Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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374 HOR HORREDA, ITourreda, Horredar, souiller, salir : Orredest tas maan de sanf/, dans H. s. Tu as souillé les mains de >ang. — Eres son orredades de l'adorament de lors dius. iJi. Elles ( les filles des Chananéens) sunt souillées par l'adoration de leurs dieux. HORREDESSE, Hourredesse, Horredissie, souillure, saleté : Aportar las carn ses tote orredesse. CH. d'orth. ( Les bouchers sont tenus d') apporter les viandes sans toute souillure (parfaitement propres, nettes). — , ordures : Lo forât ont f/eixira la orredissie. art. Le trou où sortiront les ordures (des latrines). HORRESIE, Tlourresie; même signif. que le précédent. HORT, FORT (Vic-Bilh), fort. On dit proverbialement d'un homme robuste, vigoureux, qu'il est : Fort comme Navarrens, JTort couniXabarrenx.D.B. ( A partir de 1540, Navarrenx avait étéune place importante, l'une des meilleures défenses du Béarn). — Hort coum ue trousse d'esclop. PROV. (Fort comme une trousse de sabot) solide comme le cuir qui garnit le sabot. — Tu hort e rjou mey. pr. B.Toi fort et moi plus (fort). Se dit dans une querelle au sens de : Tu es entêté, je le suis davantage. Variante : Tu gran eyoïi maye. IB. Toi grand et moi plus grand. — , subst.: Gaha lou hort (prendre le fort), se raffermir, prendre le dessus. — . adv. : Tajustïcifort es hausmda.FS. Ta justice est fort haut élevée. Ilortminya, Hort tribulha. PB. B. Bien manger, bien travailler. — Dans le Rouergue : « Quand lou béntre es deju, lou bras noun jôuo gayre. vayss., Dkt. Quand le ventre est à jeun, le bras ne joue guère (manque de vigueur pour le travail). — « Qui veut avoir bon ser- viteur, il le faut nourrir. » l.r. de lincy, Prov. — Au XVI® s., L. Joubert, dans ses Propos vulgaires , fait cette question : « Est-il vrai que ceux qui ne mangent pas beaucoup ne sont pas robustes au tra- vail ? » HORT, Ort, jai'din : En Ions hortz la terre espermcade. N. past. Dans les jardins la terre grattée ( par les poules). Ere ah sons dïsiples en un ort, coste un rlu qui homapere Cedron. h. s. (Jésus-Christ) était avec ses disciples dans un jardin, près d'un torrent qu'on appelle Cédron. En ortz en camps. F. B. En jardins ou en champs. — Qui-s bire de Ihort pouletz e clouque, Ha toiixtemps herbes ta la soupe. PR. B. Qui éloigne de son jardin poulets et poule-mère, a toujours des herbes pour la soupe. Qui sait prendre ses précau- HOS tions ne manque point du nécessaire. HORTAL.ICIS; voy. Hourialicis. Hortalumies, fém., légumes : Perfar sas ortalumies. AHca. Pour faire ses légumes. Hortolaa; dans h. s., ortolaa, jardi- ni'-r Horuca ; voy. Houruca. HOSPITALÈE, Hospitaler, hospitalier, de l'ordre des hospitaliers. — Voy. Espitaler. Hospitau : Glisia, hospitau, o mayson de ordy . F. h. Eglise, hôpital, ou maison d'ordre (religieux). — Voy. Espitau. HOSSE, Fosse, fosse : lo eri ja de la hosse au bèt cant. PS. J'étais déjà tout au bord de la fosse. — La hosse reyau Oun deus hilhs de Centulh la race ey sepel'ide. G. BAT. La sépulture royale où des fils de Centulle la race est ensevelie. Lou gourmand que-s hè la hosse dab las dentz. PR. H. Le gourmand se fait la fosse avec les dents. Enfr. xvi« s., « Les gourmands font leurs fosses à leurs dents. >» h. es- TIENNE. — Hnussete, dim. Voy. ce mot. Host, « host », service militaire dû au seigneur par les vassaux : Host mandi leyaumentj loquoau sie manadorper ix dies e très hetz l'an, ab pma. de ix*" dies, de cada maison i homi F. b. { Que le seigneur) mande l'host loyalement, lequel doit être mandé pour neuf jours et trois fois l'an, avec du painpour cesneuf jours, et de chaque maison un homme... — Deben los Ossalees a cada an far dus ostz. IB. Les Ossalois doivent chaque année faire deux host (prendre deux fois les armes). — fém., armée: Capdau de la ost. h. s. Chef de l'armée. Très dies dabant que la ost deu exir-F.B. Trois jours avant que l'armée doit sortir (avant que l'armée soit en campagne). Hostadge, otage : Lo veseonte... deu domandar hostadges. F .B.Lexicomte (avant d'entrer en Aspe) doit demander des ota- Hostage domicile : Do7ii , e assigni per far ostau e tiene son ostage la terre qui es aperade Erspille. arch. pp. Je donne et assigne (au prébendier), pour y faire maison et tenir son domicile, la terre qui est appelée Erspille. — Cf. d.-c. « Hostagium tenere. » Hostalar, loger : Contre h for, los officiers deu senhor no prenguen hostaus per hostalar. F. B. Que contrairement au for, les officiers du seigneur ne s'emparent pas des maisons pour y loger. Hostalat, hôte, celui qui reçoit l'hospitalité. /Soos ostoZate. H. s. Ses hôtes.
HOU Hostalatge (Bay.), magasinage. Hostalerie, hôtellerie: Hostau senJiat de hostalerie. c. M. Maison ayant enseigne d'hôtellerie. Hostau; voy. Uoustau. HOSTE, hôte, celui qui donne l'hospitalité: Ha care d'hoste. Faire visage d'hôte (faire bon accueil). Hostelatge (Bay.); même signif. que Hostalatge. HOU, fut, 3« pers. du singulier, passé défini du verbe Esta, 1. HO"iJ, HO (Bay., Mont.), fou. Houlet, limdïn, hoidot, dim. Houlas, aug. Caj} de Jioii, capdehole, tête de fou, têtedefolle:un extravagant, une extravagante. Si ère bo, D'un arride, d'une dinhade, Que serafz ho. ARIEL. Si elle le veut, d'un sourire, d'un coup d'œil, vous serez fou. Cap la maysou d'u hoo u saye s'abiahe. lac. Vers la maison d'un fou un sage se dirigeait. — Saye coiini u caperaa hoil. prov. Sage comme un prêtre fou. « Il n'est si grande folie que de sage homme », c'est-à-dire quand les gens naturellement sages font des folies, ils les font plus grandes que les autres hommes. — Caa hoii, chien enragé. Cap hoil, champignon vénéneux, bolet à tubes rouges; holetus rubcolorius. — Dans ps., hoû, méchant : h'homi hoou (hoil) qui hra- veia. L'homme fou (le méchant) qui insulte. — Hoils de Gan. Fous de Gan. « Cette ville ou bourg a donné de temps en temps des fous agréables au Béarn. » Le P. mi- RASSON, Hist. des troubles, etc., 1768, p. 42. On lit dans Laurent Joubert, Erreurs 2^02)., etc. : « D'où vient cela qu'il y a tant de goutteux à Bordeaux, tant de hernieux à Montpellier, de goitreux en Savoie, de fols en Béarn...?» On peut appliquer aux « fous de Gan » comme à ceux des autres localités du Béarn, ce proverbe traduit du fribourgeois , Romania, VI, p. 101 : « Il mais modérément. » est On bon d'être fou, trouve dans le Roman du Renart : foloie. » « N'est si sage qui ne HOU ! ho ! interj. pour appeler : Hoû! curé de Bideren, hoii! serm. (Le bon Dieu m'appellera :) Ho ! curé de Bideren, ho ! HOUCH(Aspe), fém. houche;s,e disent du bœuf, de la vache, dont les cornes sont dirigées en avant : Boeu houch, baque houche. HOUCHA, avoir les cornes dirigées en avant, lorsqu'on parle d'une bête de l'espèce bovine. HOUCHET, HOUCHETE, noms de bœuf, de va.che:' Nat2}ees ney 2^ees, quoand Joaii dah lou Houchet s'acorde. N. lab. HOU 375 Aucun poids n'est poids (tout est léger), quand Jean avec le Houchet s'accorde (quand les bœufs, « Jean et Houchet », tirent d'égal effort). HOUCHINE, bêche à deux pointes. (Vic-Bilh), bêche dont on se sert pour les vignes. — , le précédent. synonyme de Houchete; voy. HOUCHOA (Aspe), fouger; se dit du porc qui creuse et fouille le sol avec le groin. — , fouiller en curieux, en indiscret. HOUCHOADE, Houchoate, action de fouger. HOUCHOADE, lieu où le porc a fougé. HOUCHOADURE,fém., trou fait par le porc en fouseant: terre fougée. HOUDEYA, HOUDILHA; même signification que Houchoa. — HoudUha las perruques, nav. Démêler les perruques. HOUDILHADOU, qui fouge.— qui , fouille, qui farfouille ; fureteur. On dit aussi Houdilhayre. HOUDJA, HOUDJADE; même signif. que Houtya, Houtyade. HOUDJADE. HOÙDJE; voy. Houtyade, Hmityade. HOUDJICA; voy. Houtyica. HOUDRE (Mont.), tourbillon, vent impétueux qui souffle en tournoyant ; orage. HOUGACET (Mont.) ; même signification que Fogacet. HOÙGAN ; voy. Haugan, Augan. — Esp. " hogaûo » HOUGARAA. Heugaraa, masc, fou- —•- ger aie. Voy. Heugaa. HOUGNA, pousser pour enfoncer, pour tasser. — , bourrer, faire manger avec excès. — Voy. Gousgna. HOUGNADE, action de pousser, de presser, pour enfoncer, pour tasser. HOUGNAYRE, qui pousse, presse, qui enfonce pour tasser. HOUHOU (Bay.), terme injurieux, vieille sorcière. HOU ! HOU ! Oh ! oh ! — Nou y-haja- mey nat hou! hou ! Que nou y-haye u chou! chou! PU. B. 11 n'y a jamais de oh! oh! qu'il n'y ait un chut ! chut ! Il y a toujours quelque chose à taire dans ce que Ton admire le plus. « La perfection n'est pas de ce monde. » HOUICH ! interjection, pour indiquer la promptitude , la précipitation d'une fuite, d'une disparition: //omîc^ ! per aquiu lou diable qu'ey partit. PEY. « Zest! » le diable est parti par là. HOULASSÈ, folichon, folâtre; honlassère, fém.
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HOR<br />
HORREDA, ITourreda, Horredar,<br />
souiller, salir : Orredest tas maan de sanf/,<br />
dans H. s. Tu as souillé les mains de >ang.<br />
— Eres son orredades de l'adorament de<br />
lors dius. iJi. Elles ( les filles des Chananéens)<br />
sunt souillées par l'adoration de<br />
leurs dieux.<br />
HORREDESSE, Hourredesse, Horredissie,<br />
souillure, saleté : Aportar las<br />
carn ses tote orredesse. CH. d'orth. ( Les<br />
bouchers sont tenus d') apporter les viandes<br />
sans toute souillure (parfaitement<br />
propres, nettes). — , ordures : Lo forât<br />
ont f/eixira la orredissie. art. Le trou où<br />
sortiront les ordures (des latrines).<br />
HORRESIE, Tlourresie; même signif.<br />
que le précédent.<br />
HORT, FORT (Vic-Bilh), fort. On<br />
dit proverbialement d'un homme robuste,<br />
vigoureux, qu'il est : Fort comme Navarrens,<br />
JTort couniXabarrenx.D.B. ( A partir<br />
de 1540, Navarrenx avait étéune place<br />
importante, l'une des meilleures défenses<br />
du Béarn). — Hort coum ue trousse d'esclop.<br />
PROV. (Fort comme une trousse de<br />
sabot) solide comme le cuir qui garnit le<br />
sabot. — Tu hort e rjou mey. pr. B.Toi fort<br />
et moi plus (fort). Se dit dans une querelle<br />
au sens de : Tu es entêté, je le suis<br />
davantage. Variante : Tu gran eyoïi maye.<br />
IB. Toi grand et moi plus grand. — , subst.:<br />
Gaha lou hort (prendre le fort), se raffermir,<br />
prendre le dessus. — . adv. : Tajustïcifort<br />
es hausmda.FS. Ta justice est fort<br />
haut élevée. Ilortminya, Hort tribulha.<br />
PB. B. Bien manger, bien travailler. —<br />
Dans le Rouergue : « Quand lou béntre<br />
es deju, lou bras noun jôuo gayre. vayss.,<br />
Dkt. Quand le ventre est à jeun, le bras<br />
ne joue guère (manque de vigueur pour<br />
le travail). — « Qui veut avoir bon ser-<br />
viteur, il le faut nourrir. » l.r. de lincy,<br />
Prov. — Au XVI® s., L. Joubert, dans ses<br />
Propos vulgaires , fait cette question :<br />
« Est-il vrai que ceux qui ne mangent pas<br />
beaucoup ne sont pas robustes au tra-<br />
vail ? »<br />
HORT, Ort, jai'din : En Ions hortz la<br />
terre espermcade. N. past. Dans les jardins<br />
la terre grattée ( par les poules). Ere ah<br />
sons dïsiples en un ort, coste un rlu qui<br />
homapere Cedron. h. s. (Jésus-Christ) était<br />
avec ses disciples dans un jardin, près<br />
d'un torrent qu'on appelle Cédron. En<br />
ortz en camps. F. B. En jardins ou en<br />
champs. — Qui-s bire de Ihort pouletz e<br />
clouque, Ha toiixtemps herbes ta la soupe.<br />
PR. B. Qui éloigne de son jardin poulets<br />
et poule-mère, a toujours des herbes pour<br />
la soupe. Qui sait prendre ses précau-<br />
HOS<br />
tions ne manque point du nécessaire.<br />
HORTAL.ICIS; voy. Hourialicis.<br />
Hortalumies, fém., légumes : Perfar<br />
sas ortalumies. AHca. Pour faire ses légumes.<br />
Hortolaa; dans h. s., ortolaa, jardi-<br />
ni'-r<br />
Horuca ; voy. Houruca.<br />
HOSPITALÈE, Hospitaler, hospitalier,<br />
de l'ordre des hospitaliers. — Voy.<br />
Espitaler.<br />
Hospitau : Glisia, hospitau, o mayson<br />
de ordy . F. h. Eglise, hôpital, ou maison<br />
d'ordre (religieux). — Voy. Espitau.<br />
HOSSE, Fosse, fosse : lo eri ja de<br />
la hosse au bèt cant. PS. J'étais déjà tout<br />
au bord de la fosse. — La hosse reyau<br />
Oun deus hilhs de Centulh la race ey sepel'ide.<br />
G. BAT. La sépulture royale où des<br />
fils de Centulle la race est ensevelie. Lou<br />
gourmand que-s hè la hosse dab las dentz.<br />
PR. H. Le gourmand se fait la fosse avec<br />
les dents. Enfr. xvi« s., « Les gourmands<br />
font leurs fosses à leurs dents. >» h. es-<br />
TIENNE. — Hnussete, dim. Voy. ce mot.<br />
Host, « host », service militaire dû au<br />
seigneur par les vassaux : Host<br />
mandi<br />
leyaumentj loquoau sie manadorper ix dies<br />
e très hetz l'an, ab pma. de ix*" dies, de<br />
cada maison i homi F. b. { Que le seigneur)<br />
mande l'host loyalement, lequel<br />
doit être mandé pour neuf jours et trois<br />
fois l'an, avec du painpour cesneuf jours,<br />
et de chaque maison un homme... — Deben<br />
los Ossalees a cada an far dus ostz. IB.<br />
Les Ossalois doivent chaque année faire<br />
deux host (prendre deux fois les armes).<br />
— fém., armée: Capdau de la ost. h. s.<br />
Chef de l'armée. Très dies dabant que la<br />
ost deu exir-F.B. Trois jours avant que<br />
l'armée doit sortir (avant que l'armée soit<br />
en campagne).<br />
Hostadge, otage : Lo veseonte... deu<br />
domandar hostadges. F .B.Lexicomte (avant<br />
d'entrer en Aspe) doit demander des ota-<br />
Hostage domicile : Do7ii , e assigni<br />
per far ostau e tiene son ostage la terre qui<br />
es aperade Erspille. arch. pp. Je donne<br />
et assigne (au prébendier), pour y faire<br />
maison et tenir son domicile, la terre qui<br />
est appelée Erspille. — Cf. d.-c. « Hostagium<br />
tenere. »<br />
Hostalar, loger : Contre h for, los officiers<br />
deu senhor no prenguen hostaus per<br />
hostalar. F. B. Que contrairement au for,<br />
les officiers du seigneur ne s'emparent<br />
pas des maisons pour y loger.<br />
Hostalat, hôte, celui qui reçoit l'hospitalité.<br />
/Soos ostoZate. H. s. Ses hôtes.