Villes et finances municipales - Blue acacia
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Le logiciel SIM_ba de l’AIMF est fondé sur la comptabilité des engagements. Il perm<strong>et</strong> :<br />
- De s’assurer que l’engagement comptable précède toujours l’engagement juridique ;<br />
- Veille à ce que le montant cumulé de c<strong>et</strong> engagement comptable avec ceux qui l’ont précédé sur le<br />
compte budgétaire concerné reste en deçà de l’autorisation votée.<br />
- Edite en temps réel des situations budgétaires, les bons de commande, les fiches d’engagement, un<br />
journal des engagements.<br />
C<strong>et</strong> outil perm<strong>et</strong> un suivi permanent du budg<strong>et</strong> de fonctionnement au gré de son évolution. En eff<strong>et</strong>, en<br />
période d’austérité, la connaissance des flux de dépenses favorise tous les ajustements devenus<br />
nécessaires. Une comptabilité précise des engagements en liaison avec la perception des rec<strong>et</strong>tes,<br />
perm<strong>et</strong> de garantir une gestion prévisionnelle de la trésorerie. La comptabilité des engagements<br />
constitue un préalable à la mise en place d’un suivi efficace de la trésorerie. En eff<strong>et</strong>, la connaissance<br />
par le service financier des dépenses dès leur source perm<strong>et</strong> d’affiner les prévisions de décaissements<br />
à un ou deux mois. C<strong>et</strong>te meilleure connaissance peut faciliter la prise des décisions opportunes en ce<br />
qui concerne les dates <strong>et</strong> les modalités du recours aux financements externes (emprunts ou ligne de<br />
trésorerie) si ceux-ci sont autorisés. Elle perm<strong>et</strong> aussi de prendre des décisions utiles quant au rythme<br />
des dépenses (accélération ou ralentissement en fonction de la situation de la trésorerie). Le logiciel<br />
SIM_ba perm<strong>et</strong> de m<strong>et</strong>tre en place des rythmes de consommation sur une partie ou toutes parties des<br />
lignes du budg<strong>et</strong> par périodicité (exemple 1/12 ème ) ou par pourcentage (50%, le crédit autorisé est<br />
limité à 50% du crédit ouvert).<br />
Il est conseillé, par mesure de simplification <strong>et</strong> pour garantir une gestion prévisionnelle des dépenses,<br />
de m<strong>et</strong>tre en place systématiquement des engagements provisionnels pour les dépenses dites<br />
obligatoires (dépenses de personnel, marché d’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> de fournitures, eau électricité, loyers…). Il<br />
n’est nullement nécessaire d’attendre le moment du paiement effectif de la dépense pour engager,<br />
puisque l’obligation de payer existe depuis le 1 er janvier. A l’évidence, l’engagement provisionnel évite, à<br />
coup sûr, de multiplier à l’excès les engagements ponctuels correspondant à chaque dépense<br />
envisagée par l’ordonnateur.<br />
La prise en charge des factures<br />
Elle comporte trois phases :<br />
- La liquidation : a pour obj<strong>et</strong> d’arrêter le montant de la dépense au vu des titres établissant les droits<br />
acquis aux créanciers après service fait. La liquidation de la facture s’appuie toujours sur un<br />
engagement juridique matérialisé par un bon de commande, un marché, <strong>et</strong>c.<br />
- L’ordonnancement se matérialise par un mandat de paiement <strong>et</strong> donne l’ordre au comptable de<br />
payer la d<strong>et</strong>te correspondant au montant de la liquidation<br />
- Le règlement<br />
La stricte observation des phases de la chaîne des dépenses perm<strong>et</strong> de limiter la d<strong>et</strong>te de la commune.<br />
Il est toutefois parfois inévitable, compte tenu de la difficulté à percevoir certaines rec<strong>et</strong>tes que des<br />
tensions de trésorerie freinent le paiement des mandats. Certaines communes ajustent alors le rythme<br />
des ordonnancements en fonction de la trésorerie disponible.<br />
Les créanciers ont souvent une confiance limitée dans les capacités de la commune à respecter ses<br />
engagements <strong>et</strong> demandent dans ce cas à être réglés avant la réalisation de toute prestation.<br />
Généralement le dossier de dépense est établi comme si la prestation avait été effectuée.<br />
Il peut arriver aussi que le règlement se fasse sur la base d’un simple ordre de paiement adressé au<br />
comptable (ce n’est pas un paiement d’office qui est une procédure réglementée qui perm<strong>et</strong> au<br />
comptable de régler au vu d’une facture une dépense obligatoire qui sera ensuite régularisée par un<br />
mandat), il s’agit ensuite pour les services financiers de l’ordonnateur de régulariser le règlement en<br />
m<strong>et</strong>tant en place un engagement <strong>et</strong> un mandat. La priorité de ces ordres de paiement est souvent plus<br />
importante que les dépenses dûment mandatées <strong>et</strong> concourent à augmenter en fin d’année les<br />
impayés de la commune.<br />
L’enjeu est de renforcer l’image de la collectivité comme ach<strong>et</strong>eur fiable par la transparence des<br />
procédures <strong>et</strong> la rapidité des délais de paiement (ce qui génère un rapport de force offre / demande<br />
favorable)<br />
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