(Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre
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— 54 — * 11 y avait là à ses débuts le Paris des grands soirs, c'est-à-dire, l'éliie des blasés. Et il lui a fallu émouvoir c-s gens difficiles, et c'est, ma foi, ce qu'elle a foiU On ne lui aurait pas passé une fausse note; aussi 8V«i-elle bien gardée d'en donner.! * lie seul moment où le public lui ait montré de la froideur celui de sou entrée. Et, en effet, comme nous l'avons dit, elle ressemble si peu au portrait publié d'elle, qu'oit o cru d'abord à un changement de persontjK. « La vi-ritA est que. durant les deux premiers actes «le la Siinvmmlmlr. Mellc. Albani a obtenu un succès m-. re q'l'ordinaire, et qu'elle ne s'est révélé» dans son Icii» qu'au troisième acte, en chantant cet amiante de !n se.'-ne du sommeil nu B''lfini a mis tout son génie. Li, clic s'est montrée cantatrice de grand stylo. CM n'est pas (pie sa voix soit d'une qualité rare, car le médium n'en est pas d'un timbre assorti il celui lie l'aigu ; ce n'est pas non plus que la cantatrice ait encore acquis toute la souplesse désirable dans les traits vocalises ; mais sa qualité maîtresse est justement e Ile qu'on doit priser le plus : elle sent vivement co qu'elle dit. et "Ile sait communiquer son émotion à qui l'écoute. Klle a ce magnétisme, cette fascination qui s'appelle l'éloquence chez l'orateur, et qui n'a point de nom encore chez les chanteurs, peut-être a, cause
M. de Lagcnovais, dans la Jtevue des D e, u 3fondes, donne de notre cantatrice canadienne un appréciation dont nous transcrivons } 0 t passages suivants : Kile non» parait franche, en dehors, peut-être, d'une légère teinte de préjugé national ; car, pour M. de Lngt». Devais, l'Albani est une Anglaise, ou uric Américaine, ce qui, aux yeux gens, est. même chose: i Aux Italien?, l'Albani, que nous vivions d'enlendri d'abord ilansla Sonnnnbula, puis dans la Luiu 0 liigo.'e lo, est un talent île nire distinction: mninte nant, l'accueil honnête et modéré que nous lui l'.u-,,,!^ la, eontenlera-t-il, coritoiiteni-t-il surtout l'A iipu-tern qui iunis l'envoyait à la reelr-rche d'une position >h diva? Nous lo souhaitons sans oser l'unirai» r. L' i i r
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M. de Lagcnovais, dans la Jtevue des D e, u<br />
3fondes, donne de notre cantatrice canadienne<br />
un appréciation dont nous transcrivons } 0 t<br />
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en dehors, peut-être, d'une légère teinte de<br />
préjugé national ; car, pour M. de Lngt».<br />
Devais, l'Albani est une Anglaise, ou uric<br />
Américaine, ce qui, aux yeux <br />
gens, est. même chose:<br />
i Aux Italien?, l'Albani, que nous vivions d'enlendri<br />
d'abord ilansla Sonnnnbula, puis dans la Luiu 0<br />
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