Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

ieoparis.free.fr
from ieoparis.free.fr More from this publisher
13.07.2013 Views

102 BES ces, petits soins : Que-u ne powjrem ha re- penti, Enlou dont mens de besiadure. I.AM. Nous l'en pourrions faire repentir, en lui donnant moins de complaisances. Besialer, communal : Lo forn besialer se thien deu senhor. arch. Le four communal se tient (pour le compte) du seigneur. BESIAT, le voisinage ; communauté : les voisins.— Los habitans de la présente ville, besiat e terrador dequerre. arch. Les habitants de laprésente ville, communauté et territoire d'» icelle . » B ESI AU, voisinage, les voisins. — (( Faut-il marner un champ, transporter une coupe de bois, etc.: on a recours au besiau.Toas les voisins réunissent leurs bras, leurs attelages, et la besogne est gaîment enlevée.» F. R. Prendre ainsi part à un travail fait en commun par les voisins pour un voisin, se dit ha ue besiait, u besiau, faire un voisinage. , — communauté : Zo besiau d'Artes. F. B. La communauté d'Arthez. — La vesiau , réunion des trois communes Cette-Eygun, Etsaut et Urdos pour l'exploitation des montagnes. DICT. Besiau, adj., qui appartient à la communauté, qui est pour l'usage de la communauté. Aheurader besiau, l'abreuvoir pour les bestiaux de la communauté. BESIAUMENTZ, en voisin, de voisin à voisin. — , en communauté : Congregatz besiaumentz. ARCH. Assemblés en communauté. >So/o/{?i7 beziaument p)er dauant toz los pari'opians .L . .Ceci fut fait en communauté par-devant toutes les gens de la paroisse. Besiaus, droits que l'on avait à payer en qualité de besii, ((voisin»; voy. ce mot. Besiautat, qualité, droit de «voisin», besii (voy. ce mot) : Renunciement que augun fasse de ssa vesiautat. bay. Renonciation que quelqu'un ferait de sa qualité de «voisin.» BESII, Besin, voisin, qui est proche: Locxs besiis de Pau, lieux voisins de Pau. La besie, la voisine.— Que bau mey u besii Qu'u cowsii. PROV.Voisin vaut mieux que cousin. (( Mieulx vaut prochain amy que long parent(parent éloigné). »L.R. DE LINCY, Pror. — . membre de la commime; « être besii, voisin, disent Mazure et Hatoulet, c'était posséder le ((jus civitatis.wOnn'étaitpoint besii par cela seul qu'on étaÀipoblant (voy. ce mot), propriétaire et domicilié dans une localité : Si ung homi strani ci'omjja mayson a Morlaas, no es vesii, ab que leys,ta- Ihes e besiaus pagas e agos pagades. F. B. Si un homme étranger achète maison à Morlaas,..., il n'est pas voisin, encore qu'il paye et qu'il ait payé amendes, tailles BES et droits de voisinage. On naissait voisin, ou l'on était reçu en cette qualité : Tout filh de vesin es vesin, e l'estrangè si se maride ab hereterafilha de vesin ... F. H. Tout fils de voisin est voisin, et l'étranger qui se marie avec une héritière fille de voisin. Cet étranger n'était tenu qu'à prêter serment de ((voisinage.» L'étranger se mariant avec fille de « voisin» qui n'était pas héritière, était astreint à d'autres fonna- lités, segon la costuma e loc d'on volera esta vesin, selon la coutume et le lieu d'où il voudra être voisin. ((Le droit de réception pour le (( voisinage » dans la ville de Pau était de 500 livres pour les bourgeois et de 50 livres pour les paysans.» A la qua- lité de ((voisin» étaient attachés des droits: ceux de coupe dans les bois, de soutrage dans les vacants, de dépaissance pour les bestiaux sur certaines montagnes. Les ((Voisins» s'assemblaient pour traiter des affaires de la communauté : Los beziis de Beost e Bages estantz assemblatz e congregatz fens lor maison comune. S. B. Les voi- sins de Beost et Bagés étant assemblés et réunis dans leur maison commune. BESOUNH, Besonh, besoin : B'haurés besounh de bebe u cop. tixy. Tu auras besoin de boire un coup. Y a besonh cxx conques de froment. H. a. Il y a besoin de cent vingt conques de froment. BESÔUNHA, Besonhar, travailler: Johan. . . deu pays de Normandie, . . ,besonhant a Pau, a prees a fasende las ferradures de las porter, arch .Jean ... du pays de Normandie, travaillant à Pau, a pris à façon ( s'est chargé de faire ) les ferrures des portes de la ville.— , faire sonaifaire de quelqu'un, le tuer : Apres que agossan besonhat de Menyoulet. bar. Après qu'ils auraient fait leur affaire qu'ils ( auraient tué ) Menjoulet. Besonhe, besogne, BESODNHE , travail : Au caas. . .no cornpUran affar (a far) la besonhaaujorn de Sent Johan. art. Au cas où ils n'achèveront pas de faire le travail pour le jour de la Saint-Jean. BÈSPE, BRESPE, guêpe : Lou hisi^ou de la ^^ès/)!?. L'aiguillon de la guêpe. Los brèspes, lous tabaas y boussalous. F. Egl. Les guêpes, les taons et frelons. BESSA, Bessar, verser, répandre : Lou qui baptejedeu bessa ayguenaturale... CAT. Celui qui baptise doit verser de l'eau naturelle. . . .Si lapomade se bessa per deffaut de la tona. COUT. s. Si le cidre se répand par défaut du tonneau. BÈSSE, vesce : Irague, hesse,uraa.F. Egl. Ivraie, vesce, avoine follette. BESSOA, enfanter des jumeaux.— mettre bas une double portée.

BES BESSOU, jumeau : Rays hessous, frères jumeaux. BÈSTE, veste. —Bèste ingaJhadeyeste tachetée comme le plumage de la pie): ha- bit d'Arlequin. fém., dim. — Bestot, masc, bestote, BÈSTI, Bestie, bête -.Qnoand las hèstis. . . soun au bèt jJrès de nous. P. ( Nous sifflons moins fort) quand les bêtes sont tout près de nous. Tote bestie qui ani en Espanhe. . .cavaig, mule, azoo , egoe. F. B. Toute bête qui aille (passe) en Espagne, cheval, mule, âne, jument. Bestiole, dim. Bestiasse, aug. — , bête, sot, imbécile : A f/entbèsti bètjoc. D.B.A gent bête beau jeu. ('Aux innocents les mains pleines. «Çw^'Aè méchant ha dab bèstis.FR. R.ll fait malfaire -avec (des gens) bêtes; il n'est pas bon d'avoir affaire à des imbéciles.

102<br />

BES<br />

ces, petits soins : Que-u ne powjrem ha re-<br />

penti, Enlou dont mens de besiadure. I.AM.<br />

Nous l'en pourrions faire repentir, en lui<br />

donnant moins de complaisances.<br />

Besialer, communal : Lo forn besialer<br />

se thien deu senhor. arch. Le four communal<br />

se tient (pour le compte) du seigneur.<br />

BESIAT, le voisinage ;<br />

communauté :<br />

les voisins.—<br />

Los habitans de la présente<br />

ville, besiat e terrador dequerre. arch. Les<br />

habitants de laprésente ville, communauté<br />

et territoire d'» icelle . »<br />

B ESI AU, voisinage, les voisins. —<br />

(( Faut-il marner un champ, transporter une<br />

coupe de bois, etc.: on a recours au besiau.Toas<br />

les voisins réunissent leurs bras,<br />

leurs attelages, et la besogne est gaîment<br />

enlevée.» F. R. Prendre ainsi part à un travail<br />

fait en commun par les voisins pour un<br />

voisin, se dit ha ue besiait, u besiau, faire<br />

un voisinage. , — communauté : Zo besiau<br />

d'Artes. F. B. La communauté d'Arthez. —<br />

La vesiau , réunion des trois communes<br />

Cette-Eygun, Etsaut et Urdos pour l'exploitation<br />

des montagnes. DICT.<br />

Besiau, adj., qui appartient à la communauté,<br />

qui est pour l'usage de la communauté.<br />

Aheurader besiau, l'abreuvoir pour<br />

les bestiaux de la communauté.<br />

BESIAUMENTZ, en voisin, de voisin<br />

à voisin. — , en communauté : Congregatz<br />

besiaumentz. ARCH. Assemblés en communauté.<br />

>So/o/{?i7 beziaument p)er dauant toz<br />

los pari'opians .L . .Ceci fut fait en communauté<br />

par-devant toutes les gens de la<br />

paroisse.<br />

Besiaus, droits que l'on avait à payer<br />

en qualité de besii, ((voisin»; voy. ce mot.<br />

Besiautat, qualité, droit de «voisin»,<br />

besii (voy. ce mot) : Renunciement que augun<br />

fasse de ssa vesiautat. bay. Renonciation<br />

que quelqu'un ferait de sa qualité de<br />

«voisin.»<br />

BESII, Besin, voisin, qui est proche:<br />

Locxs besiis de Pau, lieux voisins de Pau.<br />

La besie, la voisine.— Que bau mey u besii<br />

Qu'u cowsii. PROV.Voisin vaut mieux que cousin.<br />

(( Mieulx vaut prochain amy que long<br />

parent(parent éloigné). »L.R. DE LINCY, Pror.<br />

— . membre de la commime; « être besii,<br />

voisin, disent Mazure et Hatoulet, c'était<br />

posséder le ((jus civitatis.wOnn'étaitpoint<br />

besii par cela seul qu'on étaÀipoblant (voy.<br />

ce mot), propriétaire et domicilié dans une<br />

localité : Si ung homi strani ci'omjja mayson<br />

a Morlaas, no es vesii, ab que leys,ta-<br />

Ihes e besiaus pagas e agos pagades. F. B.<br />

Si un homme étranger achète maison à<br />

Morlaas,..., il n'est pas voisin, encore<br />

qu'il paye et qu'il ait payé amendes, tailles<br />

BES<br />

et droits de voisinage. On naissait voisin,<br />

ou l'on était reçu en cette qualité : Tout<br />

filh de vesin es vesin, e l'estrangè si se maride<br />

ab hereterafilha de vesin ... F. H. Tout<br />

fils de voisin est voisin, et l'étranger qui<br />

se marie avec une héritière fille de voisin.<br />

Cet étranger n'était tenu qu'à prêter serment<br />

de ((voisinage.» L'étranger se mariant<br />

avec fille de « voisin» qui n'était pas<br />

héritière, était astreint à d'autres fonna-<br />

lités, segon la costuma e loc d'on volera esta<br />

vesin, selon la coutume et le lieu d'où il<br />

voudra être voisin. ((Le droit de réception<br />

pour le (( voisinage » dans la ville de Pau<br />

était de 500 livres pour les bourgeois et<br />

de 50 livres pour les paysans.» A la qua-<br />

lité de ((voisin» étaient attachés des droits:<br />

ceux de coupe dans les bois, de soutrage<br />

dans les vacants, de dépaissance pour<br />

les bestiaux sur certaines montagnes. Les<br />

((Voisins» s'assemblaient pour traiter des<br />

affaires de la communauté : Los beziis de<br />

Beost e Bages estantz assemblatz e congregatz<br />

fens lor maison comune. S. B. Les voi-<br />

sins de Beost et Bagés étant assemblés et<br />

réunis dans leur maison commune.<br />

BESOUNH, Besonh, besoin : B'haurés<br />

besounh de bebe u cop. tixy. Tu auras<br />

besoin de boire un coup. Y a besonh cxx<br />

conques de froment. H. a. Il y a besoin de<br />

cent vingt conques de froment.<br />

BESÔUNHA, Besonhar, travailler:<br />

Johan. . . deu pays de Normandie, . . ,besonhant<br />

a Pau, a prees a fasende las ferradures<br />

de las porter, arch .Jean ... du pays<br />

de Normandie, travaillant à Pau, a pris à<br />

façon ( s'est chargé de faire ) les ferrures<br />

des portes de la ville.— , faire sonaifaire<br />

de quelqu'un, le tuer : Apres que agossan<br />

besonhat de Menyoulet. bar. Après qu'ils<br />

auraient fait leur affaire qu'ils<br />

( auraient<br />

tué ) Menjoulet.<br />

Besonhe, besogne,<br />

BESODNHE ,<br />

travail : Au caas. . .no cornpUran affar (a<br />

far) la besonhaaujorn de Sent Johan. art.<br />

Au cas où ils n'achèveront pas de faire le<br />

travail pour le jour de la Saint-Jean.<br />

BÈSPE, BRESPE, guêpe : Lou hisi^ou<br />

de la ^^ès/)!?. L'aiguillon de la guêpe. Los<br />

brèspes, lous tabaas y boussalous. F. Egl.<br />

Les guêpes, les taons et frelons.<br />

BESSA, Bessar, verser, répandre :<br />

Lou qui baptejedeu bessa ayguenaturale...<br />

CAT. Celui qui baptise doit verser de l'eau<br />

naturelle. . . .Si lapomade se bessa per deffaut<br />

de la tona. COUT. s. Si le cidre se répand<br />

par défaut du tonneau.<br />

BÈSSE, vesce : Irague, hesse,uraa.F.<br />

Egl. Ivraie, vesce, avoine follette.<br />

BESSOA, enfanter des jumeaux.—<br />

mettre bas une double portée.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!