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MISE À JOUR
Réglementation 2012

Ce document contient les mises à jour de Plongée Plaisir 3
consécutives aux modifications réglementaires intervenues en
France en 2012 (Code du sport).
Afin de vous faciliter la lecture, les principales modifications sont
surlignées en jaune.
Les pages suivantes sont celles de Plongée Plaisir 3 modifiées.
Il vous suffit donc de les imprimer (dans votre lecteur de fichier pdf,
choisissez une impression sans modifier la taille du document
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des pages du livre) et de les insérer dans votre livre.
Bonnes plongées,
Alain FORET
www.plongee-plaisir.com

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UL1
Plongées profondes
Les plongées profondes, qu’elles soient encadrées par un guide de
palanquée ou pratiquées en autonomie, nécessitent certaines précautions
visant à mettre en place toutes les mesures de prévention des risques
nécessaires, à commencer par le respect de la réglementation en vigueur.
Le cadre réglementaire
En France, la plongée de loisir est régie par le code du sport.
Tous les établissements d’activités physiques et sportives (APS) organisant la pratique
de la plongée subaquatique, qu’ils soient associatifs ou commerciaux, sont soumis aux
dispositions de ce texte. Il précise les conditions d’accès à la plongée et, en particulier,
les notions d’aptitude, de plongées encadrées ou autonomes, d’espaces d’évolution
et de palanquée, les niveaux en plongée et le rôle du directeur de plongée.
La notion d’aptitude
Une « aptitude » peut se définir
comme une « compétence
reconnue ». La justification des
aptitudes du plongeur se fait par
la présentation d’un brevet ou
d’un diplôme et, le cas échéant,
d’un carnet de plongée
permettant d’évaluer son
expérience.
– A quand remonte la dernière
plongée ?
– Combien de plongées ce
plongeur a-t-il à son actif ?
– A-t-il déjà plongé dans des
conditions similaires à celles
rencontrées dans la plongée
prévue (profondeur, visibilité,
courant…) ?
En l’absence de cette justification,
le directeur de plongée peut
décider de procéder à une ou
plusieurs plongées d’évaluation
(« check dive » en anglais). Ce type
de plongée est d’ailleurs
systématiquement réalisé partout
dans le monde lors de l’accueil de
plongeurs (ex. croisières ou
séjours plongée).
Cartes-brevets et
carnets de plongée :
deux documents
indispensables pour
permettre au directeur
de plongée d’évaluer
vos aptitudes.
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PA40
PE60
PA60
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C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7

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PA40
PE60
PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7
* Réservé aux
plongeurs
titulaires d’un
brevet délivré
par la FFESSM,
la FSGT, l’UCPA,
l’ANMP,
le SNMP ou
la CMAS.
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ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
Les espaces d’évolution
Selon leurs aptitudes, les plongeurs peuvent
accéder à différents espaces d’évolution
(0 à 6 m ; 0 à 12 m ; 0 à 20 m ; 0 à 40 m ; 0 à
60 m), soit en étant encadré par un guide de
palanquée, soit en autonomie. Les aptitudes
à plonger encadré sont notées « PE », celles
à plonger en autonomie sont notées « PA »
et sont suivies d’un chiffre indiquant la
profondeur maximale d’évolution, en mètres.
6 m
12 m
20 m
40 m
ENCADRE (PE) AUTONOME (PA)
PE12
PE20
PE40
PE60
60 m (limite de la plongée à l’air)
PA12
PA20
PA40
PA60
Aptitudes à plonger ENCADRÉ
(avec un guide de palanquée)
Brevets, aptitudes
et qualifications
La réglementation française prévoit :
• De prépositionner les aptitudes au sein des
brevets FFESSM, FSGT, ANMP, SNMP et UCPA.
• De permettre aux organismes de plongée
de délivrer, en complément des brevets, des
qualifications correspondant aux aptitudes
prévues. Cela répond aux attentes des
personnes qui ne souhaitent pas passer
un brevet dans son intégralité, à l’exemple
d’un plongeur niveau 2 qui souhaiterait être
autonome à 40 m (PA40) sans pour autant
suivre une formation niveau 3
(PE60 + PA60). Cela permet également
d’acquérir un niveau progressivement :
par exemple en passant une année la
qualification PA2 (PA20), puis la qualification
PE40 l’année suivante, la réunion de ces
deux qualifications aboutissant au brevet de
niveau 2. Cela permet également aux
structures de proposer des formations
courtes pouvant être passées en quelques
jours, ce qui correspond à un besoin dans
les zones touristiques. Enfin, cela autorise
la reconnaissance des aptitudes acquises
en passant des brevets non directement
reconnus en France (PADI, NAUI, SSI…).
Plongées d’exploration en milieu naturel
Aptitudes à plonger en AUTONOMIE
(sans guide de palanquée)
DEBUTANT Encadré de 0 à 6 m
PE12 Encadré entre 0 et 12 m PA12 Autonome entre 0 et 12 m
PE20 Encadré entre 0 et 20 m PA20 Autonome entre 0 et 20 m
PE40 Encadré entre 0 et 40 m PA40 Autonome entre 0 et 40 m
PE60* Encadré entre 0 et 60 m PA60* Autonome entre 0 et 60 m
NIVEAUX/BREVETS APTITUDES Prérogatives en exploration
Débutants Encadré de 0 à 6 m
PE12 Encadré de 0 à 12 m (PE12)
Niveau 1 – P1 – CMAS 1* PE20 Encadré de 0 à 20 m (PE20)
Niveau 1 + autonomie PE20 + PA12
Encadré de 0 à 20 m (PE20)
Autonome de 0 à 12 m (PA12)
Niveau 2 – P2 – CMAS 2* PE40 + PA20
Autonome de 0 à 20 m (PA20)
Encadré de 0 à 40 m (PE40)
PA40 Autonome de 0 à 40 m (PA40)
Niveau 3 – P3 – CMAS 3* PE60 + PA60
Encadré de 0 à 60 m (PE60)
Autonome de 0 à 60 m (PA60)

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ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
« APTITUDES »
(« COMPÉTENCES RECONNUES »)
BREVETS
QUALIFICATIONS
DIPLÔMES
Pré-positionnement
des brevets de
l’Ecole Française
de plongée
(FFESSM, FSGT,
ANMP, SNMP,
UCPA).
Niveau 1 : PE20 + PA12
Niveau 2 : PA20 + PE40
Niveau 3 : PA60 + PE60
PRÉ-ÉVALUATION
DU PROFIL PLONGEUR
PLONGÉE(S)
D’ÉVALUATION
SI NÉCESSAIRE
ÉVALUATION
DU PROFIL
PLONGEUR
CHOIX
DU TYPE DE PLONGÉE
ACCESSIBLE
EXPÉRIENCE
ACQUISE
Carnet de
plongée
Nombre total de plongées ?
Plongées récentes ?
Dans des conditions
similaires à celles prévues ?
etc.
Comportement en surface ?
Rapidité d’équipement ?
Technique de mise à l’eau ?
Comportement dans l’eau ?
Réalisation de gestes
techniques (ex. lâcher-reprise
d’embout, vidage de masque,
signes,...) ?
Consommation d’air ?
etc.
Aptitudes
Encadré Autonome
0-6 m Débutant
0-12 m PE12 PA12
0-20 m PE20 PA20
0-40 m PE40 PA40
0-60 m PE60 PA60
Site de plongée ?
Encadré ou autonome ?
Profondeur maximum ?
Avec ou sans palier ?
etc.
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PA40
PE60
PA60
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PA40
PE60
PA60
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C1a
C2
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Niveaux et
aptitudes
Débutant
Aptitude PE12
P1
CMAS ★
Aptitude PE20
(+ Aptitude PA12)
P2
CMAS ★★
Aptitude PE40
Aptitude PA20
Aptitude PA40
P3
CMAS ★★★
Aptitude PE60
Aptitude PA60
P4
CMAS ★★★
P5
ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
Prérogatives plongeurs
Prérogatives des plongeurs en exploration en plongée à l’air
en milieu naturel (soumises à décision du directeur de plongée)
Un débutant est un plongeur non encore breveté.
Prérogatives en étant encadré
1 à 4 débutants peuvent évoluer entre 0 et 6 m encadrés par un guide
de palanquée (GP) P4 minimum ou E1 aidé éventuellement par un autre GP.
Prérogatives en étant encadré
1 à 4 plongeurs ayant l’aptitude PE12 reconnue par le directeur de plongée (DP)
peuvent accéder à la zone de 0 à 12 m en étant encadrés par un guide de palanquée
(GP) P4 minimum ou E2, aidé éventuellement par un autre GP.
Prérogatives en étant encadré
• 1 à 4 plongeurs P1 (PE20) peuvent évoluer entre 0 et 20 m encadrés par un guide de
palanquée (GP) P4 minimum ou E2, aidé éventuellement par un autre GP.
Prérogatives en autonomie
• 2 ou 3 plongeurs majeurs P1 (PE20) ayant suivi une formation complémentaire leur
permettant d’attester de l’aptitude PA12 peuvent être autonomes entre 0 et 12 m.
Prérogatives en autonomie
• 2 ou 3 plongeurs P2 majeurs (PA20) peuvent être autonomes entre 0 et 20 m.
Prérogatives en étant encadré
• 1 à 4 plongeurs P2 (PE40) peuvent évoluer entre 0 et 40 m encadrés par un guide de
palanquée (GP) P4 minimum ou E3, aidé éventuellement par un autre GP.
Prérogatives en autonomie
2 ou 3 plongeurs majeurs ayant l’aptitude PA40 reconnue par le DP peuvent évoluer
de 0 à 40 m en autonomie.
Prérogatives en autonomie
• 2 ou 3 plongeurs P3 (PA60) et supérieur peuvent être autonomes entre 0 et 60 m.
• En l’absence du directeur de plongée, ils peuvent organiser eux-mêmes leurs plongées
en les limitant à 40 m, après autorisation de l’exploitant et à la condition d’informer
l’exploitant, avant la plongée, du choix du site. L’exploitant entérine l’organisation mise
en œuvre pour assurer la sécurité des plongeurs et le déclenchement des secours.
Prérogatives en étant encadré
• 1 à 4 plongeurs P3 (PE60) peuvent évoluer entre 0 et 60 m encadrés par un moniteur
2e degré (E4).
Autonomie
Prérogatives identiques à celles d’un plongeur P3.
Guide de palanquée (exploration)
• Guider 1 à 4 débutants entre 0 à 6 m (plus GP supplémentaire possible).
• Guider 1 à 4 plongeurs PE12 entre 0 à 12 m (plus GP supplémentaire possible).
• Guider 1 à 4 plongeurs niveau 1 (PE20) entre 0 à 20 m (plus GP supplémentaire possible).
• Guider 1 à 4 plongeurs niveau 2 (PE40) entre 0 à 40 m (plus GP supplémentaire possible).
Aide aux enseignants
• Un guide de palanquée (P4) peut accompagner un enseignant (initiateur, moniteur)
lors des formations en milieu naturel, depuis le baptême (0-6 m) jusqu’aux
formations à 40 m.
Baptême en milieu artificiel
• Un niveau 4 peut être autorisé par le directeur de plongée à effectuer des baptêmes
en piscine ou fosse ne dépassant pas 6 m de profondeur.
• Directeur de plongée pour les seules plongées d’exploration en milieu naturel à titre
bénévole.

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Niveaux
A C C È S A U X P L O N G É E S P R O F O N D E S
Prérogatives enseignement pour les plongées à l’air
Définition
et accessibilité
E1 Initiateur (FFESSM ou FSGT),
stagiaire BPJEPS plongée,
BPJEPS plongée
E2
CMAS ★
E3
CMAS ★★
P4+Initiateur (FFESSM),
Aspirant fédéral (FSGT),
moniteur CMAS 1 étoile, stagiaire
pédagogique MF1-FFESSM ou
stagiaire BEES1 plongée.
MF1 (FFESSM, FSGT) ou moniteur
CMAS 2 étoiles ou BEES1 plongée
ou stagiaire DEJEPS plongée ou
stagiaire DESJEPS plongée.
E4 MF2 (FFESSM, FSGT) ou BEES2
plongée ou DEJEPS plongée ou
DESJEPS plongée.
Prérogatives d’enseignement
et d’encadrement
De manière générale, formations entre 0 et 6 m.
• Baptême d’une personne entre 0 et 6 m*.
• Formation de 1 à 4 débutants entre 0 et 6 m*.
• Guider 1 à 4 débutants entre 0 et 6 m, aidé
éventuellement d’un GP.
• Directeur de plongée en milieu artificiel (piscine
ou fosse ne dépassant pas 6 m de profondeur).
De manière générale, formations entre 0 et
20 m (baptême, P1, P2).
En plus des prérogatives d’un E1 :
• Formation de 1 à 4 plongeurs vers les aptitudes
PE12 ou PA12 (niveau 1) entre 0 et 12 m*.
• Formation de 1 à 4 plongeurs vers les aptitudes
PE-20 (niveau 1) ou PA20 (niveau 2) entre 0 et
20 m*.
• Guider en exploration 1 à 4 PE12 entre 0 et 12 m,
assisté éventuellement d’un GP.
• Guider en exploration 1 à 4 niveau 1 (PE20) entre
0 et 20 m, assisté éventuellement d’un GP.
De manière générale, formations entre 0 et 40 m
(baptême, P1, P2, P3, P4 et P5).
En plus des prérogatives d’un E2 :
• Formation de 1 à 4 plongeurs vers les aptitudes
PE40 (niveau 2) et PA40 entre 0 et 40 m*.
• Guider en exploration 1 à 4 niveau 2 (PE40) entre
0 et 40 m, assisté éventuellement d’un GP.
• Directeur de plongée sans restriction pour
les plongées à l’air.
• Peut participer aux jurys P4 et initiateurs.
De manière générale, toute formation de plongeur,
d’initiateur et de moniteur de 0 à 60 m.
En plus des prérogatives d’un E3 :
• Formation de 1 à 4 plongeurs vers les aptitudes
PE60 et PA60 (niveau 3) entre 0 et 60 m.
• Guide de palanquée en exploration entre 0 et
60 m pour 1 à 4 plongeurs PE60 (niveau 3).
• Formation d’initiateurs et de moniteurs 1 er et
2 e degré.
• Prérogatives spécifiques lors des examens P4
et initiateurs.
* Possibilité d’ajouter un plongeur dans la palanquée, au minimum guide de palanquée (P4).
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PA40
PE60
PA60
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La FFESSM et la FSGT délivrent
aux plongeurs P1, P2 et P3
des cartes CMAS - Plongeur 1,
2 et 3 étoiles.
Le plongeur niveau 4 se voit
aussi délivrer une carte CMAS
3 étoiles, comme le plongeur
niveau 3. Cela tient au fait qu’à
l’international, le plongeur
niveau 3 tel que nous le
connaissons en France
n’existe pas.
Le plongeur CMAS 3* est
un guide de palanquée et
correspond au niveau 4
français.
ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
Les équivalences CMAS
Les équivalences CEDIP
L’ANMP délivre des
cartes ANMP/CEDIP
pour assurer
une reconnaissance
internationale de
ses brevets.
C’est le niveau 3 français qui,
en toute logique, ne devrait pas
obtenir de carte CMAS 3*.
Sur le même principe,
les moniteurs E2 1, E3 et E4
obtiennent respectivement
des cartes CMAS - Moniteur
1, 2 et 3 étoiles.
Carte CMAS :
pour une
reconnaissance
mondiale
de votre brevet.
Rémunération ou non ?
En France, seuls les enseignants disposant d’un Brevet
délivré par l’Etat (BEES, BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS) peuvent
prétendre à rémunération.
1. Les plongeurs de niveau 4
en stage pédagogique
ne peuvent pas obtenir cette
carte, n’étant pas encore
brevetés en tant qu’enseignants.
MONITEUR OU
INSTRUCTEUR ?
En anglais, « moniteur »
se traduit « instructor».
Cela crée une confusion
entre les deux termes
et l’on entend parfois parler
« d’instructeur » en lieu
et place de « moniteur ».
Cela n’aurait que peu
d’importance si le terme
« instructeur » n’avait pas sa
signification propre au sein de
la FFESSM au travers du
«Collègedesinstructeurs».
Nommés au niveau régional
(Instruc teurs Régionaux - IR)
puis au niveau national
(Instructeurs Nationaux - IN),
en fonction de leur activité
au sein de la FFESSM et sur
présentation d’un mémoire,
les instructeurs encadrent des
stages de plongeur niveau 4,
MF1 ou MF2, élaborent des
sujets d’examens et travaillent
en étroite collaboration
avec les Commissions
Techniques Régionales (CTR)
ou la Commission Technique
Nationale (CTN).
Par exemple, lors d’un
examen de plongeur niveau 4
FFESSM, la CTR organisatrice
désigne un Instructeur
Régional chargé, entre autres,
de vérifier les dossiers des
candidats et la conformité
du déroulement de l’examen.
Lors des sessions MF1,
un Instructeur National
au moins doit figurer parmi
les membres du jury
et trois minimum
pour les sessions MF2.

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ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
RECONNAISSANCE DES BREVETS ET QUALIFICATIONS
Pour plonger en France
Depuis juin 2010, les dispositions de la réglementation française (code du sport) prévoient :
• Une reconnaissance directe de brevets et qualifications délivrées au sein de l’Ecole Française
de Plongée (FFESSM, FSGT, ANMP, SNMP, UCPA) ;
• Une reconnaissance directe des brevets de plongeur CMAS (hors guide de palanquée
niveau 4).
Pour les brevets ou qualifications des autres organisations, l’initiative est laissée à l’appréciation
du directeur de plongée, le plongeur devant justifier auprès de lui des aptitudes attendues,
« notamment par la présentation d’un brevet ou diplôme et, le cas échéant, d’un carnet de
plongée permettant d’évaluer son expérience. En l’absence de cette justification, le directeur de
plongée organise l’évaluation des aptitudes de l’intéressé à l’issue d’une ou plusieurs
plongées » (art. A322-77). Cela laisse donc toute latitude au directeur de plongée, qui engage
sa responsabilité dans la reconnaissance des aptitudes.
Pour plonger en Polynésie française
Les délibérations n°1992-176 et n°2001-50 de l’Assemblée de Polynésie française reconnaissent
l’ensemble des organisations (CMAS, CEDIP, PADI, NAUI, SSI…) et étendent les espaces
d’évolution à 29 m pour les plongeurs de niveau 1 et à 49 m sous conditions pour les plongeurs
de niveau 2. Quant à l’effectif des palanquées encadrées, il peut aller de 4 à 6 plongeurs selon
le brevet du guide.
Pour plonger en Nouvelle-Calédonie
La délibération n°307 du 27/08/2002 reconnaît pleinement les niveaux CMAS, CEDIP, PADI et
SSI. Les espaces d’évolution sont fixés à 20 m encadré pour le niveau 1, 20 m en autonomie
et 40 m encadré pour le niveau 2, 60 m pour les plongeurs de niveau 3.
Pour plonger au Québec
Toutes les organisations (ACUC, AMCQ, ANDI, BSAC, CMAS, CSAC, IANTD, IDEA, FIAS, NACD,
NASDS, NAUI, NSS-CDS, PADI, PDIC, SSI, SDI/TDI, YMCA) sont reconnues. Les brevets sont
regroupés en 3 classes : A (18 m), B (30 m) et C (40 m).
Pour plonger dans les autres pays francophones
Les prérogatives des brevets CMAS sont reconnues dans l’ensemble des pays francophones
(Algérie, Belgique, Luxembourg, Maroc, Maurice, Monaco, Sénégal, Suisse, Tunisie…). De plus,
le Luxembourg, Maurice et la Suisse reconnaissent la plupart des organisations internationales.
Pour plonger dans le reste du monde
La reconnaissance des brevets CMAS est généralement laissée à l’appréciation de chaque
structure de plongée. Le leader mondial avec environ 50 % des certifications annuelles étant
PADI, certains centres ont tendance à exiger ce type de brevet pour plonger. Mais cela est de
moins en moins vrai, l’essentiel étant d’être certifié par une organisation reconnue quelle qu’elle
soit. Dans tous les cas, la première plongée du séjour est généralement, pour tout le monde,
une plongée d’évaluation par petits fonds…
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i

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La notion de directeur de plongée
Le code du sport précise que la pratique de la plongée est placée sous la responsabilité d'un
directeur de plongée présent sur le lieu de mise à l'eau ou d'immersion de la palanquée :
1) Il est responsable techniquement de l'organisation,
2) Il est responsable des dispositions à prendre pour assurer la sécurité des plongeurs,
3) Il est responsable du déclenchement des secours.
4) Il s'assure de l'application des règles et procédures en vigueur.
5) Il fixe les caractéristiques de la plongée.
6) Il établit une fiche de sécurité comprenant notamment les noms, les prénoms, les aptitudes
des plongeurs et leur fonction dans la palanquée ainsi que les différents paramètres prévus
et réalisés relatifs à la plongée. Cette fiche est conservée une année par tout moyen par
l'établissement.
En milieu naturel, le directeur de plongée est généralement un moniteur au minimum E3 (MF1,
BEES1) et peut être aussi, sous certaines conditions, plongeur de niveau 5 (P5).
Tout plongeur est donc
subordonné aux décisions de ce
directeur de plongée qui a les
prérogatives les plus larges pour:
• déterminer si la plongée peut
avoir lieu ou être annulée ;
• définir les prérogatives
des plongeurs en fonction
des aptitudes démontrées
(brevet, carnet de plongée…) ;
• choisir le site ;
• former les palanquées et
s’assurer que leur équipement
est conforme à la
réglementation (détendeurs
de secours, instruments…) et
aux exigences de la plongée
(parachute de palier,
boussole…);
ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
• donner des directives sur la
plongée (parcours, temps,
profondeur…) ;
• s’assurer du bon état de
fonctionnement de
l’équipement prêté ou loué ;
• mettre en place tous les
dispositifs de sécurité et de
secours (bouteille de secours,
pendeur, ligne de vie en cas
de courant, oxygène, trousse
de secours…) ;
• assurer ou faire assurer la
sécurité de surface pendant
la plongée (porter secours et
assistance en cas de besoin,
récupérer des plongeurs
sortis loin du site,etc.) ;
Un directeur de plongée donne ses consignes.
• donner des directives pour
la préservation de la faune
et de la flore ; etc.
La mer est fragile,
je la protège.
AUTONOMIE
COMPLÈTE
Les plongeurs de niveau 3
(PA60) de la FFESSM, de la
FSGT, de l’ANMP, du SNMP,
de l’UCPA ou de la CMAS
sont autorisés à plonger
en l’absence de directeur
de plongée aux conditions
suivantes :
1) les plongeurs sont limités
à 40 m ;
2) l’exploitant de
l’établissement d’APS doit
avoir décidé de la sortie ;
3) les plongeurs doivent
informer l’exploitant,
avant la plongée, du
choix du site ;
4) l’exploitant doit entériner
l’organisation mise
en œuvre pour assurer
la sécurité des plongeurs
et le déclenchement
des secours.
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PA40
PE60
PA60
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Conditions à remplir
ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
Ce type de plongée est accessible :
• En autonomie pour les plongeurs ayant l’aptitude PA40 (0 à 40 m).
• En autonomie pour les plongeurs ayant l’aptitude PA60 (0 à 60 m).
• En étant encadrés pour les plongeurs ayant l’aptitude PE60 (0 à 60 m).
Un plongeur de niveau 3 dispose des aptitudes PA60 et PE60, il peut donc
plonger à 60 m en étant encadré ou en autonomie.
Aptitudes Niveau
Aptitude
PA40
Aptitude
PE60
Aptitude
PA60
40 m
60 m
Plongeur
Niveau 3
APTITUDES À PLONGER
ENCADRÉ
DIRECTEUR DE PLONGÉE
PA40
PE60 PA60*
E4
NIVEAU 3
P3 - 3*
APTITUDES À PLONGER
EN AUTONOMIE
* En l’absence de directeur de plongée, les plongeurs PA60 sont limités à 40 m et soumis à certaines
règles vis-à-vis de l’exploitant de l’établissement d’APS.
CO-RESPONSABILITÉ
Les plongées entre plongeurs
autonomes s’effectuent
en co-responsabilité,
c'est-à-dire qu’il n’y a pas
de guide de palanquée
au sens juridique du terme.
Type de
plongée
Zone de
plongée
Effectif maximal
de la
palanquée (hors
encadrement)
Autonome* 0-40 m 3
Encadré 0-60 m 4
Autonome* 0-60 m 3
Encadrant
Moniteur
2 e degré (E4)
PALANQUÉES HÉTÉROGÈNES
* Il faut être
majeur pour
pouvoir
plonger en
autonomie.
Si une palanquée est constituée de plongeurs justifiant
d’aptitudes différentes, celle-ci n’est autorisée à évoluer que
dans l’espace d’évolution des plongeurs justifiant des
aptitudes les plus faibles. Par exemple, si un plongeur niveau 3
plonge avec un niveau 2 en autonomie, ils sont limités aux
prérogatives du niveau 2 (20 m) qui, de plus, doit être majeur.
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PA40
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PA40
PE60
PA60
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C1a
C2
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C6
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Un gilet avec
direct-system.
ACCÈS AUX PLONGÉES PROFONDES
Quel équipement ?
La réglementation française prévoit que pour les plongées encadrées au-delà de
20 m, l’équipement minimal est le même que celui pour les plongées en autonomie
à savoir :
(1) un « système gonflable
au moyen de gaz comprimé […]
permettant de regagner la surface
et de s’y maintenir » (gilet +
direct-system) ;
(2) des « équipements permettant de
contrôler les caractéristiques
personnelles de la plongée et de la
remontée », il s’agit d’un ordinateur
Points clefs
(2)
Paramètres
de plongée
(ordinateur…)
ou de l’ensemble tables-montreprofondimètre
;
(3) un « équipement de plongée
permettant d’alimenter
en gaz respirable un équipier
sans partage d’embout »
(deux sources d’air, « octopus ») ;
(4) un manomètre ou système
équivalent ;
(5) un parachute de palier
(1 par palanquée).
(4)
Manomètre
de pression
(1) Gilet avec
direct-system
(3)
Détendeur
de secours
(5)
Parachute
de palier
• Autonomie : tous les plongeurs doivent être majeurs.
• Soumis à autorisation du directeur de plongée qui fixe les paramètres de plongée.
En l’absence de directeur de plongée, les plongeurs titulaires d’un brevet justifiant des
aptitudes PA60 peuvent plonger entre eux en autonomie en se limitant à 40 m, après
accord de l’exploitant de l’établissement d’APS, après l’avoir informé du choix du site
et qu’il ait entériné l’organisation mise en œuvre pour assurer la sécurité des plongeurs
et le déclenchement des secours.
• 2 ou 3 plongeurs ensemble.
• Chaque membre de la palanquée doit disposer d’un gilet, de deux sources d’air,
des instruments permettant d’assurer la désaturation, d’un manomètre et d’un
parachute de palier (1 par palanquée).

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Test de connaissances n° 1
1. Expliquez la notion « d’aptitude ».
2. Citez les espaces d’évolution prévus
par la réglementation pour les plongées
à l’air.
3. Quelles sont les prérogatives d’un
plongeur titulaire de la qualification PA40 ?
4. Quelles sont les prérogatives d’un
plongeur titulaire de la qualification
PE60 ?
5. Quelles sont les prérogatives d’un
plongeur titulaire de la qualification
PA60 ?
6. Quelles sont les prérogatives
d’un plongeur niveau 3 ?
7. Quelle est l’équivalence CMAS
d’un plongeur niveau 3 ?
8. Quelles sont les conditions pour plonger
en autonomie ?
9. Quelle est la définition d’une palanquée ?
10. Qu’est-ce qu’un directeur de plongée ?
11. Un plongeur niveau 3 plonge avec un
niveau 2 mineur. A quelle profondeur
sont-ils limités ?
12. Deux plongeurs de niveau 3 plongent
en autonomie avec un niveau 2 majeur.
A quelle profondeur sont-ils limités ?
13. Deux plongeurs de niveau 3 et un
niveau 2 majeur utilisent le bateau de
leur club pour organiser une sortie entre
eux. Qu’en pensez-vous ?
14. En quoi les plongées profondes sontelles
différentes des autres plongées ?
15. Quels sont les principaux risques des
plongées profondes ?
16. Quels sont les points clefs de
l’orientation sans boussole ?
17. Si vous avancez au 140 et que vous
bifurquez à droite de 40 degrés,
quel cap suivez-vous ?
18. Si vous avancez au 210 et que vous
bifurquez à gauche de 60 degrés,
quel cap suivez-vous ?
19. Vous devez aller plein Sud.
Quel cap suivez-vous ?
20. Vous devez aller plein Nord durant 50 m
puis plein Ouest. Quels caps suivez-vous ?
21. Vous avancez au 210 en ligne droite.
Vous souhaitez emprunter le chemin
inverse pour revenir à votre point de
départ. Quel cap suivez-vous ?
22. Où peut se porter une boussole ?
23. Vous faites une plongée sur un plateau
rocheux assez uniforme.
Quelles précautions prenez-vous ?
24. L’eau est trouble, il y a du courant.
Comment adaptez-vous votre parcours
en plongée ?
25. Quelles règles suivez-vous en cas
de plongées avec courant ?
26. Vous sortez sur le côté du bateau,
courant de travers. Quel cap suivezvous
pour le rejoindre ?
27. Quels sont les facteurs influençant
notre flottabilité ?
28. Vous plongez habituellement en mer.
Si vous allez plonger dans un lac d’eau
douce, avec votre équipement habituel,
devrez-vous :
a) ajouter du lest
b) retirer du lest
29. Quels sont les risques du surlestage ?
30. Comment pouvez-vous vérifier que vous
êtes bien équilibré ?
31. Avec votre bloc, vous pouvez rester
40 min à 20 m (3 bars) avant d’atteindre
la zone des 50 bars. Quelle sera votre
autonomie à 50 m (6 bars) ?
32. Quelles précautions prenez-vous
pour éviter de tomber en panne d’air ?
33. Quelle est l’utilité d’un parachute
de palier ?
34. Dans quels cas faut-il utiliser
un parachute de palier ?
35. Quelles sont les précautions à prendre
lors du déploiement d’un parachute ?
47

✂
48
Solutions
1. Une « aptitude » est une compétence reconnue.
2. 0-6 m, 0-12 m, 0-20 m, 0-40 m, 0-60 m.
3. 2 ou 3 PA40 peuvent plonger en autonomie de 0
à 40 m après accord du DP.
4. 1 à 4 PE60 peuvent plonger de 0 à 60 m
encadrés par un E4.
5. 2 ou 3 PA60 peuvent plonger en autonomie de 0
à 60 m après accord du DP. En l’absence de DP,
ils doivent se limiter à 40 m, après accord de
l’exploitant, après l’avoir informé du choix du site
et qu’il ait entériné l’organisation mise en œuvre
pour assurer la sécurité des plongeurs et le
déclenchement des secours.
6. En tant que PE60, 1 à 4 plongeurs niveau 3
peuvent plonger de 0 à 60 m encadrés par un
E4. En tant que PA60, 2 ou 3 plongeurs niveau 3
peuvent plonger de 0 à 60 m après accord du
DP. En l’absence de DP, ils doivent se limiter à
40 m, après accord de l’exploitant, après l’avoir
informé du choix du site et qu’il ait entériné
l’organisation mise en œuvre pour assurer la
sécurité des plongeurs et le déclenchement des
secours.
7. Plongeur 3 étoiles CMAS.
8. a) Attester d’une aptitude (brevet, qualification…)
permettant de plonger en autonomie. b) Etre
majeur. c) Disposer de l’équipement obligatoire
en autonomie (gilet avec direct-system,
détendeur de secours, ordinateur ou tablesmontre-profondimètre,
manomètre, parachute
de palier (1 par palanquée). d) Avoir l’autorisation
du directeur de plongée.
9. Une palanquée est un groupe de plongeurs
effectuant une plongée ayant les mêmes
caractéristiques de trajet, durée et profondeur.
10. Un directeur de plongée doit être présent sur
le lieu de mise à l'eau ou d'immersion de la
palanquée. Il est responsable techniquement
de l'organisation, des dispositions à prendre
pour assurer la sécurité des plongeurs et du
déclenchement des secours. Il s'assure de
l'application des règles et procédures en
vigueur. Il fixe les caractéristiques de la
plongée. Il établit une fiche de sécurité
comprenant notamment les noms, les
prénoms, les aptitudes des plongeurs et leur
fonction dans la palanquée ainsi que les
différents paramètres prévus et réalisés relatifs
à la plongée. Cette fiche est conservée une
année par tout moyen par l'établissement.
11. Les plongées en autonomie avec des mineurs
ne sont pas autorisées.
12. Ils sont limités à la profondeur indiquée par le
directeur de plongée (dans ce cas, il est
obligatoire). Cette profondeur ne peut excéder
20 m (limite accessible pour un niveau 2).
13. Les plongeurs de niveau 3 peuvent organiser
des plongées avec d’autres niveau 3 ou
supérieur, pas avec des plongeurs de niveau 2.
14. Les plongées profondes se différencient des
autres plongées par une descente et une
remontée longues, une autonomie en air
réduite, un seuil précoce d’apparition de
l’essoufflement, des eaux parfois sombres ou
froides, une augmentation des risques
d’accident de désaturation.
15. Panne d’air, narcose, accident de désaturation,
essoufflement.
16. Soleil, profondeur, formes caractéristiques, type
de fond (roche, sable…), sens du courant, etc.
17. 180°.
18. 150°.
19. 180°.
20. 0° ou 360° (Nord) puis 270° (Ouest).
21. 210° – 180° = 30°
22. Boussole : au poignet, en console,
sur le flexible, etc.
23. Adaptation au parcours : en carré, en étoile,
etc. Voire utilisation d’une boussole.
24. Limitation du nombre de plongeurs par
palanquée, limitation de la distance parcourue,
boussole, départ contre le courant, etc.
25. Veiller à toujours sortir contre le courant pour
que celui-ci ramène la palanquée vers le
bateau.
26. Cap devant le bateau (avance « en crabe »).
27. Ventilation; combinaison; bouteille et poids de
l’air ; densité de l’eau ; lest ; gilet.
28. b) Retirer du lest.
29. Noyade, essoufflement, augmentation de la
consommation d’air, difficulté à s’équilibrer,
mal de dos…
30. Sur une expiration en surface, le plongeur doit
s’enfoncer légèrement, sans couler comme un
plomb. En fin de plongée, se maintenir sans
effort à 3 m, gilet vide.
31. La pression ayant doublé, l’autonomie est
divisée par deux, soit 20 min.
32. Planification des plongées ; éviter efforts et
essoufflement ; vigilance au cours de la
plongée (signe « 100 bars ») ; toujours remonter
avec au moins 30 à 50 bars.
33. Se signaler au bateau.
34. Lorsqu’on ne remonte pas au mouillage.
35. Eviter de se prendre dans la corde. Eviter de
remonter avec le parachute. Tirer sur le
parachute une fois déployé pour qu’il soit droit
dans l’eau.

✂
Aider à l’organisation
des plongées
Plongeur de niveau 3 (PA60), vous pouvez, en l’absence de directeur de plongée, organiser vousmême
vos plongées sous certaines conditions (accord de l’exploitant, profondeur maximum de
40 m, information de l’exploitant sur le site choisi, etc. Vous devez donc connaître les règles et le
matériel de sécurité concernant les embarcations, le matelotage, la surveillance des palanquées
et les procédures de secours. Ce chapitre résume les connaissances utiles en complément des
cours dispensés par vos moniteurs. De plus, vous devez disposer du permis de conduire des
bateaux à moteur.
L’embarcation :
règles et matériel de sécurité
En dehors des règles et du matériel propres à sa catégorie de navigation, tout navire de plongée
est soumis à des obligation s spécifiques.
Pour la sécurité
des plongeurs
1. Un pavillon Alpha (lettre
« A » du code international
des signaux), signifiant
« plongeurs en
immersion » , doit être
arboré. De manière générale,
ce pavillon doit être rigide
(règle n° 27 du Règlement
International pour prévenir les
abordages en mer), d’une
hauteur d’au moins 1 m et
PAVILLON ALPHA
(plongeurs en immersion)
100 m
visible sur tout l’horizon.
Pour les embarcations
de moins de 7 m, la hauteur
du pavillon peut être
ramenée à 0,5 m et celui-ci
n’est plus obligatoirement
rigide mais doit être
maintenu déployé
(arrêtés préfectoraux
35/88 zone Atlantique ;
19/2005 zone Manche et
mer du Nord ; 38/2005
zone Méditerranée).
PLONGEES DE NUIT
Signalisation de la plongée : de jour et de nuit.
STATUT DU NAVIRE
Nous présentons ici le cas
des navires de plongée qui
sont tous classés, de droit,
dans la catégorie « Navires
de plaisance/navires
de formation », qu’ils
appartiennent à des clubs
associatifs ou à des
structures commerciales
(établissements d’APS).
Les autres statuts, dits
« au commerce » (navires de
charge, navires à passagers)
peuvent être choisis de
manière optionnelle par
les structures commerciales.
Cela nécessite alors des
diplômes spécifiques qui
n’entrent pas dans le cadre
de cet ouvrage.
231
PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7

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PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7
232
1. Avis 179/28 de la
Commission nationale de
sécurité et de plaisance.
Arrêté préfectoral Premar II
(Atlantique) n° 35/88 du
20 juillet 1988.
Arrêté préfectoral Manche
et Mer du Nord n° 19/88
du 25 août 1988.
ORGANISER SES PLONGÉES
Les navires et engins flottants,
planches à voile et engins de
plage à moteur ne peuvent pas
naviguer dans un rayon de
100 m 1 autour du pavillon.
Les bateaux de plongée qui
pénètrent dans cette zone
doivent avancer lentement
et avec précautions. De nuit,
la plongée est matérialisée
par les feux superposés
rouge/blanc/rouge qui signifient
« capacité de manœuvre
restreinte ».
2. Une tablette de notation
immergeable doit être
disponible.
3. Un jeu de tables de
décompression lors
de plongées au-delà de
6 m en milieu naturel.
4. Une bouteille d’air de
secours équipée de son
détendeur doit être prête à
l’emploi, mais elle n’est pas
nécessairement dans l’eau,
au pendeur.
En cas de plongée effectuée
avec un mélange respiratoire
autre que l’air, une ou plusieurs
bouteilles de secours équipées
de détendeurs, dont le contenu
Pour utiliser une VHF
ou une VHF-ASN, un
certificat spécifique
est nécessaire.
prévu par le plan de secours
est adapté à la plongée
organisée, doivent être
disponibles.
5. Un dispositif permettant
le rangement et l’arrimage
aisés du matériel de plongée.
Pour alerter les secours
6. Un moyen de
communication permettant
de prévenir les secours doit
être disponible.
Une VHF est obligatoire lorsque
la plongée se déroule en mer
au départ d’une embarcation
support de plongée.
7. Un plan de secours. C’est
un document écrit, adapté au
lieu et à la plongée pratiquée,
régulièrement mis à jour et
porté à la connaissance
du directeur de plongée, des
personnes encadrant les
palanquées et des plongeurs
autonomes. Il précise
notamment les modalités
d’alerte en cas d’accident,
les coordonnées des services
de secours et les procédures
d’urgence à appliquer en
surface à la victime.

✂
Fiche d’évacution
AIDER À L’ORGANISATION DES PLONGÉES
FICHE D’EVACUATION DE PLONGEUR
(annexe III-19, art. A322-78 du code du sport
Exemple de plan de
secours disponible sur
www.plongee-plaisir.com
L’ÉTABLISSEMENT D’APS
Plongée Plaisir
7 quai des Brumes
06210 Mandelieu-La-Napoule
Téléphone : 04 57 00 70 07
Téléphone : 06 57 00 70 07
N° déclaration APS : 007.07.ET.1234
Extincteur :
Trousse de secours : armoire derrière le
bureau avec autocollant croix rouge.
Contenu vérifié le : __________ par _____________
NUMÉROS D’URGENCE
PLAN DE SECOURS (MER, BATEAU)
ASSUREUR/ASSISTANCE
Nom :
Téléphone : 04 57 00 70 07
N° de police : 007.07.ET.1234
Autres informations :
VHF ASN
POMPIERS
Version n°…… en date du : .... / .... / ........... Rédacteur : ........................................
1
NOM DU SITE :
COORDONNÉES GPS :
L _________ ° ______________ ‘_,_______________ N
G _________ ° ______________ ‘_,_______________ E
DISTANCE DE LA CÔTE : ________________________
2
TEMPS ESTIME POUR ATTEINDRE LE PREMIER PORT
______________ min Port : ____________________
TOUTES
URGENCES
SAMU
POLICE
GENDARMERIE
LE SITE DE PLONGÉE
L’EMBARCATION
Pour secourir
Nom : NEMO (November -Echo - Mike - Oscar)
Immatriculation : NI 007 007
Type : Pneumatique Longueur : 6,40 m
Couleur : Jaune Largeur : 3,20 m
Eléments caractéristiques pour des secours cherchant
à identifier l’embarcation :
Néant
CROSS : .………………………… ……………………………
Caisson : ………………………… ……………………………
Médecin 1 : ……………………… ……………………………
Médecin 2 : ……………………… ……………………………
Médecin ORL : …………………… ……………………………
1 Numéro de version du plan de secours, date de dernière mise à jour et nom du rédacteur.
2 Temps ou fourchette de temps. Dépend de l’embarcation et des conditions météo.
DESCRIPTIF ET CONDITIONS DE PLONGÉE
(pour les conditions météo et le nom du directeur
de plongée, voir la fiche de sécurité)
PROFONDEUR MAX. :
MOUILLAGE :
Impératif Recommandé Impossible
Localisation du matériel
Matériel de secours et d’assistance (oxygène) : malette
dans le coffre devant la console de pilotage.
Pression O 2:
________ vérifiée le :_________________
par : __________________________________________
Extincteur : console de pilotage.
Trousse de secours : coffre de la console de pilotage.
Contenu vérifié le : ____________ par ______________
VHF
EN CAS D’ACCIDENT GRAVE
LA PROCÉDURE DE DÉCLENCHEMENT DES SECOURS EST PLACÉE SOUS LA RESPONSABILITÉ DU
DIRECTEUR DE PLONGÉE (art. A322-72 du code du sport) QUI RÉALISE OU FAIT RÉALISER PAR
DES PERSONNES COMPÉTENTES LE SAUVETAGE, L’ALERTE ET LES PREMIERS SECOURS EXIGÉS
PAR L’ÉTAT DE LA VICTIME, JUSQU’À L’ARRIVÉE DES SECOURS MÉDICALISÉS.
BILAN
Respire, ne respire pas, rappel des palanquées…
ALERTE
VHF
VHF-ASN
TELEPHONE
EN MER
EN MER
A TERRE
Message :
nombre de victimes, signes de l’accident (symptômes…),
secours apportés, etc.
SECOURS (exemple de procédure en cas d’accident de désaturation)
OXYGÈNE 100 % 15 litres par minute
RÉHYDRATER* eau, jus de fruit : 1 litre, sujet conscient
ALLONGER ET RÉCHAUFFER ou mettre à l’ombre selon les conditions
* Possibilité, pour les sujets conscients ni allergiques ni intolérants de mettre à disposition de l’aspirine. ’ Laspirine est un
médicament, il doit donc être prescrit par un médecin ou donné à la demande expresse de la victime.
ÉVACUATION
- PAN-PAN (3 fois)
- ICI Nom du bateau (3 fois)
- Lieu précis
- Attente réception CROSS
pour passer le message
SAMU
8. Trousse de secours.
L’art. R322-4 du Code du sport fait
obligation d’une trousse de secours au
sein des établissements d’APS sans en
fixer le contenu. Nous pouvons en
déduire que ce contenu doit être
adapté aux risques de l’activité, au lieu
et aux conditions de pratique.
ASN
- Sélection du message
- Appui maintenu sur Distress
jusqu’à entendre 5 bips
courts et un long
- Attendre accusé de réception
- Mode émission
(bouton PTT) pour passer
le message
- Lieu précis
- N° de téléphone
REMPLIR LA FICHE ÉVACUATION DE PLONGEUR
- Nombre de victimes
- Signes de l’accident
(symptômes…)
- Secours apportés
- etc.
NE JAMAIS INTERROMPRE UNE PROCÉDURE ENTAMÉE, MÊME EN CAS D’AMÉLIORATION,
EN CAS DE DOUTE, AGIR COMME SI UN ACCIDENT ÉTAIT DÉCLARÉ
NE JAMAIS RÉIMMERGER UNE PERSONNE ACCIDENTÉE
Toutes
urgences
233
PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7

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PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7
234
Bouteille
d’oxygène
O R G A N I S E R S E S P L O N G É E S
9. De l’eau douce potable
doit être disponible, en
quantité suffisante selon
le nombre de plongeurs et
la durée du trajet.
10. Une couverture
isothermique doit être
à disposition.
11. Un moyen de rappeler
les plongeurs en immersion
depuis la surface doit être
prévu, lorsque la plongée
se déroule en milieu naturel,
au départ d’une
embarcation. Ce moyen est
laissé à l’appréciation des
organisateurs (pétard de
rappel, mise en route des
moteurs, etc.). L’essentiel
est que la procédure soit
efficace et connue des
plongeurs en immersion,
ce qu’un contrôleur peut
aisément vérifier.
Insufflateur
12. Du matériel
d’oxygénothérapie doit être
disponible pour les secours :
• un ballon auto-remplisseur
à valve unidirectionnelle
(BAVU) avec un sac
de réserve d’oxygène et
trois masques (grand,
moyen, petit) ;
• un masque à haute
concentration ;
• un ensemble
d’oxygénothérapie
médicale normobare d’une
capacité suffisante pour
permettre, en cas
d’accident, une prise en
charge adaptée à la
situation jusqu’à l’arrivée
des secours médicaux, avec
mano-détendeur, débit-litre
et tuyau de raccordement
au ballon auto-remplisseur
à valve unidirectionnelle
(BAVU) ou un masque à
haute concentration.
13. Des fiches d’évacuation
selon un modèle-type (voir
modèle page 256).
COMBINAISONS
ET GILETS DE SAUVETAGE
Chaque personne embarquée doit disposer
d’un équipement individuel de flottabilité […]
ou bien, si elle est portée effectivement, une
combinaison de plongée lorsqu’elle est portée
avec un gilet de stabilisation (Division 240).

✂
Plongee
AIDER À L’ORGANISATION DES PLONGÉES
Pour la sécurité des plongeurs
1. Pavillon Alpha de jour Feux Rouge/Blanc/Rouge de nuit
Règle n° 27 du Règlement international pour prévenir les abordages en mer
et arrêtés préfectoraux.
2. Une tablette de notation immergeable
Article A322-78-2 du Code du sport.
3. Un jeu de tables de décompression
Article A322-78-2 du Code du sport.
4. Une bouteille d’air de secours équipée de son détendeur
Article A322-78-2 du Code du sport.
5. Un dispositif permettant le rangement et l’arrimage aisés du matériel
de plongée.
Article 240-2.07 division 240.
Pour alerter les secours
6. Un moyen de communication permettant de prévenir les secours
(VHF obligatoire lorsque la plongée se déroule en mer au départ
d’une embarcation support de plongée.)
Article A322-78-1 et R322-4 du Code du sport.
7. Un plan de secours
Article A322-78-1 du Code du sport.
Pour secourir
Règles et matériels de sécurité
(figurent en italique les références à la
réglementation, à titre d’information uniquement)
AIDE-MÉMOIRE
8. Une trousse de secours
Article R322-4 du Code du sport.
9. De l’eau douce potable
Article A322-78-1 du Code du sport.
10. Une couverture isothermique
Article A322-78-2 du Code du sport.
11. Un moyen de rappeler un plongeur depuis la surface
Article A322-78-2 du Code du sport.
12. Du matériel d’oxygénothérapie
(bouteille, manodétendeur, BAVU, tuyau de raccordement, masques)
Article A322-78-1 du Code du sport.
13. Des fiches d’évacuation
Article A322-78-1 du Code du sport.
Ces règles, spécifiques à la plongée, s’ajoutent à celles, plus générales,
concernant la navigation (boule de mouillage, feu de mât, etc.).
Pour suivre les évolutions réglementaires : www.legifrance.gouv.fr.
235
PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
C6
C7

✂
248
Test de connaissances n° 7
1. Que signifie le pavillon alpha ?
2. Quelles sont les caractéristiques du
pavillon alpha ?
3. Quand le pavillon alpha doit-il être
hissé ?
4. Comment est signalée la plongée
de nuit ?
5. Sur un bateau de plongée,
quels sont les règles et le matériel
de sécurité obligatoires (spécifiques
àl’activité)?
10. Quelles sont les sources d’information
pour la météo marine ?
11. Quelles sont les caractéristiques
d’un bulletin météo ?
12. Quelles précautions
prenez-vous pour pratiquer
la plongée lorsqu’il y a des marées
significatives ?
13. Que signifie « mer belle » ?
14. Que signifie « BMS » ?
15. Qu’est-ce qu’un amer ?
16. Qu’est-ce qu’un alignement ?
17. Qu’est-ce qu’une enseignure ?
18. Qu’est-ce que le GPS ?
19. Qu’est-ce que le DGPS ?
20. Qu’est-ce qu’un sondeur ?
21. En quoi un sondeur peut-il être utile
en plongée ?
22. Qu’est-ce qu’un mouillage ?
Réglementation
Matelotage
6. Quel est le contenu minimum
de la trousse de secours ?
7. Quels sont les moyens de
communication permettant de
prévenir les secours ?
8. Détaillez le contenu du matériel
d’oxygénothérapie nécessaire à bord
d’un bateau de plongée.
9. Quel est l’intérêt d’un plan
de secours ?
23. Quelle est l’utilité d’une chaîne de
mouillage ?
24. Quelle est l’utilité d’une ancre ?
25. Quelles précautions prenez-vous
pour mouiller une embarcation ?
26. Vous assurez la sécurité de surface,
quelles précautions prenez-vous,
que mettez-vous en place ?
27. Vous devez fixer une bouteille à un
pendeur. Quel nœud faites-vous ?
Réalisez ce nœud et justifiez votre
choix.
28. Réalisez un nœud de huit, un nœud
de plein poing, un nœud du pêcheur,
un nœud d’écoute double, un nœud
de cabestan, un nœud de chaise.
29. Vous devez lover un cordage.
Comment faites-vous ?
30. Vous devez lancer une amarre.
Comment faites-vous ?

✂
Solutions
30. Voir page 247.
29. Voir page 247.
28. Voir pages 243-247.
27. Cela dépend de l’endroit où se fait
le nœud. Par exemple, sur la poignée
il est possible de faire un nœud de
chaise. S’il n’y a pas de poignée, un
nœud de cabestan peut être réalisé
sur la robinetterie. Dans ce dernier
cas, vérifier que le nœud est bien
serré et ne risque pas de lâcher
(deux demi-clefs).
26. Voir page 242.
25. Voir page 241.
24. Eviter que le mouillage ne ripe.
23. C’est la chaîne qui permet au
mouillage d’être efficace et de
maintenir le bateau. Voir page 241.
22. Ensemble ancre, chaîne, bout.
Voir page 241.
21. Pour repérer, depuis la surface,
les sites de plongée. L’approche
peut se faire à l’aide d’un GPS
par exemple, un sondeur permettant
d’affiner les recherches une fois sur
zone.
à suivre, numéros à appeler, etc.).
qui doit appeler les secours (marche
9. Faciliter la tache de la personne
Matelotage
8. Voir page 234.
téléphone, composer le 15 (SAMU).
7. En mer : VHF ou VHF-ASN. A terre :
6. Aucun contenu minimum n’est défini.
5. Voir pages 231-235.
Réglementation
20. Sondeur : appareil permettant de
connaître la profondeur sous le
bateau, voire de dessiner les fonds.
19. DGPS : GPS différentiel (balises à terre,
plus précis).
18. GPS : système de positionnement
par satellite.
17. Enseignure : croisement de
2ou3alignements.
16. Alignement : alignement
de deux amers.
15. Amer : point de repère précis, fixe,
bien visible.
14. Bulletin Météo Spécial. Voir page 236.
13. La hauteur des vagues ne dépasse
pas 50 cm en moyenne.
Voir page 237.
12. Consulter les horaires de marées,
plonger à l’étale, etc.
11. Voir page 236.
10. Capitainerie, CROSS, Internet,
téléphone, etc. Voir page 236.
Cette épreuve est évaluée en situation,
elle fait partie des épreuves pprraattiiqquueess
et non théoriques.
4. Trois feux superposés rouge/blanc/
rouge signifiant « capacité de
manœuvre restreinte ».
3. Le pavillon alpha doit être hissé lorsqu’il
y a des plongeurs en immersion.
2. Hauteur du pavillon selon la taille de
l’embarcation (1 m, 50 cm), visible sur
tout l’horizon, etc.
1. « Plongeurs en immersion »,
voir page 231.
249

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PA60
i
C1a
C2
C3
C4
C5
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ORGANISER SES PLONGÉES
FICHE D’EVACUATION DE PLONGEUR
(annexe III-19, art. A322-78 du code du sport)
Fiche d’évacuation.
A remplir en cas d’accident et à transmettre aux équipes médicalisées.

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Test final
Une réponse fausse ou une non-réponse aux questions
précédées du signe « ★ » est éliminatoire.
Accès aux plongées
profondes
UL1 : Plongées profondes
Minimum requis : 35/50 points
1. ★ Quelles sont les prérogatives liées
au niveau 3 (PE60+PA60) et aux
aptitudes PA40 ? (3 points)
2. ★ Quel est l’équipement obligatoire
en autonomie ? (3 points)
3. Quelle est la profondeur maximum
autorisée en France pour la plongée
à l’air ? (1 point)
4. Quel texte fixe les règles techniques
et de sécurité pour les plongées
àl’air? (1 point)
5. Un plongeur niveau 3 (PA60) n’est
pas soumis à autorisation du
directeur de plongée pour plonger en
autonomie. Vrai ou Faux ? (1 point)
6. Quels sont les espaces d’évolution
pour la plongée à l’air ? (1 point)
7. ★ Donnez la définition d’une
palanquée. Quelles conséquences
pratiques en retirez-vous ? (2 points)
8. En tant que P3 (PA60), vous plongez
avec un récent niveau 2 âgé de 17 ans.
A quelle profondeur êtes-vous limités ?
(2 points)
9. ★ En tant que P3 (PA60), vous
plongez avec deux niveau 2 (P2)
majeurs. A quelle profondeur
êtes-vous limités ? Quel est l’effectif
maximum de la palanquée ? (2 points)
10. Vous souhaitez encadrer un membre
de votre famille plongeur niveau 1.
Comment procédez-vous ? (1 point)
11. ★ Quel est le niveau CMAS
correspondant au plongeur niveau 3
FFESSM ? (1 point)
12. Les niveaux CMAS sont reconnus
dans le monde entier. Vrai ou faux ?
(1 point)
13. Quel est le rôle d’un directeur de
plongée ? Qui peut être directeur de
plongée en milieu naturel ? (2 points)
14. Dans quels cas des plongeurs P3
(PA60) peuvent-ils organiser leur
plongée entre eux ? (2 points)
15. Quels sont les principaux points
de repères permettant de s’orienter
en plongée ? (3 points)
16. Indiquez où se situent le Nord, le Sud,
l’Est et l’Ouest sur une boussole.
Donnez la réponse en degrés.
(2 points)
17. Vous faites cap au 120. Vous devez
changer de direction pour aller
au 180. Vous tournez à droite ou
àgauche?(1 point)
18. Vous faites une plongée sur
un plateau sans points de repère
significatifs. Comment pouvez-vous
faire pour éviter de vous perdre ?
(1 point)
19. Vous sortez sur le côté du bateau.
Il y a du courant. Quel cap prenezvous
pour rejoindre le bateau ?
(1 point)
20. ★ Le lestage permet de couler.
Vrai ou faux ? (1 point)
21. Quels sont les risques du surlestage ?
(2 points)
22. Un gilet évite d’avoir à utiliser le
poumon-ballast. Vrai ou faux ? (1 point)
23. Comment pouvez-vous vérifier
votre lestage ? (1 point)
24. Lorsque vous vous immergez, vous
avez du mal à descendre et vous
rajoutez donc du lest. En revanche, au
palier, vous vous sentez lourd et vous
avez besoin de gonfler votre gilet.
D’où cela peut-il provenir ? (2 points)
25. Quels sont les risques liés à
une mauvaise gestion de la
consommation d’air et donc à
une panne d’air ? (2 points)

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Solutions
Ces solutions constituent un référentiel de correction destiné à vous guider.
Ce référentiel doit être détaillé pour aboutir à la réponse complète.
Accès aux plongées profondes
UL1 : Plongées profondes
Minimum requis : 35/50 points
1. ★ a) 2 ou 3 P3 (PA60) en autonomie
entre 0 et 60 m après accord du
directeur de plongée (DP). En l’absence
de DP, possibilité de plonger en se
limitant à 40 m après accord de
l’exploitant, après l’avoir informé du
choix du site et qu’il ait entériné
l’organisation mise en place pour
assurer la sécurité des plongeurs et le
déclenchement des secours.
b) 2 ou 3 PA40 entre 0 et 40 m
en autonomie après accord du DP.
c) 1 à 4 PE60 encadrés par un E4
entre 0 et 60 m. (3 points)
2. ★ Deux sources d’air ; gilet + directsystem
; instruments (ordinateur ou
montre-profondimètre-tables) ;
manomètre ; 1 parachute par
palanquée. (3 points)
3. 60 m. (1 point)
4. Code du sport. (1 point)
5. Faux. S’il y a un directeur de plongée,
tous les plongeurs doivent suivre ses
directives. (1 point)
6. 0-6; 0-12 m ; 0-20 m ; 0-40 m ;
0-60 m. (1 point)
7. ★Groupe de plongeurs effectuant une
plongée ayant les mêmes
caractéristiques de trajet, durée et
profondeur. Conclusion : rester groupés,
proches les uns des autres. (2 points)
8. Impossible de plonger en autonomie
avec un mineur. (2 points)
9. ★Celle définie par le DP, qui ne peut pas
excéder 20 m (limite pour les P2).
Palanquée de 2 ou 3 plongeurs. (2 points)
10. Impossible, il faut être P4. (1 point)
11. ★ Cmas 3 étoiles. (1 point)
12. Vrai. (1 point)
13. Organiser l’activité, veiller au respect
des règles techniques et de sécurité.
En milieu naturel, le DP est
habituellement E3 (MF1, BEES1). Sous
conditions, il peut être P5. (2 points)
14. En l’absence de DP, ils sont alors
limités à 40 m (voir réponse à la
question 1). (2 points)
15. Soleil, profondeur, conformation des
fonds (sable, forme des roches...), etc.
(3 points)
16. Nord (0° ou 360°) ; Sud (180°) ;
Est (90°) ; Ouest (270°). (2 points)
17. A droite (« les degrés augmentent »).
(1 point)
18. Parcours « en carré » ou « en branche
d’étoile » ; boussole; etc. (1 point)
19. Cap plus ou moins loin devant le
bateau selon la force du courant
(parcours « en crabe »). (1 point)
20. ★ Faux. (1 point)
21. Noyade; essoufflement; mal de dos;
atteinte à la faune et à la flore
(palmage debout) ; etc. (2 points)
22. Faux. (1 point)
23. Début de plongée : gilet vide en
surface, sur une légère expiration,
le plongeur s’enfonce jusqu’aux yeux.
Fin de plongée : avec 50 bars dans
le bloc, gilet vide, le plongeur se
maintient sans effort à 3 m. (1 point)
24. Cela peut provenir de la technique
d’im mersion, imparfaitement
exécutée. Canard : jambes qui ne
sortent pas suffisamment de l’eau.
Phoque : expiration insuffisante ou
trop lente. (2 points)
25. Noyade ; surpression pulmonaire
(remontée en panique) ; accident de
désaturation (remontée rapide,
impossibilité d’effectuer les paliers).
(2 points)
26. Vrai. (1 point)
27. Limitation des efforts sous l’eau ;
insister sur l’expiration ; maintenir
une bonne forme physique ; pratiquer
des apnées de contrôle ; etc. (2 points)
28. 20 m (3 bars) contre 50 m (6 bars).
La pression est multipliée par 2,
l’autonomie est donc divisée par 2,
soit 25 min. Ces 25 min doivent
intégrer le temps de remontée et les
paliers, plus longs qu’à 20 m. (3 points)