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Questions / Réponses. Table ronde n°1 : « Du drone armé à ... - CESA

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Question 3 : Monsieur le général de corps aérien Hervé Longuet, de Dassault aviation.<br />

On voit bien que l’apport des <strong>drone</strong>s sur le plan opérationnel est incommensurable. S’est-on<br />

projeté en terme d’analyse de vulnérabilité comme par exemple, au niveau tactique<br />

(utilisation des fréquences, saturation, cyberguerre, etc.) ?<br />

Réponse M. Boureau :<br />

Nous avons effectivement étudié ces questions avec l’administration il y a quelques années.<br />

Grâce <strong>à</strong> un PEA de vulnérabilité des <strong>drone</strong>s, nous avons identifié les différentes<br />

vulnérabilités, notamment en termes de communication et de sécurité de l’information. Mais<br />

ces résultats ne nous appartenaient pas et l’administration a dû les utiliser pour ses différents<br />

projets. Il existe bien sûr des limitations <strong>à</strong> l’emploi des <strong>drone</strong>s MALE mais celles-ci sont déj<strong>à</strong><br />

connues et comprises. D’autre part, ce sujet est classifié puisqu’il touche aussi la détection<br />

radar et aux menaces sur l’information (communication, brouillage, etc.).<br />

Réponse de monsieur le lieutenant-colonel James Drape :<br />

Les <strong>drone</strong>s ne sont pas la réponse <strong>à</strong> tout. Ils sont dépendants des éléments qui mettent en place<br />

et maintiennent la supériorité aérienne. Et sans supériorité aérienne, ils restent vulnérables.<br />

Question 4 : Monsieur Thierry Prunier, de Dassault aviation, directeur du programme<br />

nEUROn.<br />

Ne pensez-vous pas que le fait que les RPA (Remotely piloted aircraft) soient pilotés<br />

constitue un facteur de risque d’accident par rapport <strong>à</strong> des systèmes entièrement automatisés ?<br />

Réponse monsieur le lieutenant-colonel Bruno Paupy :<br />

Il ne faudra pas oublier lorsque nous développerons les <strong>drone</strong>s de combat futurs, que la guerre<br />

ne se gagne pas avec des robots. En effet, le robot atteindra vite ses limites. Tout ce qui est<br />

mis en place dans une opération aérienne ou une opération inter<strong>armé</strong>es en coalition, a pour<br />

but d’essayer de limiter le risque d’erreur mais, d’un autre côté, on constate tous les jours que<br />

le facteur humain est bénéfique. Je pense que ce facteur restera essentiel dans le futur, sans<br />

parler des aspects d’éthique et de morale du combat et de la guerre, qui ne doivent pas être<br />

perdus de vue.<br />

Question 5 : Monsieur Philippe Cazin.<br />

J’aurais une question plus technique : pouvez-vous nous parler des liaisons spatiales, de la<br />

composante spatiale, nécessaire pour utiliser le Harfang ? Est-ce un problème compliqué ?<br />

Réponse monsieur le lieutenant-colonel Bruno Paupy.<br />

Cela n’est pas un problème. Il faut un satellite qui couvre la zone dans laquelle nous devons<br />

mener l’opération et ensuite, disposer d’une certaine bande de fréquence sur ce satellite, qui<br />

peut être <strong>à</strong> l’heure actuelle, un satellite commercial standard comme Canal satellite ou Astra,<br />

qui retransmettent des émissions télévisées.

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