Cap sur Tripoli. pdf - Aviation et Pilote

CARNET DE ROUTE
SOUS LE SOLEIL
DE LA LIBYE
Pilotes de
l’impossible
PAR JEAN-MICHEL COLLINEAU
PHOTOGRAPHIES JOËL MORTREAU
C
e voyage vers la Libye
s’est décidé sur une
rencontre tout à fait
fortuite avec des
journalistes libyens lors
d’un précédent rallye en Tunisie :
ils invitèrent l’organisation du
Rallye Aéro France à se rendre
dans leur pays. La Libye est trois
fois grande comme la France et
seulement peuplée de six millions
d’habitants. La plupart des régions
sont désertiques et le désert libyen
est connu pour être l’un des plus
beaux au monde. Les organisateurs
54 Aviation & Pilote - 432 - Janvier 2010
décident alors de tenter l’aventure
malgré les a prioris de plusieurs
de ses participants. Le responsable
de la logistique est envoyé sur
place dans le but de confirmer
– ou d’infirmer – les a prioris
des « timides » et des « contre »,
comme demander un certificat de
l’ONU certifiant que ce pays n’est
plus sous embargo. Soulagement,
le pays ne figure plus sur la liste
depuis 2003.
Le parcours finit par se mettre
en place. Dans un premier temps, le
circuit ne dépasse pas Tripoli mais
les participants convaincus font
pression pour se rendre à Sebha
et Ghadamès. Les équipages qui
n’osent pas s’y rendre sont vite
remplacés par de nouveaux venus.
Il y a une forte demande des pilotes
sur la destination qui, il faut bien
le dire, n’est pas facile à réaliser.
Elle a nécessité de nombreuses
rencontres, en France comme en
Libye, mais un climat de confiance
a fini par se développer entre
les différentes parties au fil des
semaines et des mois de discussion.
Finalement, seize équipages
embarquent pour l’aventure.
13 juin : Carpentras - Propriano :
240 Nm. Les équipages se
rassemblent pour le départ
à Carpentras. La situation
géographique du terrain permet
d’éviter les grands aéroports pour
rallier facilement l’Italie, la Corse
et l’Afrique du Nord. Le Club,
très sympathique, n’hésite jamais
à apporter sa contribution pour
organiser l’escale, et il fait toujours
beau sur Carpentras…
Prévenus, les services de la
circulation aérienne facilitent le
transit jusqu’à Propriano et font
le relais pour les plans de vol avec
Olbia, en Sardaigne. Un décollage
toutes les trois minutes incorporées
avec le trafic du week-end vers la
Corse et sur le sud-est permet la
fluidité des vols. L’escale technique
à Propriano est associée à un départ
hors Schengen pour se rendre
directement à Tabarka, en Tunisie,
en transitant au-dessus de la
Le 15 e anniversaire du Rallye Aéro France
s’est déroulé du 13 au 20 juin 2009. Pour
cette nouvelle édition, ses organisateurs ont choisi
le sud, pour l’assurance du soleil qui brille en cette
période sur la Corse, la Tunisie et... la Libye. Un
climat chaud mais acceptable pour découvrir une
partie du monde que peu de pilotes privés ont la
chance de pouvoir survoler.
Sardaigne. Le choix de Propriano à
l’écart des grands aérodromes nous
facilite le transit et permet d’avoir
une autonomie plus importante en
arrivant sur la Tunisie.
Propriano – Tabarka : 340 Nm.
Après avoir survolé la Sardaigne
par le centre de l’île, nous arrivons
à Tabarka, situé en bordure de mer
et à 7 km de la frontière est de
l’Algérie. L’aéroport fut construit
dans le but de développer la région
qui est très belle : forêts et plages
sont au rendez-vous. L’aéroport
vit au ralenti, c’est pourquoi les
autorités tunisiennes accueillent
toutes les activités aéronautiques
pouvant apporter un trafic.
Sur place, nous arborons
notre casquette humanitaire et
embarquons une quarantaine
d’enfants handicapés pour des
vols découverte au-dessus de leur
forêt et village. Nous aurons même
droit au J.T. de 20h00. Comme
par le passé, c’est l’armée qui
assure l’avitaillement en Avgas,
soit plus de 2 000 litres. Le tarmac
est submergé par les familles
accompagnant leurs enfants, une
fanfare de majorettes défile tout en
jouant un air de fête. Nous lisons
dans les yeux des enfants la joie et
les pilotes sont tous aussi réjouis par
le côté sacré du vol. La nuit tombe
assez vite, nous interrompons les
vols et rejoignons l’hôtel.
Site de l’Eptis
Magna à Tripoli,
le site romain le
plus important au
monde.
L’oasis d’Ubwari,
survolée entre
Sebha et Ghat.
432 - Janvier 2010 - Aviation & Pilote 55

CARNET DE ROUTE
Le Cessna
piloté par
Sophie et Denis
Basselerie,
participants fort
appréciés de
l’organisation.
Bassins en
bordure de Sfax.
Les 52 raiders
pénètrent dans
l’Eptis Magna
par la porte
principale.
Statue
photographiée
au Musée de
Tripoli, le plus
grand au monde.
Une merveille
d’autant plus
agréable à visiter
que les touristes
sont peu
nombreux.
14 Juin : Tabarka - Tripoli :
340 Nm. Nous volons en direction
de Djerba avant de rejoindre Tripoli,
capitale de la Libye. Cette étape
nous fait découvrir des régions
différentes de l’Europe : les forêts
d’oliviers sont le seul contraste avec
le sol rouge. Les avions mettent le
cap sur le désert et la végétation
se fait rare. Au cours du vol, nous
sommes avisés par Tunis que les
Libyens nous attendent bien et
que nous serons basculés sur la
fréquence de Tripoli Info avant
même le passage de la FIR. Le
premier contact est agréable. Le
contrôleur connaît l’identité de
chaque équipage par un numéro
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communiqué avant notre départ et
qui est indiqué sur les plans de vol.
Il nous donne de nouveaux caps
et altitudes. La route IFR basse
altitude de nos plans de vol n’a plus
rien à voir et cela devient bien plus
simple, au point que le radar nous
amène directement en finale tout
en intercalant les commerciaux.
L’arrivée en directe nous fait longer
la côte et la ville de Tripoli.
L’aéroport de Mitiga ancienne,
base américaine des années 1970,
est surtout exploité par les militaires.
Il y a beaucoup de matériels en
état, ou pas, de vol. Un musée à
ciel ouvert. Au sol, les Libyens
ont respecté nos demandes par la
présence de pompiers sur le bord
de piste et sur le parking, un accueil
médical, des boissons fraîches à
volonté, un lunch et surtout pas de
fouille par la douane des avions.
Ce dernier point, obtenu après de
longues négociations, était un critère
important de notre voyage, car vider
un avion sous 45° au soleil, comme
à Grenade, n’est pas une partie de
plaisir… Le refuelling débute en
présence d’un camion de pompiers
muni de neige carbonique. Chaque
goutte d’essence répandue sur le
sol est immédiatement aspergée de
neige car ici, par 36°, le feu peut
vite se déclencher. Une personne
est chargée de prendre tous les
passeports pour les formalités
d’entrée, documents qui seront
retournés le soir même, à la
réception de l’hôtel. Les membres
du groupe sont libres de circuler
et de prendre des photographies.
Nous rencontrons sur le terrain des
équipages français volant sur Puma
immatriculés en Fox, travaillant dans
le pays pour le compte de sociétés
étrangères. Ils sont surpris et
impressionnés de nous voir à Tripoli.
Nous quittons ensuite les
parkings avec un bus venu nous
prendre au pied des avions et gardé
par des militaires en arme – la
sécurité du groupe a été prise très au
sérieux par les organisateurs qui ont
exigé un certain nombre de mesures
préventives – pour nous rendre à une
réception grandiose offerte par les
officiels libyens. Le déjeuner a lieu
dans un restaurant situé en bordure
de mer. Au menu : poissons frais.
Puis nous gagnons l’hôtel avec la
voie ouverte par la police en escorte
motorisée comme un chef d’état ! Le
soir, le groupe part visiter la ville :
la place verte, le port. Le lieu où
nous logeons est bien et la nourriture
comme en Europe mais l’alcool y
est rigoureusement interdit. C’est le
cas dans tout le pays.
15 juin : repos. Nous profitons
de cette journée pour visiter le
musée de Tripoli, un des plus grands
au monde. Par contre, il n’est ouvert
que le matin. Sa visite est conseillée
si vous allez à Tripoli ainsi que le
Leptis Magna, un des sites romains
les plus importants d’Afrique du
Nord. Nous poursuivons par une
promenade sur la grande place verte
et dans la ville.
16 juin : Tripoli - Sebha : 330 Nm.
Le départ se fait sous plan de
vol ; nous sommes en situation de
vol désertique. Les Libyens nous
fournissent en eau minérale, chacun
embarque ce dont il a besoin. Un kit
désert, remis à chaque équipage lors
du départ de Carpentras, est sorti
des cartons suivi d’un briefing pour
l’utiliser. Il y a 330 Nm de désert et
pas de villages ou villes le long du
chemin. Depuis notre départ, chaque
participant porte un gilet fluo rouge.
Ce vêtement est pratique pour les
passages en aéroport mais aussi
en cas panne dans le désert : placé
au sol, il peut permettre de se faire
repérer. Les départs de Tripoli se
feront par groupe de quatre avions.
Le survol se fait sous le niveau
FL 75. Au-dessus, le contrôle
considère que nous sommes avec
les IFR ; le FL75 est largement
satisfaisant pour nos avions. Au
cours du vol, nous survolons des
passages du désert aux couleurs
différentes : parfois du vert, du
violet, c’est très étrange.
Sebha est une ville située au
milieu de nulle part, dans la partie
centrale de la Libye et au nord
du Tchad. Avant d’y parvenir,
nous passons au-dessus de bases
militaires récemment construites.
Elles se confondent avec la nature et
le moindre vent entraîne le sable fin
qui recouvre la piste comme la neige
dans les pays nordiques en hiver.
Mais à l’inverse de la neige qui fond,
le sable demeure. Il est même très
agressif lors des tempêtes de sable.
L’aéroport est divisé en deux
parties : l’une civile et l’autre
militaire où sont stationnés quantité
de Mig et Marguetti. La Libye
entraîne ses pilotes sur ces avions à
hélice pour une question de coûts,
nous a-t-on dit. Des travaux sont
en cours avec la création d’une
deuxième piste. Il fait chaud, mais
l’humidité est quasi nulle.
Les pompiers font le plein de nos
appareils pendant que nous nous
rafraîchissons avant de faire route
vers l’hôtel où nous déjeunerons. En
fin d’après-midi, le groupe part en
ville et visite son musée. Sebha est
une ville traversée par des caravanes
pour faire du commerce. Des
boutiques vendent des bijoux en or,
basé sur le cours mondial. C’est à
peine croyable en plein désert.
17 juin : Sebha – Ghadames :
330 Nm. Cette fois, nous modifions
le plan de vol prévu pour survoler
les oasis et les lacs à destination
d’Oubari. Survoler le sable
comme une mer déchaînée est très
impressionnant. Le relief est sculpté
par le vent, de longues caravanes
s’acheminent lentement sous nos
yeux, dans cet espace réservé aux
initiés.
Ghadamès est situé à proximité
de la frontière algérienne et
tunisienne qui longe le tour de piste
de l’aéroport. Le soleil est chaud,
le refuelling se fera à l’aide d’une
pompe Japy plongée au fur et à
mesure dans des fûts de 200 litres.
Notre commande de 2 000 litres est
Organiser un raid sur
la Libye : difficile…
Nous ne conseillons pas à un équipage de partir seul
vers la Libye. Il rencontrera des difficultés techniques
longues et coûteuses sur place comme l’acheminement
de carburant, le transport et la pompe ainsi que les fûts
qui sont facturés, sans compter que le carburant restant
n’est pas repris et remboursé. Le paiement du carburant
se fait trois mois avant le départ. L’autre difficulté qui n’est
pas négligeable est la langue. Toutes les informations
sont écrites en arabe sans être soulignées en anglais.
Bureau de piste ou Météo, cherchez donc ! Il faut aussi
vérifier le carburant car ce qui est écrit sur la citerne
est en arabe.
La Libye exige une agence de voyage pour le séjour, vous
aurez donc un des responsables de l’agence à transporter
d’étape en étape. La sécurité est assurée pour les biens
et les personnes. Contrairement aux idées reçues, il n’y
a aucune crainte à avoir.
L’édition 2009 du Rallye Aéro France a pu être organisée
grâce à l’aide des différents élus, autorités locales,
gestionnaires d’aéroport et leur personnel, fédérations
sportives, etc.
Les prochains équipages sont déjà invités à convoyer vers
l’Égypte, la Jordanie et la partie est de la Libye. Les organisateurs
sont en train de peaufiner le prochain trajet : un
périple allant jusqu’à Tobrouk via la Tunisie avec un retour
par la Grèce antique. Un itinéraire qui se veut légendaire.
Pour les intéressés, contactez Jean-Michel Collineau :
cojac@wanadoo.fr — Tel : 0033 (0) 6 08 31 97 87.
Rallye Aéro France va également mettre en place un site
Internet cette année.
432 - Janvier 2010 - Aviation & Pilote 57

CARNET DE ROUTE
Théâtre de l’Epis
Magna.
Atterrissage à
l’aéroport de
Tabarka.
répartie selon les besoins de chacun
et à l’estime pour la quantité car
il n’y a pas de compteur sur la
pompe. Pour ce voyage, nous
avons mis en place un suivi de
consommation, ce qui nous a
permis de respecter la sécurité des
vols et d’avitailler selon les règles
L’histoire de
Rallye Aéro France
Les origines du Rallye remontent à 1995. Le Raid Aéro
Barquera, nom de l’époque, a été créé sous forme de commission
au sein de l’Aéro-club de l’Estuaire Saint-Nazaire
Montoir, en Loire-Atlantique. Pour fêter le 50e anniversaire
de la libération de Saint-Nazaire, son maire a initié ce
raid en parallèle de la course-croisière La Barquera qui
se déroule entre la ville et celle de Giron, en Espagne. 17
avions partirent pour la première fois vers l’Espagne. Par
la suite, le raid continua d’exister sous le nom de Raid Aéro
Atlantique qui se détacha de La Barquera dès 1997 avant
d’étendre son parcours à d’autres pays que l’Espagne.
Aéro Rennes Breihz, en Ille-et-Vilaine, reprend les rênes
en 2001 suite au changement de présidence de l’Aéro-club
de l’Estuaire. Max Ozenne est alors nommé président fondateur
de la nouvelle commission, qui devient Rallye Aéro
Atlantique. Les liens se renforcent avec des pays comme
le Maroc, le Portugal, la Tunisie, plusieurs pays de l’Est.
En 2008, le nom Rallye Aero France est déposé. À sa tête,
Claude Lemée, au poste de trésorier/président fondateur :
Max Ozenne, et de secrétaire général/directeur logistique :
Jean-Michel Collineau. Leur but est de faire découvrir aux
pilotes d’autres pays, d’autres horizons, d’autres aéro-clubs
afin qu’ils puissent enrichir leur expérience.
58 Aviation & Pilote - 432 - Janvier 2010
africaines. Le camion aura fait
750 km pour acheminer le précieux
liquide jusqu’à Ghadamès.
L’aéroport quitté, nous partons
visiter la vieille ville classée par
l’UNESCO, puis escaladons les
dunes de sable qui bordent la ville
sur une hauteur de 150 mètres.
Le soir, un dîner de gala est
prévu en présence de nombreuses
personnalités, dont quelques élus
du Niger. La nuit se fait courte…
18 Juin : Ghadamès - Sfax :
300 Nm. Nous logeons longtemps
la frontière tunisienne avant de
vraiment la franchir. Le désert
est encore différent : il y a des
canyons, du relief, et dans la
partie nord, quelques villages
perdus au point que l’on se
demande comment une population
peut y vivre ! Une fois la FIR
passée, le contrôle de Djerba nous
laisse le plaisir de survoler l’île,
à 1 500 ft. Nous passons verticale
terrain avant de prendre le cap sur
Sfax.
Un passage au-dessus de
l’île de Kerkennah, peu connue
des Européens, nous permet de
découvrir l’hôtel en bordure de
mer où nous serons logés. Cette île
est à une heure de ferry de Sfax,
ville d’un million d’habitants.
Embarquement en soirée pour
rejoindre notre hôtel et nouveau
dîner de gala avant de quitter
nos amis tunisiens. Le lieu est
magnifique et nous ne résistons
pas à organiser notre apéro Rallye
après que la plupart d’entre nous
ait profité d’un bain de mer, peu
profonde en cet endroit. Que cela
soit dans le désert tunisien ou sur
la côte, nous découvrons des lieux
magiques.
19 Juin : Sfax - Tabarka – Calvi :
540 Nm. Lever tôt, départ tôt.
Le temps de vol sera long pour
cette étape de 540 Nm avec une
escale technique à Tabarka avant
de rejoindre Calvi. Une mauvaise
surprise vient de plus contrarier nos
plans : à Tabarka, nous apprenons
que le camion citerne essence
est en panne entre Bizerte et
l’aéroport. Il nous faut attendre
un nouveau camion venant de
Bizerte. Les Tunisiens sont affolés
à l’idée d’immobiliser le Rallye ;
nos calculs pour les plus lents
sont de 4 heures de vol pour faire
TBK – Calvi, lequel est informé
de notre situation. Jusqu’ici, les
Tunisiens ont toujours respecté
leurs engagements mais la panne,
ça peut arriver, et elle se produit
bien entendu toujours au plus
mauvais moment ! Calvi propose
alors de nous attendre hors horaires
de fermeture aéroport. Nous avons
l’hôtel, le bus, tout est réservé
depuis longtemps, et nous leur
demandons de nous attendre.
Enfin, le camion arrive, et très vite
les plus lents peuvent repartir en
direction de Calvi. Tout le groupe
arrivera sur place vers 20h00 grâce
aux bons soins du personnel de
l’aéroport.
À l’arrivée, une autre surprise
attend notre groupe, mais positive
cette fois : la presse télévisée,
prévenue de notre circuit en
Libye, était venue recueillir nos
impressions. Les équipages du
Rallye Aéro France, membre
associé à la FFA, avaient effectué
une première en survolant l’espace
aérien libyen. Il aura quand même
fallu 11 mois de coopération
intensive entre les organisateurs et
les fédérations de sports pour que
le projet devienne une réalité et soit
qualifié d’un sans-faute au regard
du trajet. Trois nationalités se sont
rencontrées pour la première fois
au cours d’un rallye aérien. y
Les
toits de la ville
de Ghadamès
réservés aux
promenades des
femmes.
Le plein avec
l’indispensable
pompe Japy.
Coucher de soleil
à Kerkennah.
Paysages entre
Ghadamès
et la frontière
tunisienne.
Brahim,
l’indispensable
collaborateur de
l’organisation
avec deux de ses
assistants.
Vérification
en règle des
documents de
bord, plutôt utile,
par la Police et
les Douanes à
l’aéroport de
Propriano. Grâce
aux autorités
locales, l’aéroport
devient ainsi
international
pour permettre le
départ du raid.
Photo de groupe
sur l’aéroport de
Sebha.
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