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382 HUS HYP HUROU, masc. ; HURE, férïi.(Thèze), petite chariuo, sorte de buttoir. HURRUP, Jlourrup, llurlup, Hourlup, masc, gorgée, quantité de liquide qu'on avale en sirotant : Bebe a hnrrups, boire à petites gorgées. — , siroter. — Galhou- hourrup; voj. Galhou. 2. HURRUP A, Hourrupa, Hurlupa, Ilourlupa, boire à petites gorgées, siroter: Lou nenè de la rèyne Jane, Badiu coum l'arboulet au sou, Ha chucat Iti/t de la paijsane, Hourrupal bii de Juraiisou. .N. LA.B. I/« enfançon » de la reine Jeanne, de vigoureuse croissance comme l'arbrisseau au soleil, a sucé lait de la paysanne, a siroté vin de Jurançon. Lou mendre petit oubrè. .. hourrupe lou café .F. Lab. Le moindre petit ouvrier sirote le café. Bii de Moiipezat, ITurrupat. D. B. Vin de Monpe- zat, siroté. Le vin que produisent les vignes de cette commune est si bon, qu'il doit être siroté. — De poutous minjat, . . . hurnipat. nav. Mangé, bu de baisers. On dit eu fr. (( manger de caresses. »— Mons enemics se-m horrupan. .. p.s. Mes ennemis ( se me boivent à petites gorgées ) se délectent à m'engloutir.— Esp. « churrupear. » HURRUPADE, Hourrupaâe, Hurlupade, Hourlupade ; même signif. que 5^Mrrup. — Lou sourelh... hè ue hourlupade, Autaa lèu ha behut l'arrous. dar. Le so- leil fait une gorgée, aussitôt il a bu la rosée (le soleil, d'une gorgée, a bu toute la rosée). HURUC, HURUCA; même signif. que Houruc, Hoaruca. HURUCADOU, HURUCAYRE; voy. Hourucadou, Hourucaip-e. HDS, fuseau. — Arround loucoelh lou hiu, Arround lou hiu louhus. prov. A la suite de (tenant à) la quenouille le fil, à la suite du fil le fuseau. Voy. Coelh. — l'axe sur lequel tourne une machine. — Cat. « fus. » — Esp. « huso. » — Lat. « fuSUS. 1) HUSÈRE (Bay.), fém., bouton de fuseau. HUSERÈ, qui fait, qui vend des fuseaux. HUSERÉRE, fém., ustensile de bois en forme d'équerre ou de triangle, percé de trous où l'on met les fuseaux. HUSEROLE, fém. , fuseau long et mince.— Las huseroles, jambes de fuseau. — Ue huserole, une fille grande et mince. HUSSIÉ, Hussier dans F. N., huissier. — Voy . Uchèr. HUST/masc, HUSTE, fém., Fust, Fuste, bois, morceau de bois, pièce de bois.— Lat. a fustis. »— Maeste de fuste. ENQ. Maître charpentier.— Presioos fust. H s. Précieux bois (Le bois de la Croix). — Toustemps l'estere que-s semble au hust (et non hus comme dans pr. h.) Toujours le copeau ressemble au bois (d'où il a été tiré). — « Tel père, tel fils. » En italien : Il ramo al tronco sassomiglia. » — « La tacca somiglia ail' arbore. » o. pescetti. — « Ogni planta serba délia sua radice. » — Cf. Romania, vi, p. 95. HUSTA; voy. Fustar. HUSTADGË, Hustatye, tas de bois, pièces de bois, ce qui est relatif au bois ; cliaipente. — Voy. Fustadge. HUSTAT; voy. Fustat. HUST-BIU, troëne commun, arbrisseau raiaeux des haies. HUST-DU (^bois dur), cornouiller sanguin. — Les jeunes tiges de cet arbrisseau, très-commun dans les haies, effilées et Hexibles avec élasticité, servent aux enfants et aux oiseleurs pour faire les pièges qu'ils nomment poude-pèes. j. bergeret. HUSTE ; HUSTÉ. Hustet, Husteych, morceau de bois, bâton. — Es très hustetz. c. Les trois bâtons : la constellation d'Orion. — Voy. Bastou. HUSTÉ, Fustèe, Fuster, charpentier: Peyreett, fustees... demandaran fens l'an après l'obra acabada. F. H. Les maçons, les charpentiers, réclameront (leur salaire) dans Tannée, après l'œuvre achevée. Donuinam fasters e peyrers. R. Nous demandons des charpentiers, des maçons. HUSTERIE, fém., le bois pour une charpente. voy. Hust. HUSTET ; voy. Husté. HUSTEYA, devenir ligneux ; se dit de certains légumes, des carottes, etc. même signification que HUSTEYCH ; Husté. Hustet. HUST UT, qui tient de la nature du bois. HUTE, dans la locution a hute ! Voy. Ahute ! — Patois du Tarn, « a futo », en toute hâte. GARY, Dict. Hy; voy. I, 2 ; Y, adv. Hydrie, vase : Ydries (hydries) de peyre. H. s. Vases de pierre.— D.-c. «hydria : metreta frumentaria, interdum liquidorumetvini. » Hypothecation, action de prendre hvpothèque. COUT. s. HYPOUTHECA, Hypothecar, hy- pothéquer: Las desmes e desmerïes qui no son deu patrimonl de la Gleyse.. . poden estar vendudes, ypothecades... coût. s. Les dîmes et dîmeries qui ne sont pas du pa-

HYP triaioine de l'Eglise peuvent être vendues, hypothéquées... — Voy. Empoutecat , irapoutecat. HYPOUTHÈQUE, Ypoteca, hypothèque: Lo henefjici de las ypotecas es degut I I ; cette voyelle, suivie de m, n, ne se prononce pas comme 1/ français dans «imposer, insulte » ; elle sonne toujours comme dans « image, finesse. » — Arrasim, rai- sin; cinte, ceinture; prim, mince; bince, vaincre. i se change en e au commencement dun assez grand nombre de mots: Infant, enfant, enfant; intrade, entrade, entrée; impausa, empauser, imposer; injuri, enjuri, injure. L'ides primitifs latins est aussi e dans: Bebe, boire, cecute, ciguë, dinè, denier, nè- gre, noir, 2)ere, poire, plega, plier, set, soif, etc. Latin : » Bibere, cicuta, denarius, ni- ger, pirura, plicare, sitis, etc. » Deux i à la fin des mots ne valent qu'un i fort : Besii, voisin, bii, vin, coiisii, cousin, m, fin, m, y\n,payru, parrain, pelegrii, pèlerin. Ce double i est significatif de la chute de n des primitifs latins : « Vicinus, vinum. consobrinus, finis, linum, patrinus, peregrinus. » La consonne étj'mologique n n'est conservée que rarement, par exception, dans les dérivés béarnais: Bin, Un, etc. Les deux i se trouvent aussi, particulièrement dans la traduction des Psaumes par Arnaud de Salettes, à la fin du présent de l'infinitif des verbes qui ont en latin les terminaisons ire, ère: Dromïi, dormir, ferïï, frapper, _^o/-ii, fleurir, redu- sii, ramener. Latin : « Dormire, ferire, florere, reducere. » On écrit aujourd'hui ces verbes avec un seul i, fort. i final, représentant ^^ atone d'un pri- mitif latin, a un son peu sensible: B'uni, branche d'osier, liri, lis, memori, mémoire, ourdi, ordre, tèrmi, terme, limite. En latin : « Vimen (viminis), lilium, memoria, ordinem, terminus. » L'i final de quelques désinences verbales, et généralement des mots qui ont plus de deux syllabes, ne se fait non plus entendre que très-faiblement : Porij, je porte, cantabi,je chantais, ibi, ysLlla.is,auserumi, les oiseaux, calhabari, charivari, senglumi, arbrisseau des haies. i HYP 383 a la raolher en los bées deu marit per rasou de son dot. f. B . Le bénéfice des hypothèques est dû à la femme sur les biens du mari, pour raison de sa dot. Dans les verbes de la seconde conjugaigaison,i final de la première pers. du présent de l'indicatif a un son faible -.Béni, je vends, c«fZ;, je tombe, enteni, yentends, etc. Ces mêmes verbes font à l'imparf. de l'indi- catif : Benebi, cadeb'i, entenebi, etc., où l'i est aussi peu sensible ; mais il devient fort dans les formes contractes béni pour benebi, je vendais, cadi pour cadebi, je tom- bais, enteni pour entenebi, y entendais, etc. La diphthongue iu se prononce en appuyant sur Yi: Biu, vif, h'm, fil, Uura, livrer, abriu, avril, estiu, été, siula, siffler, (bi-ou, hi-ou. U-oura, etc);Vu {ou) a un son particulier, bien moins fort que celui de Vu en italien, en espagnol.— Cf. Gram. bàirn., 2« édition., p. 8, 18-21, 40. I; voy. Id, 2. I, Y, Ri, Hy, lui (à lui, à elle), à eux, à elles: Sopay... i lie dus potz (Accous). PAR. Son père lui fit deux baisers. Pourtatz... soprumère raube,ye hicatz-la y (Aramitz). PAR. Portez son premier vêtement, et mettez-le lui. Jley ourn bed lous amicxs, viey oums'y estaque. gram. Plus on voit les amis, plus on s'attache à eux. 3Ia)ia que la, y amiassen. H. s. 11 commanda qu'on la lui amenât. Que talhes dues taule de peyre, e escriu hi las paraides... ib. (Dieu dit à Moïse) : taille deux tables de pierre et écris sur elles les paroles... Sarrau bee las portes, e lo rey hy pausa son sayget. ib. On ferma bien les portes, et le roi apposa sur elles son sceau.—, à cela: Nou py hidetz Ne vous fiez pas à cela. — Is, leur (à eux. à elles) : Is he et partadge det so bee (Aramitz). PAR. 11 leur fit (le père fit à ses enfants) le partage de son bien. Usité aussi dans des communes du canton de Nay, à Montant notamment. — Cf. Gram. béarn., 2" éd., p. 287-89. I, Ir, aller: Nou-y pas î. nav. Ne pas y aller. Près de bous m'en ibi tout dret. PEY. Auprès de vous je m'en allais tout droit. Aoun es it, ide ? Où es-tu allé, allée'? Queloenh d'ed era s'ensie ida. ps. Qu'elle s'en soit allée loin de lui. Irèy ou iré, iras

HYP<br />

triaioine de l'Eglise peuvent être vendues,<br />

hypothéquées... — Voy. Empoutecat , irapoutecat.<br />

HYPOUTHÈQUE, Ypoteca, hypothèque:<br />

Lo henefjici de las ypotecas es degut<br />

I<br />

I ; cette voyelle, suivie de m, n, ne se<br />

prononce pas comme 1/ français dans «imposer,<br />

insulte » ; elle sonne toujours comme<br />

dans « image, finesse. » — Arrasim, rai-<br />

sin; cinte, ceinture; prim, mince; bince,<br />

vaincre.<br />

i se change en e au commencement dun<br />

assez grand nombre de mots: Infant, enfant,<br />

enfant; intrade, entrade, entrée; impausa,<br />

empauser, imposer; injuri, enjuri,<br />

injure.<br />

L'ides primitifs latins est aussi e dans:<br />

Bebe, boire, cecute, ciguë, dinè, denier, nè-<br />

gre, noir, 2)ere, poire, plega, plier, set, soif,<br />

etc. Latin : » Bibere, cicuta, denarius, ni-<br />

ger, pirura, plicare, sitis, etc. »<br />

Deux i à la fin des mots ne valent qu'un<br />

i fort : Besii, voisin, bii, vin, coiisii, cousin,<br />

m, fin, m, y\n,payru, parrain, pelegrii, pèlerin.<br />

Ce double i est significatif de la<br />

chute de n des primitifs latins : « Vicinus,<br />

vinum. consobrinus, finis, linum, patrinus,<br />

peregrinus. » La consonne étj'mologique<br />

n n'est conservée que rarement, par exception,<br />

dans les dérivés béarnais: Bin, Un,<br />

etc. Les deux i se trouvent aussi, particulièrement<br />

dans la traduction des Psaumes<br />

par Arnaud de Salettes, à la fin du<br />

présent de l'infinitif des verbes qui ont en<br />

latin les terminaisons ire, ère: Dromïi,<br />

dormir, ferïï, frapper, _^o/-ii, fleurir, redu-<br />

sii, ramener. Latin : « Dormire, ferire, florere,<br />

reducere. » On écrit aujourd'hui ces<br />

verbes avec un seul i, fort.<br />

i final, représentant ^^ atone d'un pri-<br />

mitif latin, a un son peu sensible: B'uni,<br />

branche d'osier, liri, lis, memori, mémoire,<br />

ourdi, ordre, tèrmi, terme, limite. En latin<br />

: « Vimen (viminis), lilium, memoria,<br />

ordinem, terminus. »<br />

L'i final de quelques désinences verbales,<br />

et généralement des mots qui ont plus<br />

de deux syllabes, ne se fait non plus entendre<br />

que très-faiblement : Porij, je porte,<br />

cantabi,je chantais, ibi, ysLlla.is,auserumi,<br />

les oiseaux, calhabari, charivari, senglumi,<br />

arbrisseau des haies.<br />

i<br />

HYP 383<br />

a la raolher en los bées deu marit per rasou<br />

de son dot. f. B . Le bénéfice des hypothèques<br />

est dû à la femme sur les biens du<br />

mari, pour raison de sa dot.<br />

Dans les verbes de la seconde conjugaigaison,i<br />

final de la première pers. du présent<br />

de l'indicatif a un son faible -.Béni, je<br />

vends, c«fZ;, je tombe, enteni, yentends, etc.<br />

Ces mêmes verbes font à l'imparf. de l'indi-<br />

catif : Benebi, cadeb'i, entenebi, etc., où l'i<br />

est aussi peu sensible ; mais il devient fort<br />

dans les formes contractes béni pour benebi,<br />

je vendais, cadi pour cadebi, je tom-<br />

bais, enteni pour entenebi, y entendais, etc.<br />

La diphthongue iu se prononce en appuyant<br />

sur Yi: Biu, vif, h'm, fil, Uura, livrer,<br />

abriu, avril, estiu, été, siula, siffler,<br />

(bi-ou, hi-ou. U-oura, etc);Vu {ou) a un<br />

son particulier, bien moins fort que celui<br />

de Vu en italien, en espagnol.— Cf. Gram.<br />

bàirn., 2« édition., p. 8, 18-21, 40.<br />

I; voy. Id, 2.<br />

I, Y, Ri, Hy, lui (à lui, à elle), à eux,<br />

à elles: Sopay... i lie dus potz (Accous).<br />

PAR. Son père lui fit deux baisers. Pourtatz...<br />

soprumère raube,ye hicatz-la y (Aramitz).<br />

PAR. Portez son premier vêtement,<br />

et mettez-le lui. Jley ourn bed lous amicxs,<br />

viey oums'y estaque. gram. Plus on voit les<br />

amis, plus on s'attache à eux. 3Ia)ia que<br />

la, y amiassen. H. s. 11 commanda qu'on<br />

la lui amenât. Que talhes dues taule de peyre,<br />

e escriu hi las paraides... ib. (Dieu dit à<br />

Moïse) : taille deux tables de pierre et écris<br />

sur elles les paroles... Sarrau bee las portes,<br />

e lo rey hy pausa son sayget. ib. On<br />

ferma bien les portes, et le roi apposa sur<br />

elles son sceau.—, à cela: Nou py hidetz<br />

Ne vous fiez pas à cela. — Is, leur (à eux.<br />

à elles) : Is he et partadge det so bee (Aramitz).<br />

PAR. 11 leur fit (le père fit à ses enfants)<br />

le partage de son bien. Usité aussi<br />

dans des communes du canton de Nay, à<br />

Montant notamment. — Cf. Gram. béarn.,<br />

2" éd., p. 287-89.<br />

I, Ir, aller: Nou-y pas î. nav. Ne pas<br />

y aller. Près de bous m'en ibi tout dret.<br />

PEY. Auprès de vous je m'en allais tout<br />

droit. Aoun es it, ide ? Où es-tu allé, allée'?<br />

Queloenh d'ed era s'ensie ida. ps. Qu'elle<br />

s'en soit allée loin de lui. Irèy ou iré, iras

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