- SOCIALISTE - Bibliothèque de Toulouse

Nouvelles L tationallesl
LA DISSOLUTION DU REICIISTAG LE PROMUT AUTRICHIEN
EN DEUIL
FRANZ MMES
EST MORT
Le vote de désespoir
ci.e Hugenberg
Le Reiohstag est disso.. il demanda l'ajournement de la cuti-
Battu cor la Motion socialiste abro- ficatior du traüé avec la Pologne et
gréai I. derveo-iois, échet. par le de la convention économique de Ge-
gouverne.. es vertu de l'article 48 neve (revendication de Paile agrarien-
de la Comtitution, le cabus. Brüning ne du parti), ane orimilation
a mis fin à. la législature sans atten- nette de la pontique gotivernementele
dre le yeae de la motion de blâme, dé- vers la droite çt (élimination des so..
posée égaiement par les socialistes, nanties du gouvernement prussien.
Toua Ita parts bourgeois de la com
lition gouvernementale les démis
mates, le centre, le. populistes vo-
tèfefit pour le gouvernement. Let fi0-
Malisres, les oommuntstes lette caris
tes votèrent pour la motion socialiste,
c'est-à-dire dere le gouvernement
Les nationalistes se coupèrent eu dee.
un groupe ares le mute Westarp, vota
peur
les ufvaiitriedu. âuuni:;.tfl,
gederg, et se pimunça contre le gou-
vernement.
Ce sont ces voix dactimmaites qui
décidèrent du sort des déciretstois et
du Reichstag, au grand désappointe-
ment du . bloc bourgeois D, qui a une
peur atroce de nouvelles étend ara.
Certes, les nationalistus ne les dé-
siraient pas non plus. La pieuse c'est
qu'ils se sont séparés au vote. Et ee
n'est pro pour défendre la démocratie
et la Constitution républicaine de Wei.
Mar que les monarchistes intransi-
geants votèrent la motion socialiste qui
Condamnait le e petit coup d'Etat
Be M. Brüning. Le groupe de Hugen-
!erg s'est déradé à ce geste par dépit
eru désespoir de cause.
***
Depuis la chute du cabinet de la
grande coalition s, présidé par le
...liste Müller et la constitution du
eriunstère de minorité Brüning, les na-
tionalistes étaient devenus les arbitre
de la situation. Pour obtenir leur ap-
pui, M. Brima% a dû leur faire main-
tes conc.sions.
Mais les initsualistes on sureut pas
pu n'eurent pas les moyens de proti-
ter de leur siluatioe privilégiée. Eux-
meures étaimt a.ez divisés. La déli-
cate qumtion du prix du vote en fa-
Iveau du gouvernement accentuait leurs
divergences. L. monambistes
isigeents, dont M., ling.heig, se fai-
saient des dlruumttra duc l'importance
politique dé leur parti. Ils oubliaient
également que les partis de la o./i-
tou gouvernementale, quoique consti-
tuant en a bloc anteocialiste ti ve-
notent de sortir d'une outil. avec
aus socialistos et étaient fort divisés
ue le degré de réaction e. introduire
dans la politique gouvernementale-
-Tandis que les populistes le parti
de l'industrie lourde, ce parti de la
boulgeoisie .pitaliste per es cliente
étaient prêts et désiraient une poli-
tique brutalement antiouvree, le cen-
tre et les démocrates ne pouvaient pas
Itur suivre. En outre, en matière de
politique .tereure, les populistes
étaient dans Pimpo.ibilité de donner
des satisfactions à M. Hug.berg
populistes étaient liés paf la politique
de paix de M. Str..mna, leur dief
défunt.
L'accord entre M. Brüning cules
smconalistes était donc assez difficile
e établir.
*
Or, tes nationalistne avaient encore
one revendication de première imper
Morde, Leur bête noire est le gouver-
nement de la Prusse, présidé par le
Socialise Otto Braun.
La Prusse sous Guillaume Il était
te citadelle de lu nammegbie et du Mi-
litarisme. Le plus grand mérite de la
socialidérimmatie allemande est, et res-
Itere, la transformation de cette Prusse
ireactiosnaire eu une Prusse reput:rit-
cane, pilier de la République elle-
P.nde.
Enlever au socialisme la Prusse est
l'objectif le plue immédiat et le plus
thigurtant pour la réaction en Aller.-
tns Les populistes ont v.Iti le faire
Sri essayant de s'introduire dans ce
cabinet composé du aodatistes, de dé-
mocrates et du. Centre. Durant lexie-
tome du cabinet Müller, c'est:àdire
de juta tara jusqu'en mate .930i let
populisteu ne cessaient de provoquez
des conflits afin d'obtenir que le g..
pernement de /a Prusse fût élargi I.
Par lem participation, à l'image du
gouverner/ est la Reid,. Les socialistes
de la Prusse tinrent bon Les populis-
te, ne purent rien obtenir.
.Après l'excludou des socialistes du
gouvernement Au Reid, ler populisteD
amtenos par les auttnualistes firent
peau provoquer un rems,
niellent ministériel en Prusse. Puis
que les socialises n'étaient plus dore
le cabinet allemand, ne devrait-on pas
ter chasser aussi du cabinet prussien,
qui a son siège également à Berlin et
qui gouverne le plus grand
paye
de l'Allemagne ?
Otto Braun et son parti réussirent
reponsser tontes leurs attaques,
* *
La derMère, la plus tournoise, fut
gincident Hindmburg-Bre00 qui s'est
rait,
il y a quelques jours, au eu-
t du . Casque d'Acier m Mais Braun
joua le complot et le murecha/ Hin.
flenberg a dû battre en retraite.
C'est cet échec qui a mis en fureur
PI Hugenberg. Aussi, quand AI. Bre-
ming fut mis en minorité sur le projet
discal et se fut armé de l'article 48,
les nationalistes -monarchistes jouèrent-
fis eues dernière carte. Comme le ca-
binet, pour obtenir t'An 011ejonl,é
ire la motion socialiste, devait faire
l. pel eus vois des nationalistes, al.
Magenberg se montra intransigeant.
ïder pris de son étroite collaboration,
Berlin. 18 juillet. Le cabinet e
fixé les élections au 18 septembre.
La campagne dédorai° corrimenee
dèsi demain. Les itocial-demodratea
publieront demain leur manifeste
qui sera on vibrant appel si Pope-
alun publique pour la Merise de la
démocrate et des Intérêts des tra-
vailleurs.
Le part/ populiste et les démocra-
tes, annoncent aussi la publication
de leurs appels é/entera..
Uu mandeste au peuple allemand
Beffie, ni juillet. Le gouverne-
* d'Ibnpire a publié arnoultusis
suivant, si né pae tous lex atestres
M. Brüning, l'eut-il voulu, es pou. peup e a eme.id
va.lt pas lui Céder cor ce doroiet s La Reichstag a refuse au Reich
poiat, Il est impuissant en Prusse. Les leseerneos ami û °y., béa.. ocr
accomplir sa tache. Les décrets du me.
sident d'Empire ont été repoussés par
une faille majorité divisée et mcaox.
ble d'endosser la responsabilité. . est
su Molle maintenant de dé créer au
o
son avenir.
Le peuple atemand veut-1/ ref.ri.
Gouvernement du Oulrtusc qui est né
le a' e- d ' d
socialistea de ce Psts ne se lairauot
pas Iet nuder per le gouyerneelent du
Beide Er le centre et les démocrates
ne tiennent pou do tout à livret la
Prusse aux emoarehistet revanchard.
vernement
Que restait-il à faire aux monarchis-
tes intrarnig.nts f Ils risqumt natu-
rellement d être battus aux electiona
par les racete. Main masque la
Prusse lem &nappait toujoms, quel
intérêt avaientols à soutenir plus 1.g.
temps le .binet Brüning.? D autant
pl. que les nouvel/es élect.s ne sem-
blent pas pouvoir modifier considéra-
blement les forces r.pectives de la
gambe et de la droite. Par consés
quent, une stabilité parlementaire au
nouv.0 Reichstag n'est pas à prévoir.
Er le gâchis politique ne sert-i/ parles
desseins des natio.11stus qui redent
discréditer aux yeux du peuple le ré-,
gime parlementaire, afin de tenter
l'établissement d'une dictature.
***
ters t'apaisement aux Indes (?)
Londres, ta loir tu (dép. Warmatianh
Le cerresnondant des News Chroniste
à Bombay dédare one Tue se mol,t,e
ifeeî
du o,oer:
rer avec Gandhi et Nehru pers et ers
dans tour prison. La Correspondance
échangée entre les deux leaders mea,
CMICorotrWir,te,»,1'er
restes emprisonné& abandonneront leur'
campagne de désnhéiseartee trotte.
Les trou/des
MYinensind, mentale, te ruftlet,
annanee officiellement que huit ma-
nifestante ont été tees et soixante-dut
nertltsnutnons des récente désordres
dans la région de Kistormmi. (Ohnnfl..
Dissolution Imminente
de PAssemblée Mg/dative
Shniiirelualet L'as±emMée lées
lettre s'est ah:almée et va ers dimoute
en nrévtelon des ares tons leginfftives.
(Hunes).
La réorganisation
de la milice soviétique
Mos.. lB Miller lés /Agence Tout
Le Grisant des Commusaires ritt
Peuple de la Il. S. F. S. R. a décelé de
réorganiser le service de la milles.
Jusqu'id tes organisme administra.
tifs four prand Poinbee da viles
avalent recoure au cencou. voluilai.
re des sociétés et des brigades ouvr.,
ees pour ceneborer avec la mtliee é--
notule et ectimaffeattve; en se Pro-
pose B présent, d'instituer un somma
milizatolre des travailleurs dans la sut'
Avec ce nouveau système une arien-
non route speciate sera accordée a ta
préparation de dadrea Permanents rie-
Cents de nnlice Une école supérieure
sera Ouverte d ces fins a Moscou, pour
y. Kef..., mi personnel qualifia.
t'grrs'cleea es" inretPnuteont rite
oineiere supérieurs et subalternes de la
De partout
5f1.7eig '
e den PectUllifet. enre
JOSE.] nelvetioue, ta police canto-
naie a arrêté te nommé Angelo Cardia,
domestique ageicole qui assisté
e,r1.;tese.derde l'appnrell es
or, aux manoeuvres. Le pore d'An.
Mo cardia est Italien. Sa mère est
Suisse.
et ta »tête de antres launmasb
Au cours d'une pence agaça S. la Dite
te da surie, te gouverneur Rintelen a
de vivement Prie a Payne par les agra-
riens et les sociatistes pour ser int.
ventnn auprès du guivemement se
tancoerlu eorrimandant Pabst,
Le 711001 Pabst se theefaht 4 Munted.
Le commandant Pabst, Clet de /a,
noterems. autrichienne, actuellement
Venise, aurait l'intentes de en neer
définitivement à Munich
les partis pubilent anlourdial
leurs manifestes &clonus
C'en adore q. M. liugenherg rom-
pit /es négociation. tandis que les dans tes there., laconservation de
agrariens. ne voulant pas perdre le hé. l'économie eiternanda eto,poûral,a eau-
iff éiee d. ktis qui t.'r illebt lé.néi- "'S'eelû.n ta erlu:Hsardtr i.P41,temr..
s., décidèrent de vortm pour le gou. , .
.
50e suera Reich. les Etats particuliers
et eurielagmt.ilure.,;,,:issent accomplir
la en suereme de lefl!
armee cuire le seusemmt
raciste de "flume
Leipzig, /e juillet (dép. liAran.
On se napel/si le différend survenu
entente goureriement du Reid, el
celui de Thuringe, è a suite de la
nomination, par le gouvernetnent de
Thuringe, de phisieurs nationabstes.
socialistes :racistes) à dm postes m.
teneurs dans la. police.
Le gouvernemeat d, Berlin ayant
supprimé Mut crédit pour l'entre-
tien de /apolice de Thuringe tant
La lutte élmtorale sera acharnée. Lai que des éléments hostiles et l'EAU
social-démocrate la mènera avec ar- feraient partie de celte ci. le pu
deur contre le nationalisme mornes- vernarnent de Thuringe avait perte
uh/ste eu dopu.s la Kiactio,d ksuurugncuan.
le différend devant la Cour suprême
de Leipzig qui, aujourd'hui, a pro
Elle la mènera au nom des intéers
nencé un verdict favorable au go
prolétariat et pour In défense de la Bupk.
République et de la démocratie. La demande do gouvernement es
Le vote d'hier a, en effet, montré Thuringe a été relatée
qu'en Allemagne oomme ailleurs, seul
le parti s.ialiste est /e défenseur de LES MARTYRS
la ddmodatie contre la dictature, mu/
te prolétariat combat p., la rlbnoo RU TRAVAIL
tie et la Réputa/igue. Tous les partis. ,
bourgeois honteusement ont capitulé
devant l'aspirant dictateur Brunir g,
derrlde lequel se profilait l'ombre du
maréchal Hindenburg. L'intérêt de
dame de /a bourgeoisie capitaliste est
plus fort que es principes de la lé-
galité 1
Quant à la petite bourgeoisie qui
est profondément démocratique, elle
doit se rendre compte qu'il n'y a que
le parti socialiste pour la protéger con.
sue les dictatures capitaliste, fascistt.
ou militaire,
O. DASENFELD.
Pose sauver sa vie
nu carrier s.ritie un de ses bran
Pézenas, If juillet. Marmer
Jean, travaillant aux carrières da
pierre de Léxignan-/n-Cahre, a fol
victime d'un accident qui Mas sa
présence d'esprit hil aurait coûté la
Cenelle il passait à die du tapis
roulant, il se sentit soudain entre.
né vers l'engrenage du ecnc.seur de
pierres ou il aurait 414 certainement
réduit en bouillie sans sa prompte
décision. Il se coucha résrdument
sur l'épaule droite et avec son bras
gauche qui fut retire broyé, il coin-
ça, au prix de ce dur sacrifice, le
moteur et partant arréta rentra/ne.
ment du tapis routant Aprée ne pan-
sement sommaire, I/ tut transporté à
l'hôpital de Béziers oû le chirurgien
ne put que pratiquer la désarticu/m
tion complète de l'ensile, L'inter.
vent./ a été supportée avec coma.
gr par ta victime dont l'état n'inspj-
re pas d'inquiétude.
UN TYPHON
dévaste le Japon
DE VIOLENTS TREIAILEMENTS
DE TERRE EN ESPAGNE
ET LN RIRUANIL
Un télégramme, venu de Kebi Iris,
parut, annonce qu'un tent... qui n
fait d'immenses dégâts- et musé de
nombreux morts, sévit sur l'Ouest
du Japon. A Kukuoka, Chimmose-
ki et d'autres vil)., des centaines
de maisons ont été abattues. Une
centaine de personnes ont été tuées
â Fukuoka où un marché n'eut forons.
lé,
Le vapeur « Koraig Maru », de
Ohimonoseki, est manquent Oe
craint qu'il ait moulé av. 90 per-
sonne. (pin avait à bond. D8 num-
noms. jonqum ont fait naufrage.
LE SEISIIE tiPi BIRMANIE
D'autre part des elMelies venues
de Rangoon (Birmane) confirment
ta gravite du treebblenlent de terre
qui a dévasté le nord de /a Dirma-
nie et fait plus de cinquante y/el-
naes.
ON SiATTEND EN ESPAGNE
A DE GRAVES MOUVEMENTS
Enfin, à la suite de la forte se-
.usao sismique lui, ces lenrs der-
niers, inquiêta l'Andalouse, le di-
recteur du bureau eismograPhique
aapagnol se croit fond/ à ddelarer
que de très graves mouvements du
sol pourraient, d'ici pou, Se produi-
re en Espagne.
I-E MIDI SOCIALISTE
LA QUESTION DE LA SARRE
'A Pelle rentré de Vienne, la nou-
velle m'arrive, effarante Franz Do-
ses est mort
Je n'y puis croire. Vinet mains
d'un mois, je le voyais souvent
plusisure fois, étant allé lui parler,
je l'accompagnai de la Bourse On
Trava I, dont I/ était le président,
Jusqu'au parlement, né 11 siégeait
sue les bancs somaletes depue 19/1.
Ma/gra ses 67 attS, Il tillait d'un bon
pas, une main sur mon épaule, de
l'autre me montrant l'Hôtel de Ville
de Vienne gall Mail si fier de voir
entre les mains des socialistes, Com.
mea, peteer que, mains de lus,re
semaines plue tard, Il aurait cesse
de vivre I
Vo. dire quel brave homme, quel
deur excdlerit c'était j'y renonce.
Serrer /a ruine d'un militant
voilà qui console de bien des tristes,
ses.
D'apprenti serrurier, dans la mi-
sère, ma/traité par son père, Il par-
vient, après une vie dee plus mou-
...a
ii
DOMES
vementêee et combien pl/Sein/mante,
au ponts de président du syndicat
des métaux, Il nt lite parallèlement,
et aPec une activité surprmante,
tant dans les syndicats qu'au 'parti
socialsdém.rate, incarnant en sa
persanne cette étroite collaborai/en
qui existe ea Autriche entre les syn.
Beate unir Parti.
Avant, pendant, après la guerre,
s'interdisant tout repos, il est pat-
tond où /es o'lvriers. out besoin de
lui et lutte sur to.s Inc terrains.
C'est en très grande parte a lui que
les syndicats autrichiens doivent
d'avoir timides conservé leur unité.
Ami et élève de V:ctor Adler, il
prit une plam importante dans le
Comité directeur du Parti et jou.
en Parlement, un rôle prépondérant
Ions des discuession. des lois sur le
travail,
kfa/gré ces fonctions écrasantes, 11
aloccupa selve/neel des coopératives
et fut même, en certain temps, d...-
prés -dent de la r, Hamme des Tm-
veilleurs Partout, i/ resta un hen
ouvrier, im excellent camarodo:, un
homme au cos. sensible et ouvert.
II se préparait à partir pour le
Congrès internatioaal de Stockholm
quand ove congestion !minimales le
frappa et l'enleva, en quelques jouis,
à sa hoche.
Sn mort est, pour nos camarad.
[rutile/liens comrne pour le monde
du travail, inte perte Irréparable
GASTON
L'Hiver en Juillet
TEMPETE
Les Sables-d'Otanae, Is juifiet.
La tempête souffle sur PAtilastique,
depuis trois joura.
Malgré la mer toujeurs mauvaise,
une quarantaine de bateaux mrdi-
niers ont quitté le g.tt des Sables-
d'Oies., ce matin, pour la pêche.
L'un d'eux, Le-Petite-Jeaunette 1064,
montée pas q uatre hommes, a Ma-
vire rée de I outrée du pork proie-
Paris, 19 Juillet. if semble quffn tant 'prou/page a la mer. Les autres
ce moment la planète tout entière bateauu or sont portés aussitôt sur
traverse une période de troubles les Huis du sinistre. Trois des ma.
E401.8klues et météorologiques qui ries out pu être recueillit et rame-
sont l'indice de perturbations celés- nés. L'un d'eux, Léon Bessonnel,
ton encor,, illexPlBlitéeS. mais eer- âgé de la vos,. succombé pr.que
laine..ol assez graves. misse.. Le cadavre du quatrtème
pêcheur, Hippolyte Cognac, te ane,
s'a pe être retreuvé.
Le bateau do ..va.e. du Port,
après plusieurs heures de travail, a
reussi 1g renflouer La-Ptitenlean.
nen.,
INONDATIONS
Reinie, ID juillet. A /a suite des
plurm torrentielles qui tombent sur
a région depuis une huitaine de
jours, la ruisseau l'hein « subite.
ment débordé, envahissant plusieurs
maisons du village, dont les habi-
tante ont dû fuir. Dec bestiaux ont
été noyés. On signale également .e
orus sérieuse de l'Aisne,
Berne, /9 jutllet. Des pluies trèe
eboadeates et pereistentao sont tom-
bé., Ce matin, dans la rani. des
A/pea Les noues d'eau ont .ffridr.
ment grossi, en Suisse occidentale
et mêmdionales
. 118. rOberland bernois est
amuse.. Le trate par voie ferrée
If Par reine mt intirrompu.
eIti début de 'amearnirli, le tempe
West légèrement ami/Garé.
OURAGANS
Berlin, 10 joilletu Dee pluies
kilir.nellea., accompagnées de xi°.
Imita ouragane, pf3 mont abattue°, la
nen dernier; sur la région bealind-
se, .casimmant de gravm dégérts sur
de immblenx points de la ville et
inomiant Ira ru.. Les pompiers oat
d, réPnadre à de nombreux appels.
On concierge, occupé è dégager
une cave inondée, a Pé foudroyé gur
Paradwzgle
d'été
unctiSilû manqué do bonne
humeur 1 Serais-je touche
8 Men tour par celte épi-
démie de « hargne e que Si-
gnalait à Montbrison le président
du Conseil et qu'il combat par des
traitements si singuliers ?
I/ faut le croire, car le Temps de
jeudi commence ainsi un article
St la fois badin et grave « M.
Léon Blum n'est pas content... M.
1.400 Blum a eu depuis qiiehlues
semaines quelques motifs d'irrita-
bon. Le dernier, ou / avant-der-
nier, c'est la Sarre.
Il est vrai que j'ai déploré ici
Mémo l'échec, au moins temporai-
re, de la négociation franco-alle-
mande. Mais je note tout d'e,hord
sans nulle irritation, et même
avec une satisfaction marquée
que le Temps confirme l'exactitu-
de matérielle de mon commentai-
re. J'avais affirne qne /a cause
principale de l'échec résidait dans
les exigences des métallurgistes
français établis en Sarre aprèo la
signature du Traité de Versai/les,
Le Temps ne le conteste aucune-
ment. Il ne conteste os davanbage
que le goevernement français se
soit approprié, au cours de la né.
gradation, les revendicatiOnS des
métallurgistes Il rent/mit, au
Couina implicitement, que ces re-
vendications visent l'octroi dame
part de propriété dans 10 bassin
houiller.
La situation de fait est donc bien
claire. Le Traite de Versailles con-
tient, en ce qui concerne
la Sarre, deux séries de dis-
positions essentielles. Aulx termes
des premières les mines, qui
étaient, avant la guerre, propriété
domaniale de la Prusse et de la
Bavière, sont devenues propriété
domaniale de l'Etat français. Aux
termes des mon/Odes. le territoire
de /a Sarre, soumis provisoirement
h une administration internationa-
le, doit faire l'objet eu 1025 d'un
plébiscite définitif. Mais, comme il
est &bannie de supposer la persis-
tance d'Urie Pilli1b.tété domaniale
française en territmre allemand, le
Traité stipule qu'au cas où la po-
pulation de la Sarre se pronon-
cerait pour le rtiour is l'Allema-
gne, le Reich pourrait exercer sur
les nainen un droit de rachat. Ain-
si le bassin minier a été dans le
passé, estdans le présent, doit res-
ter éventuellement dans l'avenir
propriété MEtat de PEtat prus-
sien et bavarois hier, de l'Etat
françaie aujourd'hui, de l'Etat
français ou allemand demain, se-
lon le résultat du plébiscite.
Or, que se passe-tbl ? A la suite
des conversations de Genève et des
accords de la Haye,. /es gouverne-
monts français et allemand ont élu.
dié de concert les moyens d'éviter
le plébiscite et de donner dis
présent b ta Sarre un statut défi-
nad', Les pourparlers leur ont Per-
mis de se convainCre que sur tou-
tes les difficultés essentielles r sou-
veraineté, régime politique, régi-
me commercial. mesures &manie-
res, etc., etc... un accord était pos-
sible. Mais ici co dressent entre
eux Inc métallurgistes. Ils récla-
ment pour eux, à. titre prive, une
portion de la propriété de ces mi-
nes, qui étaient, sont et devaient
rester mines d'Etat.Et ainsi, eea II«
eux que l'Allemagne paierait la
rançon de l'évacuation anticipée.Et
e'est devant leurs sommations obs-
tinées qu'est venu buter l'accord
des deux gouvernements.
Le succés d'une négociation,
dont l'importance politique ne
dépend donc de /aigrement d'une
demi-douzaine de grandes entre-
prises françaises, du fait qu'on
leur aura consenti ou non /e ca-
deau royal d'une portion des mi-
nes sarrois.. Le T777,71S croit, au
fiant de croire, que ce qui mar-
rite s principalement en l'espéré,
c'est /e retour au capitalisme d'un
domaine national, la substitution
de l'exploitation privée à la gestion
d'Etat, Non pur. Ce que je
très posément, pour intolérable,
e'est qu'en une conjoncture si gra-
ve, d'immensea intérêts publics,
comme le rapprochement de deux
peuples, puissent être tenus en
échec ,par des intérêts privés,
Jeu sgnore pas que les usines de
In Sarre travaillent dans des con-
ditions difficiles, qu'elles ne peu-
vent soutenir la concurrence con.
Ire la métallurgie rhénane ou /ter-
rain, que si le charbon leur est
assuré h bas prix. Mals la situa-
tion n'eat pas nouvelle, bd régie
allemande et In régie française y
le coup au moment où al
un commutateur peur fair
es.
nipu lui
Gezu
Belgrade, 19 juillet. On mande
de Lioubliana
a Un violent orage s'est abattu sur
In ville de Brans et see environs,
causant d'énormes dégâts, La tempg.
te a abattu le olocher de l'église, Le
tonnerre .t tombé sur plusieurs
Maisons; nue tempête de grele a eu
lieu et les grelons avaient la gros,
mur d'une noix
CYCLONE
Clualothate.Rairie 111 juillet,
Au murs du violent cyclone qui West
&hada sur la Sanneet-Loire, des
chaume de blés, de single et de nets
ont subi d'importante dégâts et plas
de deux mille poulets ont été noyés
eido.l'azudation pU bée par de gros
eseeeeeeeedw.eLeb-waLeLaYaa
Le SOOMETE
EiPAtsuatam N E
de TOULOUSE
Ménages jeunes et actils peur nt gér
Terecteur de LEPERONE
Des communistes troublent
à Saint-Etienne
Re réunion socialiste
Saint-Etienne, 18 1010M. On sali
rj. dimanche eurent lieu, t Saint.
eienne, des eilectiiins pour le renom
velu.. du C.seil municipal di.
sous récemment à la sots d'une scis-
sion init partageait au deux fractions
presque égales sous l'égide de hl. Louis
eleree,"ree. Lue`Cnul.;,InItee
tatare pari les membres de l'ancienne
mlEtiCipalité tous élus sur la même
liste.
ho esolpugurs '011"Zellectaot .erz.
présence,
Hier, les sexialistes avaient organise
B la Bourse du Travail, me reunion
au cours de lequele Inghels, ancien
repue dunit prendre la parole, mais
des communistes ont déchaîné une ba-
guée si +/m'ente quo le commissaire
eanlrenteltlunerelsep7er'itUlear"
l'évacuation de la salle.
Ont paré. Rien ne serait plus là-
silo que de la garantir pour l'ave-
nir par la conchision de marchés
long terme. Mais les métallur-
gistes n'acceptent pas cette solu-
tion toute naturelle. Ils veulent à
tout prix leur morceau des
naines. 113 veident è trait prix
tirer leur profit particulier de
la difficulté qu'essaient de ré-
gler entre elles deux nations.
C'est là que glt le scandale, et n'eut
/à que réside pour nous l'ensei-
gnement..
Mais nous répond le Temps, un
démembrement des mines, un Io
tissement entre l'Etat allemand et
les industriels franiais, ne voyez-
vous pas ce que serait une forme
de collaboration internationale ?
Et, vous socialistes, par es-
prit de système, par manie de
inonopfie étatiste, vans résistee au-
jourelhui à cette combinaison de
pnagrès et de paix I « Le Socialis-
me contre /a Paix r écrit froide.
ment le Temps en tète de son ar-
ticle. C'est donc le capitalisme
est devenu la force internatiomle
et le socialisme qui incarne l'es-
prit de résistance nationaliste I Ce
paradoxe crêté n'aurait peut-être
pas besoin de réplique, mais il
marque, de la part du grand 0e.
gnon du capitalisme, une position
assez curieuse polir qu'il convien-
ne de t'examiner de nlus près.
LEON BLUM.
CRAINS EVAUS
s CALMENT La sol
Ne TARDIEU
et ses adversaires
,ered.".'7fig?:,,eA:`édIéu °,:.17'(17
',renard (Soir)
Nous ne sommes pour rien da. 1t
diffidultita qu'il rencontre.
Et l'on ne noue ehargera pas de es
debr l'enlitréliscleaéraitli`ba.%15:ee,eicer':
n'est plus, depuis sa fuite éperdue,'
qu'un mort en sursis, on se rendra
compte que, pour prix de As
que de bluff audameux, il nous laisse
une trésorerie pépée, un budget en
déséqUilihre, la perspective d'em-
prunts et d'oMPôts nnruecaun ais son
antI ii, ai