Mémoire - Strate Collège

Introduction .................................................................................................. p 01
1/ Comment lavait-on le linge avant ? ...................................................... p 11
a) Les lavoirs.
b) L’invention de la machine à laver.
2/ Qu’est-ce qu’une laverie et pourquoi en avoir l’utilité ? .................... p 21
1) L’hygiène, pourquoi être propre ? .............................................. p 23
a) Microbes et bactéries.
b) Le paraître.
2) Les vertus de l’eau, laver son esprit........................................... p 24
a) L’eau dans les religions.
b) Activités de relaxation.
c) L’eau dans les laveries.
d) Les étapes d’utilisation.
e) L’attente dans les laveries.
3/ Qui sont les utilisateurs de laveries ?.................................................. p 33
a) Le rapport de la femme avec le soin du linge.
b) Les rapports sociaux.
c) Le comportement humain dans une laverie.
d) Dévoiler ses vêtements.
e) L’attente.
f) Le privé dans le public.
g) Situations d’attente similaires.
h) Communiquer.
i) L’identité.
4/ Les concepts de laverie aujourd’hui ..................................................p 49
- Le nouveau bateau lavoir.
- LG Wash Bar.
- Cle@n Clothes.
- Le webcam laverie.
- Les services d’entreprises.
Conclusion ...................................................................................................p 58
Cahier des charges ......................................................................................p 59
Résumé ........................................................................................................p 60
Glossaire ......................................................................................................p 62
Bibliographie ................................................................................................p 63
Remerciements ............................................................................................p 64
S O M M A I R E
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I N T R O D U C T I O N
Plus qu’un endroit où l’on lave son linge, la laverie est
aussi un lieu où l’on côtoie de nombreuses personnes différentes.
Pour autant, ce lieu public demeure très anonyme.
Mélange de cultures et de générations, la communication
dans ce «lavoir des temps modernes» n’ est pas spontanément
naturelle, on y vient pour laver son linge, c’est tout. Pour beaucoup
cela reste une corvée, une tâche ménagère importante de
par le temps passé à attendre qu’une machine se libère ou la fin
d’un cycle de lavage.
Aujourd’hui, les laveries ont de plus en plus d’utilisateurs.
4500 sites en France, situés, pour la plupart, dans des quartiers
à forte densité de population et sur les lieux de vacances.
Lieu ouvert au public par excellence, les laveries n’en sont
pas moins des endroits où l’on y déballe son linge et, d’une certaine
façon, son intimité. Cette tendance est encore accentuée
lorsque les clients, pour tuer le temps, ouvrent un livre, écoutent
de la musique, révélant ainsi une part de leur personnalité ou de
leurs goûts.
- Sachant que les personnes qui
fréquentent les laveries sont divers.
- Sachant qu’une personne qui se rend en laverie
fait en moyenne 2 machines par semaine.
- Sachant qu’un cycle de lavage dure environ 40 mn et qu’il est
difficile de rentrer chez soi durant cet intervalle de temps.

- Sachant qu’il est possible qu’aucune machine ne soit libre,
le temps d’attente devient plus important.
- Bien que sachant qu’il existe différents types de linge à trier
(couleurs / clair / foncé / synthétique / fragile / coton),
nous sommes souvent amenés à les mélanger afin de
rentabiliser le prix d’un lavage, au risque de les abîmer.
- Sachant que certaines laveries sont ouvertes la nuit.
- Sachant que l’infrastructure ne propose aucune activité
d’attente.
- Sachant que le transport du linge devient parfois
une activité sportive.
- Sachant qu’autrefois les lavoirs étaient des lieux d’échanges,
de retrouvailles et finalement de vie.
- Sachant qu’une laverie est un lieu accessible à tous et
que l’on y rencontre d’autres personnes, bien qu’il ne soit
pas toujours facile d’engager une conversation avec
des inconnus.
> Alors, en tant que designer, comment transformer la laverie en
un espace plus convivial et adapté ? ou comment permettre plus
d’échanges entres les utilisateurs de laveries ?
Comment passer un moment privé dans un espace public ?
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a) Les lavoirs :
Définition: Un lavoir est un bassin public alimenté en eau
détournée généralement d’une source ou d’un cour d’eau, en
général couvert, où les lavandières lavaient leur linge.
Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la
cendre nécessaire au blanchiment du linge. L’utilisation des
lavoirs a été progressivement abandonnée au XXe siècle.
Une journée au lavoir :
A l’époque il n’existait pas de matière susceptible de
remplacer le tissu. Aucune matière jetable, comme les
mouchoirs ou le « Sopalin ». Le lavage se faisait entièrement à
la main, il fallait tout laver y compris les chiffons. De ce fait, on
ne se changeait qu’une fois par semaine.
Le dimanche tous les foyers se dépouillaient de leurs linges sales
et crasseux, comme, par exemple, les chemises d’hommes
qui avaient absorbé la transpiration de dures journées de travail.
Il fallait compter deux à trois jours de lessive bien remplis. On
accumulait parfois même le linge sale plusieurs semaines (voir
des mois) dans un cabanon. Ce sont les femmes qui allaient au
lavoir alors que les hommes exerçaient leurs métiers à l’extérieur.

Une femme lavait pour plusieurs personnes, parfois pour
cinq ou plus.
Les lavandières transportaient le linge dans une lessiveuse
grâce à une brouette. Celle-ci était, après passage
au lavoir, mise sur le feu. La lessiveuse va alors se mettre
à bouillir pendant des heures, l’odeur de la lessive s’infiltre
partout dans la maison.
Le lendemain, on ressortait la lessiveuse, on en vidait l’eau
et l’on étendait le linge sur des cordes ou à même le sol. Puis
re-direction le lavoir pour une nouvelle journée de brossage,
savonnage, blanchiment, pétrissage, malaxage, rinçage.
On utilisait, dans un premier temps, la lessiveuse
pour rincer et purger correctement les vêtements après le
passage au lavoir. On l’utilisera par suite pour y laver directement
le linge.
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Lavoir lieu de vie :
Les lavandières se retrouvaient plusieurs jours par
semaines à travailler ensemble pour une même corvée, elles
étaient très liées les unes aux autres et s’entraidaient
tour à tour.
Interview de Madame Tuchot (56 ans. fille de lavandière):
«Tôt le matin, Grand-mère et ma tante empoignent
la lessiveuse, la descendent et l’emportent à petits pas prudents
et sans s’arrêter, pour ne pas salir de suie collante le
carrelage rouge de grand-mère. Et c’est parti pour un tour
de brouette,chargée avec la javel et les boules de bleu, direction
le lavoir à 1km5 à peu près.
Aux premières maisons, les bonjours sautent les haies, les
offres de café aussi, mais ma tante ne se laisse pas tenter,
elle voudrait avoir fini le blanc pour ce soir. Les couleurs seront
sans doute pour demain. Pourtant, un raidillon l’oblige
à souffler un peu. Bon ! Elle fait d’une pierre deux coups,
elle se cache derrière un buisson, arrose le plantain et on
repart. Encore une bonne trotte et nous y voilà, le petit sentier
qui plonge vers le lavoir entraîne un peu vite la brouette,
mais ma tante maîtrise bien la descente et nous arrivons
sans encombre.

Notre arrivée fait plaisir à voir. Des bras offrent leur service
dans une avalanche de bonjours. Elles savent, les laveuses,
qu’une lessiveuse pleine demande de l’aide pour descendre
les quelques marches qui mènent au niveau de la
rivière.
Le lavoir est tout simple. La brochette de laveuses
resserre le rang.
Aujourd’hui, une jeunette va faire ses débuts de lavandière,
elle va ruser avec le savon et apprivoiser le battoir.
Me voilà dans le bain, à genoux dans ma boîte.
Les laveuses tirent sur la brosse, savonnent, pétrissent,
malaxent et créent des tempêtes de rinçages.
Elles canardent la grande planche d’averses diluviennes
quand elles tordent, avec une énergie farouche, le linge
qu’elles expédient ensuite avec une adresse de jongleur sur
les tréteaux qui les reçoivent.
C’est très rare, mais s’il arrive qu’une pièce de linge échappe
à la vigilance d’une laveuse et coule à pique, alors vite,
les travailleuses s’arment des grandes perches prévues à
cet effet, et debout, pieds nus sur la planche à laver, tel
des gondoliers elles godillent. Bien souvent, la pièce est re-
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montée un peu vaseuse, rires et blagues fusent et le travail
reprend. Evidemment ça causait : c’était un mari dont les
cornes l’empêchaient de passer la porte, un énième gosse
dans le tiroir d’une telle, une toux caverneuse qui ne passerait
pas l’hiver, un ventre rond avant la date etc...
C’était, « radio lavoir », mais s’il fallait prendre le vélo par
n’importe quel temps pour aller téléphoner au docteur, aider
une accouchée, soutenir une mourante, on pouvait compter
sur les pipelettes des lavoirs.»
> Les lavoirs étaient de véritables lieux de
rencontres et d’échanges.

) L’invention de la machine à laver.
Comment le système de laverie actuel
s’est mis en place ?
La première machine à laver fut construite en 1767
par Jacob Christian Shäffern.
Les premiers modèles fonctionnent à la manivelle puis, plus
tard, à la vapeur.
Les modèles mécaniques font leur apparition début
du XIX siècle, véritable révolution technologique de
par sa taille, la machine à laver s’intègre rapidement dans
beaucoup de foyers. Dans les pays les plus riches elles
sont presque universelles, et les ménages n’ayant pas les
moyens d’en posséder une peuvent se rendre dans des laveries
automatiques pour laver leur linge.
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Les fabricants des premières machines à laver avaient
réussi à diminuer la quantité de travail et de force musculaire
nécessaire en électrifiant la lessive et l’essorage. Malgré les
avantages de la machine à laver électrique par rapport aux
modèles à bras, il fallait toujours la surveiller pour éviter que
les vêtements emmêlés ne fassent brûler le moteur.
L’électricité permettait d’effectuer mécaniquement le
remplissage de la cuve, le brassage et l’évacuation de l’eau
ainsi que de faire passer le linge dans l’essoreuse.
Les innovations techniques conduisant à la mise au point de
machines à laver qui ferait automatiquement le remplissage,
le lavage, l’essorage et la vidange allaient survenir au cours
des prochaines décennies.
Pour beaucoup de
ménagères, «faire la lessive»
signifiait aller chercher
de l’eau au puits, la
transporter jusqu’au poêle
pour la faire bouillir et la
verser dans une machine
à laver. En effet, jusqu’au
début des années 30, la
plupart des machines à
laver devaient être remplies
à la main, au tuyau,
et on évacuait l’eau par un
robinet, fixé au bas de la
cuve, auquel on attachait
le tuyau.
En 1920, on voit apparaître
des machines munies
de pompes pour évacuer
l’eau.

La minuterie : Dans les années 40, on installe une minuterie
sur les machines à laver. La sonnerie signalait la fin du
cycle de lavage et l’arrêt de l’appareil.
Dans les années 50, les dispositifs de commande ont évolué,
passant de la minuterie utilisée pour régler les cycles courts ou
les longs à de véritables tableaux de bord munis de boutons
poussoirs qui offraient des combinaisons convenant à tous les
types de lessives.
L’arrivée de nouveaux
matériaux permettent de perfectionner
la machine à laver, aussi
bien la forme que la couleur.
Au début des années 30, on utilisait
principalement de l’acier
émaillé. C’est vers 1940 que
l’on voit apparaître les machines
à laver rectangulaires et blanches,
la carrosserie masquant
le mécanisme de la machine.
Grâce à sa nouvelle, silhouette
la machine s’intègre davantage
au décor d’une cuisine ou d’une
buanderie.
Toutes les machines actuelles fonctionnent grâce à trois
sources d’énergie différentes, de l’énergie mécanique, de la
chaleur et d’une action chimique.
A la fin des années 1990, l’inventeur James Dyson lance un
nouveau type de lave-linge avec deux cylindres qui tournent
dans des directions opposées. Ce système permet de réduire
le temps de lavage et d’obtenir un meilleur nettoyage du linge.
Plus tard, différents boutons supplémentaires apparaissent
s’adaptant au mieux à la nature du linge et aux besoins des
utilisateurs: rapidité, silence, demi charge, éco ...
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22
La laverie est un lieu qui permet de laver du linge ou
autres synthétiques (rideaux, couvertures, dessus de lit, etc.)
grâce à des machines à laver automatiques.
Il est aussi possible d’y sécher son linge grâce à des sèchelinge.
L’utilisation des laveries permet
aux personnes étant provisoirement instalées,
n’ayant pas les moyens financiers
pour l’achat d’une machine, ou la place à
leur domicile, de laver régulièrement leur
linge à proximité de chez eux.

1/ L’hygiène,
pourquoi être propre ?
a) microbes et bactéries :
L’hygiène du corps et
des vêtements contribue à
une meilleure santé.
Laver ses vêtements régulièrement
permet de ne pas
développer certains microbes
et bactéries nocifs pouvant
provoquer une maladie chez
l’homme.
b) Le paraître :
Perceptible par tous, l’hygiène, la perception physique
s’associent à une personnalité, un mode et une qualité de vie.
Un esprit saint dans un corps saint. Et inversement, un corps
saint dans un esprit saint.
- Quelques citations :
-
« Les visages souvent sont de doux imposteurs »
« Que de défauts d’esprit se couvrent de leur grâce !
Et que de beaux semblants cachent des âmes basses ! »
« Chacun met son être dans le paraître. »
Pierre Corneille.
Jean Jaques Rousseaux.
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« Tout ce qui est profond aime à vivre masqué. »
Nietzsche.
« Que les apparences soient belles, car on ne juge que par
elles. »
2/ Les vertus de l’eau, laver son esprit :
Roger Bussy-Rabutin.
La notion de se laver, être
propre physiquement influe directement
sur le mental.
Une bonne douche le soir
permet de se laver l’esprit des préoccupations
de la journée. Cette
sensation s’étend aux vêtements
et linge. Enfiler un vêtement revient
presque à « changer de peau » en
tout cas, changer de contexte. Par
exemple, passer d’un univers professionnel
à un contexte privé.
L’eau joue un rôle central dans de nombreuses religions
et croyances du monde. Source de vie, elle représente
la (re)naissance. L’eau nettoie le corps, et, par extension, le
purifie. Ces deux qualités majeures donnent à l’eau un statut
hautement symbolique, voire sacré. L’eau est, par conséquent,
un élément-clé dans les cérémonies et les cultes religieux.

a) L’eau dans les religions :
- Hindouisme :
L’eau a des pouvoirs de purification
spirituelle pour les hindous. Se
laver à l’eau le matin est une obligation
quotidienne. Chaque temple dispose
d’un point d’eau à proximité, et les
adeptes doivent prendre un bain avant
de pénétrer dans le temple.
Les endroits de pèlerinage sont souvent
situés sur les berges des rivières;
les sites où convergent deux, voire
trois rivières, sont particulièrement vénérés.
Les rites funéraires sont toujours situés près des rivières;
le fils du défunt doit verser de l’eau sur le bûcher funéraire,
afin d’empêcher que l’âme ne s’échappe et ne retourne
sur Terre sous la forme d’un fantôme. Lorsque le feu atteint le
crâne du défunt, les parents se baignent et retournent chez
eux. Trois jours après la crémation, les cendres sont collectées
et, quelques jours plus tard, jetées dans une rivière sacrée.
Le mythe du Déluge existe dans certains textes sacrés
hindous, et conte comment Manu, le premier homme, fut sauvé
de la catastrophe par un poisson (le dieu Brahma), qui le
conduisit sur les montagnes de l’Himalaya jusqu’à ce que les
eaux se retirent.
- Bouddhisme :
L’eau est utilisée dans le cadre des funérailles bouddhistes:
elle doit être versée jusqu’à ce qu’elle déborde d’un
récipient placé devant les moines et le corps du défunt.
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- Judaïsme :
Le bain rituel, ou Mikveh, était extrêmement important
pour les communautés juives autrefois ; s’il est moins utilisé
aujourd’hui, il reste toutefois obligatoire pour les convertis. Les
hommes vont au Mikveh les vendredi et avant les grandes fêtes,
les femmes avant leur mariage, après les accouchements et à la
fin de leurs règles.
L’histoire du grand déluge apparaît dans la Genèse, le
premier livre de la Bible qui contient le récit de la Création. Envoyée
par Dieu pour punir l’humanité de sa désobéissance, une
pluie torrentielle s’abat sur le monde entier, seuls Noé, sa famille,
et un couple de chaque race d’animaux échappent à cette punition,
protégés par une arche. Le déluge détruit tous les péchés
du monde, afin qu’il puisse renaître de nouveau, débarrassé de
ses impuretés.
- Islam :
Pour les Juifs, le nettoyage rituel
à l’eau permet de restituer ou de
conserver un état de pureté.
Se laver les mains avant et après
les repas est obligatoire.
Pour les musulmans, l’eau a avant tout une fonction purificatrice.
Il existe trois sortes d’ablution:
- La plus importante concerne le corps tout entier; obligatoire
après l’acte d’amour, elle est recommandée avant la prière
du vendredi, et avant de toucher le Coran.
- Chaque jour, les musulmans doivent se rincer la tête, se
laver les mains, les avant-bras et les pieds avant les cinq prières
quotidiennes. Les mosquées disposent toujours de points d’eau,
souvent des fontaines, pour ces ablutions.
- Lorsque l’eau vient à manquer, les personnes de confession
islamique utilisent du sable; il s’agit du troisième type
d’ablution.

Christianisme :
L’eau est indissociable du Baptême, qui est une déclaration
de foi et le sacrement d’admission dans l’Eglise chrétienne.
La personne qui se fait baptiser peut être totalement ou partiellement
immergée dans l’eau, ou seulement aspergée de quelques
gouttes d’eau sur la tête. Ce rite prend son origine dans les textes
de l’Evangile, où il est écrit que Jésus fut baptisé par Jean le Baptiste
dans la rivière du Jourdain. Dans le rituel du baptême, l’eau
représente la purification, le rejet du péché originel.
b) Activités de relaxation (se laver l’esprit) :
- Le yoga :
Se rafraîchir au moyen d’une
série de postures et de respirations
synchronisées provoquent
une grande chaleur
interne et une transpiration purificatrice.
Grâce au yoga, la circulation
du sang est amélioré, le corps
se fait plus léger et plus fort et
l’esprit est apaisé.
«Yoga» est un mot sanscrit, dérivé d’un autre terme sanscrit
yug qui signifie « lier ensemble «. « Yoga « est donc un terme
général portant l’idée de lier, d’unir le corps (le physique, la vie)
et le mental en une seule entité, afin qu’ils suivent une direction
identique. Certains auteurs vont même jusqu’à lui donner le sens
« d’union des contraires «, se rapprochant, par là, du principe chinois
du «Yin» et du «Yang».
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c) L’eau dans une laverie :
- L’odorat :
Selon les études du
Dr Alan Hirsch, M .D, FACP,
l’odeur de la lavande provoque
l’apparition d’ondes alpha
dans la partie arrière du crâne;
ce qui favorise la relaxation.
L’odeur du jasmin favorise la
vivacité de l’esprit.
A aucun moment l’utilisateur ne se trouve en contact
avec de l’eau, sauf avec ses vêtements humides tout juste
sortis de machine.
L’instant de lavage, la notion de purification du linge laisse
place à l’attente, moment qui déconnecte l’utilisateur cet
univers bienfaisant.

d) Les étapes d’utilisation d’une laverie :
a) L’avant laverie :
- utilisation du vêtement
- accumulation du linge sale (corbeille)
- trie du linge sale
- transfert du linge (sacs) dans un moyen de transport
+ lessive et adoucissant
> transport
b) En laverie :
- sélection d’une ou plusieurs machines
- attente pour une machine
- mise en machine du linge sale dans le tambour
- mise en machine de la lessive et de l’adoucissant
- attente de la fin du cycle de lavage
- transfert du linge vers le sèche-linge + attente supplémentaire
- ouverture du hublot
- transfert du linge dans le moyen de transport
> transport
c) L’après laverie :
- secouer les vêtements avant d’étendre
(sur étendoir et autres éléments du domicile)
- séchage
- repassage et pliage
- rangement du linge
- utilisation du vêtement
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e) L’attente dans les laveries.
a) Pourquoi attend-t-on dans une laverie ?
On attend dans un premier temps (mais pas toujours)
qu’une machine se libère pour pouvoir y mettre à son tour son
linge ; dans un second temps c’est pendant le lavage que l’attente
est la plus longue.
b) Quelles sont généralement les
activités d’attente durant cette période ?
- Lire.
- Ecouter de la musique.
- Faire une activité professionnelle (écrire …)
- Faire un tour dans le quartier.
- Regarder le hublot des machines...

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Préambule : après une enquête réalisée auprès d’une cinquantaine
d’utilisateurs, on obtient les informations suivantes :
Les utilisateurs de laverie sont principalement des personnes qui :
- n’ont pas la possibilité d’installer une machine à laver à leur
domicile,
- n’ont pas les moyens financiers pour acquérir une machine,
- sont installés dans le quartier provisoirement, étudiants ou
vacanciers.
La clientèle des laveries est très hétérogène. On y trouve des
personnes de tous âges, entre 20 et 77 ans, généralement
célibataires.
- 30 % d’étudiants pour du petit linge avec séchage.
- 25 % de personnes âgées pour le lavage et surtout pour le
séchage par manque de place dans de petits appartements.
- 20 % de mères au foyer pour le lavage et séchage des
couettes et parfois en cas de panne de la machine
domestique.
- 20 % de professionnels (Hotel, restaurant, etc..) pour les
torchons, draps, serviettes.
- 5 % de personnes en déplacement.
Les utilisateurs utilisent la laverie la plus proche de chez
eux en moyenne 1 à 2 fois par semaine pour y faire 2 machines,
(diviser la quantité de linge par 2 permet d’obtenir plus de place
sur l’étendoir)
.
Les fréquentations les plus importantes sont :
- le soir, à partir 19h jusqu’à 23h.
- le week-end.

a) Le rapport de la femme avec le soin du linge :
Au temps des lavandières, les tâches ménagères et l’entretien
de la maison étaient confiés aux femmes. Elles étaient
responsables de la bonne tenue du foyer et s’occupaient du
linge sale du reste de la famille.
Du fait de l’évolution technologique des instruments de
nettoyage et d’entretien, les femmes consacrent de moins en
moins de temps aux tâches ménagères.
Lorsque l’on passe du lavoir à la lessiveuse, on passe d’une
activité collective à une tâche individuelle qui se fait chez soi.
Gains de temps et de fatigue, on peut y laver son linge plus régulièrement,
l’hygiène évolue. De par ce gain de temps, la femme
va pouvoir consacrer une partie de ses journées à d’autres
activités, en plus de la cuisine et de l’entretien de la maison.
Plus l’évolution technologique est importante, moins on y passe
de temps et mieux le linge est nettoyé.
Les mœurs évoluent et le temps consacré aux tâches ménagères
diminue et celles-ci se partagent de plus en plus dans un
couple. Toutefois, on observe, de façon général, que les femmes
ont toujours la volonté de s’occuper du soin du linge dans
une famille. L’implication psychologique de la femme dans le
bien être et la bonne santé de la famille s’ajoute à sa stature de
mère protectrice.
Aujourd’hui, certaines activités comme la cuisine, la vaisselle,
passer l’aspirateur, le dépoussiérage ont réussi à migrer vers
l’homme, mais la douceur du linge sera toujours associé à la
sensibilité d’une femme (cf: les publicités sur le sujet).
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b) Les rapports sociaux :
La réalité sociale se manifeste par l’existence de
rapports entre individus et groupes, ainsi qu’entre groupes.
Ces rapports peuvent tantôt être ténus, tantôt standardisés,
permanents ou occasionnels.
Les rapports sociaux sont à la fois le contexte où
se déroule l’action humaine et ce que cette action modèle,
transforme, reproduit. Tout groupe, ou organisation, se construit
sur des tissus de rapports sociaux, les plaçant au rang
de la formation sociale la plus simple.Toutefois, le groupe
précède les rapports sociaux, et non l’inverse, puisqu’il les
engendre.
Certains cas présentent des rapports sociaux antérieurs
aux groupes (comme des employés d’une entreprise
qui créent un syndicat).
Mais les rapports sociaux initiaux résultent, dans tous les
cas, d’autres groupes ou de la société globale (préexistant
aux individus).
« Un rapport social existe entre deux
individus lorsque l’existence ou l’activité de
l’un influent sur les actes ou les états psychologiques
de l’autre ».
« Influencer c’est agir de telle manière que le
comportement ou la pensée d’autrui soient
différents de ce qu’ils eussent été sans ce
facteur ».

c) Le comportement humain dans une laverie :
La personne rentre dans une laverie avec difficulté ;
elle se bat avec la marche, le gros sac de linge et la porte, pour
peu que le passage soit déjà occupé par une autre personne
voulant sortir ou entrer en même temps, l’opération se complique.
Du fait que chaque personne est contrainte par le contenant
de linge trop lourd, certaines personnes s’entraident et
établissent ici parfois une première communication, qui peut,
parfois, être précurseuse d’une suivante.
Une fois à l’intérieur de la laverie la personne va établir
un plan général de la situation : perception et analyse physique
des autres personnes et leurs comportements afin de définir l’accès
à une (ou plusieurs) machine(s).
En fonction de ces différentes informations, elle élabore
le trajet de son emplacement (ici l’entrée) jusqu’à un point B, la
machine disponible où l’espace environnant est le moins encombré.
Dans le cas contraire, elle choisira sa machine en fonction
de l’apparence ou du comportement des utilisateurs voisins.
Dans l’éventualité où aucune machine à laver n’est disponible
la personne va observer les contenants de linge de chacun et
l’activité de son propriétaire.
Une personne qui commence à ranger ses affaires ou qui regarde
fréquemment sa montre traduit un départ imminent. Cela
permet de savoir s’il est préférable de s’asseoir ou non, d’anticiper
la place la plus adaptée qui permettra l’accès le plus rapide
à la machine vers la machine disponible.
Une fois installée à sa place d’attente, cette même
personne se prépare matériellement et mentalement ; elle ne
s’engage pas tout de suite dans une activité d’attente. Pendant
cette période la personne s’imprègne de l’atmosphère du lieu et
approfondit son observation des différents individus dans l’espace.
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Moins il y a d’individus dans l’espace, plus la personne
s’accapare une grande place. Si l’on prend le cas d’une délimitation
de place (siège ou autres), la personne « s’étale » en
débordant sur les places voisines, délimitant ainsi son espace
personnel. Sac, bras, jambe(s) vont progressivement gagner
du terrain.
Une fois que la machine désirée est disponible, la personne
passe un rapide tour d’horizon de chaque individu afin
de prévenir de son intention et de repérer d’éventuels concurrents.
L’espace d’une laverie étant réduite les affaires personnelles
de cette personne sont généralement regroupées et laissées
à cette même place afin de la préserver, elle marque ainsi son
territoire.
d) Dévoiler ses vêtements :
Place maintenant à
l’activité pour laquelle la
personne s’est déplacée
: laver son linge (ou
autres grosses pièces…).
Sortir ses vêtements aux
vues de tous n’est pas
toujours chose simple.
Les sous-vêtements
d’une demoiselle par
exemple. La tâche est
encore plus complexe
quand le linge sale n’est
pas préalablement trié.

Dans ce cas de figure, la personne fait le moins de transfert
possible sac/machine à laver mais cherche plutôt à regrouper
tous les vêtements, qu’elle considère comme « personnels »
à même le sac afin d’éviter d’innombrables sorties délicates.
L’acte dure généralement entre 30 secondes et 2 mn, cela
dépend de l’organisation de chacun. Plus l’acte est rapide,
moins la personne se sent observée, imaginant les pensées
les plus salaces des personnes entourantes face à un certains
types de vêtements (ex : sous vêtements extravagants).
Vient ensuite le dosage de la lessive.
Plusieurs situations possibles :
1/ la personne à apporté sa lessive.
2/ la personne à oublié d’apporter sa lessive, auquel cas, elle
a la possibilité d’utiliser un distributeur de lessive, ou, par faute
de présence de distributeur, ou de monnaie, de demander
aux personnes présentent dans la laverie un peu de lessive.
L’aide est souvent généreusement donné, il en découle souvent
une conversation plus ou moins courte.
Le retour à la place « réservée » se fait en regardant
d’un bref coup d’œil si les effets personnels n’ont pas été
déplacés, voire dérobés. Ainsi que sur la situation globale
de la pièce, qui est comparée directement avec celle précédemment
afin de savoir ce qui s’est passé durant le bourrage
de la machine. L’analyse des visages permet de savoir si
certaines personnes ont observé la personne en action ; leur
expression de visage traduit le sentiment qu’elles peuvent
avoir envers cette personne. C’est l’analyse brève d’un comportement
pour mieux comprendre ce qui nous entour afin de
mieux mouvoir dans cet environnement.
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e) L’attente :
Chaque personne arrive dans la laverie avec une humeur
ou un caractère différent. Certaines vont se mettre à lire,
à écouter de la musique, d’autres préféreront ne pas perdre
leur temps et auront prévu de quoi travailler, d’autres encore
préféreront passer leur temps à se balader dans le quartier, ou
d’autres resteront perdus dans leurs pensées en regardant le
hublot de la machine.
Les personnes qui resteront à attendre seront parfois
observées par leurs voisins curieux. L’activité d’attente permet
d’en connaître un peu plus sur eux, un style de musique ou
une catégorie de roman par exemple, des images, des sons,
des mots, une odeur.
Quand une personne est trop insistante sur l’observation
de l’occupation de son voisin, celui-ci se sent dérangé et
a du mal à se concentrer sur son activité, la réaction de cette
personne se traduit généralement par un signe d’opposition,
comme un changement de place par exemple.

De même, si sur un banc plusieurs personnes quittent leurs
places et qu’il ne reste seulement que deux personnes l’une
à côté de l’autre, si la personne qui a le plus de possibilité de
déplacement ne s ‘écarte pas cela est dérangeant pour l’autre.
S’il s’agit de personnes de sexes opposés, cela peut vouloir
indiquer une certaine attirance.
Parfois l’activité d’attente personnelle est un tremplin à
la discussion et à l’échange. Une fois la conversation entamée,
il ne tient qu’à chacun des acteurs d’y mettre fin. Toutefois, les
discussions en laverie sont limitées de par le fait que, généralement,
un seul sujet est abordé, mais aussi par le temps et le
fait que l’interlocuteur reste un inconnu (qui habite cependant
lui aussi à proximité de la laverie...)
Une fois le cycle de lavage terminé, la personne met
fin à son occupation, commence à ranger ses effets personnels
puis récupère son linge. Là encore, en essayant de ne
pas laisser paraître certains vêtements. S’ensuit la sortie, en
saluant ses quelques interlocuteurs.
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f) Le privé dans le public :
En laverie, et à la vue des personnes présentes,
il est parfois délicat, pour certains de :
- Sortir certains vêtements ou sous-vêtements du sac de
linge sale ou de la machine.
- Se montrer habillé d’une tenue peu avantageuse.
> pénurie de linge propre à se mettre (on attend souvent la
dernière minute pour aller faire une machine), pas toujours
coiffé, pas de maquillage pour les femmes.
Du fait de leur proximité, les utilisateurs ne se préparent
pas spécialement physiquement pour aller en laverie.
- Téléphoner.
> observation des autres personnes.
> diffusion de la conversation aux personnes voisines.
- Manger.
> odeurs.
> observation des autres personnes.
- Demander de la monnaie, de la lessive ou
un conseil d’utilisation.
- Encombrer l’espace avec sa grosse valise / sac.
- Discuter avec une autre personne.
> diffusion de la conversation aux autres personnes.
> humeur et personnalité de l’inconnu.
Il n’est pas simple de pratiquer une activité personnelle
sans attirer les regards ou sans perturber celles des
personne voisines.

g) Situations d’attentes similaires :
L’activité d’attente se retrouve dans plusieurs secteurs
différents. L’attente est un moment où l’on se trouve
contraint de patienter afin d’obtenir une chose voulue.
Si l’on prend l’exemple de l’attente chez le médecin,
on s’aperçoit que, bien souvent, les personnes n’apportent
pas d’activité personnelle et se rabattent sur celles proposées
telles que feuilleter les magazines mis à disposition par
exemple.
Dans les transports en commun, chacun va, en général,
s’enfermer dans une « bulle », écouter de la musique ou lire
un livre ou simplement se plonger dans ses pensées.
Le regard de chacun se voile et crée une distance psychologique
entre l’image perçue et la pensée de la personne.
D’une façon générale, les personnes répètent ces
mêmes codes de comportements dans chaque lieux où il y a
une attente. La laverie fait partie de ces lieux où l’on attend.
Cependant, la situation est différente puisqu’il y a un but
commun pour chaque utilisateur : laver son linge.
Il n’y a pas de flux excessif dans l’entrée des laveries, une
personne rentre, en moyenne, tous les quinze minutes en
« heures de pointe » (le soir et les week-end).
De par son activité d’attente,
une personne va
communiquer un stéréotype
de personnage, un
certain style de vie.
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- Toilettes publiques et vestiaires sportifs :
On retrouve la même situation que dans une laverie, partager
un moment privé en milieu public. Ici il n’y a pas réellement
d’attente, la similitude est dans la complexité à déterminer la
limite du pudique.
- Restaurants :
Ici c’est la conversation privée avec des amis qui peut
devenir publique, partager avec quelques voisins de tables.
On peut alors facilement déterminer de façon très générale
un portrait type du genre de personne qui nous entoure.
- Métro :
Attentes et difficultés à gérer son espace personnel,
les transports en commun sont des situations riches en interactions
où l’espace personnel de chacun est régulièrement
modulé en fonction du nombre de personnes environnantes.
C’est l’un des rares cas où la personne peut réduire autant
son espace personnel. Les autres cas étant soit un lien affectif,
soit de confrontation physique.
Dans le cas des transports en commun, l’espace personnel
peut se réduire jusqu’à ne plus exister, on parle de cas extrême
qui se délimite à l’enveloppe corporelle de la personne,
la frontière du mental.

h) Communiquer :
Communiquer est une interaction entre plusieurs personnes.
On peut comparer cette interaction à une pièce de théâtre, où
chaque personne, acteur, joue un rôle, mais ces rôles évoluent
et s’adaptent en fonction de l’interlocuteur, voir du contexte.
Dans chaque cas, la personne essaie de ne pas perdre
la face. Pour faire bonne figure, elle veut toujours donner une
bonne image de sa personne.
Tout le monde cherche à faire durer une discussion, donner
bonne figure de sa personne mais aussi respecter celle de
l’interlocuteur, ce qu’on appelle autrement la politesse.
Une personne s’adapte à une autre en fonction des
mots qu’elle utilise, ses gestes, de son comportement, tout ça
dans le but d’obtenir une information voulue ou une quelconque
reconnaissance.
On peut dire qu’une personne change généralement
d’identité en fonction d’interlocuteurs ou d’univers côtoyés.
Toujours de le but de se faire bien voir et de se faire intégrer,
dans un groupe de personnes par exemple.
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i) L’identité :
L’image que nous donnons doit être confirmée par
autrui. Le fait que le rôle, le statut et la place des acteurs
soient bien identifiés permet aux interlocuteurs de se reconnaître
dans une position sociale, d’éviter les malentendus, les
conflits, et d’assurer sa crédibilité.
L’identité situationnelle du locuteur est repérable dans
l’énonciation.
Pour une entreprise, l’image de marque correspond à
l’identité de l’entreprise perçue par ses parties prenantes.
Toute atteinte à l’image de marque est un risque de réputation,
préjudiciable à la bonne marche de l’entreprise, à sa
crédibilité, et à la confiance que lui accordent ses clients.

Les masques :
Avoir différentes identités est une force que l’on préserve,
c’est la capacité d’adaptation. De manière générale, une
personne cherche à garder ses différents masques, ne dévoile
pas tout de sa réelle personnalité et s’adapte en fonction de
l’interlocuteur. Il est plus facile de se dévoiler avec une personne
qui nous ressemble.
Se sentir apprécier et / ou aimer reste une quête sans
fin pour chacun. C’est se donner une meilleure image de soi
même, au travers du regards des autres.
La prise de confiance en soi passe avant tout par une
motivation de l’entourage. Une personne confiante dans un
univers spécifique manquera de repères dans un autre, et
cherchera à retrouver une certaine aisance en retrouvant ses
marques.
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New bateau lavoir :
Antoine Autran, 31 ans, est diplômé des Arts et Métiers.
En 2001, il participe au Concours national de la création d’entreprises
de technologies innovantes, catégorie «émergence».
Ce jeune entrepreneur a une idée : un automate laverie intégrant
un stockage du linge dans des tambours individuels.
Cet automate fonctionne comme un distributeur de cassettes
vidéo, 24h/24h.
Le client dépose son linge dans un tambour individuel, par
un hublot de façade de l’automate. Il définit des options de
lavage et de séchage. Un ticket avec un code lui est délivré. Il
comporte l’heure à partir de laquelle il pourra venir retirer son
linge. Des modules de lavage et de séchage traitent ensuite le
magasin suivant les priorités (normal ou express) et les options
définies par le client.
La récupération du linge
est possible à tout moment.
Les temps d’attente
sont supprimés,
et l’hygiène est assurée
par la désinfection des
tambours entre chaque
lavage. Le linge est
gardé en sécurité dans
un magasin de stockage
jusqu’au retour du client.
Le marché à conquérir est celui du remplacement des
laveries libre-service classiques. Elles sont 4500 en France,
situées pour la plupart dans des quartiers à forte densité de
population et sur les lieux de vacances.
Le «Bateau Lavoir» supprime les problèmes liés à l’accueil
du public, aux surveillance et entretien des locaux. Il suffit de
10m2 pour installer la machine.

La capacité est modulable : de 20 à 30 tambours. Le paiement
par carte bleue évite la manipulation d’argent liquide.
Dans un secteur qui n’a pas évolué depuis les années 1960,
celui des laveries libre service, Robotran invente le Bateau
Lavoir, le premier automate-laverie 24H/24.
Les utilisateurs insèrent leur carte bleue, choisissent
leurs options sur un écran, déposent leur linge dans un hublot,
et se voient remettre un ticket avec leur code secret leur
indiquant l’heure de fin de cycle.
Ils n’ont plus besoin d’attendre sur place et ils récupèrent leur
linge à l’heure dite, lavé, séché et même stocké gratuitement
quelques heures.
Quant aux exploitants, ils y gagnent en temps passé, en
sécurité, en surface de local.
« Vous disposez de votre temps pendant le lavage/ séchage
du linge qui est complètement automatisé et vous choisissez
le moment auquel vous souhaitez récupérer votre linge »
LG Wash Bar :
« Parmi les personnes interrogées par la marque
LG(Lucky GoldStar), 75 % d’entre elles passent entre 30
minutes et 1 heure par semaine dans une laverie et 80 %
passent entre 30 minutes et 1 heure dans un bar. Il n’en fallait
pas plus pour le fabricant coréen d’électroménager pour
marier l’utile à l’agréable et inaugurer son premier «wash
bar» - entendre laverie-bar - dans le XIème arrondissement
parisien.
En plus des machines, des sèche-linge et du bar, les
visiteurs se voient proposer de nombreuses activités «ludicoculturelles»,
dont un accès Wi-Fi, des tests produits, des
diffusions de courts-métrages et des soirées. Le mardi soir,
les clients tout de blanc vêtus gagnent un cocktail “plus blanc
que blanc”. Le mercredi et le samedi, c’est soirée DJ et, le
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vendredi, il est possible de rencontrer l’âme sœur au cours de
la soirée «chaussettes orphelines». Concept ! »
www.dyn-com.com

« Pour LG, le linge sale se lave entre amis. La marque
d’électroménager ouvre à Paris le tout premier bar-laverie de
France. Une stratégie produit doublée d’une expérience de
marque.
Qui n’a pas connu l’attente interminable devant un
tambour de machine à laver, à la lumière de néons déprimants,
verra d’un oeil indifférent l’ouverture du tout premier « wash
bar » (bar-laverie) inauguré par LG Electronics France le 9
novembre (2006) à Paris. Les autres apprécieront.
Interview de Dominique Bernage LG Group Director :
- Le projet Wash Bar va t’il reprendre ? (si non, pourquoi ?)
> «Le nouveau Wash Bar a ouvert ses portes le 14 décembre
dernier : www.washbar-lg.com».
- Quelles ont été les remarques des utilisateurs face au concept
?
> Toujours positives ... et la fréquentation du nouveau wash
bar le confirme
- Quels types de profils ont les utilisateurs du WashBar ?
(âges/sexe/situation social/habitants du quartier?)
> «Habitants du quartier pour la partie Wash ... pas encore
d’études sur la fréquentation
> Habitués du bar (qui existait déjà avant l’ouverture de la
partie wash) plutôt 20 / 40 ans et nouveaux clients intéresssés
par le concept».
- Quelles sont ses fréquences d’utilisations? Venait-on toujours
avec du linge à laver ?
> «Double identité du washbar, wash et bar.... Dans le nouveau
bar, les gens viennent soit pour le bar uniquement, soit
pour laver lingue et profiter de l’environnement Wash bar, soit
pour profiter de l’espace WashBar très convivial, lire un bouquin,
profiter d’internet, tout simplement».
- Quels problèmes avez-vous pu rencontrer?
> «Sur l’ancien Wash Bar, comme sur celui ci, les délais de
lavage sont longs car ce sont des machines normales, pas des
machines industrielles de laverie. Les clients doivent le savoir
et le prendre en compte. D’autre part, l’ancien wash bar était
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un assemblage «médiatique» alors que le nouveau est un projet
à long terme, pensé depuis le début avec les gérantes du
bar pour durer dans le temps. D’où une osmose beaucoup plus
grande avec leur vision du développement de leur établissement,
qui est pour nous une garantie de succès (et d’ouverture
d’autres WashBar en province dans le courant de l’année)».
Le concept est simple : Faire cohabiter un bar agréablement
décoré et une authentique laverie. Pendant que sa machine
(LG) tourne gratuitement, le visiteur peut siroter une consommation
au bar, par exemple un « plus blanc que blanc », à
moins qu’il ne préfère se servir dans le frigo américain (LG),
visionner des films (sur les écrans plasma LG) ou feuilleter un
bouquin dans le canapé (qui, lui, n’est pas griffé LG). Au total,
dix machines à laver (9 et 10 kg), trois sèche-linge, un atelier
Web avec connexion Internet et un vidéo-projecteur.
Cible jeune, urbaine et branchée
De nombreuses animations sont d’ores et déjà prévues : séances
de personnalisation, organisation de soirées rencontres
baptisées « Les deux font la paire », diffusion de courts-métrages
par un collectif de réalisateurs ou même soirées football
(LG sponsorise l’Olympique lyonnais). Lever Fabergé et Cajoline
sont partenaires de l’opération. Petit Bateau y réfléchit.
Avec son « wash bar », LG vise un public jeune, urbain et
branché, d’où le choix d’une implantation rue Oberkampf, dans
le XIème arrondissement de Paris.
La marque, qui n’a rien d’un débit de boissons, propose également
aux bars d’accueillir un espace laverie. « C’est une sorte
de maison témoin, que nous allons implanter ailleurs », poursuit
Frédéric Lecoq.
Avant la fin 2006, dix autres « wash bars » devraient être
ouverts en France, dont le prochain sans doute à Lyon. »
Marie Maudieu. STRATÉGIES
1390 du 17/11/2005 (page 18)

Cle@n Clothes :
Implantée à Aix en Provence depuis 2001 , cette Cyber Laverie
est un modèle de genre. Première Cyber Laverie de France
dirigé par Christian Le Corre.
Fini le temps perdu où vous regardiez tourner votre linge, ici
vous surfez sur le net. Vous en profitez pour revoir vos cours
ou travailler vos dossiers (des tables sont mises à disposition),
vous discutez, vous liez conversations !
Le Webcam laverie :
Véritable salon de lavage à Strasbourg, chez Happy Wash on
diffuse en direct live et en continu, l’ambiance de la laverie où
certains ne font pas que laver leur linge.
Sms SANYO :
Le Japonais Sanyo a mis au point un système permettant d’envoyer
un SMS ou un e-mail une fois la lessive (ou le séchage)
terminée. Le système est destiné à équiper les laveries automatiques.
De même la technique permet d’informer le propriétaire
de laverie automatique d’éventuelle panne sur ses machines
(ou d’autres informations comme le taux d’utilisations, le chiffre
d’affaires...).
Les services d’entreprises :
Aujourd’hui certains employés ont la possibilité de faire
laver leur linge sur leur lieu de travail. Généralement déposé le
matin à la réception ou à la «conciergerie», les employés récupèrent
leurs vêtements propres et repassés en fin de journée.
Un réel gain de temps qui s’ajoute à d’autres services que propose
l’entreprise comme des salles de sports, salles de repos,
crèche, etc …
L’objectif de l’entreprise, à travers ces services, est de fidéliser
ses salariés.
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Conclusion :
Les laveries de nouveaux espaces d’échanges et de rencontres
?
Les laveries lieux privilégiés pour recréer au sein de nos villes
des collectivités de quartier ?
Rêve, bien sûr pour le moment. Car rien n’est plus anonyme
aujourd’hui qu’une laverie où l’on vient remplir une corvée
ménagère dont on se passerait bien.
Les laveries espaces privé ou lieu public ?
Nouveau rêve évidement. Car il n’y rien de moins privatif
qu’une laverie où toutes les machines se ressemblent et où
l’espace d’attente se réduit à quelques bancs inconfortables,
quand il ne faut pas tout simplement faire le pied de grue
devant sont lave linge.
Et si ce n’était pas un rêve ?
Après tout, nos laveries d’antant n’étaient-elles pas des lieux
de vie ? Et si ces deux concepts pouvaient devenir réalité ?
Peut-on retrouver l’ambiance de nos laveries d’autrefois dans
un contexte actuel ?

Cahier des charges :
Mon Objectif :
- Repenser la laverie en un endroit plus convivial et adapté
aux différentes catégories d’utilisateurs et à leurs activi
tés d’attentes.
- Proposer à l’utilisateur le choix de passer un moment
privé ou collectif.
- La laverie : lieu de rencontres.
- Proposer une activité commune qui permettra l’échange
et la communication pendant l’attente.
- Transmettre aux utilisateurs les bienfaits de l’eau.
- Simplifier le trie et le transport du linge.
- Créer de nouveaux services et emplois.
Autres critères :
- L’avant / pendant et l’après laverie.
- Un concept rentable.
- Ambiance/Convivialité/Confort
- Une laverie écologique. (recyclage)
- Une laverie économique.
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Résumé de mémoire :
Univers : Les laveries.
Français
Plus qu’un endroit où l’on lave son linge, la laverie est aussi un
lieu où l’on côtoie de nombreuses personnes différentes.
Pour autant, ce « lieu de rassemblement » demeure très anonyme.
Mélange de cultures et de générations, la communication n’y
est pas spontanément naturelle. Pour beaucoup cela reste une corvée,
une tâche ménagère importante de par le temps passé à attendre
qu’une machine se libère ou la fin d’un cycle de lavage.
Aujourd’hui, les laveries ont de plus en plus d’utilisateurs.
4500 sites en France, situés, pour la plupart, dans des quartiers à forte
densité de population et sur les lieux de vacances.
Les laveries espaces privés ou lieux publics ?
Lieu public par excellence, les laveries n’en sont pas moins
des endroits où l’on y déballe son linge et d’une certaine façon son
intimité. Cette tendance est encore accentuée lorsque les clients, pour
tuer le temps, ouvrent un livre, écoutent de la musique, révélant ainsi
une part de leur personnalité ou de leurs goûts.
Autrefois, les lavoirs étaient de véritables lieux de vie. Certes
dans d’autres conditions que celles d’aujourd’hui. Mais, à y réfléchir,
sans collectivité ou association, les quartiers perdent en animation et
en rapports humains. On connaît de moins en moins son voisin, on ne
s’intéresse plus à la vie de son quartier, et aux nouvelles rencontres
spontanées.
Pourquoi et comment les laveries actuelles ont su couvrir un marché ?
Sont-elles réellement adaptées aux attentes des utilisateurs de laveries
?
En observant les comportements humains en milieux publics,
et plus particulièrement en laveries, certains éléments d’interactions se
révèlent, les communications entres utilisateurs/voisins disparaissent
et certaines situations deviennent ambiguës.
Alors comment transformer la laverie en un moment plus convivial
et adapté ?

Summary of memory :
Univers : Laundries.
English
More than a place where we wash are linen the laundry is also a
place where we are next to numerous different persons.
For all that, this « place of assembling « remain very anonymous.
Mixture of cultures and generations the communication is not
there spontaneously natural. For many it remains a duty, an important
domestic task of part the past to wait that a machine releases itself or the
end of a cycle of wash.
Today laundries have more and more users. 4500 sites in
France, situated for the greater part in districts with strong density of
population and on the scene holidays.
Laundries spaces deprived or public place?
Public place par excellence, laundries are not less place where
we unpack(display) its linen and in a way its intimacy there. This tendency
is still stressed when the customers, to kill the time, open a book,
listening of the music, so revealing a part of their personality or of their
tastes.
Formerly laundries were of real places of life, certainly in
the other conditions that those current. But to think about it without
community or association districts lose in animation and in human
reports(connections). We know fewer and fewer his(her) neighbour, we
are not any more interested in the life of its district, and in the new meetings
spontaneous.
Why and how the current laundries knew how to cover a market?
Are they really adapted to the waits(expectations) of the users of laundries?
By observing the human behavior in public circles and more
particularly in laundries certain elements of interactions underline, the
communications enter users / neighbour see disappear and the situations
are difficult.
Then, how to transform the laundry at friendlier and adapted moment?
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Glossaire :
Laverie :
La laverie est un lieu qui permet de laver du linge ou autres sythétiques
grâce à des machines à laver automatiques. Il est aussi
possible d’y sécher sont linge grâce à des sèche-linge.
L’utilisation des laveries permet aux personnes qui n’ont pas de
budget ou la place à leur domicile de laver régulièrement leur linge
à proximité de chez eux.
Utilisateurs :
Toutes les personnes qui utilisent les laveries régulièrement et
occasionnellement.
Milieu public :
L’espace public représente dans les sociétés humaines, en particulier
urbaines, l’ensemble des espaces de passage et de rassemblement
qui sont à l’usage de tous, soit qu’ils n’appartiennent à personne
(en droit par ex.), soit qu’ils relèvent du domaine public.
Espace privé/personnel :
La portion d’espace qui entoure un individu et où toute pénétration
est ressentie par lui comme un empiètement qui provoque une manifestation
de déplaisir ou de plaisir.
Il s’agit d’un contour et non pas d’une sphère, car les besoins en
espace sont plus ou moins grands vers l’avant que vers l’arrière.
Comportement humain :
C’est l’observation et l’analyse de l’homme dans des situations
particulières.
Interaction :
Phénomène qui permet à des individus de se constituer comme
groupe, et qui consiste dans le fait que le comportement de chaque
individu devient stimulus pour l’autre.

Bibliographie :
- La mise en scène de la vie quotidienne.
T2. Les relations publiques. Erving Goffman.
- La trame conjugale. Jean-Claude Kaufmann.
- L’histoire de la machine à laver en France.
Quynh Delaunay.
- Les magazines Strategie.
- Dictionnaire Larousse 2002.
Sites et moteurs de recherche:
- GettyImages.fr
- Google.com
- Yahoo.fr
- wikipedia.org
- Bibliothèque du Kremlin-Bicêtre.
- www.washbar-lg.com
- www.tide.com
- www.sos-laverie.com.
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Remerciements :
- à mes amis proches pour leur soutien.
- à ma famille pour avoir cru en moi.
- à tous les utilisateurs de laverie avec qui j’ai pu discuter.
- à Mr.Ashveen PEERBAYE
Maître de conférences en sociologie
TIO-LATTS/Département de sociologie
(CNRS, ENPC, Université de Marne-la-Vallée)
- à Mme.Dominique Bernage. LG Group Director.
- à toute l’équipe pédagogique de Strate Collège Designers,
pour son suivi attentif, qui m’a permis de progresser et de
mieux communiquer mes idées.
- à Mme Tuchot pour son témoignage.
- à Laurent Recouvreux et aux autres membres du forum
«malaverie.net».

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Xavier ROTH-FICHET
roth_fichet@yahoo.fr
tel : 06.79.71.74.29
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