(Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre

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provoque des comparaisons sévère» quo, néan moins, au dire des critiques de Londres, Albani a pu soutenir avec un avantage dont on avait en peu d'exemple» jusque-là. Voici le jugement que porte le London News sur le mérite de [a jeune débutante : t A une figure très-agréable et une grùce parfaite dans la démarche, Mlle. Allmni joint un'' voix d'une qualité exquise, dont le timbre pur et mélodieux trouve une puissance suffisante pour exécuter les passages de bravura les pius biillanls et les plu$ fleuri». Tout son j"U indique une n dure richement douée, perf clîounec encore par une culture très-développée et une force extrioruinaire d'appréhension. Sa manière de dire les premieres mesures d'un simple récitatif a révélé de suite, la bcaut" «t la puissance entraînante
— 47 — morceau comme 'lins plusieurs antre*, on a pu remarquer les admirables leiiues do l'artiste et la faciliteavec laquidl» «Ho proloî.go un son mémo sur ie* noti>8 les plus hautes et les plu*; piano, MUS la plus légère vacillation d« la voix, Mais nmi'ivs:toii la plus forte a été produite par les accents pathétiques qu'elle a su mettre dans le grand air Ah ! non qiunge.' Le succès delà cantatrice a été grand et complu."* Après avoir' répété la SMtmmbnle dans la mémo semaine, avec; un é.;al succès, Mlle. Albani trouva encoro des lauriers à cueillir dans la Lucie do Donizetti. 8a manière do rendre eo rôle si difficile qui exige une vigueur et un déploiement do passion extraordinaires, ne fit quo confirmer le jugement que le public do Londres avait porté sur la jeune chanteuse. Dès lors, ollo eut son droit de cité; et ses apparitions subséquentes dans les caractères do Marta, do Gilda (Biijoletto) et do Linda di Chamouni fuient autant do brillants succès. Etencorol'artisto avnit-ollo à lutter contre une indisposition prolongéo qui lui enlevait uno partie do ses forcos, et contre les fatigues
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