Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

OAN GAR 325
mont dos navires. De là le nom de u Galuperie»,
quai de Bayonne sur le bord de
la Nive.
GAMACHIE ;
GAMBARLÈ (Aspe), qui a les jam-
Ijos mal faites, tordues; gambarlère, fém.
— Voy. Camarlè.
GAMBILET, gibelet, petit foret : Lou
qui ha lapudèree lou guiiihilel,Pot minya
lou houcii secret. Puov. Celui qui a la poêle
voy. Gahachics.
et le gibelet peut manger le morceau (en)
secret. La poêle sert à la préparation des
aliments, et le gibelet à mettre le baril
en perce ; celui qui tient lun et l'autre,
on use quand il lui plaît, et pour son
compte, comme on disait en fr., xve s.,
« qui tient la poésie par la queue, il la
tourne par où il lui plaist.» L. u. de lincy ;
Prov. — «Celui qui est maître se couche
où il veut. » Prov. frihourgeois ; voy. Roiiiania,
vi. Mus-f/ambilet. N. LAB. M useaugibelet,
la taujje.— Tuut flûtes e gambUetz,
l'ROV.; voy. Flûte — Languedocien, « gim-
1 )elet. »— Anglais , « gimblet. » Voy. littré,
Dïct. « Gibelet. »
GAMBILETAYRE, qui fait, qui
vend dos gibelets.
GAMBILHE, terme ironique, la jamlie:£«
passant lèu, goardem-se las gambi-
Ihes. NAV. En passant vite, gardons-nous
les jambes (prenons garde d'être atteint
aux jambes de quelque coup de la grosse
boule que lance celui qui joue aux quilles).
— Ane. fr. « gambille », dim. de
gambe pour jambe, littké, Dkt., au mot
a Gamljiller. »
GAMÈLE, usité dans cette locution a
la gainèle. Se dit lorsque des enfants se
précipitent sur un cerf-volant (jouet) pour
le mettre en pièces.
Gameyt, coup, meurtrissure: Si enun
gameylfojt om dus pnroentz o plus, tantes
leijs ne pagaru. F. B. Si d'un coup on a fait
deux contusions ou plus, on payera autant
d'amendes. Per parocnt o j'er gameyt
jiague lo qui fereixs au feril. IB. Pour contusion
ou pour meurtrissure, celui qui a
fiappé paye au frappé (six sous et au seii:neur
six sain, les ouvriers nomades
qui raccommodaient l'étain et les
vases de toute nature. » ciiéruel ; JJirt.
hist. des institutions, mœurs, etc.
GANIBET , masc, GANIBETE ,
fera., couteau à lame longue, aiginï' : Jkn
dur quinze sols e ung ganibct. Aiicii. 11
doit donner quinze sous et un couteau.
En lors potz an ganivetz. PS. Ils ont dos
épées en leurs lèvres.
GANITA, ylapir.— Port. « ganir. »
GANITÉ, GANITET, go.s'ier. Avec
le verbe //(^ faire: Ilaganitè, éprouver on
buvant une contraction à la gorge.
GANSOLiE, fém., cuir qui garnit lo
dessus du sabot, Nou y-eg pas jameg l'es-
(lop que nou-y sie la gansole. pr. h. L(î
sabot n'y est jamais, que la garniture do
cuir n'v soit. On le dit des choses (jui font
partie d'un même tout.
GANSOU; masc: même signif. que lo
précédent. — Voy. Causses.
GANSOULA, garnir de cuir le dessus
du sabot : U paa d'esclops hcrratz e gansoulatz.
LETT. ORTH. Une paire de sabots
ferrés et garnis de cuir.
GANTCHOU, chicot : Sus u gantchou
hièyrut... Ue qu'en l/ey qu'ey empountade.
SEi. Sur un chicot couvert de lierre, j'en
vois une (je vois une grenouille) qui est
montée.
GANTELET; voy. Gonntrlel.
GANURLE (Bay.), GANURRE,
gorge, gosier : Qu'en lias mentit pcr la gunurre
deu diable, sehm. Tu en as menti
par la gorge du diable.
GARAMPE, Rampe, crampe: Qu'èy
simbetit la garampe a las cames. LETT.
ORTU. J'ai souvent la crampe aux jambes.
Ramjiot, masc, dim. : Ranipotz e rampes
a las rames. N. PAST.
GARANH, étalon, cheval réservé pour
la monte : Volem aqueres estar couvertes
per las garanhs de nostre escudcr'ie. v. Bî
Lettre de Henri II. Nous voulons que ces
(juments) soient couvertes par les étalons
de notre écurie. Quinze egoes e lo garuinh.
COUT. s. Quinze juments et l'étalon. —
Esp.w garaûon.»—Ane. fr. « gareignun.»