Les actes complets du colloque - Fondation Gabriel Péri

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Afrique et Europe : néocolonialisme ou partenariat ?
surer son incidence, sa profondeur et sa sévérité au niveau national. Avant de présenter
les indices de pauvreté, il est pertinent de montrer la structure de l’échantillon retenu
pour avoir un aperçu de la robustesse des résultats obtenus dans la détermination
des indices.
a) Structure de l’échantillon
Sur les 5 266 ménages prévus, 5 146 ménages ont fait l’objet de l’enquête, soit un
taux global de 97,9 %. Dans cet échantillon, 2 164 ménages ont été interrogés dans les
plus grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire (42,01 %), 1 069 ménages dans le milieu
rural (20,77 %) et 1 913 ménages dans les autres communes et dans le milieu semiurbain
(37,17 %).
Tableau 1. Répartition de l’échantillon selon les strates
Strates Nombre de ménages Nombre de ménages Taux de réponses
sélectionnés enquêtés
Brazzaville 1 188 1 165 98,1 %
Pointe-Noire 1 008 999 99,1 %
Autres communes 1 008 995 98,1 %
Milieu semi-urbain 972 918 94,4 %
Milieu rural 1 080 1 069 99,0 %
Ensemble 5 256 5 146 97,9 %
Source : ministère du Plan, 2006.
b) Le seuil de pauvreté
Comme il a été indiqué plus haut, l’approche choisie pour la détermination du
seuil de pauvreté est l’approche calorique. Elle consiste à prendre comme base la
consommation alimentaire en partant de la théorie d’Engel selon laquelle les ménages
pauvres affectent la plus grande part de leur revenu à la consommation alimentaire.
Les données de l’enquête ont permis de voir que la plus grande part du revenu des ménages
congolais est affectée à la consommation alimentaire.
Tableau 2. Part budgétaire de la consommation alimentaire
dans les dépenses de consommation
Brazzaville Pointe-Noire Autres Milieu Milieu rural Ensemble
communes semi-urbain
42,4 48,8 53,4 55,7 56,2 50,6
Source : ministère du Plan, 2006.