Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

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La dynamique globale de l’association s’inscrit parfaitement dans une appréhension
globale des besoins en santé mentale à la jonction de leurs dimensions sanitaire, sociale,
médico-sociale, éducative et judiciaire. La démarche volontariste d’adaptation des structures
gérées par l’association (création du CATTP, admission à participer au service public
hospitalier) attestent en outre d’une capacité certaine de s’inscrire dans la politique
départementale de santé mentale, en particulier sur la problématique des adolescents.
Cette remarque rend d’autant plus sensible la nécessité de réviser la convention liant
l’association et Charles Perrens pour la gestion des CSMI du secteur I01 (cf. supra /
présentation du secteur I01).Sur ce dernier point, les propos des responsables de l’association
corroborent ceux du Pr Bouvard sur le caractère bloquant des dispositions d’une convention
obsolète et peu adaptée du fait de son cadre de CMPP.
La MNASM confirme la nécessité de la réviser dans les meilleurs délais. Les termes
du projet proposé depuis 2000, mettant l’accent sur la dynamique de réseau et proposant une
répartition cohérente des responsabilités médicales et administratives dans la gestion des
CSMI paraissent satisfaisants.
En outre, pour pallier les dysfonctionnements et le caractère sclérosant d’un
financement CMPP, on ne peut que souhaiter une évolution vers une extension de la
participation au service public hospitalier pour la gestion des CSMI. L’association ne se
montre d’ailleurs pas défavorable à une telle évolution qui permettrait d’ailleurs, puisque le
CATTP et l’hôpital de jour du Parc relèvent déjà de ce statut, une approche cohérente des
activités sanitaires de l’association dans le cadre de la politique de santé mentale menée par
l’ARH.
4.6) TENTATIVE DE CONCLUSION
La psychiatrie infanto-juvénile vit, comme la psychiatrie générale, sous la pression
d’une demande toujours plus forte puisqu’à la clientèle traditionnelle, d’âge scolaire,
s’ajoutent désormais les deux extrêmes de cette classe d’âge avec la petite enfance et les
adolescents. Des problématiques particulières, telles que la prise en charge des autistes ou
encore la maltraitance alourdissent les charges de travail d’une discipline encore jeune comme
en témoigne, au niveau national, la faiblesse relative des moyens qui lui sont consacrés.
A cela, s’ajoutent certains problèmes ou populations, dits interstitiels qui, au sens
formel, ne sont ni psychiatriques, ni psycho-éducatifs mais interroge, néanmoins, la
discipline.
La psychiatrie infanto-juvénile du centre hospitalier Charles Perrens vit avec une
acuité particulière, ces mutations dans un environnement mal stabilisé qui accroît ses
difficultés de réponse.
4.6.1) L’INTERROGATION RELATIVE AU DECOUPAGE SECTORIEL
Il juxtapose des secteurs de superficie et de population très différentes. Un service
géo-démographique étendu de 285 000 habitants, chargé par ailleurs de missions
universitaires, domine trois autres secteurs dont la démographie se limite respectivement à 50,
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