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4 Arts et culture<br />

Dimanche 4 Juillet 2010<br />

Polémiques et turbulences<br />

dans les milieux du 4 ème Musique Concert «Frédéric Chopin, le printemps d’un génie» Théâtre Po<br />

à l’occasion du bicentenaire de sa naissance<br />

da<br />

Art<br />

A pleines notes<br />

A l’initiative des ambassades<br />

d’Autriche et de Pologne à<br />

Tunis, un concert conçu et<br />

présenté par Paula Kraft, est<br />

venu saluer le bicentenaire de la<br />

naissance du grand pianiste et<br />

compositeur polonais Frédéric<br />

Chopin. L’interprétation est<br />

signée Bassem Makni, maître<br />

reconnu dans le registre des<br />

compositeurs classiques :<br />

Mozart, Tchaïkovski, Chopin,<br />

Beethoven, Bach, Sibelius et<br />

Grieg.<br />

<strong>Le</strong> choix du Duo, Kraft-<br />

Makni, s’est porté cette fois<br />

sur l’une des sommités de la<br />

musique du XIX ème siècle,<br />

Frédéric Chopin qu’on célèbre<br />

pour ses dons exceptionnels de<br />

pianiste et de compositeur,<br />

Né le 1er mars 1810, près<br />

de Varsovie de père français et<br />

de mère polonaise, il grandit<br />

dans un milieu cultivé. Elève<br />

du Conservatoire et du lycée<br />

Bassem Makni<br />

Grande figure du théâtre, l'acteur<br />

et metteur en scène Laurent Terzieff<br />

est décédé hier soir à l'âge de 75<br />

ans à l'hôpital de la Salpêtrière "de<br />

complications pulmonaires" après<br />

avoir été "souffrant pendant plusieurs<br />

semaines", a annoncé son agent hier à<br />

l'AFP.<br />

<strong>Le</strong> monde du théâtre et du cinéma,<br />

comme celui de la politique, ont rendu<br />

un hommage appuyé au comédien et<br />

metteur en scène Laurent Terzieff le<br />

saluant comme "un grand seigneur", un<br />

"immense comédien", "un exemple".<br />

C'était un interprète "qui forçait le<br />

respect", un comédien "qui incarnait<br />

les valeurs profondes du théâtre,<br />

intégrité et humanité", souligne<br />

Christian Schiaretti, metteur en scène<br />

du "Philoctète", le dernier rôle de<br />

l'acteur, qui lui valut un<br />

Molière.<br />

Pour le metteur<br />

en scène Olivier Py,<br />

directeur du théâtre de<br />

l'Odéon où il joua cette<br />

pièce, "sa voix résonne<br />

encore dans l'Odéon,<br />

vivante, claire, ferme,<br />

absolument unique". Il<br />

était "une voix, peut-être<br />

LA voix, une incarnation<br />

du théâtre qui nous<br />

dit que l'histoire de la<br />

parole est le ferment de<br />

notre humanité".<br />

"Il était complètement<br />

désintéressé, loin des prix et des<br />

hochets. Laurent Terzieff était un<br />

exemple et un immense talent", a<br />

estimé Robert Hossein.<br />

"Il a cultivé comme personne le<br />

théâtre de fraternité", a déclaré Fabrice<br />

Luchini, qui jouait à ses côtés et sous<br />

sa direction dans la pièce "Molly" de<br />

Brian Friel en 2005. "Il aurait pu être<br />

une star. Il a préféré la découverte<br />

d'auteurs", a-t-il ajouté.<br />

<strong>Le</strong> président de la République,<br />

Nicolas Sarkozy, a salué le "comédien<br />

et homme d'exception" et le Premier<br />

ministre, François Fillon, un "grand<br />

seigneur de la scène française". Pour<br />

le ministre de la Culture, Frédéric<br />

Mitterrand, cet "artiste passionné,<br />

exigeant, travailleur infatigable et<br />

inspiré" laissera une "empreinte<br />

inoubliable" au théâtre comme au<br />

cinéma.<br />

L'acteur incandescent au visage<br />

émacié avait été sacré meilleur<br />

comédien en avril aux Molière pour<br />

deux rôles différents dans les deux<br />

familles du théâtre, "L'Habilleur", qui<br />

lui a valu aussi le Molière du théâtre<br />

privé et "Philoctète", dans le secteur<br />

subventionné.<br />

de Varsovie, il se familiarise<br />

avec la musique populaire<br />

polonaise. La presse polonaise<br />

comparait son génie à celui de<br />

Mozart. Son talent exceptionnel<br />

l’autorise à lancer en Pologne<br />

une carrière d’enfant prodige.<br />

A l’âge de 19 ans, il part<br />

pour l’Autriche à la découverte<br />

des grands de son temps Il<br />

y rencontre tout le Vienne<br />

artistique et ses concerts<br />

remportèrent un succès<br />

immense.<br />

De retour à Varsovie, il<br />

se consacre entièrement à<br />

la composition. Il quitte la<br />

Pologne le 2 novembre 1830<br />

pour s’installer à Vienne.<br />

A peine arrivé, il apprend<br />

le début de l’insurrection à<br />

Varsovie contre l’autorité<br />

russe.<br />

Durant des mois, de fortes<br />

et dramatiques expériences<br />

émotionnelles aiguisent<br />

France<br />

<strong>Le</strong> grand acteur et metteur en scène<br />

Laurent Terzieff s'est éteint<br />

Indépendant, exigeant et discret, cet<br />

autodidacte du théâtre avait révélé des<br />

auteurs tels que Andreiev, Mrozek,<br />

Milosz et les anglo-saxons James<br />

Saunders, Murray Schisgal, Edward<br />

Albee.<br />

Né le 27 juin 1935 à Toulouse<br />

de parents artistes plasticiens,<br />

d'ascendance russe par son père,<br />

ce passionné de poésie s'était épris<br />

des planches après avoir vu, encore<br />

adolescent, "La Sonate des spectres"<br />

de Strindberg, mise en scène par Roger<br />

Blin, qui sera l'un de ses mentors.<br />

Il avait appris le métier "sur le<br />

tas" comme machiniste, souffleur,<br />

figurant, doublure, avant de débuter<br />

en 1952, grâce à Jean-Marie Serreau,<br />

autre mentor, dans "Tous contre tous"<br />

d'Adamov.<br />

Baptisé en 1958 "la<br />

nouvelle gueule d'ange<br />

du cinéma français"<br />

après le film "<strong>Le</strong>s<br />

tricheurs" de Marcel<br />

Carné, il tourne avec<br />

les plus grands : Henri-<br />

Georges Clouzot ("La<br />

prisonnière", 1968),<br />

Luis Bunuel ("La<br />

voie lactée", 1969)<br />

ou encore Pasolini<br />

("Médée", 1969) mais<br />

préférera toujours le<br />

théâtre.<br />

En 2008 il campait<br />

un vieux gangster<br />

usé au côté de Jean-Pierre Kalfon et<br />

Jean Rochefort dans "J'ai toujours<br />

rêvé d'être un gangster" de Samuel<br />

Benchetrit.<br />

Faisant du théâtre un sacerdoce,<br />

Laurent Terzieff avait fondé en 1961 la<br />

compagnie qui porte son nom et sera<br />

hébergée dans les petits théâtres privés<br />

: Lutèce, La Bruyère, Lucernaire.<br />

Acteur au jeu hors mode et d'une<br />

très grande sensibilité, il avait<br />

notamment triomphé dans "Tête<br />

d'Or" chez Barrault et reçu nombre de<br />

récompenses : prix Gérard Philipe en<br />

1964, Grand prix national du théâtre<br />

en 1984 et six Molière, notamment<br />

pour deux pièces au vif succès publics<br />

: "Ce que voit Fox" (1988) et "<strong>Temps</strong><br />

contre <strong>Temps</strong>" (1993).<br />

En 2002, il perdait sa compagne<br />

et partenaire de théâtre, Pascale<br />

de Boysson. Quelques mois plus<br />

tard, il remontait seul en scène pour<br />

"Florilège", un spectacle poétique.<br />

<strong>Le</strong> 27 octobre, on le verra sur<br />

Arte dans un personnage inspiré par<br />

Roland Dumas dans le téléfilm "La<br />

Vénitienne". Au cinéma il sera en<br />

février 2011 à l'affiche de "Largo<br />

Winch 2" de Jérôme Salle.<br />

F.Chopin<br />

le souffle créateur du<br />

compositeur, favorisant ainsi<br />

l’apparition d’un nouveau style<br />

propre à l’artiste qui confère à<br />

ses œuvres, force et passion.<br />

Seul, inquiet pour sa famille<br />

et ses amis laissés à Varsovie,<br />

Chopin confie son désarroi<br />

dans son journal intime. <strong>Le</strong> 20<br />

juillet 1831, il quitte Vienne<br />

pour Paris. Lui, qui a vécu<br />

jusqu’à l’âge de vingt ans en<br />

Pologne, a passé la seconde<br />

moitié de sa vie cette ville.<br />

<strong>Le</strong>s compositeurs<br />

romantiques<br />

Il était question dans ce<br />

concert, de la première partie<br />

de sa vie : enfance et parcours<br />

en tant que musicien, puis<br />

son séjour à Vienne qui était<br />

déterminant pour sa carrière à<br />

cause de la situation politique<br />

en Pologne à l’époque ;<br />

Chopin ne pourra plus jamais<br />

retourner dans son pays…<br />

Paula kraft qui a réussi à nous<br />

en faire part grâce à son talent<br />

de comédienne, compte dans<br />

un proche avenir, traiter de<br />

la deuxième partie de la vie<br />

du compositeur et son séjour<br />

à Paris ; de 21 ans jusqu’à sa<br />

mort, à l’âge de 39 ans.<br />

Autrichienne installée en<br />

Tunisie depuis de longues<br />

années, Paula Kraft a créé<br />

en 1995, le groupe théâtral<br />

international (Théâtre des<br />

poètes). Depuis, elle a réalisé<br />

une multitude de projets,<br />

pièces théâtrales et conférences<br />

littéraires où textes et musique<br />

font bon ménage.<br />

Son partenaire musical,<br />

le pianiste et concertiste,<br />

Bassem Makni, est docteur en<br />

musicologie de la Sorbonne<br />

à Paris et maître assistant de<br />

l’enseignement supérieur à<br />

l’Institut de musique de Tunis.<br />

<strong>Le</strong> Duo a présenté par le<br />

passé, une soirée littéraire et<br />

musicale consacrée à l’écrivain<br />

finlandais, Mika Waltari,<br />

accompagnée de la musique de<br />

Jean Sibelius. Une autre soirée<br />

était dédiée au poète Friedrich<br />

Schiller. D’autres hommages<br />

ont suivi : Purcell, Haendel,<br />

Haydn Mendelssohn, Sibelius<br />

et un dernier consacré à notre<br />

poète, Aboul Kacem Chebbi.<br />

<strong>Le</strong>s projets à venir ? Paula<br />

Kraft pense à un spécial<br />

Compositeurs romantiques : l’<br />

Allemand Robert Schumann<br />

dont on fête cette année<br />

le bicentenaire ; l’Austro-<br />

Hongrois, Frantz Liszt, ami<br />

de Schumann et de Chopin et<br />

le postromantique autrichien,<br />

Gustav Mahler.<br />

Sayda BEN ZINEB<br />

Dans le cadre du projet «Dance Refl-Action»,<br />

soutenu par la Fondation européenne Anna<br />

Lindh, se tiendra, du 11 au 17 juillet en Turquie,<br />

un symposium sur les pédagogies en danse<br />

dans la région méditerranéenne. <strong>Le</strong> symposium<br />

regroupera trente quatre participantes et<br />

participants, intéressés par les pédagogies et<br />

méthodologies d'enseignement et d'apprentissage<br />

de la danse dans les pays arabes. L'objectif du<br />

symposium est de parvenir à développer une<br />

réflexion commune autour des théories et des<br />

pratiques de l'enseignement de la danse, ainsi<br />

que de son apprentissage, tels qu'envisagées par<br />

les chorégraphes, les danseurs, les enseignants<br />

et les chercheurs en danse dans les pays arabes<br />

de la Méditerranée. Il s’agira de réfléchir<br />

collectivement aux systèmes de savoirs locaux<br />

qui ont traits aux méthodologies d'apprentissages<br />

de la danse dans les pays arabes. A travers des<br />

formes variées et durant une semaine, les thèmes<br />

suivants seront explorés :<br />

• Pédagogies en danse : formations,<br />

programmes, méthodologies et moyens<br />

d'apprentissage et d'enseignement de la danse ;<br />

• Identification et codification des pratiques en<br />

danse actuelles ;<br />

Agenda culturel<br />

<strong>Le</strong>s vieux tiroirs<br />

Décidément M. Jbali sait comment<br />

faire parler de lui. Il arrive à créer des<br />

remous dans un secteur qui est frappé par<br />

la sécheresse et que rien, ne semble sortir<br />

de sa léthargie. En effet, la profession<br />

théâtrale n’est plus secouée par les<br />

polémiques et les débats d’antan. Même<br />

pas la moindre querelle sérieuse entre<br />

gentilhomme du 4ème Art ! Et voilà<br />

que Taoufik Jbali crée l’événement avec<br />

quelques petites phrases piquantes mais<br />

non mortelles.<br />

La plus provocante est sûrement sa<br />

déclaration concernant l’Institut Supérieur<br />

d’art Dramatique (ISAD) qu’il a jugé<br />

incapable de former des comédiens.<br />

Déclaration à laquelle une flopée d’artistes<br />

plus ou moins connus du large public ont<br />

répondu pour lui rappeler qu’ils sont bien<br />

là, qu’ils assurent la relève et que certains<br />

d’entre eux sont passés par El Teatro où il<br />

exerce ses dons de créateur.<br />

Que reprochent-ils à Jebali ? Tout<br />

simplement qu’il ait créé l’été dernier<br />

un spectacle théâtral où il n’a engagé<br />

aucun comédien professionnel. Que des<br />

amateurs ! Et alors, réplique le maître<br />

d’El Teatro, qui pourra juger qu’un tel<br />

est plus professionnel qu’un autre, que<br />

l’Institut Supérieur d’Art Dramatique est<br />

plus habilité à former des comédiens que<br />

El Teatro où il donne des cours ?<br />

De ce point de vue, il pourrait sûrement<br />

avoir raison. D’ailleurs la plupart des<br />

comédiens français des trente dernières<br />

années sont formés dans des cours privés.<br />

Qu’il y ait un Institut public et des cours<br />

privés, c’est très bien pour l’avenir de la<br />

profession. Mais la véritable prise de bec<br />

entre M. Jbali et les quelques dizaines<br />

de jeunes comédiens ne doit pas être<br />

confinée dans cet espace somme toute<br />

fort restreint. Il faut comme disait mon<br />

camarade Vitamine élargir le débat et<br />

question largesse on doit poser la question<br />

suivante à Monsieur Jbali : pour faire<br />

votre manifeste de la joie, avez-vous, oui<br />

ou non, reçu une subvention ? c'est-à-dire<br />

des deniers publics !<br />

Là est toute la question. Ce n’est pas<br />

qu’il faudrait refuser les subventions à<br />

M. Jbali ou à n’importe quel créateur, au<br />

contraire mais dès qu’on perçoit l’argent<br />

du peuple, on doit répondre à certaines<br />

règles.<br />

Et là où le bat blesse, c’est que ces<br />

• Durabilité, échange et spécificité (historique,<br />

géographique, sociale et culturelle) ;<br />

<strong>Le</strong> symposium offrira ainsi l'opportunité aux<br />

participants de :<br />

• Partager les diverses théories et pratiques<br />

actuelles dans la conception, la mise en place et<br />

l'évaluation des méthodologies d'enseignement<br />

de la danse et programmes pédagogiques en<br />

danse ;<br />

• Passer en revue les structures pédagogiques<br />

existantes ;<br />

• Approfondir la compréhension des<br />

participant-e-s quant à leurs propres savoirsfaires<br />

et processus pédagogiques ;<br />

• Collecter des informations sur les théories et<br />

les pratiques d'apprentissage actuelles dans les<br />

pays arabes et contribuer à la recherche dans ce<br />

domaine ;<br />

• Développer un réseau collaboratif informel<br />

et mettre en contact les personnes pratiquant la<br />

danse et oeuvrant au développement des théories<br />

et pratiques pédagogiques en danse dans les pays<br />

arabes méditerrannéens.<br />

<strong>Le</strong> Projet Dance Refl-action comprend d’autres<br />

initiatives, à savoir :<br />

– une recherche de terrain menée par quatre<br />

Arts plastiques<br />

Espace Aïn <strong>Le</strong> Kram<br />

Exposition collective d’arts plastiques avec la participation de Samia<br />

Belkhodja, Hela Ben Chikh, Chiraz Chouchen, Hanen Gharsalah,<br />

Hbiba Khalfalah, Fédia Lahmar, Islam Haj Rhouma et Abdelhamid<br />

Thabouti (du 3 au 23 juillet).<br />

Sidi Kacem Jelizi<br />

Exposition des travaux des élèves du centre national de la céramique d’art<br />

Nationale galerie Alyssa, le Bardo<br />

26 ème salon international d’été d’art contemporain<br />

Palais Kheireddine<br />

Exposition du peintre andalou José Manuel Darro «Matière et rêve.<br />

De l’Alhambra à Carthage» (jusqu’au 11 juillet)<br />

Librairie Galerie Fahrenheit 451<br />

Exposition acrylique sur papier « Nomad's Land » de Sybille<br />

Pfeiffer (du 20 juin au 31 juillet 2010)<br />

Espace d'art Mille Feuilles, la Marsa<br />

Exposition collective "<strong>Le</strong> Printemps de Mille Feuilles"<br />

Institut italien de Culture<br />

L'Institut Italien de Culture organise en collaboration avec <strong>Le</strong> Museo<br />

Civico di Torino, l'Exposition : « L'Italie vue par les plus célèbres<br />

peintres du XVIII ET XIX SIECLE », œuvres de la galleria Sabauda<br />

(du 6 au 17 juillet 2010)<br />

Galerie d’art et d’essai <strong>Le</strong> Damier<br />

Exposition de Sylvain Monteleone : «Cru et chouchotement»<br />

Musée de Carthage<br />

Exposition de photographies organisée par l’Ambassade d’Espagne<br />

à Tunis sur le thème « Hebron, architecture et identité d’un peuple »,<br />

(jusqu’au 10 juillet).<br />

règles n’existent pas… ou presque. La<br />

responsabilité n’incombe donc pas à<br />

M. Jbali mais aux décideurs. Cela fait<br />

presque quarante ans que les Hommes de<br />

théâtre tunisien élaborent des propositions<br />

pour faire évoluer le secteur et cela fait<br />

plus de quarante ans que ces propositions<br />

sont jetées aux oubliettes. Basées sur les<br />

schémas français, italiens ou, encore,<br />

égyptiens, ces études longuement et<br />

sérieusement préparées n’ont pu jouir<br />

que de quelques semaines, voire quelques<br />

jours, de l’intérêt des décideurs avant de<br />

retrouver le silence des tiroirs.<br />

Que des jeunes comédiens expriment<br />

leur opposition à un des artistes les plus<br />

doués du pays, ne peut que nous faire du<br />

bien mais cela ne peut aboutir à un résultat<br />

Taoufik Jebali<br />

satisfaisant que si le ministère de tutelle<br />

reprenait à son compte les propositions<br />

censées sortir la profession de la gabegie<br />

ou elle se trouve depuis des décennies.<br />

Pour ne pas mettre à la lumière tous<br />

les petits détails et les hics qui freinent<br />

l’évolution de la profession, nous nous<br />

devons de rappeler que la solution n’est<br />

pas difficile à trouver car tous ces cas de<br />

figure ont été étudiées et des propositions<br />

ont été avancées pour les résoudre.<br />

Il suffirait que les administrateurs<br />

fouillent dans leurs vieux tiroirs. Ils y<br />

trouveront sûrement quelque chose.<br />

Hechmi GHACHEM<br />

Symposium sur les pédagogies en danse dans la région méditerranéenne, du 11 au 17 juillet<br />

Un héritage commun<br />

chercheurs/chercheuses sur les pédagogies en<br />

danse à l'œuvre dans certains pays arabes ;<br />

– la mise en ligne d'un site internet www.<br />

soukoun.com réunissant une base de données<br />

et des productions sur la dance dans la région<br />

méditerranéenne arabe ;<br />

– Des programmes de formation en danse<br />

organisés en Jordanie, en Egypte et au Maroc ;<br />

– Une réunion des chercheurs qui se tiendra en<br />

Jordanie en avril 2011.<br />

Pour toute information supplémentaire,<br />

veuillez contacter :<br />

Krystel Khoury :krystelkhoury@yahoo.com<br />

ou le comité organisateur: dancereflaction@<br />

arabttc.org<br />

Ce projet est initié par le Centre Arabe pour<br />

la Formation Théâtrale (ATTC) en collaboration<br />

avec le festival Dancing on the Edge (Pays-Bas),<br />

Carovana (Italie), HaRaKa (Egypte), Studio<br />

Emad Eddine S. E. E. Foundation (Egypte), le<br />

théâtre Al Balad (Jordanie), Arab Education<br />

Forum (Jordanie), Association pour la recherche<br />

en Danse (Liban), l'Université d'Auckland<br />

(Nouvelle-Zélande), DBM (Portugal) et <strong>Le</strong><br />

Grand Cru (Netherlands). Il est soutenu par la<br />

Fondation Anna Lindh.<br />

Nouveau Forum des Artistes<br />

Plasticiens de Mahdia (FAPM)<br />

<strong>Le</strong> Forum des Artistes Plasticiens de Mahdia avait été constitué<br />

en association en mai 2006. Khaled Milli qui la présidait depuis<br />

4 ans, cède sa place à Rached Farhat, avocat de profession et<br />

photographe amateur, qui avait assisté l’association depuis sa<br />

fondation.<br />

Aujourd’hui, avec des moyens un peu plus conséquents,<br />

le Forum des Artistes Plasticiens de Mahdia promet de nous<br />

étonner. Il se propose de promouvoir et de développer le secteur<br />

des arts plastiques à travers l’encadrement, la formation, et les<br />

différentes expositions qu’il sera en mesure d’organiser.<br />

Il est important aussi d’établir des liens entre les artistes<br />

plasticiens de Tunisie et d’ailleurs afin de pouvoir échanger les<br />

diverses expériences. Il sera de même essentiel de développer<br />

les procédés artistiques basés sur les multimédias.<br />

Il faut savoir que cette association reste soutenue par Kamel<br />

Lazaar qui assure généreusement son financement. Ce dernier,<br />

originaire de Mahdia, Financier International de profession<br />

et résident en Suisse, est un mécène passionné d'art et grand<br />

collectionneur. S’il s'est engagé à soutenir cette association,<br />

c’est pour qu'elle assume pleinement son rôle de promotion du<br />

patrimoine artistique de la région de Mahdia.<br />

L’association s’est dotée récemment d’une galerie, ce qui va lui<br />

permettre d’avoir davantage d’autonomie dans la programmation<br />

de ses activités.<br />

Enfin, le comité, composé en majorité d’artistes, se réunira<br />

pour annoncer le programme des activités de cet été avec pour<br />

projet d’organiser des expositions collectives ou individuelles.<br />

N.Z.

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