Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Actuellement une soixantaine de personnes sont sous subutex, et 4 sous méthadone. Dans le
cadre du nouveau protocole, l’UCSA reconduit le subutex lorsque celui-ci est déjà prescrit par
un médecin généraliste à l’extérieur. Le SMPR pourrait, ainsi, initier plus de traitements.
L’antenne toxicomanie travaille davantage sur le plan socio-éducatif, et prépare les
relais à l’extérieur notamment avec le Centre Montesquieu à Bordeaux et le CEID. Les liens
semblent satisfaisants avec le souhait de renforcer cette antenne en effectifs.
ANTENNE POUR LES DELINQUANTS SEXUELS
Intégrée au SMPR, elle dispose de 0.5 psychologue, 0.5 psychomotricien.
RELATIONS AVEC LES SECTEURS DE PSYCHIATRIE
Elles semblent assez difficiles, du fait de l’image du SMPR liée à son ancien chef de
service et de l’apparente mauvaise volonté des secteurs de psychiatrie. Deux points sont à
noter :
- comment comprendre qu’un patient nécessitant des soins en psychiatrie soit
toujours à la maison d’arrêt plusieurs jours après décision de HO ? Des solutions
simples pourraient être trouvées notamment avec l’UPID à Cadillac ;
- les indications d’hospitalisation d’office doivent pouvoir être discutées par les
services de psychiatrie et le SMPR. Pourquoi transférer une personne en
psychiatrie avant sa levée d’écrou pour préparer sa sortie ? Ce type de HO doit
rester exceptionnel et discuté avec le secteur concerné. La politique et les moyens
du secteur permettraient sans doute d’établir des solutions alternatives. Cette
pratique est courante puisque en 2000, sur les 19 HO, 9 ont obtenu leur levée
d’écrou pendant leur hospitalisation.
Le nombre de HO n’a pas évolué depuis la fermeture des lits qui, on le rappelle,
étaient très peu disponibles.
Année 2000 2001 2002
Nombre de HO 19 20 25
Une collaboration effective avec les secteurs de psychiatrie doit être rapidement
rétablis. Ce processus, amorcé grâce à des réunions avec les autres médecins et la direction de
Charles Perrens, doit être étendu au centre hospitalier de Cadillac.
Des difficultés avec le service d’insertion et de probation sont mentionnés sans plus
de précisions.
LES PROJETS :
Plutôt que réinstaller des lits dans des conditions de sécurité et de confort non
satisfaisantes, le Dr Groussin souhaite utiliser ces cellules pour proposer des activités
thérapeutiques aux détenus. Elle souligne les récentes directives ministérielles allant contre
l’implantation de lits au niveau des SMPR.
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