Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Outre les aspects financiers, le Dr Cazenave évoque les obligations légales et réglementaires
d’une participation au service public hospitalier et la nécessité de répondre à son cahier des
charges. L’association OREAG financée dans une logique de CMPP ne permet pas
l’adaptabilité nécessaire pour couvrir tous les besoins de la population concernée et en
particulier, les demandes des adolescents, des collèges, voire des prisons. Sans a-priori sur le
partenariat, il souhaite que le Conseil d’administration se saisisse rapidement de la révision de
la convention.
Les représentants de l’OREAG attendent d’être saisis par le centre hospitalier.
Le Dr Roy, chef de service du secteur 33 I 05, fait part d’un sentiment différent
puisque le partenariat avec l’association Prado 33 ne s’oppose pas à la cohérence de l’action,
notamment en direction de la PMI, la convention ayant été récemment revue entre
l’association et le centre hospitalier de Cadillac.
Mr de Riccardis, directeur du centre hospitalier Charles Perrens, indique qu’il
contactera, dans ses meilleurs délais, les autorités de tutelle ainsi que les associations
RENOVATION et OREAG afin d’étudier avec elles les modalités de leur participation au service
public hospitalier et la révision de la convention qui les lie au centre hospitalier Charles
Perrens.
Ce préalable posé, il est possible d’aborder le renforcement éventuel des effectifs.
On constate une grande disparité des territoires, des populations et des moyens mais
le centre hospitalier Charles Perrens, si on y ajoute les effectifs des associations (d’où l’intérêt
de la discussion préalable) se situe dans la fourchette haute de la moyenne nationale des
secteurs de psychiatrie infanto-juvénile.
Mme Stessin de la Direction de la Solidarité Gironde souligne l’inadéquation des
moyens par rapport à la demande qui se traduit par des délais d’attente longs, notamment dans
les zones rurales avec une pénurie croissante en fonction de l’éloignement de Bordeaux.
Mr Mellier, Directeur de la PJJ souligne la nécessité de renforcer les liens tant avec
les associations et la psychiatrie. Il vit la situation paradoxale de disposer de financements non
employés faute de trouver les psychiatres disponibles.
Chaque secteur fait un rapide tour d’horizon des difficultés rencontrées et évoque un
manque d’effectifs qui se traduit par d’importants délais d’attente. Un point particulier doit
être mentionné pour le secteur I03 particulièrement mal doté.
Les secteurs du centre hospitalier de Cadillac se font l’écho de ces préoccupations
notant, également, une carence grave dans la prise en charge de l’autisme, l’absence de
possibilités de soins à temps complet et la difficile réponse aux urgences.
Le Dr Ayoun, responsable de l’unité des adolescents, au sein du secteur I 02 évoque
la nécessité de développer le partenariat avec les établissements socolaires, les services
sociaux et médico-sociaux.
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