Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free

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AYS
AYOtJ, aïeul : Lojilh c la jilha qui sou
en poder (Jeu pay e de la mny o de l'ayou.
Y. lî. Le fils et la fille qui sont en la puissance
de i)ère et de mère ou d'aïeul. —
Jjo«s. F. E^il. Aïeux, ancêtres.
AYRE, air : So qui 2tatise\couin l'ayre.
iM. Ce qui ])asse comme l'air. Uilh de la
JUtrrtatj deu sourelh, deit f/ran nyre. NaV.
Fils de la liberté, du soleil, du grand air.
— La estelle... estahe mes haxa entre l'ayre
ela terra H. S. L'étoile se tenait plus basse
(était plus basj entre le ciel et la terre.
L'ayre qui rau'siula'Tayia balha la Ityt a
la laque Gayole. lac. L'air qu'il faut siffler
pour que lahache Gayole donne soi
lait. Ayret, ayronlet, ayrouUn, ayroulot,
ayroulou. dini.
AYRETÈ, même signif. que Heretè.
AYREYA, aérer.— , soulever, enlever:
Lou braille tantayreyant. F. lab. Le branle
(danse d'Ossau) si enlevant. — , flotter :
Ayreye Vestandard de neijre acaperat. G.
BAT. L'étendard couvert de noir flotte.
AYRIAU, masc: « La maison, dit
J. de Bêla dans son Comment de la coutume
de Soûle, comprend Vayriau et ses dépendances.»
Cf. D.-c. « aeriale. »
AYROULET (dim. de ayre, air), zéphir
: Jlentre lotis ayrouletz lien flouri dus
printemps, v. BAT. Pendant que les zéphirs
firent fleurir deux printemps.
AYSIE, masc, état d'aise, bien-être,
commodités de la vie, joie : Lous plasés,
lous aysies, lun hèstes . lett. oktii. Les
plaisirs, le bien-être, les fêtes.
AYSINA, aider, rendre une chose facile
à faire.
Anciennement, le b etle v s'employaient
l'un pour l'autre. On lit dans les mêmes
])ages bener et rewer,vendre; vesii et bes'ù,
voisin ; b'ii et r'ii, vin ; jyrovar et probar,
prouver. Que l'on se servit, en écrivant,
du b ou du V, la prononciation était la
même: le v sous la plume était le b sur les
lèvres ; aussi le // a-t-il définitivement prévalu
: Aboucaf, avocat; bene, vendre; ber-
t'it, vérité; pribat, privé. Le v ne s'est
conservé que dans l'écriture de quelques
noms propres: Louvie, Navailles, Kararrof
;]on prononce^ Zoi(6ie, Nabalhes, Naharrot;'û
ne peut être écrit aujourd'hui
que dans des mots français béarnisés.
b, dans plusieurs mots, tient lieu du p
des primitifs latins : Abelhe, abeille; abriu,
AZE
AYSINE, Aysina, facilité, occasion
Juda-i aysina cttm los
favuiable : Guarda
1 y liuras. H. s. Judas regarda (chercha) une
occasion favorable pour le leur livrer (pour
livrer Jésus aux Juifs). Voy. Agine.
AYSIT, aisé, facile, qui est sans difficulté;
qui est complaisant, qui n'est
pas difficile sur le choix des personnes et
des choses : Arrestat lou ! Paraule ays'idr.
PEY. Arrêtez-le! Parole aisée (c'est facile
à dire). La glèysequey ays'ide: Qu'atfjahe
B
tout. iD. L'église n'est pas difficile : elle
](rend tout. Jan l'aysit. Jean l'aisé. L'indolent
ou « Monsieur sans-gêne » ; l'ami
des œuvres faites.
AYSO ;
AYTA :
AYUDA ;
voy. Asso.
vov. Ayda.
voy. Ajuda
AYUDADOÙ, Ayudador, aide, celui
(pli aide. Aii'dedur. xiujU.Xoy. Ajuda-
dou.
AYUDE, aide, secours : Que courri
tau barbe, que hiengue da-ns ayudc. v. Je
cours chez le barbier (poui') qu'il vienne
nous donner aide. A'iude e bon cosselh requcritz
los doneraii segon lor saber. auch.
Aide et bon conseil requis ils leur donneront
selon leur savoir. Voy. Ajude.
AYULHA-S, s'asenoiailler. v. bat.
voy.
AYUSTA; AYUSTAMENT ;
Aju^tii . Ajii-'