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2 Edito En Avent ! SOMMAIRE • Edito p. 2 • Partage p. 3 Levons la tête • D’une paroisse à l’autre p. 4 à 7 Les infos des paroisses • Dans notre Eglise p. 8 à 9 Comment devenir pasteur ? Un appel ? Si tu aimes la présence de Dieu dans ta vie, en mode silencieux comme dans ses différentes sonneries de joie, Si tu veux rappeler à chacun que Dieu lui dit : tu es unique à mes yeux, je te kiffe ! Si tu vibres à t’engager pour la justice et la solidarité, Si tu as envie de partager une photo du monde en couleur avec jeunes et plus vieux, Si, parfois, tu aimerais éteindre ton portable pour dire à ton voisin : parle, je t’écoute... Si, en regardant ton agenda, tu te dis : j’aime la diversité des situations que je rencontre chaque jour, Tu peux alors te poser la question : et si Dieu m’appelait à devenir pasteur ? Puis, pose la question à ton Église : reconnaissez-vous aussi cet appel en moi ? Les études de théologie Quand, après le bac, tu « fais des études de théologie », tu fais de l’histoire. De l’histoire du christianisme, de la Réforme aussi… Normal, dans une fac de théologie protestante ! Peut-être t’intéresses-tu aux autres religions ? Et bien, il y a des cours sur l’Islam par exemple. Tu apprends aussi l’hébreu et le grec. On ne te demande pas de les parler, bien sûr, mais tu lis le texte original. Et puis, tu acquiers des connaissances sur l’Ancien et le Nouveau Testament. Si tu aimes la philo, c’est possible d’en faire. Tu essaies aussi de comprendre la religion dans la société actuelle, ce qu’en dit la sociologie, les débats d’aujourd’hui. Et si tu veux, tu étudies même la musique religieuse. T’inquiète : y a même des cours pour t’apprendre à travailler, écrire, lire, écouter, réfléchir. Alors, ça le fait ? Formation professionnelle initiale des pasteurs Après 5 ans d’études, le master professionnel de théologie en poche, tu commences la formation rémunérée de 3 années : • 18 mois de stage auprès d’un pasteur confirmé • 4 mois de spécialisation (aumônerie, œuvre caritative…) • 12 mois d’expérience en situation de responsabilité dans une paroisse Tu participes à des sessions de formation régulières de 3 à 5 jours. Des méthodes actives et participatives favorisent les échanges. Tu es accompagné par un pasteur expérimenté. À la fin de cette formation, tu décroches le certificat d’aptitude aux fonctions pastorales délivré par la commission des ministères. plaquette_pasteur_def.indd 2 17/05/2010 11:45:16 • D’une paroisse à l’autre p. 10 à 12 Les infos des paroisses • Solidarité p. 13 Enfants de Marthe • Dans notre Consistoire p. 14 • Plan des cultes p. 15 Hiver 2010 LE SILLON Journal des Paroisses Protestantes du Consistoire d’Ittenheim - n° 10 Une parole Dans notre Eglise… p. 8 et 9 La vie des paroisses… p. 7 à 12 Enfants de Marthe… p. 13 Dans notre Consistoire… p. 14 C’est quoi, être pasteur ? Les pasteurs sont des femmes et des hommes de la parole. Ils annoncent publiquement la parole de Dieu et célèbrent les sacrements. Une écoute Un regard Un témoignage prix du n° : 1 € Pour aller plus loin, contacte-les ! Ton pasteur Amicale des étudiants en Théologie protestante 9 place de l’Université, 67084 Strasbourg http://amicaletheopro.new.fr Faculté de Théologie protestante 9 place de l’Université, 67084 Strasbourg 03 68 85 68 35 www.theopro.unistra.fr Stift, foyer d’étudiants 1b quai St Thomas, 67081 Strasbourg 03 88 25 90 25 www.lestift.org Aumônerie universitaire protestante 7 avenue de la Forêt Noire, 67000 Strasbourg 03 88 61 07 23 www.aup-strasbourg.fr Service de la formation professionnelle initiale 1b quai St Thomas, 67081 Strasbourg 03 88 25 90 75 ou formation-initiale@uepal.fr Association des pasteurs d’Alsace et de Lorraine 7 avenue de la Forêt Noire, 67000 Strasbourg janus.gerard@wanadoo.fr de la Faculté de Strasbourg Ce message vivant, ils le portent dans leur vie chaque jour, à travers les rencontres avec des personnes qu’ils écoutent, accompagnent, renseignent. Ils gardent secret ce qui leur est confié. des pasteurs Avec les responsables de la paroisse ou du lieu d’Église où ils travaillent, ils cherchent à renforcer l’unité au sein d’une communauté. Ils suscitent des relations nouvelles, l’engagement (APAL) des croyants dans le monde. Ils portent sur les évolutions de la société un regard critique et constructif. À partir de l’Évangile, ils proposent des sources de consolation et d’espérance. Ils essaient de témoigner honnêtement avec leurs forces et leurs faiblesses. Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine 1 bis quai St Thomas BP 80022 67081 Strasbourg cedex www.uepal.fr // contact@uepal.fr // 03 88 25 90 00 Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine Pasteur ? Même pas peur ! plaquette_pasteur_def.indd 1 17/05/2010 11:45:13 photos : fotolia et documents remis L’automne touche à sa fin, l’année ecclésiastique se termine, le premier dimanche de l’Avent est tout proche. Période de l’Avent avec ses moments festifs dans nos communautés en attendant Noël, fête de la naissance de notre Seigneur Jésus Christ. Dans notre Consistoire d’Ittenheim, deux paroisses sont vacantes : Furdenheim, jusqu’au 1 er septembre 2011 en attendant l’arrivée du Pasteur Pascal Hickel qui vient d’être élu par le Conseil presbytéral le 19 octobre dernier. Une grande joie pour cette paroisse de pouvoir à nouveau travailler avec un pasteur titulaire qui résidera dans le pres- bytère entièrement rénové par la Commune. En attendant, les pasteurs du Consistoire poursuivront leur travail dans la paroisse, aidés en cela par des pasteurs à la retraite et des lecteurs. Breuschwickersheim, depuis fin août dernier et le départ en retraite de Pierre Berger après une longue et riche présence dans ce village. Une nouvelle période s’ouvre pour le Conseil Presbytéral et la Paroisse en attendant la réfection du presbytère, la déclaration de vacance du poste, des candidats et le choix d’un pasteur. La Paroisse pourra aussi compter sur l’aide et la présence des pasteurs du consistoire afin que la vie de la communauté se poursuive, se développe. Pensons aux autres consistoires, notamment celui de la Vallée de la Bruche, dans “Joyeux Noël à toutes et à tous” lesquels les postes vacants, ou allant le devenir, sont bien plus nombreux que chez nous et qui ont des difficultés pour assurer les cultes dominicaux réguliers, entrainant une obligation de déplacements des fidèles dans une autre Église de leur consistoire et pas toujours à que quelques kilomètres de distance. En plus, l’hiver qui est devant notre porte, n’encourage pas toujours les déplacements, privant ainsi ces paroissiens de culte dominical. Le Messager, hebdomadaire de notre Église protestante, enregistre depuis longtemps une érosion de ses abonnements rendant ainsi l’équilibre financier introuvable. Une mensualisation du journal est étudiée, envisagée avec inclusion de pages paroissiales ou consistoriales. Nous attendons une maquette précise de ce nouveau journal, la ligne rédactionnelle proposée et les coûts des formules d’abonnement avant de soumettre ce projet aux conseils presbytéraux pour étude et analyse et à l’assemblée consistoriale pour une décision favorable à l’intégration de SILLON dans le Messager ou défavorable à celle-ci. Je vous souhaite une période de l’Avent bénie et un Noël dans la joie et l’espérance de notre Seigneur. Joyeux Noël à toutes et à tous ! Marc LEHNING Président du Consistoire d’Ittenheim • LE SILLON n° 10 - Journal des Paroisses du Consistoire d’Ittenheim Directeur de la publication : Marc Lehning, Président du Consistoire - Rédacteur en chef : Éloi Lobstein - Réalisation : Pré-presse Sonnenhof - Comité de Rédaction : Anne Baas, Sylvie Dott, Michèle Haessler, Véronique Hamman, Caroline Keck, Marc Lehning, Claudia Leiterer, Philippe Muller, Lydie Noeppel, Robert Spreng, Astrid Vogler. Ont participé à la rédaction de ce numéro : Anne Baas, Doris Brun, Betty Dietrich, Sylvie Dott, Éliane Feigenbrugel, Michèle Haessler, Véronique Hamman, Caroline Ingrand-Hoffet, Caroline Keck, Claire de Lattre-Duchet, Marc Lehning, Claudia Leiterer, Éloi Lobstein, Philippe Muller, Pierre Muller, Lydie Noeppel, Tania Régin, Freddy Sarg, Astrid Vogler. Photos : couverture et dernière page, p. 10 - Éloi Lobstein – p. 4 - Véronique Hamman – p. 5 - Roland Engel – p. 6 et 8 - Astrid Vogler p. 7 - M. Haessler – p. 11 - Caroline Ingrand-Hoffet – p. 13 - Association «Enfants de Marthe». • • • Site internet du Consistoire d’Ittenheim : http://consistoireittenheim.free.fr • • • Le sillon - hiver 2010

Se redresser ? Comment se redresser lorsque notre couple bat de l’aile ? Comment se redresser alors qu’on est courbé à essayer de ramasser les morceaux d’une vie ou d’une relation qui tombe en ruine ? Comment se redresser alors que nous ployons sous le joug du travail pénible ou de la désespérance face au chômage ? Et dire qu’en plus, il va nous falloir travailler plus longtemps avant de pouvoir enfin prendre une retraite bien méritée ! Comment se redresser lorsque notre corps n’y arrive plus ? Fort heureusement, le message de Jésus se veut optimiste. Pourquoi se redresser ? Parce que le Christ, la délivrance incarnée, s’approche de nous. Son enseignement s’adresse à tous et nous encourage à attendre, non pas dans la douleur, mais dans la joie, non pas dans la résignation, mais dans la satisfaction. La bonne saison approche, la grande délivrance est en marche. « Tenez bon, j’arrive ! » semble-t-il dire. Le temps de l’Avent, c’est le temps où l’on se prépare. Un temps où on attend … un temps où on se réjouit d’un heureux événement, celui de la venue du Fils de Dieu dans notre monde. Permettez-moi une métaphore : considérez les 9 mois d’une grossesse : avant, il y a l’angoisse de ne pas réussir à tomber enceinte, ensuite, il y a la liesse qui très vite laisse place à la peur de faire une fausse couche et les premiers mois, on préfère taire la grossesse ; sans compter les nausées que cela provoque chez certaines femmes ... ensuite, imaginez les douleurs de l’accouchement, les contractions dont on dit qu’un homme mourrait de douleurs s’il devait les subir, et je vous fais grâce du lavement intestinal et de la déchirure éventuelle. Dit de cette manière, cela ne donne vraiment pas envie d’être mère, mais quelle extase lorsqu’on vous pose le bébé, votre enfant, sur le ventre ! Quel bonheur de pouvoir entendre son premier cri ! Quelle joie de pouvoir l’embrasser, le prendre dans ses bras et quelle fierté de pouvoir le nommer. Il en est de même du Fils de l’Homme. Il nous met en garde contre les signes qui précèdent sa venue, des événements terribles qui ébranlent le monde entier et nous terrifient. Cependant, nous l’attendons et Partage Levons la tête « Alors on verra le Fils de l’Homme arriver sur un nuage, avec beaucoup de puissance et de gloire. Quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et levez vos têtes, car votre délivrance sera proche. » Luc 21, 27-28 nous nous réjouissons parce que cette venue va venir changer notre vie. Elle va nous remplir de bonheur … Mais est-ce que nous attendons vraiment encore quelque chose dans notre vie ? Est-ce que nous ne nous sommes pas plutôt endormis ? Ou bien, avonsnous baissé les bras depuis ? Peut-être sommes-nous réellement courbés, penchés à regarder le sol sous nos pieds, alors que le salut vient d’en haut, de bien plus haut que nous et que toutes nos résignations. Jésus nous appelle à nous réjouir et à relever la tête parce que notre délivrance est proche. C’est donc vers un avenir positif que l’on se dirige. C’est comme si Jésus disait qu’au fond, les signes de dégradation sont bons, car ce monde de misère et d’injustice dans lequel nous vivons est bientôt terminé. Il va disparaître dans un immense bruit de fracas pour laisser la place à la venue du Fils de l’Homme et à son règne de gloire. Pour vivre cela, pour accueillir ce Royaume de Dieu, il nous faut rester éveillés, nous tenir sur nos gardes. Redressons-nous et relevons la tête, car il s’approche de nous et il est déjà là ! Viens, Seigneur Jésus, viens bientôt ! MARANATHA ! (1 Cor16, 22 : «Seigneur, viens») Pasteur Caroline Keck Le sillon - hiver 2010 3

Se redresser ? Comment se redresser<br />

lorsque notre couple bat de l’aile ? Comment<br />

se redresser alors qu’on est courbé<br />

à essayer de ramasser les morceaux<br />

d’une vie ou d’une relation qui tombe<br />

en ruine ? Comment se redresser alors<br />

que nous ployons sous le joug <strong>du</strong> travail<br />

pénible ou de la désespérance face au<br />

chômage ? Et dire qu’en plus, il va nous<br />

falloir travailler plus longtemps avant de<br />

pouvoir enfin prendre une retraite bien<br />

méritée ! Comment se redresser lorsque<br />

notre corps n’y arrive plus ? Fort heureusement,<br />

le message de Jésus se veut optimiste.<br />

Pourquoi se redresser ? Parce que le<br />

Christ, la délivrance incarnée, s’approche<br />

de nous. Son enseignement<br />

s’adresse à tous et nous encourage à<br />

attendre, non pas dans la douleur, mais<br />

dans la joie, non pas dans la résignation,<br />

mais dans la satisfaction. La bonne<br />

saison approche, la grande délivrance<br />

est en marche. « Tenez bon, j’arrive ! »<br />

semble-t-il dire.<br />

Le temps de l’Avent, c’est le temps où l’on<br />

se prépare. Un temps où on attend … un<br />

temps où on se réjouit d’un heureux événement,<br />

celui de la venue <strong>du</strong> Fils de Dieu<br />

dans notre monde. Permettez-moi une<br />

métaphore : considérez les 9 mois d’une<br />

grossesse : avant, il y a l’angoisse de ne<br />

pas réussir à tomber enceinte, ensuite,<br />

il y a la liesse qui très vite laisse place à<br />

la peur de faire une fausse couche et les<br />

premiers mois, on préfère taire la grossesse<br />

; sans compter les nausées que<br />

cela provoque chez certaines femmes ...<br />

ensuite, imaginez les douleurs de l’accouchement,<br />

les contractions dont on<br />

dit qu’un homme mourrait de douleurs<br />

s’il devait les subir, et je vous fais grâce<br />

<strong>du</strong> lavement intestinal et de la déchirure<br />

éventuelle. Dit de cette manière, cela ne<br />

donne vraiment pas envie d’être mère,<br />

mais quelle extase lorsqu’on vous pose<br />

le bébé, votre enfant, sur le ventre ! Quel<br />

bonheur de pouvoir entendre son premier<br />

cri ! Quelle joie de pouvoir l’embrasser,<br />

le prendre dans ses bras et quelle<br />

fierté de pouvoir le nommer. Il en est de<br />

même <strong>du</strong> Fils de l’Homme. Il nous met<br />

en garde contre les signes qui précèdent<br />

sa venue, <strong>des</strong> événements terribles qui<br />

ébranlent le monde entier et nous terrifient.<br />

Cependant, nous l’attendons et<br />

Partage<br />

Levons la tête<br />

« Alors on verra le Fils de l’Homme arriver sur un nuage, avec beaucoup de puissance et de gloire. Quand<br />

ces événements commenceront à se pro<strong>du</strong>ire, redressez-vous et levez vos têtes, car votre délivrance sera<br />

proche. » Luc 21, 27-28<br />

nous nous réjouissons parce que cette<br />

venue va venir changer notre vie. Elle va<br />

nous remplir de bonheur …<br />

Mais est-ce que nous attendons vraiment<br />

encore quelque chose dans notre<br />

vie ? Est-ce que nous ne nous sommes<br />

pas plutôt endormis ? Ou bien, avonsnous<br />

baissé les bras depuis ? Peut-être<br />

sommes-nous réellement courbés, penchés<br />

à regarder le sol sous nos pieds,<br />

alors que le salut vient d’en haut, de<br />

bien plus haut que nous et que toutes<br />

nos résignations.<br />

Jésus nous appelle à nous réjouir et à relever<br />

la tête parce que notre délivrance<br />

est proche. C’est donc vers un avenir<br />

positif que l’on se dirige. C’est comme<br />

si Jésus disait qu’au fond, les signes de<br />

dégradation sont bons, car ce monde de<br />

misère et d’injustice dans lequel nous<br />

vivons est bientôt terminé. Il va disparaître<br />

dans un immense bruit de fracas<br />

pour laisser la place à la venue <strong>du</strong> Fils de<br />

l’Homme et à son règne de gloire. Pour<br />

vivre cela, pour accueillir ce Royaume de<br />

Dieu, il nous faut rester éveillés, nous<br />

tenir sur nos gar<strong>des</strong>. Redressons-nous<br />

et relevons la tête, car il s’approche de<br />

nous et il est déjà là ! Viens, Seigneur<br />

Jésus, viens bientôt ! MARANATHA ! (1<br />

Cor16, 22 : «Seigneur, viens»)<br />

Pasteur Caroline Keck<br />

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