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XXVIII SEUM. — Sermon du curé ck Dideren (xviiio siècle), C.-E. Y. T. (V. Lespy) : Pau, libr. Ribaut, 1878. s. GAS.— Sonnet , (président de Gassion). Voj. Grammaùe ôéarnaise; 2^ édit., pp. 127, 504. s. j, — Stil de lajmlicy dm pays de Bearn (Code de procédure du pays de Béarn). ~ Publié, publicat, en 1564, par ordre de la reine Jeanne. SOPHIE.— Poésies béarnaises de Hatoulet; dans Cansoiis béarnaises, 3e édit.; Pau, Vignancour, 1866. — Montagnard des Pyrénées, journal de Pau, 1838-39.— Voy. Illustrations du Béarn ;\.Lesi>y, pp. 68-71 ; Pau, Vero- nese, 1856. sup.— Superbie-Cazalet, dans Poésies béarnaises; Pau, E. Vignancour, édi- teur, 1827. — (Le public attribuait la rédaction d'un journal, la Circu- laire des Pyrénées, paraissant à Pau en 1779, à M. Cazalet, aussi versé dans la littérature que célèbre avocat. pal.\ssou, Mémoires, etc., p. 268). Sup. — Supplément. Superdim. — Superdiminutif. T. — \jAbnanach dous Paysans (Henri de Las Teulères: pseudonyme); St- Sever, impr. Serres. VAYSS. — L'abbé Vayssier, Dictionnaire patois-français de l'Aveyron, publié par la Société des lettres, sciences et arts de TAveyron ; Rodez, Y« Car- rère, 1870. V. BAT. — Vincent de Bataille. La Capère de Betharram (La Chapelle de Bé- tharram, poëme couronné, en 1839, par la Société archéologique de Béziers ; traduit en vers français par G. Azaïs) ; voy. Poésies béarnaises, Pau, Vi- gnancour, 1860. — A la glori de Pierre-Paul Hiquet ; — La Capère de Lourdes; ces compositions se trouvent dans les Cansous béarnaises, 3c édit. ; Pau, Vignancour, 1866.— Lou Balmi de l'Ousse (le Vallon de FOusse), dans la Revue béarnaise et pyrénéenne, 1863. — Nouste-Dame de Buglose ; Pau, Vignancour, 1866. (On lit dans le Rapport sur le Concours de 1865, — So- ciété archéologique de Béziers : « Vous avez décerné le rameau d'olivier à M. de Bataille, de Pontacq, auteur de la pièce qui a pour titre : Nouste- Damc de Buglose. C'est un poëme légendaire, écrit dans cette langue ner- veuse et fière du Béarn qui vous a déjà apporté ici tant de beaux vers. ») viGN. — Vignancour; dans Poésies béarnaises ; F au, Vignancour, éditeur, 1827; — second volume, Pau, impr. Vignancour, 1860; — Cansous béa?'- naises, 3« édit. ; V. L.— V. Lespy. Pau, impr. Vignancour, 1866.

DICTIOiNNAIRE BÉARNAIS A, voyelle; elle est doublée à la fin de certains mots : Ahei-aa, noisette; paa, pain; ma, sain. Dans ces mots, aa se prononcent comme sil n'y avait qu'un a, prenant un peu le son nasal qui rappelle la lettre n des primitifs latins : « Avellana, panem, sanus.» Le double i7 est aussi significatif de la chute de r étymologique : Autaa, autel; ^aa, paire: « altare, par, paris, n a final est fort au présent de l'infinitif des verbes de la première conjugaison : Da, donner; liga, lier, etc. Anciennement cette terminaison de l'infinitif était suivie, sauf de très-rares exceptions, de la consonne étymologique r: Dar, ligar; en latin « dare, ligare. » Dans la traduction des Psaumes, d'Arnaud de Salettes, et dans quelques autres textes plus anciens ou d'une époque contemporaine, ces infinitifs sont terminés par deux ^, qui se prononcent comme un seul n fort: Cantaa, esperaa, chanter, espérer. 11 y avait dans l'ancien béarnais un a final dont le son était peu -ensible: il est aujourd'hui remplacé par un e; voy. E. On disait planta, plante; ferra, tevTe\ es- Ci^ra, obscure ; cantaha, il chantait, en appuyant très-peu sur Va. Les mots de cette espèce se prononcent encore ainsi dans ANCIEN ET MODERiNE quelques localités, particulièrement dans la partie montagneuse du Béarn.— L'omhru de ton ala sauta. PS. On écrirait aujourd'hui: L'oumbre de toiin aie santé. L'ombre de ton aile sainte. Pren d'aquet escrihaa la pluma vertadera i. G. {la plume bertadere). Prends de cet écrivain la plume véridique. Llgabas, aujourd'hui ; ligahes, tu liais. a des suffixes adou, adé, devieot e ( Orthez, Rayonne) : Acusedou, labouredou,predlquedou, au lieu de acusadou, labouradou, predicadou, accusateur, laboureur, prédicateur. Li, on dit aussi: arresim, arreditz, raisin, racine, et non arrasim, arraditz. Même changement (vers le pays de Chalosse, Saint-Sever, Landes) aux terminaisons des verbes de la première conjugaison, imparfait de l'indicatif: Aj/mèbe, admirtbe, au lieu de aymabe, admirabe, il aimait, il admirait : Un troupètde jnoutouns qui d'arré ne manquèbe, E qu'un ran dous mejf hortz countre lous loups goardèbe... T. Un troupeau de moutons qui ne manquait de rien, et qu'un chien des plus forts gar- dait... La diphthongue au se prononce en appuyant fortement sur l'a: Clau, clou: lauda', louer; Pau, Pau (cla-ou, la-ouda, Pa-ou): Vu (ou) a un son tout particulier.

XXVIII<br />

SEUM. — Sermon du curé ck Dideren (xviiio siècle), C.-E. Y. T. (V. Lespy) :<br />

Pau, libr. Ribaut, 1878.<br />

s. GAS.— Sonnet , (président de Gassion). Voj. Grammaùe ôéarnaise; 2^ édit.,<br />

pp. 127, 504.<br />

s. j, — Stil de lajmlicy dm pays de Bearn (Code de procédure du pays de<br />

Béarn). ~ Publié, publicat, en 1564, par ordre de la reine Jeanne.<br />

SOPHIE.— Poésies béarnaises de Hatoulet; dans Cansoiis béarnaises, 3e édit.;<br />

Pau, Vignancour, 1866. — Montagnard des Pyrénées, journal de Pau,<br />

1838-39.— Voy. Illustrations du Béarn ;\.Lesi>y, pp. 68-71 ; Pau, Vero-<br />

nese, 1856.<br />

sup.— Superbie-Cazalet, dans Poésies béarnaises; Pau, E. Vignancour, édi-<br />

teur, 1827. — (Le public attribuait la rédaction d'un journal, la Circu-<br />

laire des Pyrénées, paraissant à Pau en 1779, à M. Cazalet, aussi versé<br />

dans la littérature que célèbre avocat. pal.\ssou, Mémoires, etc., p. 268).<br />

Sup. — Supplément.<br />

Superdim. — Superdiminutif.<br />

T. — \jAbnanach dous Paysans (Henri de Las Teulères: pseudonyme); St-<br />

Sever, impr. Serres.<br />

VAYSS. — L'abbé Vayssier, Dictionnaire patois-français de l'Aveyron, publié<br />

par la Société des lettres, sciences et arts de TAveyron ; Rodez, Y« Car-<br />

rère, 1870.<br />

V. BAT. — Vincent de Bataille. La Capère de Betharram (La Chapelle de Bé-<br />

tharram, poëme couronné, en 1839, par la Société archéologique de Béziers ;<br />

traduit en vers français par G. Azaïs) ; voy. Poésies béarnaises, Pau, Vi-<br />

gnancour, 1860. — A la glori de Pierre-<strong>Paul</strong> Hiquet ; — La Capère de<br />

Lourdes; ces compositions se trouvent dans les Cansous béarnaises, 3c édit. ;<br />

Pau, Vignancour, 1866.— Lou Balmi de l'Ousse (le Vallon de FOusse), dans<br />

la Revue béarnaise et pyrénéenne, 1863. — Nouste-Dame de Buglose ; Pau,<br />

Vignancour, 1866. (On lit dans le Rapport sur le Concours de 1865, — So-<br />

ciété archéologique de Béziers : « Vous avez décerné le rameau d'olivier à<br />

M. de Bataille, de Pontacq, auteur de la pièce qui a pour titre : Nouste-<br />

Damc de Buglose. C'est un poëme légendaire, écrit dans cette langue ner-<br />

veuse et fière du Béarn qui vous a déjà apporté ici tant de beaux vers. »)<br />

viGN. — Vignancour; dans Poésies béarnaises ; F au, Vignancour, éditeur,<br />

1827; — second volume, Pau, impr. Vignancour, 1860; — Cansous béa?'-<br />

naises, 3« édit. ;<br />

V. L.— V. Lespy.<br />

Pau, impr. Vignancour, 1866.

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