actions et obligations financières sous la loupe - BNP Paribas Fortis

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Aperçu des marchés 8 ÉCONOMIE (Sources: Bloomberg Consensus et BNP Paribas Fortis) CROISSANCE DU PIB (en %) 2011 2012 2013e 2014e Zone euro 1,4 -0,4 -0,1 1,1 Royaume-Uni 0,9 0,0 1,0 1,6 États-Unis 1,8 2,2 2,0 2,8 Japon -0,6 2,0 0,9 1,2 Brésil 2,8 1,0 3,5 4,0 Russie 4,3 3,4 3,3 3,8 Inde 7,5 5,3 5,5 6,5 Chine 9,3 7,7 8,1 8,0 TAUX (Source: BNP Paribas Fortis, Bloomberg Consensus) PRÉVISIONS DE TAUX (en %) TAUX DIRECTEUR 08.02.2013 3m 12m Zone euro 0,75 0,75 0,75 Royaume-Uni 0,50 0,50 0,50 États-Unis 0,25 0,25 0,25 Japon 0,10 0,10 0,10 TAUX À 10 ANS 08.02.2013 3m 12m Zone euro 1,59 1,67 2,09 Royaume-Uni 2,09 2,07 2,41 États-Unis 1,94 1,97 2,43 Japon 0,77 0,85 1,03 DEVISES (Source: BNP Paribas Fortis) PRÉVISIONS DE CHANGE DEVISES 08.02.2013 3m 12m USD 1,34 1,35 1,30 GBP 0,85 0,79 0,76 JPY 124 115 120 ACTIONS (Source: Bloomberg) BOURSES ÉVOLUTION (en %) sur 1 mois depuis 01.01.13 sur 2012 Europe - Euro Stoxx 50 -3,0 -0,9 13,8 Europe - Euro Stoxx 600 -0,3 2,1 14,4 Belgique - Bel20 -0,1 0,8 18,8 Pays-Bas - AEX -1,2 0,6 9,7 France - CAC40 -2,2 -0,5 15,2 Allemagne - DAX -1,0 0,1 29,1 Royaume-Uni - FTSE 100 3,5 6,2 5,8 Suisse - SMI 4,3 8,2 14,9 États-Unis - S&P500 3,6 5,8 13,4 Japon - Nikkei 225 6,1 7,3 22,9 Brésil - Bovespa -4,5 -4,2 7,4 Russie - Micex 2,9 2,9 5,2 Inde - Sensex -0,8 0,8 25,7 Chine - Shangai Composite 6,9 7,2 3,2 INFLATION (en %) SECTEURS ÉVOLUTION (en %) 2011 2012 2013e 2014e Zone euro 2,7 2,5 1,9 1,8 Royaume-Uni 4,5 2,8 2,5 2,0 États-Unis 3,2 2,1 1,9 2,1 Japon -0,3 0,0 0,0 1,7 Brésil 6,6 5,4 5,8 5,5 Russie 8,5 5,1 6,5 5,7 Inde 8,9 9,3 9,2 7,7 Chine 5,4 2,7 3,1 3,6 MATIÈRES PREMIÈRES PRÉVISIONS (Source: Bloomberg Consensus) 08.02.2013 3m 12m Pétrole (Brent) 118 110 110 Or 1.672 1.800 1.790 Évolution de l’euro vis-à-vis du dollar (parité EUR/USD) sur les trois dernières années (Source: Bloomberg) 1,55 1,5 1,45 1,4 1,35 1,3 1,25 1,2 08.02.10 08.08.10 08.02.11 08.08.11 08.02.12 08.08.12 08.02.13 (EURO STOXX 600) sur 1 mois depuis 01.01.13 sur 2012 Automobiles 3,4 4,7 35,5 Banques 0,4 5,9 23,1 Matières premières -3,6 -1,2 4,2 Chimie O,3 0,2 29,5 Construction & Matériaux -2,2 -0,9 15,4 Services fi nanciers 3,7 6,9 21,5 Alimentation & Boissons 2,1 3,1 19,0 Soins de santé 0,6 3,6 12,1 Industrie -0,1 2,0 21,9 Assurances -3,2 -0,2 32,9 Médias 1,1 2,3 17,4 Pétrole & gaz -2,6 -0,3 -4,3 Soins pers. & Ménage -0,6 1,0 20,9 Détail 0,4 2,1 8,8 Technologie 5,3 7,1 21,8 Télécoms -0,8 2,5 -10,7 Voyages & Loisirs 4,0 6,6 30 Services aux collectivités -5,4 -5,1 -0,7
Dossier LE SECTEUR BANCAIRE SUR LA VOIE DE LA NORMALISATION À nouveau en pleine forme, les actions bancaires ont pris la tête du peloton boursier, en janvier. Dans ce dossier, nous tentons d’évaluer si cette tendance est durable et de cerner les motivations des investisseurs. Nous analysons également les obligations émises par les banques. Car de ce côté aussi, la situation est loin de s’être détériorée. GEERT RUYSSCHAERT, SENIOR STRATEGIST Un secteur en crise En septembre 2008, Lehman Brothers, l’une des plus grandes banques d’affaires au monde, faisait faillite. Et ce fut le début d’une crise, dans un premier temps ressentie comme une crise nancière. Trop de crédits en circulation. Le monde occidental ployait sous le poids de son endettement. Le secteur bancaire était en plein cœur de la tourmente. Logique: l’octroi de crédit est en effet l’un des rôles clés de l’activité bancaire. Les gouvernements ont dû intervenir massivement pour empêcher les banques de faire naufrage. Mais rapidement, les nances publiques ont elles aussi commencé à crouler sous les dettes. Et comme les banques nancent les pouvoirs publics, tout le problème de la dette menaçait de leur revenir avec la rapidité d’un boomerang. À cela s’est ajoutée la crise de l’euro. Pour certains pays, l’euro était trop cher, pour d’autres, trop bon marché. Le manque de solidarité a poussé certains pays au bord du précipice. Une mauvaise nouvelle pour tous leurs créanciers. Revirement À l’été 2012, l’Europe a resserré les rangs et la Banque centrale européenne (BCE) s’est érigée en pompier ef - cace. La crise semblait soudain nettement plus contrôlable. Sans compter que dans l’intervalle, les banques n’étaient pas restées inactives. En comparaison de 2008, elles étaient désormais un peu mieux armées pour affronter les revers économiques. Contraintes et forcées, en partie. Avec les règles de Bâle 3, le comité de Bâle a en effet joué la carte d’un durcissement substantiel des normes de liquidité et de solvabilité. Lorsque le marché a pris conscience de tout cela, les actions bancaires ont amorcé leur retour avec brio, dopées par leur valorisation extrêmement faible. Un secteur de croissance Dans les pays émergents, le secteur bancaire est dans une large mesure parvenu à échapper aux déboires du crédit américains et européens. Véritable secteur de croissance, les banques y exercent des activités qui répondent ef cacement aux besoins de la classe moyenne en plein essor, besoins de plus en plus complexes, également sur le plan nancier. Avec l’épargne de la population, les banques nancent la croissance de l’économie locale. Dans la plupart des pays, le processus s’avère particulièrement sain. Il convient toutefois de se mé er d’une ingérence étatique excessive. La Chine pourrait à terme poser problème à cet égard.
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