Martine Renaud Mon âme soeur <strong>Page</strong> 107 Dans le cadre du concours « Ma plus belle histoire », j’ai décidé de vous parler de mon âme soeur. Beaucoup de gens croient que notre âme soeur est absolument la personne avec qui nous allons fonder notre famille. Je peux vous dire que ce n’est pas toujours le cas. La mienne est ma meilleure amie, ma soeur, ma confidente, ma jumelle. Tout a commencé quand le parrain de mes fils a rencontré une femme dont il était éperdument amoureux. Il aimerait bien me la présenter. Peu de temps après notre dernière rencontre, il m’a demandé un conseil. Je me suis alors dit que cela serait une bonne occasion d’enfin rencontrer la fille qu’il aimait. Je me suis rendue chez lui et c’est à ce moment précis que j’ai fait la rencontre de mon âme sœur c'est-à-dire Cynthia. Nous avons appris à nous connaître et nous sommes devenues de gran<strong>des</strong> amies et j’irais même jusque’à dire que nous sommes rapidement devenues <strong>des</strong> inséparables. Petit à petit, elle prenait de plus en plus de place dans ma vie. Mes enfants et mon mari l’adoraient. Elle appelait même ma mère « mom ». Cette fille m’a fait connaître la véritable amitié. Nous étions toujours là l’une pour l’autre. Nous étions complices dans tout. Cynthia était un très gros « morceau » de moi-même. Je ne pouvais même plus imaginer ma vie sans son amitié! Elle m’a aidée à découvrir qui je suis réellement. Elle était devenue la soeur que je n’ai jamais eue. La connexion entre nous était très forte. Lorsque l’une de nous n’allait pas, l’autre le ressentait et nous devions absolument prendre contact ensemble afin de nous parler. Elle a longtemps été l’autre moitié de moi, de mon coeur et de mon âme. Nous étions devenues jumelles... sans avoir besoin de nous parler. Nous étions toujours bien et nous pensions aux mêmes choses. Nous étions d’accord sur tout. Pendant quelques années, nous avons partagé toutes nos joies ainsi que toutes nos peines... jusqu’à ce que sa vie change. Un jour, elle décida de quitter le parrain de mes enfants. Ce fut un moment très difficile pour elle, mais j’ai toujours été là, auprès d’elle. Elle a finalement repris le contrôle de sa vie et elle est redevenue heureuse. Dans ma tête, j’étais sure qu’elle serait toujours avec moi.... Mais un beau jour, le <strong>des</strong>tin frappa à sa porte et c’était l’amour! J’étais tellement contente de savoir qu’elle venait de retrouver son premier amour, c'est-àdire l’homme de sa vie! À ce moment, Cynthia et moi étions plus proches que jamais puisqu'elle était en arrêt de travail. J’ai alors eu l’occasion de connaître l’homme merveilleux avec qui elle voulait faire sa vie. Tout en étant heureuse pour elle, j’avais une très grande crainte... celle qu’elle parte vivre ailleurs. Elle m’a dit de ne pas m’inquiéter qu’elle serait toujours près de moi puisqu’elle ne pouvait pas s’imaginer elle non plus de vivre loin de moi. J’ai toujours cru en elle alors je lui ai donné mon entière confiance. Environ un mois plus tard, elle est venue me voir, l’air triste, et elle m’a dit : Ma soeur, je sais que tu vas être fâchée, mais j’ai décidé de retourner dans ma ville natale avec l’homme que j’aime. Mon coeur a explosé! J’ai tellement pleuré. J’ai fait <strong>des</strong> crises d’angoisse et je lui en voulais tellement.... Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire la douleur que j’ai ressentie. J’ai même refusé de lui parler, car j’avais trop de souffrance à l’intérieur de moi. Deux jours plus tard, j’ai finalement accepté de lui parler afin de passer le plus de temps possible avec elle. Cela n’a pas été facile de garder mon sang-froid devant elle, mais je le devais afin de passer du bon temps avec ma jumelle. Quand elle est partie, elle m’a dit que jamais rien ne changerait entre nous, que nous serions toujours en contact et encore une fois, je l’ai crue.... Lorsqu’elle a déménagé, on s’appelait tous les jours puis une fois par semaine, une fois par mois et maintenant, elle n’a plus de téléphone. J’ai passé <strong>des</strong> longues heures à pleurer. Mon mari ne savait plus quoi faire pour me consoler. Mes enfants me parlent encore d’elle, car elle était la seule tante qu’ils avaient. Après presque trois ans, j’ai encore de la difficulté à vivre sans elle.
<strong>Page</strong> 108 Aujourd’hui, j’apprends à faire face aux obstacles de ma vie sans mon autre moitié. Je ne pleure presque plus et le trou qu’elle a laissé dans mon coeur se cicatrise tranquillement. Ce qui me rend le plus heureuse est de savoir qu’elle est heureuse avec l’homme qu’elle aime. Nous n’avons presque plus de contact. J’essaie de communiquer avec elle par Internet, mais elle ne répond plus à mes messages. Je n’ai aucun moyen de la rejoindre. Je me dis donc, qu’au fond, il faut toujours profiter du moment présent avec les gens que nous aimons, car nous pouvons les perdre à tout moment. Que ce soit l’amour, le déménagement ou autre, nous perdons toujours quelqu’un de précieux.
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