(Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre

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mince veut s'affirmer on pleine situation, lutter contre
les sonorités ambiantes, attaquer des ré-bémol pardelà
e s c o m m e d i l n s
les regW ' le quatuor de Riq .kilo, elle
v réussit, et c'est alors un de ces effets de mirage tels
que la fée Morgane seule en Fait évoquer dans lu
détroit '' e
Messine. Le phénomène s'évanouit presgU'ttus9;iôt,
mais vous avez eu pendant quelques
secondes le spectacle d'une grande cantatrice •
« ...... Impossible du détailler une cavaline avec plus
de g'oiït. de pureté. Caro nome dus il mio cor,—allez
l'entendra dans fli/joletlo dire cet air de l'escalier ;
c'est la perfection. Son trille pour la netleté de vibralion
et In tenue vaut la cadence du rossignol. Dans
L"c a. elle enlève la scène de folie de manière à délier
tous les souvenus. »
Telle est donc, en résumé, l'impression que
Molle. Albani a créée dans ce public si difficile
et si exigeant de la capitale dos arts.
Tous les critiques s'accordent, en fin de
compte, a reconnaître, chez notre compatriote,
un aujet do force à aspirer au premier rang, et
ayant déjà, de fait, parcouru d'une manière
magistrale la majeure partie de cette voie
difficile et peu fréquentée qui conduit aux
plus hauts soin mets d u temple do 1 a Eon omméo.
Son succès final n'était plus alors une question