Tania Milena Galvis Oribe Ma lutte pour moi, pour toi et pour elles <strong>Page</strong> 67 Je sais que beaucoup de gens pensent à acheter une nouvelle voiture, une grande maison, la dernière robe à la mode ou à avoir une chirurgie plastique, mais en attendant, beaucoup de gens se battent pour leur vie afin de gagner la bataille contre le cancer. C’est là que commence mon histoire. J’étais à la maison et j’attendais mon mari avec un délicieux souper et les nouvelles que nos princesses pouvaient marcher seules. Nous savions qu’il avait une tumeur, qu’il avait déjà été opéré, et qu’il avait essayé d’oublier tout cela sans jamais penser à <strong>des</strong> choses négatives. Ce jour-là était différent, il est allé voir le médecin pour connaître le résultat de la pathologie. Le médecin lui a dit : « Tu as un cancer, il a déjà fait <strong>des</strong> métastases. Je suis désolé, tu dois recevoir un traitement le plus rapidement possible ». Triste, mais avec un regard d’espoir, il est arrivé et il m’a dit : « Je dois te dire quelque chose d’important, mais je ne veux pas que tu pleures ». J’étais inquiète. « La tumeur est cancéreuse, je ne sais pas pourquoi, j’ai de nombreuses questions auxquelles je veux trouver <strong>des</strong> réponses. Tout ce que je sais, c’est que je vais me battre pour ma vie, je ne peux pas rater les moments à partager avec mes filles et les gens que j’aime ». Je ne pouvais rien dire, j’ai senti une boule dans ma gorge, les larmes voulaient sortir de mes yeux. C’était inévitable de penser à ce qui pourrait arriver. Il a commencé son traitement. Ça ne commençait pas bien, son corps a réagi au médicament. Il avait un problème au coeur et une pression artérielle anormale. Ce n’était pas facile de voir mon amour souffrir et je ne pouvais rien faire, j’étais toujours à ses côtés et forte devant lui. Nous nous appuyons sur nos bébés, qui sans savoir ce qui se passait grâce à leurs baisers et à leurs caresses soulageaient la douleur que le traitement avait produit à son corps, malgré tout rempli de joie et d’espoir. Carlos était toujours positif et désireux de vivre. Chaque jour, il luttait contre la maladie; il ne s’est jamais montré faible devant nous, il était un guerrier. Il avait déjà reçu 35 chimiothérapies, mais le plus difficile arrivait. Un matin, il s’est levé très malade, il marchait lentement, vomissait beaucoup et faisait de la fièvre. On est allé d’urgence à la clinique. Après plusieurs examens, le médecin m’a dit : « Madame votre mari a besoin d’un soin particulier, son système immunitaire ne répond pas bien, il doit être isolé ». On s’est installé à l’hôpital, où il a reçu tous les soins nécessaires. Je le regardais, couché sur le lit. Il était très faible, incapable de marcher, son visage était pâle, il ne disait rien, il essayait de dormir. Le jour suivant, il a reçu <strong>des</strong> transfusions sanguines. Il était désorienté et étourdi, il ne se sentait pas bien, il gardait les yeux fermés. Il m’a dit doucement : « Viens ici mon amour, prend ma main et dis-moi de belles choses ». J’ai pris sa main fortement et j’ai commencé à lui raconter notre premier baiser, notre mariage, la naissance de nos filles et j’ai terminé en disant : « Je t’aime beaucoup et je t’aimerai toute ma vie, j’aimerais que tu saches que nous avons besoin de toi ». Il m’a répondu :"Je vais être bien, Dieu est avec nous. Je sais que mes enfants ont besoin de moi, jamais je ne pensais les laisser seules, je veux faire de gran<strong>des</strong> choses avec ma famille ».
<strong>Page</strong> 68 Après 9 jours, il a quitté l’hôpital, il est retourné à la maison avec un grand sourire et le désir de voir ses filles. Il a continué et terminé son traitement. Après plusieurs examens, on a reçu la belle nouvelle que mon mari était guéri, Carlos, il doit suivre <strong>des</strong> examens de routine pendant 5 ans. Ça fait presque un an et demi qu’il n’a plus le cancer, il a une bonne santé. Nous remercions Dieu tous les jours de nous permettre de profiter de la vie. Finalement, je peux dire que notre amour est plus fort, nous sommes contents d’être au Canada, de pouvoir poursuivre les rêves que nous avons et de laisser derrière cette épreuve pour lutter contre l’inattendu de la vie. À toi, mon mari, je veux dire que je t’admire pour le courage avec lequel tu affrontes les difficultés de la vie, tu m’as enseigné à ne pas abandonner la bataille, car il y a plus grand que soi, et à continuer le beau chemin de la vie.
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