Table des matières Allard, Michel Mika Page 1 Beaudet-Bélanger ...

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donner ses gages à ses parents. Sa mère était déçue de son égoïsme et était en colère parce qu’il refusait de
lui obéir.
Il réfléchit un peu, décida qu’il était un homme maintenant. Il partit donc avec son baluchon, un morceau de
pain et de lard fumé. Rapidement, il trouva un travail comme ouvrier dans une « cour à bois » du village
voisin et y trouva une chambre.
Cécile était triste de le voir partir comme ça, mais était pourtant en colère et le trouvait un peu ingrat de ne
pas se dévouer pour la famille. Les mois passèrent sans qu’ils n’aient beaucoup de nouvelles. Cécile et le
reste de la famille bien entendu, étaient très inquiets. Les seules nouvelles qu’ils réussissaient à avoir étaient
les ouï-dire entendus sur le perron de l’église, le dimanche après la messe.
Un jour, Paul revint sans prévenir chez ses parents. Ceux-ci étaient fiers de le revoir sain et sauf. Sa mère
l’accueillit en l’embrassant sur les deux joues et lui dit : « Pourquoi es-tu parti sans nous donner de tes
nouvelles? » Il lui répondit : « J’étais en colère moi aussi de voir votre incompréhension et toute cette
responsabilité qui pesait sur mes épaules. Maintenant, j’ai compris la valeur de la famille et je veux vous
aider à mon tour avec l’argent que j’ai mis de côté pour vous maman ». « Merci mon fils », dit-elle en
pleurant de joie tout en le serrant dans ses bras.
Une pensée : On peut faire des erreurs, le temps assagit le cœur des gens. Il y a certaines choses qui doivent
être apprises à nos dépens. La vie nous donne souvent une leçon d'amour inconditionnel.