Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

3.2.2.2.3) L’hôpital de jour Asphodèle
Fonctionnant sur le même mode que l’Hippocampe, avec Hôpital de jour, CATTP,
consultations, il est installé dans une très jolie maison bourgeoise avec jardin, située à
proximité de la gare et donc facile d’accès.
Dans l’équipe, le cadre responsable de l’Hippocampe est également responsable de
l’équipe de secteur et un infirmier qui travaille en lien avec l’Unité Bazin, est spécialement
détaché pour le travail avec les personnes âgées et les maisons de retraite.
Tous les médecins ont des consultations quelquefois tardives à Asphodèle. Un
psychologue fait des thérapies le samedi matin. Sur le plan du réseau, Asphodèle semble être
mieux repéré par les travailleurs sociaux.
3.2.2.3) La psychiatrie de liaison à l’hôpital Jean Hameau
L’hôpital général Jean Hameau traverse une phase de restructuration. Ce contexte le
conduit à modifier sa position vis à vis de la psychiatrie constituant, ainsi, une opportunité
pour cette discipline de se renforcer à l’hôpital général.
Une convention passée en 1997 pour mettre en place la psychiatrie de liaison est
restée sans grand effet compte tenu du manque d’implication des partenaires, générant des
malentendus qu’il conviendra de dépasser pour élaborer et présenter des projets communs aux
autorités de tutelle.
Activité récente, la psychiatrie de liaison a rencontré les difficultés habituelles de
mise en place tant sur le plan des locaux mis à disposition (un seul bureau) que de l’accueil et
des exigences dans les services. 0.5 temps de psychiatre et 1 ETP infirmier se révèlent
largement insuffisants pour répondre à tous les besoins.
Une telle activité devrait également être développée à la clinique d’Arès.
3.2.2.4) Le Projet du service
Le service considère la délocalisation de l’unité d’admission de 25 lits située à
Charles Perrens sur l’hôpital Jean Hameau, prématurée.
Compte tenu de l’évolution des effectifs médicaux et paramédicaux, il semble
difficile à un seul secteur de psychiatrie de gérer une unité d’admission dans un hôpital
général, ne serait-ce que pour assurer les gardes et astreintes. Par ailleurs, cette unité
implantée à Jean Hameau ne répondrait pas à tous les besoins de la population, notamment sur
le Nord du bassin. La priorité semble davantage d’étoffer la psychiatrie de liaison.
La stratégie du secteur G02 consiste, dans un premier temps, à rapprocher les
structures ambulatoires de l’hôpital Jean Hameau et de la Clinique d’Arès en installant les
hôpitaux de jour sur leurs sites. Cette implantation présenterait l’intérêt d’augmenter la
présence psychiatrique (il y aurait toujours une équipe psychiatrique présente), de renforcer
l’activité de psychiatrie de liaison et de permettre aux équipes de se rencontrer en limitant la
dispersion liée à la multiplicité des lieux.
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