Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

L’activité est importante : environ 1000 patients annuels dont 581 vus pour la
première fois et 400 vus une seule fois, générant 5500 actes. 60 % de la file active n’a jamais
connu d’hospitalisation. Outre les réunions, hebdomadaire avec un médecin et mensuelle avec
les autres, une liaison avec les unités intra est assurée deux fois par semaine sous forme de
staff.
3.2.3.3.2.2) L’hôpital de jour du Seuil
Installé dans une maison particulière à étage dont l’établissement est propriétaire
depuis 1983, il se compose au rez-de-chaussée d’un vestibule-salle d’attente, d’une grande
salle de séjour et d’un salon fumeur où se déroulent des activités thérapeutiques, d’un bureau
infirmier, un bureau de cadre de santé et un vestiaire. A l’étage, on trouve une salle à manger
avec cheminée, un salon avec table de ping-pong et baby–foot qui donne sur un terrasse d’où
l’on aperçoit le jardin, une pharmacie, une salle de repos. Les activités sont planifiées sur un
tableau mural.
Dans une petite bâtisse attenante ont été aménagés divers ateliers thérapeutiques plus
ou moins polyvalents : cuisine, ateliers d’expression, atelier découverte etc…
Le Dr Bergey (par ailleurs, médecin DIM) qui est le médecin–référent de cette unité,
assure une consultation hebdomadaire. Une équipe, composée de 0.5 cadre, 5 ETP infirmiers
et un agent hôtelier, accueille une file active d’une vingtaine de patients pour 14 places,
essentiellement des patients schizophrènes avec un maximum quotidien de 17 à 18 personnes
et des DMS très dispersées de quelques mois à quelques années. L’hôpital de jour ne compte,
pour autant, qu’un seul patient accueilli au long cours.
Cet hôpital de jour se situe dans la dynamique active du secteur et tente de créer les
conditions d’une resocialisation avec de nombreux ateliers : cuisine, activités physiques et
sportives, création culturelle, théâtre, images. De nombreux liens sont tissés avec les
associations extérieures pour promouvoir l’inscription des patients dans la cité. Des séjours
thérapeutiques sont organisés. Le même travail s’effectue au profit de l’insertion
professionnelle : travail avec les familles et les tuteurs, élaboration de bilans de compétence,
relations avec l’APP, le PIO voire l’AFPA. Toutefois, l’équipe constate, quelquefois, une
difficulté à passer le relais avec les structures sociales.
Le relais entre l’hospitalisation complète et celle de jour pose parfois des difficultés
compte tenu de la faible DMS de l’hospitalisation traditionnelle sans pour autant conduire à
des phénomènes de porte tournante.
Commentaires :
En dépit d’une file active moyenne (conforme à la population desservie), ce service
assure une activité conséquente, comme en témoigne le nombre d’admissions accueillies et le
chiffre important des hors-secteurs. La mission de secteurs est assurée dans ses divers
segments d’activité. Elle résulte d’un choix (ex : le nombre d’assistantes sociales)
thérapeutique clair et assumé. La mise en place de l’unité de réhabilitation psycho-sociale
réalise un remarquable travail, facilitant la fluidité de l’ensemble du dispositif.
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