Villes et finances municipales - Blue acacia
Villes et finances municipales - Blue acacia
Villes et finances municipales - Blue acacia
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
est-il sage de prévoir le renouvellement ultérieur d’un équipement, <strong>et</strong> cela dès sa mise en service<br />
initiale. Cela peut concerner dans un premier temps les équipements renouvelables (véhicules,<br />
ordinateurs, équipements sportifs,…). Les dotations aux amortissements répondent à c<strong>et</strong>te<br />
obligation. Comptablement le principe est d’affecter une partie de l’excédent de fonctionnement à la<br />
section d’investissement (en rec<strong>et</strong>te) <strong>et</strong> constitue en conséquence un autofinancement minimal<br />
destiné au renouvellement des immobilisations. L’amortissement est traité comme un prélèvement,<br />
il constitue une dépense pour la section de fonctionnement <strong>et</strong> une ressource (non affectée) pour la<br />
section d’investissement. L’amortissement a une durée qui dépend du type de bien concerné. Pour<br />
les autres actifs (bâtiments, voiries, monuments historiques,..), la notion de patrimoine est souvent<br />
difficile à déterminer <strong>et</strong> une démarche de gestion patrimoniale se heurte à l’évaluation des actifs<br />
concernés ainsi qu’à la durée de leur amortissement<br />
- Elaboration des états <strong>et</strong> des tableaux de bord, situation de trésorerie : La mise en place d’un<br />
système de tableau de bord de suivi financier apparaît nécessaire pour, d’une part, mesurer<br />
l’efficacité de la gestion financière <strong>et</strong> d’autre part de réagir rapidement <strong>et</strong> en connaissance de<br />
cause, lorsque des dysfonctionnements sont repérés<br />
c) L’amélioration de la chaîne des dépenses :<br />
La maîtrise des dépenses de fonctionnement constitue la première source de rec<strong>et</strong>tes des Collectivités<br />
Locales. La maîtrise de ces dépenses (improductives) constitue un impératif de bonne gestion non<br />
seulement au nom des grands principes, mais également au nom des réglementations nationales. Elle<br />
conditionne le volume de l’épargne qui sera dégagée par la collectivité locale pour servir au<br />
financement de ses investissements.<br />
C<strong>et</strong>te mobilisation de l’épargne dépend, du degré de détermination <strong>et</strong> de rigueur des gestionnaires<br />
locaux, de la réelle volonté politique (au niveau local) d'assurer une gestion financière libérée de toute<br />
pression, de l'implication réelle de l'encadrement local dans le processus de gestion de la dépense <strong>et</strong><br />
de sa maîtrise des textes <strong>et</strong> des outils <strong>et</strong> enfin de la qualité des contrôles de légalité sur les actes des<br />
Collectivités Locales.<br />
Plusieurs pistes sont possibles.<br />
Réduire les charges qui ne participent pas directement à la satisfaction des besoins de la population :<br />
L’enjeu est d’optimiser en priorité les dépenses qui ne concernent pas directement l’usager. Il s’agit des<br />
dépenses d’administration générale qui tiennent au train de vie de la collectivité. Ce sont des dépenses<br />
peu sensibles politiquement. L’exercice a une limite : les services doivent disposer des moyens<br />
nécessaires à l’accomplissement des tâches <strong>et</strong> les efforts face à la contrainte financière doivent être<br />
équitablement partagés par les services <strong>et</strong> les partenaires extérieurs<br />
Mise en place d’une stratégie d’achat : La principale justification est la recherche d’économies<br />
d’échelle : des commandes groupées avec des quantités importantes, donnent une puissance d’achat<br />
qui perm<strong>et</strong> de négocier les prix <strong>et</strong> de rechercher les fournisseurs les plus performants.<br />
Promouvoir une comptabilité d’engagement. : Elle répond à un double objectif : a) déterminer les crédits<br />
disponibles b) rendre compte de l’exécution du budg<strong>et</strong>. Elle perm<strong>et</strong> en outre d’établir au 31 décembre<br />
les dépenses engagées non mandatées <strong>et</strong> de suivre le déroulement des programmes d’investissement.<br />
L’engagement se décompose :<br />
- En un engagement comptable qui représente la réservation de crédits (on s’assure que les crédits<br />
sont disponibles)<br />
- En un engagement juridique matérialisé par exemple par la signature du Maire du bon de<br />
commande. L’engagement juridique constate l’obligation de payer L’engagement comptable (acte<br />
administratif) doit précéder l’engagement juridique. Cela perm<strong>et</strong> au signataire du Bon de commande<br />
de constater, avec le numéro d’engagement que cela ne posera aucun problème budgétaire<br />
La comptabilité d’engagement perm<strong>et</strong> de s’assurer que l’on ne dépense pas au-delà des autorisations<br />
votées par le conseil municipal. Dans la comptabilité de l’ordonnateur, l’existence des crédits<br />
disponibles s’apprécie toujours lors de l’engagement.<br />
87