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180 COA COC yeux : Cluca la candele, lou hoec. Éteindre la chandelle, le feu. Lou sou que-s clacahe. Le soleil se couchait. — Les enfants allumant un feu, pour l'éteindre aussitôt, disent : Chtquet, cluquet ! hire la palhe I Chtquet, cluquet, cluque lou hoec ! « Cluquet, cluquet » , tourne (éloigne) la paille I « Cluquet, cluquet», éteins le feu ! CLUCA (Bay.), gober: Un gat-pitoch, arrauyotis cassedou, clucabe bètz lapins e perditz. LAG. Un chat sauvage, enragé chasseur, avalait maints lapins et perdrix. CLUCASSE, fém., doigtier, linge dont on rev^t un doigt malade. CLUQUET; vox^Cluc. CLUQUET, masc. sing.; CLUQUES. fém. plur., jeu d'enfants: Ha au cluquet ou a chiques, faire (jouer) à colin-mail- COAQUEYAYRE, subst et adj., qui coasse, qui croasse. Coarasete, Coarasola : La vie Coarasete; la via Coarasola. dict. Le chemin de Coarraze. dijaus de COARESME, carême : Lo miey-coaresrae. art. Le jeudi demi-carême. Qui ha, deute a Pasques pagadou, Trobe lou coaresme court, prov. Qui a dette payable à Pâques, trouve le carême court. COARESME -ENTRANT, jjarêmeprenant : Lo digiaus davant coafesme-entrauf.F. n. Le jeudi avant carême-prenant. COARROU, couard. Coarter;voy. Quartiè. COAYRA, Quoayrar, équarrir. — Ung comptador de fuste quoayrat. A.RCH. Un comptoir de bois carré. Voy.— Cayrar. lard. COA, Coar, couver : La borde ond ave metutlas aucques per coar. ARCH.La grange où il avait mis les oies pour couver. — Coalou berdou; Ha coa lou berdou. Voy. COAYRAHOURC , carrefour ; dans F. Egl.— Voy. Quoayrehourc. Coayram, cuir préparé: Tof lo coayram qui faran, so es lo[s] coers de boeus e de baques. ARCH. Tout le cuir qu'ils feront (pré- Berdou. COA ! COA ! — Il y a, à côté de la chapelle de Bétharram, un établissement qui fut pendant plusieurs années, au compareront), c'est-à-dire les cuirs de bœufs et de vaches. — D.-c. « coriamen. » COAYRE, pan, côté d'un ouvrage de maçonnerie, de menuiserie : La torr sera mencement de notre siècle, le séminaire talhade a vi coayres. ARCH. La tour sera à du diocèse de Bayonne. Dans les environs, lorsqu'on voyait passer, en longues files, six pans. COBE, chou cabus. les jeunes lévites allant à la promenade, Cobe, caverne : Une cobe en que ahe les enfants de la campagne les appelaient dragoos. H. s. Une caverne où il y avait Courbaixs de Bétharram , en imitant le des dragons. Voy. Quèbe. croassement des corbeaux, courbaixs, Cobedessa, convoitise, cupidité : Los par les cris de Coa! Coa! COADE, couvée ; les poussins d'une couvée : La coade adroumide debayt l'aie prenco cobedessa, e prenen pretz deusjudyamentz qui fasen. H. s. 11 leur prit cupidité (en proie à la cupidité) , ils prenaient de de la may. lett. orth. La couvée endor- l'argent pour les jugements qu'ils renmie sous l'aile de la mère. COADIS (de coue, queue), masc. : Coadaient. Coberte, dissimulation, fraude, dans dis de sèrp, peau de serpent, celle qu'il laisse quand il a fait peau neuve. — «Phal- L. 0. Cuberte. bay. Cobertoo ; voy. Coubertom. lus impudicus.» Cobeseyar, convoiter : Vi Versabe.... Coadjutor, Cogitor, aide-notaire, e cobeseya la. H. s. (David) aperçut Beth- substitut de notaire : Pes de Fors-Sans, sabée... et la convoita. notari coatjutor de maestre Johan Mersor, Cobridor ; voy. Crouhidou. iiotarïdeLarbag. M. B.Pierre de Forsans, substitut de notaire de maître Jean Mer- Cobri-cap (couvre-tête), coiffure. Cobriment, prétexte : No pot esser necer, notaire de Larbaig. Pierre de la Peyre, gat lo daun au senhor per cobriment de coff'dor de.... notari. s. B. Pierre de Lapeyre, substitut de notaire. COADOU (« couveur »), l'enfant qui, patz que fosfeyte enter las partidas . F. B. Le dommage ne peut être nié au seigneur sous prétexte de paix qui aurait été faite ayant perdu au jeu toutes ses billes, reste entre les parties. là regardant jouer les autres. COADOURE, couveuse, poule qui Cobrir ; voy. Croubi. Coc, Cog, cuisinier : Lheba-s lo cog, e couve. COAQUÈRE, fém. sing., les cris ré- aporta une espalla. h. s. Le cuisinier se leva et apporta (servit) une épaule. Lo pétés des grenouilles, des corbeaux, Coa! coc prees fentz l'ostal de la cosine. ARCH. Coa ! COAQUEYA, coasser et croasser. Le cuisinier pris dans la maison de (dans la maison où était) la cuisine.

COE COÊ 181 COC, COC ! cris. — Voy. Akiim ! COCH ; même signif. que Cot, Coyt. GOÉ, Coer, cuir : Coé de semèle. nav. Cuir de semelle. Coej's de baque ben adobatz. R. Cuirs de vache bien préparés. Cuys de boeus o de baques. bay. Cuirs de bœufs ou de vaches. COÈBE, éclosion, action d"éclore, de sortir de l'œuf.— Dans une chanson faite à l'occasion de la naissance prochaine d'un enfant : Bebkim a la coèbe nabère, A la joene ponsterltat ! Buvons à la naissance prochaine, à la jeune postérité! COEL.H(vers la Chalosse), Colh, masc, quenouille : Colhs carcatz d'estoupe. DÉN. Quenouilles chargées d'étoupe Arround loïc coelh lou Jiiu, Arrouiid lou h'm louhtts. PROV.Alasuite de (tenant à) la quenouille le fil, à la suite du fil le fuseau. Se dit des choses qui se suivent, se tiennent l'une à l'autre, de celles qu'il faut faire en suivant, sans interversion. — Lat. « colucula », dim. de « colus.» GOELHE, Coelher, cueillir, recueil- lir, récolter : Tu quecoeUtous l'arraguefresque. Jardine, sens cragne l'arrous. nav. Tu cueillis la fraise fraîche. Jardinier, sans craindre la rosée. Coelheiz aquet relheu H. s. Recueillez ces restes (du repas). Coelgon. IB. Ils (les) recueillirent. Que homis de Pau pusquem sem'iar e coelher. LIV. ROUGE d'ossau. Que les hommes de Pau puissent (y) semer et récolter. — Coelher diers. F. B. Recouvrer de l'argent. Si ung homi deu coelher dente de son brassadge. IB. Si un homme doit recouvrer dette (salaire) du travail de ses bras. — , prendre, tirer du bois d'une forêt, pour une construction ou pour tout autre usage : Deu aver coe- Ihude laf liste dequi au die de la Sente-Marie. kKT. (Le maître-charpentier) doit avoir pris dans la foret le bois d'ici au jour de la Sainte-Marie .— quérir : Tremetou , lo a coelher. H. s. 11 l'envoya quérir. (Isaïe envoya quérir le plus jeune de ses enfants, qui gardait les brebis). Evibie coelher los Bretoos qui ab luy son aliatz. r. Il envoie quérir les Bretons qui sont alliés avec lui. — Voy. Culhir. COELHEDË qni peut , être ou doit être cueilli, récolté, recouvré. COENH, Conh, coin, angle. — , instrument de fer pour fendre du bois. — , coin de monnaie : Deu conh de Tolosa. arch. Du coin (de la monnaie) de Toulouse. Diers d'aur ... .deu prunier d'or du premier coin. coynh. iB. Deniers Coenhat, rempli jusque dans les coins, coenhs ; dans les PS., coignat. Le méchant a sa bouche pleine de malédictions ; Coignade ed a de'maledictioo Sa banque. voy. Cunherit. COENHERIT ; COENHTA-S, se charger d'affaires ; affecter d'être atiairé.— , s'empresser : De m'exaudi coenta-t.... PS. Empresse-toi de m'exaucer. COENHTAT, affairé, pressé : Coenhtat coum lou conçut au niées de may. PR. B. Pressé comme le coucou au mois de mai. Cet oiseau est alors en quête de nids de rouges-gorges et de fauvettes pour y déposer ses œufs. Lous ns èrencohitatz e tous autes tardius. F. Egl. Les uns étaient pressés et les antres lents. COENHTE, Cohente Coyte, occupation, affaire ; besoin : Carcat de coenhies. Chargé d'affaires. Los molierse las au- tres gens qui coite aiien au niolin. L. o. Les meuniers et autres gens qui avaient affaire (avaient besoin d'aller) au moulin. Qu'èy ue coenhte. J'ai une affaire pressante. En touta coenta. PS. En toute hâte. Homi en coenhtes. Homme qui est dans des embarras.— , nécessité naturelle : Ha las coenhtes. Faire ses besoins. Si augun deus baroos ave coenhte de nature, se pot Ihevarper anar la deliurar, e après y tome seder. F. B. Si (en séance de la cour) quelqu'un des barons a besoin naturel, il peut se lever pour aller le délivrer (y sa- tisfaire), et ensuite il retourne s'asseoir. Cade bente Ha sa coenhte. peov. Chaque ventre à son besoin. Bossuet a dit : aNous sommes tous assujettis aux mêmes nécessités naturelles. » Le proverbe béarnais signifie que nous les subissons, chacun, différemment. COENHTEYA, être occupé d'affaires pressantes : Pet houndz deus bousquetzlou coucutque coenhteye. peyr. Parle fond des bosquets le coucou est en affaire pressée. (( Il voltige dans les bois ; ne se bornant pas à s'emparer des nids étrangers, il y fait sa ponte. » paLASSou. COER, pièce de bois taillée en biseau, qui supporte la sablière. Coer ; voy. Coé. COÈRE, faucon ? — « On appelle éou Couère (eu coère) tout le quartier qui est au-dessus de l'hôtel de France, aui Eaux- Chaudes. » Guide Jam.— Eu, coère signifie « au Coère » ; l'auteur se trompe donc lorsqu'il donne ensuite à ce quartier de montagnes le nom de la Couère. Il faudrait dire « le Couère. » Il ajoute que les vipères y fourmillent « ; elles sortent aux premiers rayons de chaleur, et il faudrait des nuées d'aigles Jean-le-Blanc, /a?co brachydactylus Wolf., pour transformer la Couère en une promenade praticable en

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COC, COC ! cris. — Voy. Akiim !<br />

COCH ; même signif. que Cot, Coyt.<br />

GOÉ, Coer, cuir : Coé de semèle. nav.<br />

Cuir de semelle. Coej's de baque ben adobatz.<br />

R. Cuirs de vache bien préparés. Cuys<br />

de boeus o de baques. bay. Cuirs de bœufs<br />

ou de vaches.<br />

COÈBE, éclosion, action d"éclore, de<br />

sortir de l'œuf.— Dans une chanson faite<br />

à l'occasion de la naissance prochaine d'un<br />

enfant : Bebkim a la coèbe nabère, A la<br />

joene ponsterltat ! Buvons à la naissance<br />

prochaine, à la jeune postérité!<br />

COEL.H(vers la Chalosse), Colh,<br />

masc, quenouille : Colhs carcatz d'estoupe.<br />

DÉN. Quenouilles chargées d'étoupe Arround<br />

loïc coelh lou Jiiu, Arrouiid lou h'm<br />

louhtts. PROV.Alasuite de (tenant à) la quenouille<br />

le fil, à la suite du fil le fuseau.<br />

Se dit des choses qui se suivent, se tiennent<br />

l'une à l'autre, de celles qu'il faut<br />

faire en suivant, sans interversion. — Lat.<br />

« colucula », dim. de « colus.»<br />

GOELHE, Coelher, cueillir, recueil-<br />

lir, récolter : Tu quecoeUtous l'arraguefresque.<br />

Jardine, sens cragne l'arrous. nav. Tu<br />

cueillis la fraise fraîche. Jardinier, sans<br />

craindre la rosée. Coelheiz aquet relheu<br />

H. s. Recueillez ces restes (du repas). Coelgon.<br />

IB. Ils (les) recueillirent. Que homis<br />

de Pau pusquem sem'iar e coelher. LIV.<br />

ROUGE d'ossau. Que les hommes de Pau<br />

puissent (y) semer et récolter. — Coelher<br />

diers. F. B. Recouvrer de l'argent. Si ung<br />

homi deu coelher dente de son brassadge. IB.<br />

Si un homme doit recouvrer dette (salaire)<br />

du travail de ses bras. — , prendre, tirer<br />

du bois d'une forêt, pour une construction<br />

ou pour tout autre usage : Deu aver coe-<br />

Ihude laf liste dequi au die de la Sente-Marie.<br />

kKT. (Le maître-charpentier) doit avoir<br />

pris dans la foret le bois d'ici au jour de<br />

la Sainte-Marie .— quérir : Tremetou , lo a<br />

coelher. H. s. 11 l'envoya quérir. (Isaïe envoya<br />

quérir le plus jeune de ses enfants,<br />

qui gardait les brebis). Evibie coelher los<br />

Bretoos qui ab luy son aliatz. r. Il envoie<br />

quérir les Bretons qui sont alliés avec lui.<br />

— Voy. Culhir.<br />

COELHEDË qni peut , être ou doit<br />

être cueilli, récolté, recouvré.<br />

COENH, Conh, coin, angle. — , instrument<br />

de fer pour fendre du bois. — , coin<br />

de monnaie : Deu conh de Tolosa. arch.<br />

Du coin (de la monnaie) de Toulouse. Diers<br />

d'aur ... .deu prunier<br />

d'or du premier coin.<br />

coynh. iB. Deniers<br />

Coenhat, rempli jusque dans les coins,<br />

coenhs ; dans les PS., coignat. Le méchant<br />

a sa bouche pleine de malédictions ;<br />

Coignade ed a de'maledictioo Sa banque.<br />

voy. Cunherit.<br />

COENHERIT ;<br />

COENHTA-S, se charger d'affaires ;<br />

affecter d'être atiairé.— , s'empresser : De<br />

m'exaudi coenta-t.... PS. Empresse-toi de<br />

m'exaucer.<br />

COENHTAT, affairé, pressé : Coenhtat<br />

coum lou conçut au niées de may. PR. B.<br />

Pressé comme le coucou au mois de mai.<br />

Cet oiseau est alors en quête de nids de<br />

rouges-gorges et de fauvettes pour y déposer<br />

ses œufs. Lous ns èrencohitatz e tous<br />

autes tardius. F. Egl. Les uns étaient pressés<br />

et les antres lents.<br />

COENHTE, Cohente Coyte, occupation,<br />

affaire ; besoin : Carcat de coenhies.<br />

Chargé d'affaires. Los molierse las au-<br />

tres gens qui coite aiien au niolin. L. o.<br />

Les meuniers et autres gens qui avaient<br />

affaire (avaient besoin d'aller) au moulin.<br />

Qu'èy ue coenhte. J'ai une affaire pressante.<br />

En touta coenta. PS. En toute hâte.<br />

Homi en coenhtes. Homme qui est dans<br />

des embarras.— , nécessité naturelle : Ha<br />

las coenhtes. Faire ses besoins. Si augun<br />

deus baroos ave coenhte de nature, se pot<br />

Ihevarper anar la deliurar, e après y tome<br />

seder. F. B. Si (en séance de la cour)<br />

quelqu'un des barons a besoin naturel, il<br />

peut se lever pour aller le délivrer (y sa-<br />

tisfaire), et ensuite il retourne s'asseoir.<br />

Cade bente Ha sa coenhte. peov. Chaque<br />

ventre à son besoin. Bossuet a dit : aNous<br />

sommes tous assujettis aux mêmes nécessités<br />

naturelles. » Le proverbe béarnais<br />

signifie que nous les subissons, chacun,<br />

différemment.<br />

COENHTEYA, être occupé d'affaires<br />

pressantes : Pet houndz deus bousquetzlou<br />

coucutque coenhteye. peyr. Parle fond des<br />

bosquets le coucou est en affaire pressée.<br />

(( Il voltige dans les bois ; ne se bornant<br />

pas à s'emparer des nids étrangers, il y<br />

fait sa ponte. » paLASSou.<br />

COER, pièce de bois taillée en biseau,<br />

qui supporte la sablière.<br />

Coer ; voy. Coé.<br />

COÈRE, faucon ? — « On appelle éou<br />

Couère (eu coère) tout le quartier qui est<br />

au-dessus de l'hôtel de France, aui Eaux-<br />

Chaudes. » Guide Jam.— Eu, coère signifie<br />

« au Coère » ; l'auteur se trompe donc<br />

lorsqu'il donne ensuite à ce quartier de<br />

montagnes le nom de la Couère. Il faudrait<br />

dire « le Couère. » Il ajoute que les vipères<br />

y fourmillent « ; elles sortent aux premiers<br />

rayons de chaleur, et il faudrait des<br />

nuées d'aigles Jean-le-Blanc, /a?co brachydactylus<br />

Wolf., pour transformer la<br />

Couère en une promenade praticable en

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