINC Alain, p. 89 

Ministère de la Jeunesse 

et des Sports, p. 61 

MoNgIN olivier, p. 90 

MoNtEBourg Arnaud, 

p. 89 

Moog françois, p. 63 

MordILLAt gérard, 

p. 29, 94 

MorEAu dEfArgES 

Philippe, p. 90 

MouLINEt daniel, p. 23 

MourAdIAN georges, 

p. 24 

N 

NArINSKI Mikhaël, p. 27 

NASIo J.-d., p. 90 

NouAILHAt rené, p. 62 

o 

observatoire national 

des prisons, p. 52 

oLIvIEr Christiane, p. 91 

ovEd georges, p. 27 

P 

PArIS Hubert, p. 57 

PASSEt rené, p. 54, 73 

PAttE geneviève, p. 64 

PÊCHEr Michel, p. 38 

PEdrAZZINI yves, p. 71 

PELLEtIEr denis, p. 19 

PENNEtIEr Claude, 

p. 9, 13, 25 

PérÈS Jacques-Noël, p. 94 

PérouSE 

dE MoNtCLoS 

Marc-Antoine, p. 89 

PErrI Pascal, p. 54 

PErrot Michelle, p. 24 

PESCHANSKI denis, p. 14 

PfEffErKorN roland, 

p. 42 

PIErrE Boidin, p. 59 

PIgENEt gilles, p.33 

PéCout Michel, p. 33 

PINAuLt Michel, p. 9 

PINtE Etienne, p. 90 

PIttS Jennifer, p. 7 

PLANtu, p. 37 

PoggI dominique, 

p. 45 

101

PortIEr Philippe, p. 84 

PouCEt Bruno, p. 19 

PouLAt émile, p. 19 

Pouty Thomas, p. 23 

PrAdoux Martine, p. 30 

PrévoSt georges, p. 30 

ProSt Antoine, p. 33-34 

PudAL Bernard, p. 9-10 

Q 

QuESNEL 

Michel, p. 94 

r 

rAgot 

Bernadette, p. 57 

rALItE Jack, p. 90 

régIN tania, p. 29 

réMoNd Alain, p. 94 

rENAud Marie-Thérèse, 

p. 57, 59 

rENAudIN Hervé, p. 52 

rEvELLI Philippe, p. 76 

rIEuf-gArdIN Inès, 

p. 63 

roBErt Anne-Cécile, 

p. 68 

roBIN Jacques, p. 54 

roCHEfort 

florence, p. 9 

roCHEfort 

robert, p. 91 

roSENfELd Jona M., 

p. 52 

rougIEr Anthony, p. 49 

rougIEr Nicolas, p. 49 

rougIEr Stan, p. 93 

rouILLé d’orfEuIL 

Henri, p. 71 

rouSSE-LACordAIrE 

Jérôme, p. 94 

ruIZ Samuel (Mgr), 

p. 75 

102 

S 

SALoMoN Paule, p. 93 

SArtrE Maurice, p. 83 

SAuCIEr francine, p. 64 

SAuNAL Anne-Marie, p. 84 

SAuvAgEot 

Jacqueline, p. 20 

SCHEuEr Jacques, p. 95 

SCHLuMBErgEr 

Sophie, p. 93 

SCHNAPPEr dominique, 

p. 14, 48 

SEMPruN Jorge, p. 13 

SEurEt franck, p. 73 

SHAHId Leila, p. 48 

SHIoto Shobei, p. 27 

SHIvA vandana, p. 72 

SIBoNy daniel, p. 92-93 

SICArd didier, p. 92 

SNEIfEr regina, p. 77 

SŒur EMMANuELLE, 

p. 75 

SoggE david, p. 72 

SouM El yamine, p. 47 

StIKEr Henri-Jacques, 

p. 24 

StudEr Brigitte, p. 9 

SZAC Murielle, p. 58 

t 

tABIB Hibat, p. 78 

tArtAKoWSKy danielle, 

p. 30 

tHéBAud françoise, p. 9 

tHurAM Lilian, p. 49 

torNEr Carles, p. 14 

touCAS Patricia, p. 26 

trItZ Pierre, p. 41 

tuBIANA Michel, p. 16 

v 

vAKALouLIS Michel, 

p. 38 

vALAdIEr Paul, p. 92 

vALLEt odon, p. 91-92 

vALtIEr Alain, p. 45, 92 

vErBÈKE Pascal, p. 37 

vErgELy Bertrand, p. 92 

vErgNoN gilles, p. 24 

vErMEErSCH 

Stéphanie, p. 41 

vIdAL dominique 

p. 15, 48 

vIEt-dEPAuLE Nathalie, 

p. 19, 24 

vIgNA xavier, p. 9 

vIgNEAu Jean-Hubert, 

p. 52 

vINCENt gilbert, p. 83 

vINdt gérard, p. 33 

vIttorI Jean-Pierre, p. 13 

vIvErEt Patrick, p. 67 

vuLBEAu Alain, p. 45 

W 

WArSCHAWSKI Michel, 

p. 48 

WAttErLot ghislain, 

p. 83 

WHItAKEr Chico, p. 67 

WIHtoL dE WENdEN 

Catherine, p. 48 

WILLAIME Jean-Paul, 

p. 43, 93 

WILLArd Claude, p. 30 

WoLIKoW Serge, p. 9, 30 

y 

yHuEL Isabelle, p. 91 

yuStA Mercedes, p. 9 

Z 

ZANCArINI-fourNEL 

Michelle, p. 9 

ZIMMEr Anne-Corinne, 

p. 60

INdEx dES tItrES 

93 MéMoIrES du futur, p. 48 

xx e SIÈCLE dES guErrES (LE), p. 9 

A 

À votrE SANté !, p. 58 

A-t-oN ENCorE BESoIN 

d’uNE rELIgIoN ?, p. 94 

ABrAHAM, révEILLE-toI, 

ILS SoNt dEvENuS fouS !, p. 62 

ACCouCHEMENt SANS douLEur 

(L’), p. 23 

AdoS Et LEurS CroyANCES 

(LES), p. 41 

AffAIrES, LA PoLItIQuE, 

LA JuStICE (LES), p. 89 

AfrIQuE Au SECourS 

dE L’oCCIdENt (L’), p. 68 

AIdE Au tIErS-MoNdE, 

À QuoI BoN ? (L’), p. 89 

ALgérIE : ENgAgEMENtS SoCIAux 

Et QuEStIoN NAtIoNALE, p. 16 

ALLEMAgNE (L’) - dictionnaire biographique, 

p. 26 

ALtErNAtIvE JEuNESSE (L’), p. 45 

ArtISANS dE déMoCrAtIE, p. 52 

ArtS Et LES rItES rELIgIEux 

(LES) – Sur la piste des religions 5 e , p. 63 

AutrICHE (L’)- dictionnaire biographique, 

p. 27 

AvEC ELLE, AvEC LuI, p. 49 

AvEC LES SANS-LogIS, p. 51 

B 

BANLIEuES, LE ProCHE-orIENt 

Et NouS (LES), p. 48 

BAtAILLES dE L’EAu (LES), p. 72 

C 

CAMPAgNES Et SoCIétéS 

EN EuroPE (1830-1930), p. 33 

CAMuS, p. 84 

CAtHoLIQuES dANS LA 

réPuBLIQuE (LES), p. 19 


CES ALLEMANdS QuI oNt 

AffroNté HItLEr, p. 14 

CHANgEr LA vIE ?, p. 41 

CHANgEr LE MoNdE 

[NouvEAu] ModE d’EMPLoI, p. 67 

CHEMINotS ENgAgéS, p. 26 

CHINE (LA)- dictionnaire biographique, p. 26 

CHÔMAgE, À QuI LA fAutE ? (LE), p. 89 

CHrétIENS Et ouvrIErS, p. 24 

CItoyENS CHICHE !, p. 61 

CoLoMBIE : 

LA PAIx À MAINS NuES, p. 76 

CoMItéS d’ENtrEPrISE, 

SyNdICAtS, PAtroNS, p. 39-40 

CoMMENt ACCEPtEr 

dE vIEILLIr ?, p. 92 

CoMMENt ISrAëL ExPuLSA 

LES PALEStINIENS (1947-1949), p. 15 

CoMMENt LES INdIENS 

M’oNt CoNvErtI, p. 75 

CoMMErCE dE LA fAIM (LE), p. 73 

CoNQuÊtE dE L’AutoNoMIE (LA), p. 48 

CooPérAtEurS (LES), p. 26 

CorPS (LE), p. 95 

CorPS, uN PoIdS, uNE CHANCE ? 

(LE), p. 92 

CréAtIoN du MoNdE (LA) - Ce qu’en 

disent les religions, p. 95 

CroIrE À L’éPrEuvE 

du doutE, p. 84 

CroISEMENt dES SAvoIrS (LE), p. 52 

d 

dANIEL MAyEr uN SoCIALIStE 

dANS LA réSIStANCE, p. 30 

déCouvrIr LES rELIgIoNS 

CArtES EN MAIN, p. 62 

déMoCrAtISEr LA forMAtIoN 

ProfESSIoNNELLE, p. 38 

dErNIÈrES tENtAtIvES 

dE dIALoguE AvANt éMEutES, p. 37 

dEux SIÈCLES dE droIt 

du trAvAIL, p. 38 

dES CHrétIENS dANS LA guErrE 

d’ALgérIE, p. 24 

dICtéES d’AutrEfoIS 

(LES), p. 61 

103

dICtIoNNAIrE BIogrAPHIQuE 

du MouvEMENt ouvrIEr 

frANÇAIS (1789-1940), p. 25 



INtErNAtIoNAL, p. 26 


MouvEMENt ouvrIEr 

MouvEMENt SoCIAL (1940-1968), 

p. 25-26 

dICtIoNNAIrE dES QuEStIoNS 

éCoNoMIQuES Et SoCIALES, p. 54 


PoLItIQuES (LE), p. 42 

dIEu, uNE INvENtIoN ?, p. 94 

dIPLoMAtIE NoN 

gouvErNEMENtALE (LA), p. 71 

dIvErSIté, uN tABou frANÇAIS 

(LA), p. 47 

doIt-oN LégALISEr 

L’EutHANASIE ?, p. 90 

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droIt dE CIté Pour LES fEMMES, p. 45 

E 

éCoLE SouS LES ArBrES (L’), p. 75 

éCoNoMIE dE LA SANté (L’), p. 58 

éCoNoMIE frANÇAISE 

EN 10 LEÇoNS (L’), p. 54 

éduCAtIoN (L’), p. 95 

égLISES, LES MIgrANtS 

Et LES réfugIéS (LES), p. 48 

ELLA SAuvAgEot, p. 20-22 

ENCorE uN SIÈCLE AMérICAIN ?, p. 73 

ENSEIgNEr LES rELIgIoNS 

Au CoLLÈgE Et Au LyCéE, p. 62 

ENtrE L’égLISE 

Et LA réPuBLIQuE, p. 19 

ESPrItS, ESt-CE QuE ÇA ExIStE ? 

(LES), p. 94 

étrANgErS dANS LA réSIStANCE 

(LES), p. 14 

ÊtrE IdéALIStE, ESt-CE déPASSé ?, p. 90 

ÊtrE PArENt AuJourd’HuI, 

uNE AvENturE Au QuotIdIEN, p. 46 

EugÈNE vArLIN CHroNIQuE 

d’uN ESPoIr ASSASSINé, p. 30 

104 

EuroPE JuSQu’oÙ ? (L’), p. 90 

évÊQuE 

Et LE SoCIoLoguE (L’), p. 42 

ExPErtS du CE 

Et du CHSCt (LES), p. 37 

f 

fABuLEux dEStIN 

dES BABy-BooMErS (LE), p. 41 

fEMME (LA), p. 95 

fEMMES rEBELLES d’ALgérIE, p. 42 

fILLE dE HArKI, p. 16 

fLorILÈgE dE LA CHANSoN 

révoLutIoNNAIrE, p. 29 

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(LES), p. 84 

foNdEMENtS dE L’ENtrEPrISE 

(LES), p. 53 

foNdEMENtS dE LA vIE 


frACturE fErrovIAIrE (LA), p. 55 

frANCE ouvrIÈrE t. 3 (LA), p. 30 

fuSILLéS (LES), p. 23 

g 

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grAINES SuSPECtES, p. 73 

grANd LIvrE 

dES téMoINS (LE), p. 13 

grANdE-BrEtAgNE (LA) 

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guIdE dES Prud’HoMMES, p. 38 

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H 

HANdICAPS, PAuvrEté Et 

ExCLuSIoN, p. 24 

HArKIS dANS LA CoLoNISAtIoN 

Et SES SuItES (LES), p. 15 

HIStoIrE du dIMANCHE, p. 24 

HoMMES dE L’ALuMINIuM 

(LES), p. 33 

HoMMES, fEMMES, 

QuELLE égALIté ?, p. 42

I 

INdIfférENCE, uNE fuItE ? 

(L’), p. 92 

INJuStICE, (L’) p. 96 

ISrAëL, LES JuIfS, 

L’ ANtISéMItISME, p. 91 

J 

J’AI déPoSé LES ArMES, p. 77 

JAPoN (LE) 

dictionnaire biographique, p. 26p. 27 

JéSuS A-t-IL uNE fACE CACHéE ?, p. 94 

JESuS-CHrISt, 

dE QuoI ESt-oN Sur ?, p. 94 

JourNAL d’uN CoIffEur JuIf, p. 14 

JuIN 40, LA NégoCIAtIoN 

SECrÈtE, p. 13 

JuSQu’oÙ PEut-oN CHANgEr 

SA vIE ?, p. 93 

K 

KoMINtErN : L’HIStoIrE 

Et LES HoMMES, p. 27 

L 

LAÏCIté, 

uN défI MoNdIAL (LA), p. 42 

LAISSEZ LES LIrE !, p. 64 

LECturE À HAutE voIx (LA), p. 64 

LEvINAS, p. 84 

LIBErté SExuELLE, JuSQu’oÙ ? 

(LA), p. 91 

M 

MAdAME LA PrINCIPALE, p. 64 

MAI-JuIN 68, p. 10-12 

MAroC (LE), p. 27 

MAroCAINS dES dEux rIvES, p. 76 

MAurICE tItrAN, p. 98 

MédIAS Et LuttES SoCIALES, p. 38 

MéMoIrE Pour QuoI fAIrE ? (LA), p. 90 

MétIEr dE PrÊtrE (LE), p. 43-44 

MIEux CoNNAÎtrE SES droItS, p. 51 

MIEux NourrIr MoN ENfANt, p. 57 

MIEux vIvrE LA vIEILLESSE, p. 57 

MIrAgES dE L’AIdE INtErNAtIoNALE 

(LES), p. 72 


MoN CoMBAt 

CoNtrE L’ALCooLISME, p. 59 

MoNdIALISAtIoN À L’uSAgE 

dES CItoyENS (LA), p. 68 

MoNdIALISAtIoN fINANCIÈrE 

Et tErrorISME, p. 73 

Mort (LA), p. 96 

MouvEMENt MoNdIAL 

dES fEMMES (LE), p. 71 

MytHE du dévELoPPEMENt (LE), p. 72 

MytHE NAtIoNAL (LE), p. 15, 17-18 

N 

NAISSANCE dE LA BoNNE 

CoNSCIENCE CoLoNIALE, p. 7 

NAISSANCE du MoNdE ModErNE 

(LA), p. 7 

NouvEAu guIdE du PrISoNNIEr 

(LE), p. 52 

NouvEAux rouAgES 

dE L’éCoNoMIE (LES), p. 53 

o 

oN dIt Qu’ILS SoNt fouS 

Et JE vIS AvEC Eux !, p. 59 

orIgINES dES fÊtES rELIgIEuSES 


oSEr réuSSIr L’INSErtIoN, p. 46 

oÙ CourS-tu MICHEL ?, p. 37 

ouI À uNE SoCIété AvEC LES JEuNES 

dES CItéS, p. 47 

P 

PArfuMS dE LA LIBErté, 

(LES) p. 59 

PAroLES dE déPortéS, p. 13 

PEINE Et LE PArdoN (LA), p. 52 

PENSéE dE JEAN PAuL II 

(LA), p. 84 

PErrIEr-NEStLé, p. 53 

PErrIEr, C’ESt NouS !, p. 33 

PEtItE ENCyCLoPédIE 

CrItIQuE du MédICAMENt, p. 58 

PEut-oN fAIrE LE BoNHEur 

dE SES ENfANtS ?, p. 93 

PEut-oN SE rEMEttrE 

d’uN MALHEur ?, p. 93 

105

PoLICE Et dISCrIMINAtIoNS 

rACIALES, p. 48 

PoLLuANtS CHIMIQuES : 

ENfANtS EN dANgEr, p. 60 

PoNCE PILAtE, p. 83 

PourQuoI tANt d’éCHECS 

EN AMour ?, p. 93 

PouvoIr Et SoCIété 

EN uNIoN SovIétIQuE, p. 34 

PrÊtrE EN BANLIEuE, p. 41 

PrIÈrE (LA), p. 96 

PSy, déLIvrEZ-NouS du MAL !, p. 84 

PSyCHANALySE 

PEut-ELLE guérIr ? (LA), p. 90 

r 

rédACtIoNS d’AutrEfoIS 

(LES), p. 61 

rELIgIoN dE BErgSoN 

(LA), p. 83 

rELIgIoN dE NIEtZSCHE 

(LA), p. 83 

rELIgIoN dE rICŒur 

(LA), p. 83 

rELIgIoNS fACE Aux QuEStIoNS 

dE LA vIE (LES) – Sur la piste des 

religions 4 e , p. 63 

rENAuLt CÔté Cour, p. 53 

rEPrENdrE goÛt À LA vIE, 

CoMMENt ?, p. 93 

réPuBLIQuE frANÇAISE 

Et LES INdIgÈNES (LA), p. 16 

réSIStANCE, 

uNE HIStoIrE SoCIALE (LA), p. 34 

réSIStANtE Et réSIStANtS 

EN SEINE-SAINt-dENIS, p. 14 

rEtour Au CAMBodgE, p. 77 

rEtrAItES QuELLE JuStICE ? 

(LES), p. 91 

rEvENuE dE L’ENfEr, p. 77 

roMAN SoCIAL (LE), p. 29 

roSA LuxEMBurg éPIStoLIÈrE, p. 30 

S 

S’ENgAgEr Pour 

LE dEvELoPPEMENt durABLE, p. 67 

SANté N’ESt PAS uNE 

MArCHANdISE (LA), p. 58 

106 

SéPArAtIoN dE 1905 : LES HoMMES 

Et LES LIEux (LA), p. 23 

SéPArAtIoN dES égLISES 

Et dE L’étAt (LA), p. 19 

SHoAH uNE PédAgogIE 

dE LA MéMoIrE, p. 14 

SIdA, LA BAtAILLE 

PEut ÊtrE gAgNéE, p. 59 

SIÈCLE dES CoMMuNISMES (LE), p. 9 

SIÈCLE dES féMINISMES, p. 9 

SoCIALE EN AMérIQuE (LA), p. 27 

SoLItudE, PourQuoI ? (LA), p. 92 

SortIr dE L’éCoNoMISME, p. 54 

SuIS-JE rESPoNSABLE dE MES éCHECS ?, 

p. 92 

t 

téHérAN-PArIS, p. 78 

touJourS MoINS CHEr, p. 54 

u 

uN MoNdE déSENCHANté ?, p. 85 

v 

vErCorS (LE), p. 24 

vIE N’ESt PAS uNE MArCHANdISE 

(LA,) p. 72 

vIoLENCE (LA), p. 96 

vIoLENCE dES vILLES (LA), p. 71 

vIoLENCES Au trAvAIL, p. 38 

vISAgE dE LA MoNdIALISAtIoN 

(LE), p. 67 

vIvrE AvEC uNE PErSoNNE 

MALAdE, p. 57 

vIvrE égAux Et dIfférENtS, p. 47 

voILE, QuE CACHE-t-IL ? (LE), p. 91 

voyAgE EN SouS frANCE, p. 51 

Z 

ZABBALINES, NoS frÈrES, p. 75

INdEx 

tHéMAtIQuE 

xx e siècle 

MAI-JuIN 68, p. 10 

LE SIÈCLE dES féMINISMES, p. 9 

LE SIÈCLE dES CoMMuNISMES, p. 9 

LE xx e SIÈCLE dES guErrES, p. 9 

LES CAtHoLIQuES 

dANS LA réPuBLIQuE, p. 19 

ELLA SAuvAgEot, p. 20 

Actualité sociale 

CoMItéS d’ENtrEPrISE, 

SyNdICAtS, PAtroNS, p. 39 

LES ExPErtS du CE Et du CHSCt, p. 37 

déMoCrAtISEr LA forMAtIoN 

ProfESSIoNNELLE, p. 38 

HIStoIrE du dIMANCHE, p. 24 

MédIAS Et LuttES SoCIALES, p. 38 

Algérie 

LES HArKIS dANS LA CoLoNISAtIoN 

Et SES SuItES, p. 15 


LA réPuBLIQuE frANÇAISE 

Et LES INdIgÈNES, p. 16 



dES CHrétIENS dANS LA guErrE 

d’ALgérIE, p. 24 


LA CoNQuÊtE dE L’AutoNoMIE, p. 48 

Altermondialisation 

L’AfrIQuE Au SECourS 

dE L’oCCIdENt, p. 68 

LE vISAgE dE LA MoNdIALISAtIoN, p. 67 

CHANgEt LE MoNdE [NouvEAu] 

ModE d’EMPLoI, p. 67 

LA MoNdIALISAtIoN 

À L’uSAgE dES CItoyENS, p. 68 

SortIr dE L’éCoNoMISME, p. 54 

MoNdIALISAtIoN fINANCIÈrE 

Et tErrorISME, p. 73 

ENCorE uN SIÈCLE AMérICAIN ?, p. 73 


banlieues 

93 MéMoIrES du futur, p. 48 

ouI À uNE SoCIété AvEC LES JEuNES 

dES CItéS, p. 47 

L’ALtErNAtIvE JEuNESSE, p. 45 


LA vIoLENCE dES vILLES, p. 71 

LES BANLIEuES, LE ProCHE-orIENt 

Et NouS, p. 48 


biographies 


dANIEL MAyEr, uN SoCIALIStE 


roSA LuxEMBurg 

éPIStoLIÈrE, p. 30 

EugÈNE vArLIN, CHroNIQuE 


Communismes 

JuIN 40, 

LA NégoCIAtIoN SECrÈtE, p. 13 

LE SIÈCLE dES CoMMuNISMES, p. 9 

KoMINtErN : L’HIStoIrE 

Et LES HoMMES, p. 27 

PouvoIr Et SoCIété 

EN uNIoN SovIétIQuE, p. 34 

Développement 

ZABBALINES, NoS frÈrES, p. 75 



L’éCoLE SouS LES ArBrES, p. 75 

CoLoMBIE : LA PAIx 

À MAINS NuES, p. 76 


L’AfrIQuE Au SECourS 

dE L’oCCIdENt, p. 68 

LE CoMMErCE dE LA fAIM, p. 73 

LA dIPLoMAtIE 

NoN gouvErNEMENtALE, p. 71 

LES MIrAgES dE L’AIdE 

INtErNAtIoNALE, p. 72 

LE MytHE du dévELoPPEMENt, p. 72 

L’AIdE Au tIErS-MoNdE, 

À QuoI BoN ?, p. 89 

107

Diversités 


LA dIvErSIté, 

uN tABou frANÇAIS, p. 47 

PoLICE Et dISCrIMINAtIoNS 

rACIALES, p. 48 

vIvrE égAux Et dIfférENtS, p. 47 

Droit du travail 

vIoLENCES Au trAvAIL, p. 38 

guIdE dES Prud’HoMMES, p. 38 

dEux SIÈCLES dE droIt 

du trAvAIL, p. 38 

LES rEtrAItES, QuELLE JuStICE ?, p. 91 

Économie 

LA frACturE fErrovIAIrE, p. 55 

LES NouvEAux rouAgES 

dE L’éCoNoMIE, p. 53 

LES foNdEMENtS 

dE L’ENtrEPrISE, p. 53 

rENAuLt CÔté Cour, p. 53 

PErrIEr, C’ESt NouS !, p. 33 

PErrIEr-NEStLé, p. 53 

LES CooPérAtEurS, p. 26 

touJourS MoINS CHEr, p. 54 

L’éCoNoMIE frANÇAISE 

EN 10 LEÇoNS, p. 54 

LA MoNdIALISAtIoN 

À L’uSAgE dES CItoyENS, p. 68 


éCoNoMIQuES Et SoCIALES, p. 54 

L’éCoNoMIE dE LA SANté, p. 58 

Éducation 

LES dICtéES d’AutrEfoIS, p. 61 

LES rédACtIoNS d’AutrEfoIS, p. 61 

CItoyENS CHICHE !, p. 61 

LA LECturE À HAutE voIx, p. 64 

LAISSEZ LES LIrE !, p. 64 


Enseigner les religions 

ABrAHAM, révEILLE-toI, 

ILS SoNt dEvENuS fouS !, p. 62 

déCouvrIr LES rELIgIoNS 

CArtES EN MAIN, p. 62 

108 

Sur LA PIStE dES rELIgIoNs p. 63 

ENSEIgNEr LES rELIgIoNS 

Au CoLLÈgE Et Au LyCéE, p. 62 

L’éduCAtIoN (Ce qu’en disent 

les religions...), p. 95 

Emploi 

dErNIÈrES tENtAtIvES dE dIALoguE 

AvANt éMEutES, p. 37 

oSEr réuSSIr L’INSErtIoN, p. 46 

LE CHÔMAgE À QuI LA fAutE ?, p. 89 

Environnement 

S’ENgAgEr Pour LE dévELoPPEMENt 

durABLE, p. 67 

LES BAtAILLES dE L’EAu, p. 72 



grAINES SuSPECtES, p. 73 

LA vIE N’ESt PAS uNE MArCHANdISE, 

p. 72 

Famille 

droIt dE CIté 

Pour LES fEMMES, p. 45 

ÊtrE PArENt AuJourd’HuI, 

uNE AvENturE Au QuotIdIEN,p. 46 


MIEux NourrIr 

MoN ENfANt, p. 57 

LES AdoS 

Et LEurS CroyANCES, p. 41 



MALAdE, p. 57 



Les Femmes 

LE SIÈCLE dES féMINISMES, p. 9 

LE MouvEMENt MoNdIAL 

dES fEMMES, p. 71 




LA fEMME (Ce qu’en disent 

les religions...), p. 95

Justice et prison 

LE NouvEAu guIdE 

du PrISoNNIEr, p. 52 

LA PEINE Et LE PArdoN, p. 52 

LA guILLotINE du SExE, p. 52 

Histoire 

LE MytHE NAtIoNAL, p. 15 

NAISSANCE dE LA BoNNE 

CoNSCIENCE CoLoNIALE, p. 7 

LA NAISSANCE 

du MoNdE ModErNE (1780-1914), 

p. 7 

PoNCE PILAtE, p. 83 

Identités nationales 

LE MytHE NAtIoNAL, p. 15 



LES HArKIS dANS LA CoLoNISAtIoN 

Et SES SuItES, p. 15 


LA réPuBLIQuE frANÇAISE 

Et LES INdIgÈNES, p. 16 



Lutte contre l’exclusion 


voyAgE EN SouS frANCE, p. 51 

AvEC LES SANS-LogIS, p. 51 

LE CroISEMENt dES SAvoIrS, p. 52 

ArtISANS dE déMoCrAtIE, p. 52 

HANdICAPS, PAuvrEté 

Et ExCLuSIoN, p. 24 

Mai 68 

MAI-JuIN 68, p. 10 


LE fABuLEux dEStIN 

dES BABy-BooMErS, p. 41 

Mémoire ouvrière 

douCE BANLIEuE, p. 29 

fLorILÈgE dE LA CHANSoN 

révoLutIoNNAIrE, p. 29 

LE roMAN SoCIAL, p. 29 


dANIEL MAyEr, uN SoCIALIStE 


roSA LuxEMBurg 

éPIStoLIÈrE, p. 30 

EugÈNE vArLIN, CHroNIQuE 


LA frANCE ouvrIÈrE t. 3 (dE 1968 

À NoS JourS), p. 30 

Migrations 


LES égLISES, LES MIgrANtS 

Et LES réfugIéS, p. 48 

Militantisme 

oÙ CourS-tu MICHEL ?, p. 37 

ÊtrE IdéALIStE, ESt-CE déPASSé ?, p. 90 

dICtIoNNAIrE BIogrAPHIQuE du 

MouvEMENt ouvrIEr frANÇAIS 

(1789-1940), p. 25 

dICtIoNNAIrE BIogrAPHIQuE, 

MouvEMENt ouvrIEr 

MouvEMENt SoCIAL (1940-1968), 

p. 25 

CHEMINotS ENgAgéS, p. 26 

LES CooPérAtEurS, p. 26 



INtErNAtIoNAL, p. 26 

KoMINtErN : 

L’HIStoIrE Et LES HoMMES, p. 27 

LA SoCIALE EN AMérIQuE, p. 27 

Philosophie 

uN MoNdE déSENCHANté ?, p. 85 

LES foNdEMENtS dE L’AutorIté, p. 84 

LA rELIgIoN dE NIEtZSCHE, p. 83 

LA rELIgIoN dE rICŒur, p. 83 

LA rELIgIoN dE BErgSoN, p. 83 

LA PENSéE dE JEAN PAuL II, p. 84 

CAMuS, p. 84 

LEvINAS, p. 84 

Photographies 


douCE BANLIEuE, p. 29 


109

Politique 


LES AffAIrES, LA PoLItIQuE, 

LA JuStICE, p. 89 

L’EuroPE JuSQu’oÙ ?, p. 90 

LE dICtIoNNAIrE dES QuEStIoNS 

PoLItIQuES, p. 42 

Proche et Moyen-Orient 



ISrAëL, LES JuIfS, L’ ANtISéMItISME, 

p. 91 



Psychologie 

LA PSyCHANALySE 

PEut-ELLE guérIr ?, p. 90 

CroIrE À L’éPrEuvE du doutE, p. 84 

PSy, déLIvrEZ-NouS du MAL !, p. 84 



Questions existentielles 

L’INdIfférENCE, uNE fuItE ?, p. 92 

LA SoLItudE, PourQuoI ?, p. 92 

SuIS-JE rESPoNSABLE 

dE MES éCHECS ?, p. 92 

PEut-oN fAIrE LE BoNHEur 

dE SES ENfANtS ?, p. 93 

PEut-oN SE rEMEttrE 

d’uN MALHEur ?, p. 93 

PourQuoI tANt d’éCHECS 

EN AMour ?, p. 93 

rEPrENdrE goÛt À LA vIE, 

CoMMENt ?, p. 93 

JuSQu’oÙ PEut-oN CHANgEr 

SA vIE ?, p. 93 

Religion 

A-t-oN ENCorE BESoIN 

d’uNE rELIgIoN ?, p. 94 

dIEu, uNE INvENtIoN ?, p. 94 

JéSuS-CHrISt, 

dE QuoI ESt-oN SÛr ?, p. 94 

JéSuS A-t-IL uNE fACE CACHéE ?, p. 94 

110 

Religion et laïcité 

LES CAtHoLIQuES 

dANS LA réPuBLIQuE, p. 19 

CHrétIENS Et ouvrIErS, p. 24 

LA SéPArAtIoN dES égLISES 

Et dE L’étAt, p. 19 

LA SéPArAtIoN dE 1905 : 

LES HoMMES Et LES LIEux, p. 23 

ENtrE L’égLISE 

Et LA réPuBLIQuE, p. 19 


LE voILE, QuE CACHE-t-IL ?, p. 91 

LA LAÏCIté, uN défI MoNdIAL, p. 42 

Religions 

LE CorPS, p. 95 

LA CréAtIoN du MoNdE, p. 95 

L’éduCAtIoN, p. 95 

LA fEMME, p. 95 

L’INJuStICE, p. 96 

LA Mort, p. 96 

LA PrIÈrE, p. 96 

LA vIoLENCE, p. 96 

Santé 



MIEux NourrIr 

MoN ENfANt, p. 57 



MALAdE, p. 57 


LA SANté N’ESt PAS 

uNE MArCHANdISE, p. 58 

PEtItE ENCyCLoPédIE CrItIQuE 

du MédICAMENt, p. 58 

L’éCoNoMIE dE LA SANté, p. 58 



MoN CoMBAt 


LES PArfuMS dE LA LIBErté, p. 59 

SIdA, LA BAtAILLE PEut ÊtrE 

gAgNéE, p. 59 

L’ACCouCHEMENt 

SANS douLEur, p. 23

LE CorPS (Ce qu’en disent les relgions), p. 95 

doIt-oN LégALISEr L’EutHANASIE ?, 

p. 90 

Seconde Guerre mondiale 

JuIN 40, LA NégoCIAtIoN SECrÈtE, 

p. 13 

LES fuSILLéS, p. 23 

LE grANd LIvrE dES téMoINS, p. 13 

PAroLES dE déPortéS, p. 13 

SHoAH, uNE PédAgogIE 

dE LA MéMoIrE, p. 14 

JourNAL d’uN CoIffEur JuIf, p. 14 

réSIStANtE Et réSIStANtS 

EN SEINE-SAINt-dENIS, p. 14 

LE vErCorS, p. 24 

LES étrANgErS 


CES ALLEMANdS QuI oNt AffroNté 

HItLEr, p. 14 

LA réSIStANCE, 

uNE HIStoIrE SoCIALE, p. 34 

LE xx e SIÈCLE dES guErrES, p. 9 

Sociologie 


LE fABuLEux dEStIN 

dES BABy-BooMErS, p. 41 

HoMMES, fEMMES, 

QuELLE égALIté ?, p. 42 

LES AdoS Et LEurS CroyANCES, p. 41 

L’évÊQuE Et LE SoCIoLoguE, p. 42 

PrÊtrE EN BANLIEuE, p. 41 

LE MétIEr dE PrÊtrE, p. 43 

Témoignages 


rEtour Au CAMBodgE, p. 77 

rEvENuE dE L’ENfEr, p. 77 





L’éCoLE SouS LES ArBrES, p. 75 

CoLoMBIE : 

LA PAIx À MAINS NuES, p. 76 



SIdA, LA BAtAILLE PEut ÊtrE 

gAgNéE, p. 59 



MoN CoMBAt 


LES PArfuMS dE LA LIBErté, p. 59 


111

Les Éditions de l’Atelier 

51-55, rue Hoche 

94200 Ivry-sur-Seine 

www.editionsatelier.com 

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Pour les autres pays : SodIS 

Tous nos ouvrages sont exclusivement disponibles en librairie. 

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