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162 CAU prcmenade Capsiis Peyrehorade. CH. P. Faisaut la promenade vers Peyrehorade. ( Il faut remonter l'Adour). Lo camii a la cap- sus. ARCH. o. Le chemin vers le haut (le chemin par où l'on monte).— Per caisus, vers le haut, vers les Pyrénées, vers le sud; en amont. De cahhat a catsus, du nord au sud ; d'aval en amont. — Catsoii, Cafsoiis, contraction de catsus, avec lou, lous, le, les. CATTURQUE ; voy. Cotturque. Cau, fém., ravin.— , ruisseau qui coule dans un ravin. CAU, eau de présure. — Dans le département du Tarn, « caulade », caillé. GARY, Dht. CAU; mcime signif. que Caulet. CAUBET,CAUBINE, noms de bœuf, de vache. Dans quelques localités, vers le Gers, Cauhet e&t le bœuf attelé à gauche. CAUCÈRE, crêpe : Ue paderade de caucères. Une poêlée de crêpes. Caufader, Caufadge; voy. Cauhadé, Cauhadge. CAU HA, Caufar, chauffer. — , se chauffer: Sent Pee estahe caufan. H. s. Saint Pierre était (là) se chauffant.—, brûler : Lous qui nou dèsmen i^^aa a Vinfèr caiûiaran. N. PAST. Ceux qui ne payent pas la dîme exactement brûleront en enfer. Lou diable que cauhe lou liourn. PROV. Le diable chauffe le four. Se dit de toute passion violente, et, particulièrement, « c'est \'énus tout entière à sa proie attachée. » CAUHADÉ, Caufader, chauffoir; foyer : Audihi tout deu pèe deu cahadé. F. Past. J'entendais tout du pied (d'auprès) du foyer. — , cabane : An bastit ung petit caufader per se retreger. ARCH. Ils ont con- struit une petite cabane pour s'y retirer. CAUHADGE, Caufadge; chauffage. chaufour- CAUHADOU, chaufieur ; nier. CAUHE-PANSE (Vic-Bilh), contrecœur, plaque du fond d'une cheminée. Dans le département du Tarn, « calfopanso. GARY, Dict. Caular. terrain planté de choux, jardin : L'ostau de Serres, que y are caus en lo caular. dén. La maison de Serres, il y avait des choux au jardin. CAULET, CAIJ, chou : Boums honnêtes Qui-s bénin lous cauletz Ta croumpa sau epebe. CH. p. Les bonnes femmelettes (d'Aressy et de Meillon) qui vendent leurs choux pour acheter sel et poivre. Habetzbous minyat eau, Per reba tauf NOËL. Avez -vous mangé du chou, pour rêver ainsi ?Caw.9 e poos au casau. dén. Des choux et des porreaux au jardin. Cauletz CAU de Donhen. D. B. Choux deDognen. Aucune localité, dans les environs, n'en produit ni de plus beaux ni de meilleurs. Lou qui ha pebe que .s'en met aus cauletz. pr. H. Celui qui a du poivre en met à ses choux. « Ce n'est pas tout que des choux, il faut encore de la graisse. » L. r. de LINCY, Prov. CAULETAYRE, CAULETÈ, qui mange beaucoup de choux : qui les cultive en grande quantité. — Sobriquet des habitants du village de Meillon: Cauletayres de Melliou. d. r. CAULET D'ASOU, chou d'âne ; bardane. CAULETE, plant de chou, jeune tige que l'on plante : Arreca las cawVe^es. Planter les choux. Voy. Arreca. CAULETE, sénevé des champs. CAULETÈ; voy. Cauletayre. CAUJOLE ; même signif. que Cayole. CAUMAS, GAUMAS, chaleur acca- blante : Fatigue, red. gaurnas, et sabè tout pati. viGN. Fatigue, froid, chaleur accablante, lui savait tout souffrir. — , fluide électrique. D'austes prenlis de caurruis, de colou de botum. F. Egl. D'autres (nuages) gros de fluide électrique, de couleur de (noirs comme du) bitume. CAUPI, COÏTPI (Oloron), remplir, combler, donner en surabondance : Lou mey beroy petit causou, Caupit de gracietes. LAM. La plus jolie (pétrie) de grâces. petite fillette, comblée CAUS, fém., tronc d'arbre : Eomp las cèdres ala caus. PS. (La voix du Seigneur) rompt les cèdres au tronc. — , souche d'une famille : Toutz lous qui-han aquet noum nou soun pas de la cents, pu y. Tous ceux qui ont ce (noble) nom ne sont pas de la (bonne) souche. Qu'ey a la caus. pr. B. 11 est (il se tient) au tronc. 11 est soutenu , appuyé ; il est avec les forts , les puissants. — Esp. « Quien a buen arbol se arrima, Buena sombra le cobija. » Cervantes, bon Quich. Qui s'appuie ù bon arbre, bonne ombre le couvre. CAUSE, cause. Causote,àxm.— , chose: Causa panada o perduda. F. h. Chose volée ou perdue. — , motif. Qui tien honii sens causa 2)agara au detengut... ib. Qui détient un homme sans motif payera au détenu . . . — , bien : Las la causes deu j'oy e. de la may. F. B. Les biens du père et de la mère. Causa sedenta. F. H. Immeuble. Ortes, Grand cose es ! Orthez, grand chose est! Dicton cité par Tallemantdes Réaux, dans le chapitre de ses Historieitrs, où il a voulu médire des Béarnais. Voy. Z?m?v/ÉS. Pris en bonne part, ce dicton peut rappe-

CAU 1er que, vers la fin duxive siècle, il y avait à Orthez une cour splendide, où « Jean Froissart trouva une .hospitalité magnifique et de beaux récits pour sa plume d'immortel chroniqueur. Gaston- Phœbus y jetait alors autour de lui tous les rayons de gloire, dont ce brillant surnom était l'emblème. » m azuré, Il'ist. du Béarn. CAUSÉE, Causea, Caussie, chaux: Tetiîc. sable e causea. art. Tuile, sable et chaux. Peyra de ialh. sable, caosseaa. ib. Pierre de taille, sable, chaux. Arrebot caussie, sable. IB. Galet, chaux, sable. Causée de Montaut, Sable e pèyres deu Gabe ban haut. D. B. Chaux de Montaut, sable et pierres du Gave vont haut. La chaux qui se fait dans la commune de Montaut est employée pour beaucoup de constructions, avec le sable et les pierres que Ton tiio du Gave. Causërne, sentier battu : Lo caini qui tire per la causërne... au boscq de Gelos. ARCH. Le chemin qui conduit par le sentier au bois de Gélos. CAUSETE, petite belette : Mesfidatz- pe de la causete, La bestiote mus-gauyousete. . . Dentagude cuum u coutèych. N. lab. Méfiez-vous de la petite belette, la petite bète, jolie de museau, àladent aiguë comme ^la pointe d") un couteau. G AU SI, Causir, choisir: Granbee seré Vhaunou d'esta causit per bous. NAV. Bien grand serait l'honneur d'être choisi par sons.Et chausira d'esta talhur ou coumpassayre. F. Past. Il choisira d'être tailleur ou arpenteur. CAUSIA, chauler. CAUSIA"yRE, chaufournier, qui fait, qui vend de la chaux. CAUSIDÉ, qui est à choisir. CAUSILHOET, CAUSILHOU, masc, toute petite chose, — , s'applique, au fig., à une mignonnette, à une jolie petite personne. Voy. Causou. A CA'USIT, subst., choix : lo causit de prener Jo bestiar... ou lo pretz. COUT. S. 11 a le choix de prendre le bétail ou le prix. De cinq crabas quy a, en Vexe a, son nebot las dues e lo chausit dequeres. S. B. De cinq chèvres qu'elle a, (la testatrice) en laisse deux à son neveu et le choix de celles-là. Lo causit d'Israël. Ps. Les gens d'élite d'Israël. CAUSOU , masc, fillette : Lnu mey heroy jietit causou, Caupit de ijrarietes.... LAM. La plus jolie petite fillette pétrie de charmantes gi'âccs... CausUhou, dim. CAUSSA, Caussar, chausser: Cum si ère sa propri molher spozade, la hestira e caussera. M. B. Il la vêtira et chaussera, CAU 1G3 comme si elle était sa propre femme épousée. Causse, ditz-om, sahatous de toun p)èe. SENT. Chausse, dit-on, souliers de ton pied. « Ne nous associons qu'avecques nos égaux.» CAUSSADE, chaussée, chemin, rue : La caussade qui tire de Sent-Pee de Gicre.^ a Sent-Pee d'Ortes. uict. Le chemin qui conduit de Saint-Pé de Gières (H.-Pvr.) à Orthez La caussade, l'une des rues d'Oloron. CAUSSADURE, chaussure. came que la causse CAUSSE, bas : La apriyue. N. LAB. La jambe que le bas couvre. \'oy. Causses. — , les chausses : La mouillé )wu t'haye la causse PR. b. Que la femme ne t'ait pas (ne te prenne point) les chausses. Sois le maître chez toi ; que ta femme « ne porte pas la culotte. » CAUSSE- HA; voy. Causses. CAUSSERI, se dit du bois de la caus, du tronc de l'arbre, jeune tronc. particulièrement d'un CAUSSES, fém., espèce de guêtres, de bas sans pieds, en vieux fr. « gamaches », que portent les gens de la montagne ; Causses de bvular, bas d'homme ; causses de gansoii, bas de femme ils sont ; serrés sur le cou-de-pied ;les autres, ceux de hoular, sont un peu bouffants. You nou bey pas qu'hayaiz que causses e culofes. F. Past. Je ne vois pas que vous ayez que chausses et culottes. Causses d'estaines. ID. Bas (d'étamine) de tricot de laine. — Causse-ha , faire-chausse tricoter : La , daune qu'ère a case edecap causse-ha. SEi. La maîtresse était à la maison occupée cà tricoter. Que-u se bruslen las causses prov. Les chausses lui brûlent (ses chausses brûlent). S'applique à celui dont la fiancée devient la femme d'un autre. CAUSSIL.HES, dim. de causses; se dit particulièrement des bas que portent les femmes : Au loc de pourta caussilhes, Présent de quauque pastou, A las cames qu'han lasfilhes Baixs de Uu e de coufou. F. LAB. Au lieu de porter (comme jadis) des bas de laine, cadeau de quelque pasteur, (aujourd'hui) les filles (d'Ossauj ont aux jambes des bas de fil et de coton. Toutcaut! Tout antt ! CAUT, chaud : Tout chaud ! Tout chaud ! cri des marchandes de châtaignes (Pau). Ayyues-Cautfs, Ayiiues-Caudes , Eaux-Chaudes ; station thermale des — , chaleur : Basses-Pyrénées COssau). Caut, ni bent, ni ploge no y enfren. R. Que la chaleur, ni le vent, ni la pluie, n'y pénètrent CAUTE, CAUDÈ (Ossau), Cauter, chaudron. Cauterou, dim. — Lo caulèe de

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prcmenade Capsiis Peyrehorade. CH. P. Faisaut<br />

la promenade vers Peyrehorade. ( Il<br />

faut remonter l'Adour). Lo camii a la cap-<br />

sus. ARCH. o. Le chemin vers le haut (le<br />

chemin par où l'on monte).— Per caisus,<br />

vers le haut, vers les Pyrénées, vers le sud;<br />

en amont. De cahhat a catsus, du nord au<br />

sud ; d'aval en amont. — Catsoii, Cafsoiis,<br />

contraction de catsus, avec lou, lous, le,<br />

les.<br />

CATTURQUE ; voy. Cotturque.<br />

Cau, fém., ravin.— , ruisseau qui coule<br />

dans un ravin.<br />

CAU, eau de présure. — Dans le département<br />

du Tarn, « caulade », caillé.<br />

GARY, Dht.<br />

CAU; mcime signif. que Caulet.<br />

CAUBET,CAUBINE, noms de bœuf,<br />

de vache. Dans quelques localités, vers le<br />

Gers, Cauhet e&t le bœuf attelé à gauche.<br />

CAUCÈRE, crêpe : Ue paderade de<br />

caucères. Une poêlée de crêpes.<br />

Caufader, Caufadge; voy. Cauhadé,<br />

Cauhadge.<br />

CAU HA, Caufar, chauffer. — , se<br />

chauffer: Sent Pee estahe caufan. H. s. Saint<br />

Pierre était (là) se chauffant.—, brûler :<br />

Lous qui nou dèsmen i^^aa a Vinfèr caiûiaran.<br />

N. PAST. Ceux qui ne payent pas la<br />

dîme exactement brûleront en enfer. Lou<br />

diable que cauhe lou liourn. PROV. Le diable<br />

chauffe le four. Se dit de toute passion<br />

violente, et, particulièrement, « c'est<br />

\'énus tout entière à sa proie attachée. »<br />

CAUHADÉ, Caufader, chauffoir;<br />

foyer : Audihi tout deu pèe deu cahadé. F.<br />

Past. J'entendais tout du pied (d'auprès)<br />

du foyer. — , cabane : An bastit ung petit<br />

caufader per se retreger. ARCH. Ils ont con-<br />

struit une petite cabane pour s'y retirer.<br />

CAUHADGE, Caufadge; chauffage.<br />

chaufour-<br />

CAUHADOU, chaufieur ;<br />

nier.<br />

CAUHE-PANSE (Vic-Bilh), contrecœur,<br />

plaque du fond d'une cheminée.<br />

Dans le département du Tarn, « calfopanso.<br />

GARY, Dict.<br />

Caular. terrain planté de choux, jardin<br />

: L'ostau de Serres, que y are caus en<br />

lo caular. dén. La maison de Serres, il y<br />

avait des choux au jardin.<br />

CAULET, CAIJ, chou : Boums honnêtes<br />

Qui-s bénin lous cauletz Ta croumpa<br />

sau epebe. CH. p. Les bonnes femmelettes<br />

(d'Aressy et de Meillon) qui vendent leurs<br />

choux pour acheter sel et poivre. Habetzbous<br />

minyat eau, Per reba tauf NOËL.<br />

Avez -vous mangé du chou, pour rêver<br />

ainsi ?Caw.9 e poos au casau. dén. Des<br />

choux et des porreaux au jardin. Cauletz<br />

CAU<br />

de Donhen. D. B. Choux deDognen. Aucune<br />

localité, dans les environs, n'en produit<br />

ni de plus beaux ni de meilleurs. Lou<br />

qui ha pebe que .s'en met aus cauletz. pr.<br />

H. Celui qui a du poivre en met à ses<br />

choux. « Ce n'est pas tout que des choux,<br />

il faut encore de la graisse. » L. r. de<br />

LINCY, Prov.<br />

CAULETAYRE, CAULETÈ, qui<br />

mange beaucoup de choux : qui les cultive<br />

en grande quantité. — Sobriquet des habitants<br />

du village de Meillon: Cauletayres<br />

de Melliou. d. r.<br />

CAULET D'ASOU, chou d'âne ;<br />

bardane.<br />

CAULETE, plant de chou, jeune tige<br />

que l'on plante : Arreca las cawVe^es. Planter<br />

les choux. Voy. Arreca.<br />

CAULETE, sénevé des champs.<br />

CAULETÈ; voy. Cauletayre.<br />

CAUJOLE ; même signif. que Cayole.<br />

CAUMAS, GAUMAS, chaleur acca-<br />

blante : Fatigue, red. gaurnas, et sabè tout<br />

pati. viGN. Fatigue, froid, chaleur accablante,<br />

lui savait tout souffrir. — , fluide<br />

électrique. D'austes prenlis de caurruis, de<br />

colou de botum. F. Egl. D'autres (nuages)<br />

gros de fluide électrique, de couleur de<br />

(noirs comme du) bitume.<br />

CAUPI, COÏTPI (Oloron), remplir,<br />

combler, donner en surabondance : Lou<br />

mey beroy petit causou, Caupit de gracietes.<br />

LAM. La plus jolie<br />

(pétrie) de grâces.<br />

petite fillette, comblée<br />

CAUS, fém., tronc d'arbre : Eomp<br />

las<br />

cèdres ala caus. PS. (La voix du Seigneur)<br />

rompt les cèdres au tronc. — , souche<br />

d'une famille : Toutz lous qui-han aquet<br />

noum nou soun pas de la cents, pu y. Tous<br />

ceux qui ont ce (noble) nom ne sont pas<br />

de la (bonne) souche. Qu'ey a la caus. pr.<br />

B. 11 est (il se tient) au tronc. 11 est soutenu<br />

, appuyé ; il est avec les forts , les<br />

puissants. — Esp. « Quien a buen arbol<br />

se arrima, Buena sombra le cobija. » Cervantes,<br />

bon Quich. Qui s'appuie ù bon<br />

arbre, bonne ombre le couvre.<br />

CAUSE, cause. Causote,àxm.— , chose:<br />

Causa panada o perduda. F. h. Chose volée<br />

ou perdue. — , motif. Qui tien honii<br />

sens causa 2)agara au detengut... ib. Qui<br />

détient un homme sans motif payera au<br />

détenu . . . —<br />

, bien : Las<br />

la<br />

causes deu j'oy e.<br />

de la may. F. B. Les biens du père et de la<br />

mère. Causa sedenta. F. H. Immeuble.<br />

Ortes, Grand cose es ! Orthez, grand chose<br />

est! Dicton cité par Tallemantdes Réaux,<br />

dans le chapitre de ses Historieitrs, où il<br />

a voulu médire des Béarnais. Voy. Z?m?v/ÉS.<br />

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