Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...
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3.2.1.2.4) La psychiatrie de liaison<br />
La polyclinique de Lesparre<br />
Etablissem<strong>en</strong>t mutualiste, la policlinique Lesparre participe au service public<br />
hospitalier et assure les fonctions d’UPATOU l’été.<br />
Historique :<br />
La collaboration avec la clinique a comm<strong>en</strong>cé <strong>en</strong> 1995. Auparavant un psychiatre<br />
attaché, dép<strong>en</strong>dant de la polyclinique, interv<strong>en</strong>ait et répondait aux besoins.<br />
Après son départ, la polyclinique a sollicité régulièrem<strong>en</strong>t l‘équipe de secteur qui se<br />
trouva rapidem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> difficulté pour répondre à des appels non programmés et très<br />
consommateurs de temps. Une conv<strong>en</strong>tion a été passée <strong>en</strong> 2001, prévoyant le passage d’un<br />
psychiatre une heure par jour. En revanche, aucun temps infirmier n’a été prévu. Les<br />
psychiatres intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t comme consultants mais parfois simplem<strong>en</strong>t pour trouver un lit<br />
d’hospitalisation <strong>en</strong> psychiatrie. La population suivie concerne surtout des personnes ayant<br />
fait une TS.(70 %), des personnes âgées dém<strong>en</strong>tes, des personnes souffrant d’angoisse et des<br />
personnes ayant un suivi psychiatrique par ailleurs.<br />
La mise <strong>en</strong> place de cette activité de liaison r<strong>en</strong>contre, à l’heure actuelle, un certain<br />
nombre de difficultés :<br />
L’équipe considère cette activité irrégulière comme une perte de temps alors que les<br />
médecins sont surchargés par d’autres tâches. L’organisation actuelle prévoit qu’une<br />
secrétaire de la polyclinique fait, le matin, le rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t des demandes et le communique au<br />
CMP. Malheureusem<strong>en</strong>t, des appels directs de certaines unités amèn<strong>en</strong>t, parfois, des<br />
quiproquos.<br />
Il est difficile d’obt<strong>en</strong>ir de voir les personnes seules dans un bureau et la<br />
confid<strong>en</strong>tialité n’est pas toujours assurée. En contrepartie, les médecins somatici<strong>en</strong>s sembl<strong>en</strong>t<br />
rétic<strong>en</strong>ts pour hospitaliser des personnes prés<strong>en</strong>tant des troubles psychiatriques dans leurs<br />
unités. De ce point de vue, la collaboration semble plus facile avec l’hôpital de Bouscat.<br />
La polyclinique demande précisém<strong>en</strong>t une prés<strong>en</strong>ce plus importante de l’équipe de<br />
secteur. Lors des périodes de vacances, la conv<strong>en</strong>tion n’est pas respectée puisque certains<br />
jours aucun psychiatre ne passe. Par ailleurs, la fermeture du c<strong>en</strong>tre de <strong>Santé</strong> M<strong>en</strong>tale de<br />
Lesparre au mois d’août correspond précisém<strong>en</strong>t à la période estivale où la clinique connaît<br />
son activité, la plus int<strong>en</strong>se (UPATOU).<br />
M. Philippe Bouchard, assistant social, responsable de la PASS, fait état de besoins<br />
de soins pour les adolesc<strong>en</strong>ts et à la maternité. Selon lui, de nombreuses situations de détresse<br />
ne bénéfici<strong>en</strong>t pas d’un souti<strong>en</strong> psychiatrique, pourtant nécessaire.<br />
Pour les urg<strong>en</strong>ces, le secteur G01 fait état d’une bonne coopération notamm<strong>en</strong>t avec<br />
le médecin chef des urg<strong>en</strong>ces. Cette coopération qui pr<strong>en</strong>d le plus souv<strong>en</strong>t la forme de<br />
conseils réciproques, <strong>en</strong> fonction des situations, serait à r<strong>en</strong>forcer.<br />
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