Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Chaque patient bénéficie de référent (entre 2 et 4) désignés dans le mois suivant
l’admission. Des réunions de synthèse et de fonctionnement abordant le projet de l’unité, avec
la participation de tous les intervenants, se tiennent régulièrement. Certains points concernant
la vie quotidienne : l’hygiène, le tabac, la présence de denrées alimentaires dans les chambres
n’ont pu être réglées compte tenu de l’absence d’un cadre.
Chaque médecin anime une réunion mensuelle pour les patients qu’il suit et un
psychologue passe une journée par semaine. Des entretiens infirmiers se tiennent à la
demande des patients et sur prescription médicale. Une formation sur la resocialisation a
facilité l’écriture d’un projet de soins qui n’a pas encore été validé. L’équipe bénéficie d’une
supervision.
Les différents ateliers animés par les infirmiers sont maintenus malgré les difficultés
de personnel. Des séjours thérapeutiques sont régulièrement organisés.
Depuis quelques mois, l’équipe constate une dégradation des conditions de travail
qui nuit à la poursuite du projet d’origine :
- augmentation des patients présentant une dépendance physique,
- utilisation à d’autres fins d’un lit jusque là réservé aux patients commençant à
s’installer chez eux. Ce lit permettait des réadmissions très courtes, rassurantes pour le
patient et facilitant son intégration à l’extérieur,
- moins grande diversité dans l’offre de soins et plus de violence, liée à des restrictions
de personnel,
- travail fait dans l’urgence, alors que le type de prise en charge à réaliser dans cette
unité nécessiterait un travail dans le moyen terme,
- travail avec les familles en attente dans la mesure où le cadre infirmier en était le
référent,
- impossibilité d’accompagnement dans les familles, le week-end du fait des admissions
en fin de semaine.
Malgré les difficultés et l’inquiétude sur le maintien du projet de soins initial,
l’équipe apparaît motivée et satisfaite des résultats obtenus jusque-là mais il conviendrait de
veiller à l’adéquation entre besoins des patients et projet de soins de l’unité.
3.2.2.1.3) L’unité de géronto-psychiatrie Bazin
Dépendant de la Fédération G01 et G02, cette unité fonctionnelle est placée sous la
responsabilité du Dr Géraud (secteur G01).
Elle dispose, actuellement, de 24 lits (8 chambres à 2 lits et 8 chambres seules), alors
que 20 seraient suffisants. Cette diminution de capacité permettrait d’accroître le nombre de
chambres à un lit nécessaires pour la prise en charge de certaines pathologies et la qualité
d’accueil de certaines petites chambres. Toutefois, le manque chronique de lits disponibles à
l’hôpital a conduit la direction à maintenir la capacité initiale et quatre lits supplémentaires au
profit d’autres secteurs.
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