Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

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no la-n embiara. F. B. Qui prendra perdrix
rouge et ne la lâchera point (payera six
sous d'amende). Emhia-n u gouyat, envoyer
un garçon chercher fortune. Enihia-n
iie gom/ate,ma.riev une fille. Emhia-n
Ions arditz, dépenser son argent à tort et
à travers.
EMBIELHI, envieillir.^m6/e/7i?'-s,
s'envieillir, devenir vieux : De pluus en
pluus s'envielhihan mous os. PS. De plus en
plus mes os se consumaient.
EMBINAGRA, vinaigrer. — , aigrir,
irriter.— , réf., devenir aigre.— , s'aigrir,
s'irriter.
EMBIRA, tourner, tordre. Dans F.
EgL, envh-u, dont on a fort mal indiqué la
signification ; dans le Bulletin de la Société
des se, lett. et arts de Pau.
EMBIRLA, éblouir.— , tenter, séduire.
EMBISATGLA , EMBISECGLA,
éblouir.— , charmer, fasciner.
EMBIT , maso. , invitation : U tant
amistous emhit. IM. Une si aimable invi-
tation.
Morlaas. Que
EMBITA, inviter : A
t'emhiten, quoand feu bas. D. B. A Morlaas,
on t'invite lorsque tu t'en vas. « Couvit de
Mouiipeliè, Couvidà a l'escaliè. » On vous
invite à Montpellier, lorsque vous êtes sur
l'escalier (lorsque vous sortez). Rev. des
l. rom.
EMBITADOU, celui
fém. cinhitadourc.
qui invite ; au
EMBLANQUI, blanchir: Gouyates
emblanquides, ]eunes filles vêtues de blanc.
devenir
— Eniblanquï-s, se blanchir. — ,
blanc.— ,
pâlir.
EMBOBE, emblaver : Habetz emboubut
? Avez-vous fait le blé ?
Emborider ; dans un texte, arch.,
taule emborridere {emboridere), table pour
le levain, où l'on prépare le levain, la
pâte aigrie. —Voy. BouriJé.
voy. Embossar.
Emborrar, ? ;
Emboscar-se ; voy. Enibusca-s.
Embossar, ? (peut-être au lieu d"e?;iboTrar),
carder : Dusparelhs de cardes per
embossar los draps, arch. Deux paires de
cardes pour carder les draps.—Esp. «emborrar
», drousser la laine.
EMBOUBE ; même signif. que Eni-
bohe.
EMBOUBEDÉ, champ qui peut être,
qui doit être emblavé.
EMBOUHEMIA (rendre bohémien),
encanailler.— ,
gâter, corrompre.
EMBOULEGA, emporter à la volée :
Lou Gabe, a Varrauyouse alure, Que la
s'emboulegue. v. bat. Le Gave, à la furieuse
allure, l'emporte (emporte la jeune
fille tombée dans ses eaux).
EMBO"DRDA (de borde, grange), engranger,
EMBOURRASSA, emmaillotter.
Voy. Bourrasse ; Bourrassete. — Embourrassa-s,
se couvrir, en parlant du temps.
EMBOUSSICA, embourser.
EMBOUSSICAYRE , qui met en
bourse, qui met de l'argent en réserve.—
un avare.
EMBOUTÈ (Big.), masc. (peut-être
contraction d'Emboubedé; voj . cemot), jachère,
celle qu'on laboure pour être em-
} blavée : Laura loua emboutès. Labourer
I
les jachères.
EMBOUTECAT, de mauvaise humeur
; JIus ei/iboutecat, mine refrognée.
EMBGUTELiHA, mettre du vin dans
des bouteilles.
EMBOUTUMAT, sombre par mauvaise
humeur.
EMBRAG, asthme : La frèbe, las escjuinances
e l'embrac. lett. orth. (Les
eaux de Saint-Girons guérissent) la fièvre,
l'esquinancie et l'asthme. — Voy. Bouhe-
brac.
EMBRAG. EMBRAGAT, sentier de
traverse que 1 ou suit pour raccourcir son
chemin (et non « hallier, buisson?»; mistral,
Dict.) : Per tous emhracatz, S'en ba
dret a l'arrec oun sous boeus soun entratz.
N. PAST. Par les sentiers qui raccourcissent,
il va droit au chemin creux où ses
bœufs sont entrés.
EMBRAQUÈRE, fém.; même signif.
que le précédent.
EMBRECA, ébrécher.
EMBRIAGA, enivrer. —Voy. Briac.
EMBRIAGUE , plante dont le suc
enivre; lactuca Plumïerl.
EMBRIDA, brider.
EMBROUGA, embrocher. —, piquer
avec une épine: 2Iale espiae t'Jiaye picat
Per tousteirips sies embroucat ! desp. Que
mauvaise épine t'ait piqué ! Pour toujours
sois piqué (de cette épine).— Voy. Braque ;
Broc.— Eiubrouca-Sj se piquer aux épines,
aux buissons.
EMBROUCADURE, ])iqùre d'épine.
voy. Embrouxi.
EMBROUGHI ;
EMBR0UQUISSA\ fermer avec du
broc, avec des branches d'épines, une ouverture,
un passage pratiqué dans une haie,
dans la clôture d"uu champ.
EMBROUTGHA (Aspe) voy. le sui-
;
vant.
EMBROUXI, Einbrouvhi, ensorceler:
Bielhasse, m'hus embrouxit la tiiayimde. Affreuse
vieille, tu m'as ensorcelé l'eufant (tu
as jeté un sort sur ma fille). — Esp. « embrujar.
»