Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Le Conseil général confirme cette difficulté des secteurs à répondre à la demande.
Sur le modèle de Cadillac (qui dispose de 36 lits pour 6 secteurs de psychiatrie
générale) la MNASM considère que l’établissement devrait, dans le cadre de son projet
d’établissement, définir un intersecteur de géronto-psychiatrie avec les capacités
d’hospitalisation et les alternatives nécessaires à une prise en charge psychiatrique des
personnes âgées.
Le débat sur l’implantation de lits de géronto-psychiatrie au CHU démontre, une fois
de plus, que les compétences n’ont pu se traduire dans une véritable politique
d’établissement conduisant à la définition d’une organisation intersectorielle et de ses
correspondances nécessaires au sein des secteurs avec des équipements particuliers tel un
hôpital et un accueil de jour.
B) LA PSYCHIATRIE INFANTO-JUVENILE
5.1) L’ADEQUATION DES MOYENS AUX BESOINS
Le département de la Gironde dispose de six secteurs de psychiatrie infanto-juvénile
très inégaux en moyens, en superficie et même au niveau de leurs missions compte tenu de
l’existence d’un service hospitalo-universitaire. Il se caractérise, également, par la coexistence
au sein des secteurs, d’éléments publics et privés dont la collaboration fonctionnelle et
institutionnelle pose des problèmes de cohérence, notamment en ce qui concerne la maîtrise
des moyens.
Pour des raison historiques, la majorité des consultations du service du secteur 33
G01 est confiée à l’association Rénovation alors que le pôle hospitalier demeure sous la
responsabilité du centre hospitalier Charles Perrens, l’unité étant assurée par le Professeur
Bouvard, chef de service, également directeur médical des centres de consultations.
Ce dernier, évoque ses difficultés à travailler dans des systèmes de gestion différents
avec une duplication des réunions budgétaires, des systèmes tutélaires, des statuts de
personnels (convention collective versus statut de la fonction publique) et surtout une dualité
de financement, à l’acte pour l’un et par dotation globale pour l’autre qui interdit la définition
d’une politique médicale cohérente et les redéploiements nécessaires à l’adaptabilité du
service public.
Il plaide pour une révision de la convention initiale, visiblement obsolète, afin de
favoriser une cohérence globale du projet médical et envisager une réforme du financement
des CSMI au profit de la dotation globale dans le cadre d’une participation au service public
hospitalier.
Les représentants de l’Association RENOVATION donnent leur accord pour une telle
évolution qui ne pose pas de questions de principe, certaines de leurs structures étant
récemment passées sous le régime du service public hospitalier.
Le Dr Cazenave, chef de service du secteur 33 I04 vit une situation « baroque »
puisque aucun lien fonctionnel n’existe entre le chef de secteur et l’association OREAG qui
assure les consultations du secteur.
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