(Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre
(Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre (Emma Lajeunesse) / par Napoléon Legendre
— 26 — iicur du prince de Galles, par le regretté Sabatier, ce planiste eminent fit lui-mémo le plu* grand éloge du talent de la jeune tille, et lui prédit un brillant avenir. Sabatier ne s'est pas trompé, seulement la. jeune artiste a changé d'instrument. Le public de Montréal avait eu plusieurs fois l'occasion d'entendre Emma I.ajeunesse et. d'applaudir :l so: sucrés, lorsque, en 1802, elle rentra (1 ) au couvent du Sacré-Cœur, au Sault- nii-Iîecollet, pmir continuer son éducation lit téraire, quelque peu né^'Iiyéo jusqu'alors. La musique, toutefois, ne devait pas être reléguée au second plan. Emma Lajeunesso avait, à cotte époque, manifesté déjà le désir d'entrer dans la vie- religieuse. (I) Elle avail déjà suivi Ii-s cours de cette institution quelques années auparavant.
— 27 — Etait-ce une vocation réelle, ou n'était-ce pas plutôt une do cos vagues aspirations, ou cotte soif mystique d'un dévouement indéfini qui s'empare du cœur des jeunes filles à, un certain moment do leur existence ? Nous croyons que cette dernière hypothèse est lit plus probable ; car, avec le grand fonds do véritable piété que possédait la jeune pen sionnaire, si (-lie eût été réellement destinée à l'éiat religieux, nous ne doutons pas qu'elle n'eût suivi la voix qui l'appelait. Elle avaitd'uilleurs pour supérieure et direc trice la regrettée madame Trincano, dont la science ] irofor.de ot la vertu éclairé'.» sont encore si présentes au souvenir de la ville de Mont- • réal. Cette femmo distinguée n'aura pas manqué de saisir le fond du cœur de sa joune élève, et ses conseils ont dû la guider dans lo choix qu'elle a fuit. Au couvent, Mlle. Lajeuno.-sc menait une vie
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jeune artiste a changé d'instrument.<br />
Le public de Montréal avait eu plusieurs<br />
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musique, toutefois, ne devait pas être reléguée<br />
au second plan.<br />
<strong>Emma</strong> Lajeunesso avait, à cotte époque,<br />
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