Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...
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- un foyer de post-cure « Centre de réadaptation » (cf.infra) avec 3 foyers sur Bordeaux recevant 44 malades de 18 à 30 ans présentant des personnalités psychotiques après épisodes psychiatriques aigus et des personnalités névrotiques graves nécessitant un encadrement thérapeutique suivi ; - un FDT « Triade », structure de réinsertion sociale et de soins pour 35 adultes non déficitaires handicapés par des séquelles d’une affection psychique nécessitant une assistance au long cours avec une surveillance au long cours avec une surveillance médicale et des soins constants ; - Les CSMI du secteur I01 (cf. supra) ; - un service d’AEMO, bénéficiant d’une habilitation « prévention » dans le cadre d’une convention avec le conseil général, qui intervient sur 10 circonscriptions d’action sociale du Médoc, de Bordeaux et de sa banlieue Nord correspondant au cadre de la sectorisation psychiatrique du secteur I01 (suivi de plus de 500 enfants par an) ; - un service d’accueil familial à Saint-Sever dans les Landes pour des placements judiciaires ou ASE de 120 enfants et adolescents ; - un service Media Hand’Treprise (CAP EMLOI), service d’intégration de travailleurs handicapés en milieu ordinaire de travail. 4.5.2)RENOVATION ET LE RESEAU ADOLESCENTS. Les orientations de Rénovation sont riches d’enseignement sur la problématique des adolescents sur la CUB et sur la Gironde en général. Historiquement tout d’abord, la convention de 1977 organise la mise en œuvre des CSMI sur le secteur du Médoc, les autorités de tutelle ayant chargé le Pr Geissman de la création d’un réseau qui n’a en suite jamais été formalisé. Néanmoins, les services et structures gérés par l’association en font un partenaire privilégié d’un tel réseau, encore informel à l’heure actuelle malgré l’attribution de nouveaux moyens à la consultation polyvalente du Centre Abadie, lors de sa création. Dans cette perspective, Rénovation a d’ailleurs orienté son activité selon deux orientations principales : - passage de son hôpital de jour du Parc situé barrière du Médoc au centre de Bordeaux sous statut PSPH ; - dans le cadre de cette participation au SPH, demande d’autorisation d’un CATTP intersectoriel (ESCAPA) pour adolescents présentant des difficultés d’ordre psychologique, nécessitant une prise en charge thérapeutique institutionnelle mais pour lesquels le maintien de la scolarité est possible. Ce CATTP, autorisé en 2001 et qui devrait être budgété en 2003, devrait ainsi permettre des prises en charge à temps partiel le soir ou des accompagnements en milieu scolaire. 147
Prévu pour une file active de 80 patients, il s’adresserait principalement à des sortants d’hospitalisation complète ou d’hôpital de jour, en lien avec les services des Dr Ayoun, Pommereau et Antoniol. Cette volonté de s’inscrire dans un réseau adolescents passe également pour Rénovation par un relais à partir de leurs différentes structures : les CSMI, les services d’AED, 2 appartements thérapeutiques rattachés à l’hôpital de jour, de 5-6 places chacun ouverts la nuit pendant la semaine avec du personnel soignant ; ses 2 IR situés sur la rive gauche et son centre de réadaptation. Ce dernier, ouvert en 1961, offre sur Bordeaux centre, 44 lits répartis entre 3 foyers de 14 à 18 lits d’hospitalisation complète pour des jeunes psychotiques adultes accueillis au maximum 3 ans et dont 4/5 sont issus des services hospitaliers et notamment de Charles Perrens, de l’hôpital de jour ou du service du Dr Pommereau. La conception de la prise en charge est principalement axée sur une approche médico-sociale avec un personnel composé largement d’éducateurs spécialisés pour un accompagnement socio-éducatif. Cette démarche résolument volontariste pour une dynamique de réseau soulève toutefois 3 types de nuances ou limites : - une démarche pour l’instant non formalisée et bloquée au stade du lancement du centre Abadie dans sa nouvelle configuration, avec des difficultés non occultées par l’association à passer à une étape supplémentaire alors même qu’est évoquée l’évolution possible du centre Abadie vers une configuration du type « maison de l’adolescent » ; - un réseau qui ne concerne de toute manière pas ou peu les adolescents déficitaires, laissant entière cette question sur l’ensemble du département ; - une approche très centrée sur la CUB qui ne répond pas à une dynamique départementale, les autres secteurs de psychiatrie infanto-juvénile de Charles Perrens n’étant pas du tout associés. Rénovation appréhende ce dernier constat sous l’angle d’une « sousterritorialisation » en 3 zones du département sur la problématique des adolescents : - la zone de la CUB sur la Rive Gauche (excluant toutefois les secteurs I02 et I04) - le Sud-Gironde qui relèverait plus de Cadillac et de ses relations avec l’association Le Prado ; - un réseau Rive Droite en lien avec les intersecteurs de Cadillac (géré par le Dr Bridier) et de Libourne, que RENOVATION investirait autour de ses 3 IR de la rive droite, le déficit d’hôpitaux de jour pour adolescents déficitaires sur cette zone ayant toutefois détourné ces structures de leur vocation intiale. 148
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- la zone de la CUB sur la Rive Gauche (excluant toutefois les secteurs I02 et I04)<br />
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Le Prado ;<br />
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Bridier) et de Libourne, que RENOVATION investirait autour de ses 3 IR de la<br />
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