Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

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GNA
Glerzie: voy. Clrrr.ie.
GLÈYGE,GL.IGI; môme signili-ntion
(juc le suivant.
GLÈYSE, Aglèyse, Glise, Glisie.
éo-lise. — « Le nom de Gleise est souvent
donné dans les actes anciens aux lieux où
se trouvent des ruines. » dict. (Ruines
d'églises certainement). Unesmaseres aperacles
la glisie de Mamsos.m. Des ruines
appelées l'église de Mansos. — Glej/s^iote.
dim. Qu'has Vayou ala gleysiote de Balèrc.
D. B.Tu as l'aïeul à la petite (à la misélable)
église de Balère. A Sévignacq, on
rappelait ainsi à quelqu'un, par injure,
qu'il avait une origine « cagote. » Aujourd'hui,
dans ce village, une petite place est
connue sous le nom de gleysiote de Balère;
c'était autrefois le lieu de sépulture
des Cagots. — Qui ha hèyt la gUyse, que
he l'autaa. PROv. Qui a faitTéglise. fasse
l'autel. — Dans Romanta, vi (trad. du
fribourgeois), « Quand on a fait trente, il
faut faire trente et un (terminer la chose
commencée); en italien. «Chifèseifèsptte.»
o.PESCETTi.. — Glèyge, gligi, se disent
aussi (Aspe).
GLOHE ;
même signif. que Gohe.
GLORI, gloire : Las proessas e grane
glori De Diu contemplarey . PS. Je contemplerai
les prouesses et la grande gloire
de Dieu. , — sotte We.vié:Lonsfadoulhs....
hinglatz de glori com poulhs ariel Les
fats enflés de sotte fierté comme dindons.
—Vov. Banfaglori.
GLORIETE, tonnelle dans un jardin,
tonnelle de cabaret. De là, à Oloron, le
nom d'un quartier de Sainte-Marie où l'on
allait danser les dimanches. — E.sp. « glorieta
», cabinet de verdure, terrasse dans
les jardins publics.
GLORIFICA, Gloriaficar, glorifier:
Siam gloriaficatz. il. s. Que nous soyons
glorifiés. Glorificatz lo soo nom. IB. Glolifiez
son nom.
'GLOUP, onomatopée, bruit d'une gorgée
de liquide, gorgée : JSfou beberatz nut
gloup AVarriu qui clareye. H. Vous ne
iioirez aucune gorgée au limpide ruisseau.
— Cf.fr. « glouglou. »
GLOURIOUS, Glorioos, glorieux.
Glouriouset, gloiiriousof, diva. Glourioa-m^,
au^.
GLOURIOUSAMENTZ , Glouriousementz.
glorieusement
GNAC, morsuic. Mcy hmi u ijiutr de
(•an Qu'v potdecaperaa. PR. c. Mieux vaut
une morsure de chienqu'un baiser de prêtre.
Allusion au baiser de Judas. « Les
baisers de celui qui haitsont à craindre.»
rrov.de Salomon, xxvii, 6. — .
bouchée :
GNA
Datz-m'u g raie de paa. Donnez-moi une
bouchée (un tout petit morceau) de pain.
E hamminyau gnac? Allons-nous manger
un morceau ? — Gimcot. dim., gnacoutet,
gnacoufin, superdim. Gnacas, aug.
GNACA, mordre. Gnacouteya, mordil-
manger.
ler. — ,
GNACADE, morsure : Nat arraujous
lous da qiiauque gnacade. F. Egl. Quelque
(chien) enragé leur donne quelque morsure.
(Le texte ms. porte par erreur naicade).
GNACADURE, morsure, trace de la
morsure.
GNACAT, mordu. — , subst., coup de
dent
GNACOT, GNACOUTEYA; voy.
Gnac, Gnaea.
GXARGOU-GNARGOU ; voy. Gnirgou-Gnur(j(j(i
GNARGOUSSEYA, parler le Gnirgou-Gnargou.
GNARRA, ronger : Gnarrant ptertout
coiun hèn las ahles. N. lab. (Les souris)
rongeant partout comme font les mites.
GNARRE, sing. fém., terme familier,
les dents.
GNARROU (rongeur), terme injurieux,
particulièrement à l'adresse d'un juif.
GNASCA, Gnaspa, mâcher: Nou eau
gnasca la sente houstie. c.vT.llne faut point
mâcher la sainte hostie. — Qu'ha finit dr
gnaspa. 11 a fini de mâcher (il a cessé de
vivre).
GNASPA; voy. le précédent.
GNASPADURE, action de mâcher,
aliment mâché.
GNAU ! miaou ! cri du chat, miaulement.
Ha gnau, faire miaou, miauler, est
d'un fréquent usage pour signifier faire
connaître que l'on désire, que l'on veut
quelque chose. Gnau! hè lou nouste (jat.
Miaou ! fait notre chat. Se dit proverbialement
pour montrer que l'on n'est pas
dupe de quelqu'un qui affecte de refuser
ce qu'il désire vivement. — C'est une superstition
dans les hautes vallées qu'une
rose du jardin s'inclinant vers la maison
est le signe d'une mort prochaine dans
cette maison: Quoand era rose det casav
Baxe decap arhoustau, Ara iwrta ra mourf
hè gnau. c. Quand la rose du jardin baisse
vers la maison, à la porte la mort fait
miaou.
GNAULiA , miauler : Lou nniiste gat
n'ha pas tout so qui gmiule. PR. r.. Notre
cliat n'a pas tout ce qu'il miaule (tout ce
qui le fait miauler). Tous les désirs ne
peuvent être satisfaits. — , aboyer : Canh(ifz...qui
csprahcn de gnaula a l'cntourn