Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

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ATR
ATOUCA, toucher. — Dah-me eshees
qui se m'atoqiien. par. Accouh. Donnezmoi
les biens qui se me touchent (Donnez-moi
les Iiiens que je dois avoir pour
ma part).
ATOURCLA, entortiller.— , attacher
fortement: Per plan qui la hemm es de
cure. L'homi qu'ey trop e trop distrèijt ; Xi
(lous Icngatye ni parure Nou l'atorclen pas
(loayre aufhjt. LAM. Pour bien que la femme
se donne (prenne) soin, l'homme est
trop et trop distrait; ni doux langage, ni
parure ne l'attachent guère fortement au
fait (ne le tiennent fortement attaché à
ses engagements).
ATÔUREYA, être constamment au-
tour de quelqu'un, l'entourer de soins, c
Atrama ; voy. Trama.
ATRAMALHA, ("prendre dans des
mailles), enlacer: L'amou dount m'has
atramalhat. LAM. L'amour où tu me tiens
eulaci'.
ATRAPOT (petite trappe), piège.
ATRAS, amas de choses sans valeur,
i-anias: Crahes de Goust, haques de Listo,
lieunnesde Gubas, prauhe atras. D. B. Chèvres
de Goust, vaches de Listo, femmes
de Gabas, triste ramas. — , embarras :
Qu'aney courre la bile, estounat, a tout j)as,
De hede tant de yentz, de maysous e d'atras.
P. J'allai courir la ville, étonné, à tout
pas, de voir tant de gens, de maisons,
d'embarras.
ATRASSA, ramasser procurer, faii-c
;
avoir (non sans peine), venir à avou',
trouver: Quin a atrassat la dot ta la Mlle?
Comment a-t-il ramassé (de quoi donner)
la dota sa fille? Atrassatz-lou quauques
diiiès. Procurez-lui quelques sous (quelque
argent). Albref, lou saye Albret, aquiu
que s'adressa, E dens u bilatyof, boune que
l'atrassa. vign. (Henri II, roi de Navari'e,
voulait pour son petit-fils, le Béarnais,
une nourrice de la campagne); Albret, le
sage Albret. s'adressa là, et dans un petit
village, il en trouva une bonne. — , se
prend ordinairement en mauvaise part :
Etz s'habèn atrassat dus ou très courreth.
y.Past. Ils s'étaient procuré deux ou trois
courtiers. Atrassa-s, se réunir ; se dit de
gens méprisaljlos.
ATREBIMENT, hardiesse.
ATREBI-S, se hasarder, oser : Qui
s'atrebirv d'aproucha? I.M. Qui oserait apjirocher?
ATREBIT, hardi, vif, prêt à : Sies
dounc atrebit a coumbate, si bos bince. m.
Sois donc prêt à combattre, si tu veux
vaincre. D'aquestejoenesse atrehide Perqué
retienes tant l'ardou? nav. De cette vive
AUB
jeunesse pourquoi retiens-tu si longtemps
l'ardeui-? — Cat. « atrevit.»
Atrempance, tempérance.— ,
modé-
ration, vertu.
Atrempar, mitiger, tempérer: Aqueg
article /nitir/am e atrernpani. ARCII. Nous
mitigeons et tempérons cet article.
ATREYTA ;
ATROCEMENT, atrocement.—, par
méclianceté, en malfaiteur : Picar atrocement,
darrocar ou lyoryar 2)''r far secar,
cassa, tavsin, fage.. . . COUT. s. Entailler
par méchanceté, déraciner ou écorcer,
pour les faire sécher, chêne, taussin, hê-
voy. Treyta.
tre.
ATROUBA. Atrobar; voy. Trouha
ATROUPERA, attrouper, rassembler.
ATRUNE, TRUNE, outil : Lou bujau
de las atrunes. La niche ou les charpentiers,
les forgerons, etc., mettent leuis
outils. , — objet d'équipement militaire:
Cade sourdat debè prene sa trune d'espade
y de mousquet. F. Pust. Chaque soldat
devait prendre sou équipement d'épée et
de mousquet.
ATUCA, accabler: Que ta coleru s'aluque
E terriblement los atuque. PS. Que
ta colère s'allume et les accable terriblement.
ATIJTA-S, se retirer dans la tanière
dans la caverne. , — s'enfermer,se cacher.
ATZ: voy. Et, ère.
Atz; \oj. As, Atz, terminaisons, etc.
vov. Aur.
Au ;
A'CJ, A'trS, Al, Als, au, aux.
ATJBAA, aubier : Pa.ret de aubaa. Ancn.
Echalas d'aubier. d.-C « albara », i.
A'UBADE, aubade. — (Ossau), chaut
du soir après la danse.
AUBADERE. têtards d'aubier : C
gantcliou hieyrut d'aubadere. SEi. Un chicot
d'aubier couvert de lierre.
Aubarar; voy. Aubarran.
AUBARDA.'ltâter, mettre le bât, la
selle, sur l'àue. sur le mulet, sur. le cheval.
AUBARDAT, subst., masc, charge
de cuuiis : Du a aubardat. Donner une
chaige do coups : accabler de coups.
AUBARDE, fém.,bàt: Quéy-ey hèyt
coum l'asoua l'aubarde. PROV. 11 y est fait
(habitué) comme un âne au bât (à porter
le bât). — Habé-n ue bère aubarde. En
avoir un lourd far-
avoir une belle charge ;
deau. Aubardou, masc, dim.— Esp. « albarda.
»
AUBARDÈ, AUBARDAYRE, fabricant,
marchand d'aubardrs; bourrelier.
AUBAREDE, AUBREDE (Bay.).
'
plant (raul)iers : Per début l'aubrede, a
j