Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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182 COE COL plein midi. Cet oiseau les avale, la tête la première, après la leur avoir brisée, et (l'on) a trouvé jusqu'à trois de ces reptiles dans l'estomac d'un seul Jean-le-Blanc. Vous pouvez vous expliquer maintenant pourquoi l'on voit presque constamment des oiseaux de proie dessiner leurs spirales dans les rotondes d'éou Couère [deu Coère), qui en patois veut dire faucon.» (Gaz. d'Eaux-Chaudes, 23 juillet 1882.) Cette signification du mot coère, que l'auteur de l'excellent Guide Jam, M. le comte E. de Bouille, a recueillie, est-elle exacte? Nous ne saurions le dire. De ce coère des Eaux-Chaudes nous ne pouvons que rapprocher les mots espagnols « cetro », juchoir où se repose l'oiseau de proie ; «cetrero », fauconnerie, chasse à l'oiseau de proie. COERT (Ossau), nu. Voy. Curt. Coertion, coercition : Riguor, coertion. ARcn. Rigueur, coercition. COEXE, Coyxe, cuisse; dans H. s., jambe: Trencan las coexes aus layros. Ils rompirent les jambes des deuxvoleurs(crucifîés à droite et à gauche de Jésus-Christ). Castèt qui sert couru de coeyfe a la hiellie. Et la ville de Pau nous apparaît, là-haut... où elle se chauffe au soleil, avec son château qui sert comme de coiffe à la vieille (ooiffe de fête solennelle, coiffe de parure.) — Voy. Cohe. COE Y QUE YA, coasser: La noeyt oun coeyqueye Varra. N. LAB. La nuit où coasse larainette (sera belle et douce pour les personnes et pour les fruits). COEYRE, COUYRE, Coyre, cuivre: Per carguc de couyre, plom, ou autre me- tau. p. R. (Droit d'entrée) pour charge de cuivre, plomb ou autre métal. Fonilh de coyre olier. arch. Entonnoir de cuivre pour l'huile. COEYT, cuit : TeuU coeyte, art., tuile cuite. U mau coeyt. pr. b. Un mal cuit. Un homme qui a un mauvais caractère. COEYTE, cuisson, cuite : Arrahes de maie coyte. Raves de mauvaise cuisson (que la cuisson laisse dures). COEYTIU, qui mollit vite par la cuisson : Mounjetes coeytibes. Haricots qui sont de cuite prompte. Coffës ; voy. Confès. Cofrayrer , Crofarer , Croherer, adj.,qui est d'une confrérie : La Sale cofrayrere en que demore lo maeste de Vescole. DÉN. La salle de la confrérie où demeure le maître d'école. La sale croherere en que demore Conderete d'Aneroo. IB. La salle de la confrérie où demeure Conderette d'Aneron. Lo verger croffarer. j. B. Le verger de la confrérie. Cog ; voy. Coc, Cot. — Coexete, masc, dim. coexine, coezote, fém . ; coexot, Coexaste, augm. — Ames de Cogar; employé comme substantif : au cogar. Voy. Couca. Cogitor ; même signif. que Coadjutor. Cognom,Cognoini (surnom), prénom : coyxe. E. Armure de cuisse cuissards. ; Coexe, sans le mot arnes, même significa- Escriber integrevient... los noms e cognoms de las partidas. s. J. Ecrire intégralement tion: Armât sino de coexe. IB. Armé sauf les noms et prénoms des parties. Dans un de cuissards. Los coexotz. los coy.rotz. IB. autre texte, arch., Declarar per nomis e Les cuissards. Arnicx de la coexe. VB-B. cognomis,¥dkïve conflaître par noms et pré- Amis de la cuisse. (Honni soit qui mal y pense)! Ce sont les emprunteurs, les amis noms. COGO'DjCoagulum, substance quicause de la poche d'autrui. La culotte des montagnards a sur chaque cuisse une vaste la coagulation du lait. COHE, Coffe, cornette, sorte de coif- poche. COEXUT, qui a de grosses cuisses. Coey, qui, complément : No sah dise a fure de femme, particulièrement de paysanne en Béarn : Lou cap coeyfat due cohe esquissade. p. La. tête coiffée dune cornette coeyfo liurat. R. Il ne sait dire à qui (le cheval) fut livré. COEYFA ; voy. Coulia. COEYFE, coiiïe, ajustement de tête à l'usage des femmes. — Navarrot a fait du château de Pau comme un ajustement que la ville porte sur sa tête : YPau que-ns apparei.cs, la haut... oun se sourelhe, Dab soun déchirée. Ung guoant ab une coffe de tele. arch. Un gant et une cornette de toile, —Voy. Coeyfe. Cohente ; même signif. que Coenhte , Cohone ; voy. Couhoune. COHOU, TÔHu'D, têtard, arbre étêté, — , se dit aussi d'un bœuf écorné. Cajicohou, nu-tête. Etz cohous d'Asasp. D. B, La malignité donne ce sobriquet aux gens de la commune d'Asasp,comme s'ils avaient quelque difformité, quelque laideur physique. Les habitants d'Escurès sont aussi traités de cohous. Coig ; même signif. que Cot, 2, Coignat, dans ps., au lieu de coenhat; voy. ce mot. Coite; \oj .Coenhte. Coladis : porte coladisse, aet,, porte à herse glissant dans des rainures pratiquées aux parois des murailles. — D,-c. « coladissus. . . . porta coladissa, »
Cole, Coler, cultiver ; COM COM 183 participe passé coït, coot. On trouve dans des textes anciens coït, no coït, (terrain) cultivée non cultivé; herrns e cootz, F. 0,, terres incultes ( les vacants ) et terres cultivées. — honorer, révérer, adorer : No colas, no pas. Si met de mi as, Nad diu de dehora. PS. N'adore, non, si tu as crainte de moi, aucun dieu de dehors (étranger). Colende, fête que l'on ne peut se dispenser de célébrer, fête solennelle : Nos 2)0t far que tote la sempmane sic occupade de /estes solempnes o de colendes. F. B. Il ne se peut faire que toute la semaine soit occupée de (soit prise par des) fêtes solennelles. — Les mots o de colendes ne sont, dans le texte, que l'explication de /estes solempnes, fêtes solennelles. Les traducteurs des F. B., ne l'ayant pas ainsi compris, ont vu dans colendes des « fêtes des saints.» — Mais voici colendes, sans être précédé de/estes solempnes, dans un texte des ARCH. : Los dïmenges e autes /estes colendes. Les dimanches et autres fêtes solennelles . Colera-s, se courroucer. PS. Colerat, courroucé : Segnoo. . .quoan seras colerat. IB. Seigneur, (ne me châtie point,) quand tu seras courroucé. Colgar-se, se coucher : Quant se colfjan, pregan a Diu. H. s. Quand ils se couchèrent, ils prièrent Dieu. Voy. C'owca. Colh; voy. Coelh. Collecte, rétribution scolaire: Domandar per justicie totes collectes e interesses de las scolas. sér. Demander en justice toutes les rétributions et profits de l'école. Quant aus en/antz qui iiiendran de de fore, jmgaran las collectes au régent. ib. Quant aux enfants qui viendront du dehors (qui ne seront pas de la commune), ils paieront les rétributions au maître d'école. Gollogui, CoUoqui, louage: Collogui de maison, pratz o vinhas. F. H. Louage de maisons, prés ou vignes. Coloni, Calonies, réparation pécuniaire d'un meurtre. Colpe, faute : Si la colpe es jyremeramentz deu marit. F. c. Si la faute est premièrement du mari. La tôt a colpa deu senhor de Coarrase, bar. Le tout par la faute du seigneur de Coarraze. —Voy. Coupe. Coït, participe passé de Cole. COM ; voy . Cowm Comanador, commandeur (de l'ordre de Malte) : Lo comanador de l'espitau de Lespiaub. V .B. Le commandeur de l'hôpital de Lespiau (dans la commune de Bougarber) . — Voy . Comandag Comanar, Comandar, recommander remettre en «commande», confier en dépôt: Senhor, en las tues maas comandi lo me esperit. H. s. Seigneur, je remets en tes mains mon esprit. On disait aussi acoma- 7iar.Yoy. Acoumuiula, — , recevoir en dépôt : Si ung homi comane dierades e no las vol reder. . . F. B. Si un homme reçoit des denrées en « commande », eu dépôt et veut point les rendre. . ne Comandator, « commandataire », celui qui a la « commande », l'administra- tion d'une abbaye : Auianiu de Lebret, car- dimil, comandator , adminisrador ^^er^Jétual de l'abadie de Luc. arch. Amanieu d'Albret, cardinal, « commandataire » et administrateur perpétuel de l'abbaye de Lucq. — Voy. Chéruel, Dict. liist. des hi- stit., etc. Comanday, commandeur : L'espitau quy lo comanday de Cauby thien. DicT., au mot « Caubin. » L'hôpital que tient le commandeur de Caubin. Il y avait là une ancienne commanderie de l'ordre de Malte. No\ .Comanador. Comande, commanderie, bénéfice de l'ordre de Malte ou de Saint-Jean-de- Jérusalem. Il y en avait plusieurs en Béarn; le nom en est resté à une commune du cant. de Lasseube : « la Commande » {la Comamle); à un hameau de IHôpital-d'Orion, « la Commande . » Il y a dans la commune d'Auoye un moulin qu'on appelle loii moulii de la Comande; il dépendait de la commanderie de Malte de Caubin et Morlaas. DICT. Comande, Comane, anc. fr. « commande », garde, dépôt: Diers decomana. F. B. Deniers de commande; dépôt d'argent. Reder la comana. IB. Rendre le dépôt. Los vos bcdhy en comande. bar. Je vous les donne en garde (je mets les gens de Coarraze sous votre garde). comane de- Comanër, dépositaire : La ven tornar e pagar cum a leyaus comaners. ARCH. Ils devaient rendre et payer le dépôt comme de loyaux dépositaires. ComArcine: Besti esbarride qui tome entaus adherens e coniarques on sera estade neurkle. couT. s. « (Bst dicte) beste esgarée celle qui retourne vers les quartiers où elle aura été norrie.)) J. de bêla. On voit que pour le commentateur de la Coût, de Soûle, les mots los adherens e coinarques signifient « les quartiers . » — Voy. Mar- que. — Esp. « comarca », contrée, terri- toire . Combenense, Combense, convention : Chartadeconrenensas matrimoniaus. v. n. Kcte de conventions matrimoniales (cont'at de ma-
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Cole, Coler, cultiver ;<br />
COM COM 183<br />
participe passé<br />
coït, coot. On trouve dans des textes anciens<br />
coït, no coït, (terrain) cultivée non<br />
cultivé; herrns e cootz, F. 0,, terres incultes<br />
( les vacants ) et terres cultivées. —<br />
honorer, révérer, adorer : No colas, no pas.<br />
Si met de mi as, Nad diu de dehora. PS.<br />
N'adore, non, si tu as crainte de moi, aucun<br />
dieu de dehors (étranger).<br />
Colende, fête que l'on ne peut se dispenser<br />
de célébrer, fête solennelle : Nos<br />
2)0t far que tote la sempmane sic occupade<br />
de /estes solempnes o de colendes. F. B. Il ne<br />
se peut faire que toute la semaine soit occupée<br />
de (soit prise par des) fêtes solennelles.<br />
— Les mots o de colendes ne sont,<br />
dans le texte, que l'explication de /estes<br />
solempnes, fêtes solennelles. Les traducteurs<br />
des F. B., ne l'ayant pas ainsi compris,<br />
ont vu dans colendes des « fêtes des<br />
saints.» — Mais voici colendes, sans être<br />
précédé de/estes solempnes, dans un texte<br />
des ARCH. : Los dïmenges e autes /estes colendes.<br />
Les dimanches et autres fêtes solennelles<br />
.<br />
Colera-s, se courroucer. PS. Colerat,<br />
courroucé : Segnoo. . .quoan seras colerat.<br />
IB. Seigneur, (ne me châtie point,) quand<br />
tu seras courroucé.<br />
Colgar-se, se coucher : Quant se colfjan,<br />
pregan a Diu. H. s. Quand ils se couchèrent,<br />
ils prièrent Dieu. Voy. C'owca.<br />
Colh; voy. Coelh.<br />
Collecte, rétribution scolaire: Domandar<br />
per justicie totes collectes e interesses<br />
de las scolas. sér. Demander en justice toutes<br />
les rétributions et profits de l'école.<br />
Quant aus en/antz qui iiiendran de de fore,<br />
jmgaran las collectes au régent. ib. Quant<br />
aux enfants qui viendront du dehors (qui<br />
ne seront pas de la commune), ils paieront<br />
les rétributions au maître d'école.<br />
Gollogui, CoUoqui, louage: Collogui<br />
de maison, pratz o vinhas. F. H. Louage de<br />
maisons, prés ou vignes.<br />
Coloni, Calonies, réparation pécuniaire<br />
d'un meurtre.<br />
Colpe, faute : Si la colpe es jyremeramentz<br />
deu marit. F. c. Si la faute est premièrement<br />
du mari. La tôt a colpa deu senhor de<br />
Coarrase, bar. Le tout par la faute du seigneur<br />
de Coarraze. —Voy. Coupe.<br />
Coït, participe passé de Cole.<br />
COM ; voy . Cowm<br />
Comanador, commandeur (de l'ordre<br />
de Malte) : Lo comanador de l'espitau de<br />
Lespiaub. V .B. Le commandeur de l'hôpital<br />
de Lespiau (dans la commune de Bougarber)<br />
. — Voy . Comandag<br />
Comanar, Comandar, recommander<br />
remettre en «commande», confier en dépôt:<br />
Senhor, en las tues maas comandi lo<br />
me esperit. H. s. Seigneur, je remets en tes<br />
mains mon esprit. On disait aussi acoma-<br />
7iar.Yoy. Acoumuiula, — , recevoir en dépôt<br />
: Si ung homi comane dierades e no las<br />
vol reder. . . F. B. Si un homme reçoit des<br />
denrées en « commande », eu dépôt et<br />
veut point les rendre. .<br />
ne<br />
Comandator, « commandataire », celui<br />
qui a la « commande », l'administra-<br />
tion d'une abbaye : Auianiu de Lebret, car-<br />
dimil, comandator , adminisrador ^^er^Jétual<br />
de l'abadie de Luc. arch. Amanieu<br />
d'Albret, cardinal, « commandataire » et<br />
administrateur perpétuel de l'abbaye de<br />
Lucq. — Voy. Chéruel, Dict. liist. des hi-<br />
stit., etc.<br />
Comanday, commandeur :<br />
L'espitau<br />
quy lo comanday de Cauby thien. DicT.,<br />
au mot « Caubin. » L'hôpital que tient le<br />
commandeur de Caubin. Il y avait là une<br />
ancienne commanderie de l'ordre de Malte.<br />
No\ .Comanador.<br />
Comande, commanderie, bénéfice de<br />
l'ordre de Malte ou de Saint-Jean-de- Jérusalem.<br />
Il y en avait plusieurs en Béarn;<br />
le nom en est resté à une commune du<br />
cant. de Lasseube : « la Commande » {la<br />
Comamle); à un hameau de IHôpital-d'Orion,<br />
« la Commande . » Il y a dans la commune<br />
d'Auoye un moulin qu'on appelle loii<br />
moulii de la Comande; il dépendait de la<br />
commanderie de Malte de Caubin et Morlaas.<br />
DICT.<br />
Comande, Comane, anc. fr. « commande<br />
», garde, dépôt: Diers decomana.<br />
F. B. Deniers de commande; dépôt d'argent.<br />
Reder la comana. IB. Rendre le dépôt.<br />
Los vos bcdhy en comande. bar. Je<br />
vous les donne en garde (je mets les gens<br />
de Coarraze sous votre garde).<br />
comane de-<br />
Comanër, dépositaire : La<br />
ven tornar e pagar cum a leyaus comaners.<br />
ARCH. Ils devaient rendre et payer le dépôt<br />
comme de loyaux dépositaires.<br />
ComArcine: Besti esbarride qui tome<br />
entaus adherens e coniarques on sera estade<br />
neurkle. couT. s. « (Bst dicte) beste esgarée<br />
celle qui retourne vers les quartiers<br />
où elle aura été norrie.)) J. de bêla. On<br />
voit que pour le commentateur de la Coût,<br />
de Soûle, les mots los adherens e coinarques<br />
signifient « les quartiers . » — Voy. Mar-<br />
que. — Esp. « comarca », contrée, terri-<br />
toire .<br />
Combenense,<br />
Combense, convention : Chartadeconrenensas<br />
matrimoniaus. v. n. Kcte de conventions<br />
matrimoniales (cont'at de ma-