dimanche 24 septembre
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Itiimiii' LE <strong>24</strong> SEPTEMBRE 1933 itimimim nnin ■■miitiiiiiiu m mm miiitm i 13 iiimmiimimmmim minimum,,, mm, mm mm, DIMANCHE-ILLUSTRÉ immitt<br />
UNE SIMPLE RAISON..<br />
— Dites-donc, mais c'est un chic type, votre voisin<br />
depuis ce matin il vous envoie un air ravissant :<br />
Je pense à toi quand je m'éveille...<br />
Et de loin je te suis des yeux.<br />
VOISINAGE<br />
— Y faut point n'avouer peur !... Vous verrez, avant huit jours vous serez<br />
comme une vieille paire d'amis !... (Dessin médit de DHARM.)<br />
OPÉRATION DU MILLIONNAIRE<br />
Le chirurgien. — Le plus dur est<br />
fait, il s'en tirera.<br />
L'aide. — Non, le plus dur n'est pas<br />
fait, il faudra prévenir les héritiers !<br />
(Dessin inédit de RAFFRAY.)<br />
•QUELQUES BOXS MOTS<br />
B grand avocat<br />
L avait mené l'affaire<br />
brillamment, et<br />
les juges venaient de<br />
se prononcer comme<br />
ils le devaient.<br />
Et maintenant,<br />
dit le plaideur, veuillez<br />
me faire connaître le<br />
montant de vos honoraires.<br />
Le bon maître se<br />
recueillit, revivant *un<br />
instant le passé, puis :<br />
— J'ai beaucoup<br />
connu votre père, fitil.<br />
Pour vous, ce sera<br />
dix mille francs !<br />
Le plaideur tira une<br />
liasse de son portefeuille<br />
et la tendit a<br />
l'avocat, gui l'empocha<br />
prestement, et accompagna<br />
son client<br />
vers la porte de<br />
son cabinet. La porte<br />
franchie :<br />
■ — Loué soit Dieu !<br />
fit ce dernier. Il n'a<br />
pas connu mon grandpère<br />
!<br />
APA et maman, à ta-<br />
P ble, parlent de i<br />
l'éclipsé de soleil qui j<br />
doit avoir lieu le len- j<br />
demain. Et Nino et |<br />
Nénette (huit, ans et<br />
cinq ans) écoutent de<br />
toutes leurs petites<br />
oreilles...<br />
Au bout d'un instant,<br />
Nino, très intéressée,<br />
demande à son<br />
papa :<br />
-— A quelle heure<br />
est-ce qu'on la verra,<br />
cette éclipse, dis,<br />
papa ?:..<br />
— "Entre cinq heures<br />
et sept heures du<br />
matin, ma petite fille...<br />
A l'ordinaire, hélas!<br />
Nénette et Nino ne se<br />
lèvent jamais à une<br />
heure aussi matinale<br />
que cela, et elles se<br />
regardent toutes les<br />
deux en poussant un<br />
grand soupir :<br />
— Aussi, dit Nénette,<br />
pourquoi fontils<br />
ça si tôt ?<br />
N spadassin entre<br />
U dans la boutique<br />
d'un barbier pour se<br />
faire raser, et il pose<br />
une paire de pistolets<br />
près de lui en disant<br />
au figaro :<br />
— Si tu m'écorches,<br />
voilà de quoi te casser<br />
la tête.<br />
LA CIGARETTE DE LUXE<br />
— Dis-moi, Jean, pourquoi est-elle<br />
dorée au bout, celle-là ?<br />
Jean, d'un air supérieur. — Tu ne<br />
sais donc rien !... C'est pour indiquer le<br />
bout qu'on doit allumer, voyons !<br />
(Dessin inédit de RENÉ LOUYS.)<br />
La barbe s'achève<br />
sans dommage et le<br />
rasé, en le constatant<br />
devant un miroir, demande<br />
:<br />
— Tu n'as donc pas<br />
eu peur ?<br />
— Pas du tout, car<br />
si je vous avais entamé<br />
la peau, je vous<br />
coupais immédiatement<br />
la gorge !<br />
MITH à l'habitude de<br />
S fumer des cigares<br />
exécrables, qui l'ont<br />
rendu célèbre parmi<br />
les membres de son<br />
club.<br />
— Je vous parie, disait-il<br />
un jour à son<br />
ami John, à la suite<br />
d'une ' controverse, je<br />
vous parie ce que vous<br />
voudrez... tenez, une<br />
boîte de "cigares<br />
comme les miens !<br />
— Oh ! non, réplique<br />
John, je ne parie<br />
jamais !<br />
— Ah ! vous voyez...<br />
triomphe Smrth, vous<br />
...On n'est pas plus aimable ; je parie qu'il<br />
va vous inviter à déjeuner ou bien que...<br />
avez peur de perdre !<br />
— Pas du tout, j'ai<br />
surtout peur de gagner<br />
!<br />
EUF heures du ma-<br />
N tin. La neige vient<br />
de tomber. La, rue<br />
des Martyrs présente<br />
l'aspect d'une superbe<br />
piste de bobs.<br />
Une voiture de livraison,<br />
attelée d'un<br />
spécimen de la plus<br />
belle conquête de<br />
l'homme, descend la<br />
rue.<br />
Le charretier, un titi<br />
parisien pur sang, encourage<br />
de la voix son<br />
cheval, qui patine<br />
comme champion norvégien.<br />
Tout a coup, à<br />
une glissade plus accentuée<br />
il lui lance à<br />
plein gosier, avec un<br />
accent comme seuls<br />
peuvent le posséder les<br />
citoyens de Belleville<br />
ou de Ménilmontant :<br />
« Non, mais des fois,<br />
c'est-'y qu'tu t'erois à<br />
Chamonfx ! »<br />
BREVETS<br />
■— Non, je vais vous dire : je lui ai emprunté<br />
de l'argent !... (Dessin inédit de DHARM.)<br />
— C'est votre voiture, chère amie, superbe, vous avez votre permis d«<br />
conduire ?<br />
— Non, pas encore, mais j'ai mon brevet d'infirmière !...<br />
(Dessin inédit de JrLn^s.)<br />
LE NOUVEAU PLACEMENT<br />
— C'est pour m'acheter un billet de<br />
loterie ! (Dessin inédit de CHARLES DE BL-SSY.)<br />
u restaurant :<br />
A Un monsieur est<br />
assis devant un plat<br />
de bêlons auxquelles,<br />
en pressant énergiquemient<br />
un citron, il<br />
tente de redonner un<br />
semblant de vie. Impatienté,<br />
il appelle le<br />
maître d'hôtel :<br />
— Dites donc ! elles<br />
n'ont pas l'air de réagir<br />
beaucoup sous le<br />
citron, vos huiîtres !<br />
— Ah ! réplique<br />
l'autre avec un geste<br />
désabusé, vous savez,<br />
monsieur, elles voient<br />
tellement de citrons,<br />
les huîtres, qu'elles<br />
doivent finir par en<br />
prendre l'habitude i...<br />
ALINO va rendre vi-<br />
C site à un avocat<br />
de ses amis qui, fort<br />
occupé à recevoir<br />
d'importants clients,<br />
le fait prier de repasser.<br />
— Monsieur a défendu<br />
sa porte, explique<br />
le valet de chambre.<br />
»<br />
— Ah ! oui, répond<br />
Calino, il a défendu<br />
sa porte, autant dire<br />
simplement alors que<br />
c'est une porte condamnée<br />
!<br />
u tribunal :<br />
A Le président Interroge<br />
un témoin :<br />
— Dame Eoliveau,<br />
L'AUTRE DANGER<br />
— Si tu étais à moi... comme je te<br />
corrigerais !<br />
— Pourquoi ?... pasque j'fume !<br />
— Non... mais parce que tu es bien<br />
jeune pour toucher aux allumettes...<br />
(Dessin inédit de R. SourAULT.)<br />
quel âge avez-vous ?<br />
La dame (avec une<br />
hésitation visible). —<br />
Trente... trente-neuf<br />
ans, monsieur le président<br />
l<br />
Le président (d'un<br />
ton bonhomme). —<br />
Fort bien, veuillez à<br />
présent me dire quel<br />
âge vous aviez il y a,<br />
quarante-huit ans.