Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Très intéressé pour développer cette activité, le Dr Ferrière souligne la nécessité
d’établir des relations personnalisées et individualisées comme condition de la réussite.
Le Dr Simon rappelle ses projets de développement de psychiatrie de liaison avec la
clinique d’Arès et l’hôpital Jean Hameau mais pose la question des moyens à y consacrer.
Pour résoudre ces difficultés, les Dr Poueyto, Assens et Guez évoquent le
développement d’un réseau sur le modèle d’Elsa ou encore sur le réseau ville–hôpital qui
permettrait de prendre le relais de la prise en charge psychiatrique. Envisageable pour la
CUB, cette hypothèse ne résoudrait pas le manque de moyens d’Arcachon et du Médoc pour
développer la psychiatrie de liaison.
Résumant les débats, le Dr Massé précise la connexité de l’intervention aux
urgences et le développement d’une psychiatrie de liaison comme l’atteste le travail réalisé
par le Dr Forzan au centre hospitalier St André. Toutefois, dans un site comme le CHU de
Bordeaux, le développement de cette activité nécessite la constitution d’une équipe
spécialisée. Elément de déstigmatisation, la psychiatrie de liaison soulage, également, par une
intervention précoce, la pression sur les lits. A ce titre, même si les relations interpersonnelles
demeurent fondamentales, le développement d’initiatives non coordonnées
même brillantes ne saurait tenir lieu d’une véritable politique d’établissement qui reste à
élaborer.
Il engage les deux directions à créer une commission interprofessionnelle et paritaire
de complémentarité (dans laquelle n’interviendraient pas les chefs de service, de prime abord)
qui déblaie les questions en suspens, trouve des solutions pragmatiques facilement applicables
et aboutisse à la création d’une unité fonctionnelle permettant de recueillir l’activité, de
préciser les moyens (par mutualisation et/ou création) et de répartir les champs d’intervention.
Une même commission de complémentarité devra se tenir sur les mêmes thèmes et selon des
modalités identiques en psychiatrie infanto-juvénile. Ce domaine de la psychiatrie de liaison
intéresse, également, au même titre que les urgences, le centre hospitalier de Cadillac.
Selon le Dr Cazenave la carence joue dans les deux sens puisqu’il est très difficile
pour le centre hospitalier Charles Perrens de bénéficier de la présence de somaticiens.
Mme de Belleville, médecin inspecteur à la DRASS, précise qu’un poste de praticien
hospitalier a été créé à cet effect alorsque le Dr Simon, responsable également du plateau
technique relance la question des équipements sur le site (bloc radio etc….)
Pour la MNASM, indépendamment des coûts de revient des actes, le développement
d’un plateau technique à 200 mètres d’un des CHU les plus importants de France interroge les
coopérations institutionnelles développées dans le cadre de la communauté d’établissements.
En revanche, si dans le contexte de pénurie régulièrement évoqué par le centre hospitalier,
Charles Perrens doit déterminer ses priorités, il importe de veiller à ce que les patients venant
de Charles Perrens soient bien accueillis et dans un délai raisonnable au CHU.
La direction du CHU se déclare d’accord avec ces différentes propositions de travail.
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