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222 DEB 1746. Avant lui, un autre médecin, J.-F. de Borie, s'était exprimé ainsi au sujet du même proverbe : « Je crois qu'on doit eu inférer que les eaux de Gaulerez étoient anciennement en très-grande réputation et qu'elles passoient dès lors pour stomachales, ce qui est en effet une de leurs qualités essentielles, car je ne saurois me j)ersuader qu'il eût dans sa naissance cet air d'imprécation qu'on lui donne aujourd hui. » Recherches des eaux de Cauterez. Tarbes, Mnthieu Roquemaurel, 1714. — Cf. D"^ C. Robert; Maladies utérines..., traitement par leseaux de Caiderets ; Paris, G. Masson, édit, 1882, p. 1-4. DEBERTI, DIBERTI, distraire, récréer. Diherti-s, s'amaser : Diberti-s i/ ha houne chère, Qu'ey nouste bite. pey- Nous amuser et faire bonne ckère, c'est notre vie. DEBÈRZE; vov. Dehèrse. DEBEY, ennui : Lou dehey aumente ma doulou. F. LAB. L'ennui augmente ma don- leur .— Yoy. ^-1 hey. DEBEYA, Debeja, ennuyer. Debeya-s, Debeja-s, s'ennuyer: En y jyensant, cent C013S plus que-m deheyi. F. LAB . En y pen- sant, cent fois plus je m'ennuie, ^ci nnu-s deheyen pas hère : Diberti-s y ha bonne chère, Qu'ey nouste bite. PEY.Ici onne s'ennuie pas beaucoup : nous amuser et faire bonne chère, c'est notre vie. Yoj.Abeya. DEBEYÈ; DEBEYIU; mèmesignif. que Aheyè. Abeyiu. Debidiment, séparément : Tant conjunctamenf que debidiment. art. Tant conjointement que séparément. — \oj.Dibididcmentz. DEBIENE, Débine (Bay.), devenir : Que debié ou debien ? Que devient-il ? Debenrjue se dit aussi Debienut, debincut, debenyut, devenu : Debincut hort e bèt. lag. Devenu fort et beau. L'Eternau era debengutmau.PS. L'Eternel était devenu irrité. DEBII, devin : Corn ère miey dehii, Ilomi hèresensat e de fort bone tester. Eyl. Comme il était à moitié devin, homme très-sensé et de fort bonne tète. DEBINA, devinei'. DEBINADOU, DEBINAYRE , de- vineur, qui a la prétention de deviner. DEBINE; \oj. Debiene. DEBIRA. tourner, mettre dessus le dessous. — Debira ou Debira-s, au jeu : Que debire ou que-s debire ? De quoi retourne-t-il, quelle est la couleur retournée ? — Au fig. : X'ey pas tout cop qui s'en debire D'uparelh rey... nav. Ce n'est pas à tout coup qu'il retourne d'un roi pareil.. .(On ne voit pas beaucoup de rois tels qu'Henri IV.) DEC DEBIS, devis, conversation familière : Quoantzn'y-ha qui-s soun pergutz per u trop gran debis! NAV. Combien y en a-t-il qui se sont perdus par un trop grand devis (pour avoir trop parlé) ! — Debisef, dim.: Lou debiset de las maynades. Le charmant de- vis dos fillettes. DEBIS, devis, état détaillé de travaux projetés. DEBISA, deviser, causer, s'entretenir familièrement. — Debisant, causeur, qui aime à parler. DEBISADOU; même signif. que Debisant. Il a pour dim. Debisadouret. DEBISAMENT, discours qu'on tient dans la conversation. DEBISAT, Deuisat, indiqué en détail (Debis, 2), expliqué : Assi com de sus es deuisat. L. o. Ainsi qu'il est expliqué cidessus. Diuisat, dans le même texte. DEBISAYRE, qui cause volontiers et, trop. DEBISÈ, entretien prolongé ; debisès, entretiens fréquents. DEBISETE.fém.;DEBISETIS masc, caquetage. DEBISEYÀ, fréq. de DeUsa. bavardage à tort et à DEBISOLE , travers: Tant-pis quoaml la debisole Hè mabe potz danyerous. LAM. Tant pis quand le bavardage fait reuses. mouvoir lèvres dange- DEBITOU, Debitor, Debtor, Deutop, débiteur. Debitoure, debitore, débitrice : Fo monstrat un coiule-fjinat ond Johane... es debitore. ARCH. Il fut montré un règlementde comptes où Jeanne... est dé- bitrice. DEBOTJRA. Degora, dévorer: La Uoo qui-m voil tout devoraa. PS. Le lion qui me veut tout dévorer. Locaaqui no regoarda qu'a-m degoraa. iB.Le chien qui ne regarde qu'à me dévorer. g pour h ; voy. ci-dessus, p. 77. BEBOUSIGA: voy. Esbousiga. Debtor ; même signif. que Deutor; voy. Debitou. DEBUT ; DEC, Deg. limite.— , étendue de plaine ou de montagne, limitée : Cadu a soun dèc, disent les pasteurs d'.\spe. Chacun dans son quartier de montagne. A Ortess dengs los degs de la bieJe. CH. d'orth. A Orthez, dans les limites (dans l'étendue) delà ville. Los hostadges no dehin j^cissar los decxs d'Oloron. F. b. Les otages ne doivent pas dépasser les limites d'Oloron.—D.-c.« déçus. » DECADE, Decader, Descade, p. R., déchoir.— Es decadut de son dret. F. B. Il voy. Debe et Degut. est déchu de son droit.

DED DECADIMENT, ma3C.;DECA DUDE, féui., déclin, décadence, ruine. — , déi'hoance. DECAP, vers : Decap case. Vers la maison. — Decap a, même signification. On écrit aussi de cap a : — De cap a tu soij, Mariou. desp. Vers toi je suis (tourné), Marion.— Decap suivi d'un infinitif signifie occupé à : La daune qu'ère a case e decajj causse-ha. sei. La maîtresse de la maison était au logis et occupée à faire du bas (à tricoter). DECASSA, repousser; destituer: Que ta facuo 710-/II dccasne. rs. Que ta faveur ne me repous.se point. Aquetgsseran decassatzde lor cluinja. s. B. Ceux-là seront destitués de leur charge. DECEBE, Deceber, décevoir. DECEBEDOU, Decebedoo, trompeur: Tndeceus lliomi decebedoo. Fs. Tu déçois l'homme trompeu?*. Decedir, décéder; Aquctqui es decedit, testât ou intestat, cour. s. Celui qui est décédé, ayant fait ou saas avoir fait testament. DEGEPTIOU, Déception, trompe- rie : A d ^u pcr frau ni dcrcption amenât. ARCU. A ceci amené par fraude et tromperie. DECHA : DECIMAL, déeimable. Frutz décimais, produits sujet? à la dîme, les dîmes : An arendut losfrutz décimais, b.vr. Il ont pris à ferme les dîmes. Decimari, Desmuri, masc, dîmerie, étendue d'un territoire sur lequel on avait droit de percevoir la dîme : Lu senlior deu decimari ont demore lo senlior deu bestïar, voy. De.xa. jyren... la mieijtatde la desme deus anhetz, crabotz.. .covT. s. Le seigneur de la dîme- rie où demeure le propriétaire du bétail prend la moitié de ciievreaux. la dîme des agneaux, Décime, dîme : Recehedours de las decimes, p. R. Receveurs des dîmes. DEGLARADEMENTZ, d'une manière certaine, positivement : Tôt declarademeritz no l'ac audi diser. par. Il ne le lui eiiitudit pas dire positivement. DECO (contraction de de aco), de cela. Decolpar, disculper. — , réf. : Comensnn a decoljiar si midix. h. s. (Jésus-Christ ayant dit à ses disciples : « L'un de vous me trahira », ils furent attristés et) ils se mii'cnt. chacun, à se disculper. Dedens; voy Dehens. DE-D-HORE, de bonne heure : Que lir ouinhre de-d-liore lou nas. Le nez fait ombre de bonne heure. Ainsi dit-on communément à la campagne pour signifier : DEF 22E le soleil descend vite, les journées sont courtes. Dedicar, dédier, consacrer. — , destiner : Bfstiaa dédirai au lahoradge. F. H. Bétail destiné au labourage. Dedusir, déduire, établir parle raisonnement : Los advocatz deduziran los dretz de piartides. o. H. Les avocats établiront les di'oits des parties. DEFALHI. faire défaut, manquer. DEFALHIMENT, Desfalhiment, défaillance, le manque de, faute : Per deffa- Ihiment de bées no podeixigav. ARCn. Faute de biens il ne pouvait payer.— , faute, péché : Volutno as per los desfalhimens oblatioo. PS. Tu n'as pas voulu d'oblation pour le péché. DEFAMA, diffamer. DE FAME, infâme. DEFAUTE; même signif. que Defalhimenf. DEFENDE. Defender , Defener, défendre: TaU persontulges se bolossen defender per justicie. arch. Que telles personnes voulussent se défendre en justice. No s'en posque defener .IB. Qu'il ne puisse s'en dé'iendve. Lo vescoms lo deu defene. F. 0. Le vicomte le doit défendre. Defenedor, défendeur : Lo defenedor se pot aperar a cort mayor. f.b. Le défendeur peut en appeler en cour souveraine. Defensar , défendre : Z)«s agaclnus... cuhertz per defensar lo loc. .. ART, Deux guérites couvertes pour défendre le lieu. Ma persoïia ed defensa Deu qui ni'assalhli pensa. PS. Il défend ma personne contre celui qui pense (veut) m'assaillir. Defention, défense en justice: Audides las defentions en lo phyt. F. B. Ouïes les défenses dans le procès. DEFIDA, Defidar, défier: Tôt liomi qui aya deffidat. F. B. Tout homme qui ait défié. DEFIDAT , Défis et guerre. défi : Goerre e deffidatz- Défloration, DEFLiOREMENT, déflorement, défloration , acdon d'crdever la virginité : Lo deffiurement de son punseladge ARCH, Dans M. B. (7e//ora/.'0//.-Bianquine de La- , borde ayant été séduiteparJean du Ganser, le sénéclial d'Oloron (15.50; condamna ce dernier à payer à sa victime, per recompense de la défloration, cinquante écus jietits et une vache pleine ou avec son veau, cinquoante escutz petltz et une baque prenh betrirre. DEFOURALHA, sortir pi'écipitamment, décamper, déguerpir. Degaa, Degan, chef d'un « canton »

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1746. Avant lui, un autre médecin, J.-F.<br />

de Borie, s'était exprimé ainsi au sujet<br />

du même proverbe :<br />

« Je crois qu'on doit<br />

eu inférer que les eaux de Gaulerez étoient<br />

anciennement en très-grande réputation<br />

et qu'elles passoient dès lors pour stomachales,<br />

ce qui est en effet une de leurs<br />

qualités essentielles, car je ne saurois me<br />

j)ersuader qu'il eût dans sa naissance cet<br />

air d'imprécation qu'on lui donne aujourd<br />

hui. » Recherches des eaux de Cauterez.<br />

Tarbes, Mnthieu Roquemaurel, 1714. —<br />

Cf. D"^ C. Robert; Maladies utérines...,<br />

traitement par leseaux de Caiderets ; Paris,<br />

G. Masson, édit, 1882, p. 1-4.<br />

DEBERTI, DIBERTI, distraire, récréer.<br />

Diherti-s, s'amaser : Diberti-s i/ ha<br />

houne chère, Qu'ey nouste bite. pey- Nous<br />

amuser et faire bonne ckère, c'est notre<br />

vie.<br />

DEBÈRZE; vov. Dehèrse.<br />

DEBEY, ennui : Lou dehey aumente ma<br />

doulou. F. LAB. L'ennui augmente ma don-<br />

leur .— Yoy. ^-1 hey.<br />

DEBEYA, Debeja, ennuyer. Debeya-s,<br />

Debeja-s, s'ennuyer: En y jyensant, cent<br />

C013S plus que-m deheyi. F. LAB . En<br />

y pen-<br />

sant, cent fois plus je m'ennuie, ^ci nnu-s<br />

deheyen pas hère : Diberti-s y ha bonne<br />

chère, Qu'ey nouste bite. PEY.Ici onne s'ennuie<br />

pas beaucoup : nous amuser et faire<br />

bonne chère, c'est notre vie. Yoj.Abeya.<br />

DEBEYÈ; DEBEYIU; mèmesignif.<br />

que Aheyè. Abeyiu.<br />

Debidiment, séparément : Tant conjunctamenf<br />

que debidiment. art. Tant conjointement<br />

que séparément. — \oj.Dibididcmentz.<br />

DEBIENE, Débine (Bay.), devenir :<br />

Que debié ou debien ? Que devient-il ? Debenrjue<br />

se dit aussi Debienut, debincut, debenyut,<br />

devenu : Debincut hort e bèt. lag.<br />

Devenu fort et beau. L'Eternau era debengutmau.PS.<br />

L'Eternel était devenu irrité.<br />

DEBII, devin : Corn ère miey dehii,<br />

Ilomi hèresensat e de fort bone tester. Eyl.<br />

Comme il était à moitié devin, homme<br />

très-sensé et de fort bonne tète.<br />

DEBINA, devinei'.<br />

DEBINADOU, DEBINAYRE , de-<br />

vineur, qui a la prétention de deviner.<br />

DEBINE; \oj. Debiene.<br />

DEBIRA. tourner, mettre dessus le<br />

dessous. — Debira ou Debira-s, au jeu :<br />

Que debire ou que-s debire ? De quoi retourne-t-il,<br />

quelle est la couleur retournée<br />

? — Au fig. : X'ey pas tout cop qui<br />

s'en debire D'uparelh rey... nav. Ce n'est<br />

pas à tout coup qu'il retourne d'un roi<br />

pareil.. .(On ne voit pas beaucoup de rois<br />

tels qu'Henri IV.)<br />

DEC<br />

DEBIS, devis, conversation familière :<br />

Quoantzn'y-ha qui-s soun pergutz per u trop<br />

gran debis! NAV. Combien y en a-t-il qui se<br />

sont perdus par un trop grand devis (pour<br />

avoir trop parlé) ! — Debisef, dim.: Lou<br />

debiset de las maynades. Le charmant de-<br />

vis dos fillettes.<br />

DEBIS, devis, état détaillé de travaux<br />

projetés.<br />

DEBISA, deviser, causer, s'entretenir<br />

familièrement. — Debisant, causeur, qui<br />

aime à parler.<br />

DEBISADOU; même signif. que Debisant.<br />

Il a pour dim. Debisadouret.<br />

DEBISAMENT, discours qu'on tient<br />

dans la conversation.<br />

DEBISAT, Deuisat, indiqué en détail<br />

(Debis, 2), expliqué : Assi com de sus es<br />

deuisat. L. o. Ainsi qu'il est expliqué cidessus.<br />

Diuisat, dans le même texte.<br />

DEBISAYRE, qui cause volontiers et,<br />

trop.<br />

DEBISÈ, entretien prolongé ;<br />

debisès,<br />

entretiens fréquents.<br />

DEBISETE.fém.;DEBISETIS<br />

masc, caquetage.<br />

DEBISEYÀ, fréq. de DeUsa.<br />

bavardage à tort et à<br />

DEBISOLE ,<br />

travers: Tant-pis quoaml la debisole Hè<br />

mabe potz danyerous. LAM. Tant pis quand<br />

le bavardage fait<br />

reuses.<br />

mouvoir lèvres dange-<br />

DEBITOU, Debitor, Debtor, Deutop,<br />

débiteur. Debitoure, debitore, débitrice<br />

: Fo monstrat un coiule-fjinat ond Johane...<br />

es debitore. ARCH. Il fut montré un<br />

règlementde comptes où Jeanne... est dé-<br />

bitrice.<br />

DEBOTJRA. Degora, dévorer: La Uoo<br />

qui-m voil tout devoraa. PS. Le lion qui me<br />

veut tout dévorer. Locaaqui no regoarda<br />

qu'a-m degoraa. iB.Le chien qui ne regarde<br />

qu'à me dévorer. g pour h ; voy. ci-dessus,<br />

p. 77.<br />

BEBOUSIGA: voy. Esbousiga.<br />

Debtor ; même signif. que Deutor; voy.<br />

Debitou.<br />

DEBUT ;<br />

DEC, Deg. limite.— , étendue de plaine<br />

ou de montagne, limitée : Cadu a soun dèc,<br />

disent les pasteurs d'.\spe. Chacun dans<br />

son quartier de montagne. A Ortess dengs<br />

los degs de la bieJe. CH. d'orth. A Orthez,<br />

dans les limites (dans l'étendue) delà ville.<br />

Los hostadges no dehin j^cissar los decxs<br />

d'Oloron. F. b. Les otages ne doivent pas<br />

dépasser les limites d'Oloron.—D.-c.« déçus.<br />

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DECADE, Decader, Descade, p. R.,<br />

déchoir.— Es decadut de son dret. F. B. Il<br />

voy. Debe et Degut.<br />

est déchu de son droit.

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