Journal des Paroisses Protestantes du Consistoire ... - Ittenheim - Free

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Paroisse de
Wolfisheim - Oberschaeffolsheim
Se laisser guider par des valeurs fondamentales
Je pense toujours à cet ami socialiste qui a travaillé dans plusieurs cabinets ministériels et
même une fois comme chef de cabinet d’un ministre. Il aimait à me raconter que chaque
matin il épluchait les derniers sondages parus pour adapter les paroles et les décisions
du ministre en fonction des attentes de l’opinion publique. Il estimait qu’en faisant cela il
rendait service au ministre et que c’était le meilleur gage pour que celui-ci, avec le reste du
gouvernement, soit reconduit lors des prochaines élections. C’est un fonctionnement rationnel,
emprunt de bon sens, mais cela va-t-il nécessairement dans le sens de l’histoire ?
En tant que chrétiens, il nous faut être attentifs à d’autres critères. Rappelons-nous que
lorsque Jésus de Nazareth a comparu devant Ponce Pilate, la foule a crié : «Crucifie-le, crucifie-le
!» Le gouverneur romain qui ne voulait pas se mettre l’opinion juive à dos, alors qui
lui-même ne voyait pas vraiment la culpabilité de Jésus, a accepté de le faire exécuter. («Je
n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. (…) Mais eux insistaient à grands cris, demandant
qu’il fût crucifié.(…) Alors Pilate décida que leur demande serait satisfaite.» Luc 23, 22-24)
Tout cela me fait penser qu’il n’est de loin pas toujours bon de gouverner à partir de l’opinion
majoritaire d’une population. Ce n’est pas parce qu’une opinion est majoritaire qu’elle
est nécessairement bonne.
Il est demandé à nos élus d’avoir parfois le courage d’aller à contre-courant au nom de principes
et de valeurs universelles comme le respect de toute vie, le respect de la différence, le
respect des plus faibles, la protection des populations les plus fragiles, etc…
Quand le Général de Gaulle a lancé l’idée de la décolonisation, une majorité de Français
y était opposée. Cela ne l’a pas fait reculer. Quand François Mitterrand a aboli la peine de
mort, il savait que l’opinion majoritaire était pour ce châtiment suprême. Mais au nom de
valeurs humanistes et chrétiennes, il a maintenu sa décision. Dans les deux cas cités, ces
présidents de la République française ont agi au nom de valeurs qui élèvent l’homme.
Dans une époque où beaucoup de choses sont devenues relatives et où un certain relativisme
règne au niveau des pensées, il est bon de revenir à des valeurs fondamentales et
de se laisser guider par elles.
Histoire de la couronne
de l’Avent
D’après les historiens, cette tradition fut introduite
en Alsace après la première guerre
mondiale, c’est donc une tradition allemande.
L’historien Herrmann Bausinger
de Tübingen, après des recherches approfondies,
affirme que la couronne de l’Avent
a fait son apparition en 1839 à Hambourg
dans un orphelinat protestant dirigé par
le pasteur Wichern. Ce pasteur réunissait
les orphelins dans une salle éclairée par
un grand chandelier circulaire en bois orné
de 23 bougies: 19 bougies rouges pour les
Pasteur Freddy Sarg.
jours de la semaine, 4 bougies blanches
pour les dimanches.
En 1851, ce chandelier fut garni de branches
vertes et en 1860 apparut la forme actuelle
: grande couronne de branches de
sapin ornée de 4 bougies symbolisant :
soit les 4 dimanches précédant Noël, soit 4
fois mille ans, il y a plus de 4 mille ans… il
est né le divin enfant. On pense que la couronne
de l’Avent a été introduite en Alsace
par les soldats allemands. En 1927, les bulletins
paroissiaux protestants en parlèrent
beaucoup et, en 1945, elle fit son apparition
dans toute l’Alsace.
….et le calendrier de l’Avent ?
En 1903, le lithographe allemand Gerhard
Lang a créé ce calendrier représentant une
petite maison dont les 24 fenêtres sont à
ouvrir à raison d’une par jour jusqu’à Noël.
Groupe des aînés
Anne Baas
25 novembre 2010 : Rire et guérir avec les
médecins, B. et F. Sarg
16 décembre 2010 : Animation de Noël,
Madame Poirot et Monsieur Marlier
Janvier 2011 : les nouvelles victoires sur le
cancer, Professeur Simon Schraub
Conférence le jeudi
2 décembre à 20h30
Réflexions et analyses sur la crise économique.
Hans Guggenbuhl, responsable de
banque. Salle de la petite mairie.
Ouvroir
Chaque mardi de 14h15 à 16h45
Club du dimanche
«Joie et Partage» pour les
jeunes de 4 à 10 ans
Le dimanche 19 décembre de 9h45 à 11h30
dans les locaux du Foyer Protestant, 17 rue
de la Mairie à Wolfisheim.
Contacts :
Christiane Bombardier : 03 88 76 11 96
mail : christiane.bmb@evc.net
Marie-Thérèse Bombardier : 03 88 76 03 18
mail : mimie.bombardier@numericable.fr
Marthe Pfahl : 03 88 76 08 82
mail : marthe.pfahl@orange.fr
Pasteur Freddy Sarg
17, rue de la Marie
67202 Wolfisheim
Tél. : 03 88 78 31 31
Vice-Présidente :
Huguette Lengauer
Le sillon - hiver 2010