Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

Cette activité souffre de conditions de travail limitées par les locaux disponibles (1
secrétariat et 3 petits bureaux dont celui du docteur Ayoun dans l’entrée du bâtiment
principal).
Commentaires
Si l’unité, dans son ensemble, a développé un partenariat avec des structures d’amont
et d’aval : lieux de vie, IR (Le chêne et Terfort), MECCS, foyer départemental de l’enfance,
hôpital de jour associatif du Parc, elle n’a pas encore institué un travail de réseau. La
recherche de solutions de sorties reste préoccupante et difficile, prolongeant les
hospitalisations.
L’équipe a développé un projet, courageux et novateur, en se donnant les moyens de
proposer des soins à des jeunes présentant des troubles graves échappant souvent à une prise
en charge dans le champ de la psychiatrie infanto-juvénile. L’équipe trouve et forge les outils
pour cultiver son dynamisme et sa force thérapeutique.
Le projet d’extension de dix lits et quinze places de jour, paraît amplement
justifié, compte tenu du nombre d’hospitalisations de mineurs dans les services de psychiatrie
générale (12 en permanence selon une estimation approximative) avec toutefois, un
élargissement de ses indications. Il ne trouvera, toutefois, sa cohérence qu’à la condition
d’une articulation des différents lieux destinés aux adolescents sur la CUB dans le cadre d’un
projet global en direction des adolescents au centre hospitalier Charles Perrens, thème
prioritaire du prochain projet d’établissement .
COMMENTAIRES SUR L’ENSEMBLE DU SERVICE :
- Ce service apparaît cloisonné et bloqué dans son évolution par un conflit, en partie
apaisé au prix d’une réorganisation artificielle mais qui demeure la « moins
mauvaise » solution.
- Le pôle adolescents demeure peu articulé au reste du service et peut en être détaché
facilement, dans le cadre d’une réflexion spécifique sur ce thème. Face au réseau
adolescents du CHU, le renforcement de cette unité doit être soutenu et conforté. Doiton
pour autant maintenir un réseau parallèle ?
- Si l’on comptabilise, uniquement, les moyens hors unité adolescence, rapportés à la
population du secteur, le service se situe légèrement en dessous de la moyenne
nationale des effectifs en temps de soignants, notamment de médecins. Mais dans le
même temps, les hôpitaux de jour ne fonctionnent pas « à plein régime ».
On peut s’interroger sur l’utilité d’un nouvel hôpital de jour pour adolescents sur la
CUB, dont on peut redouter une évolution proche de celle de l’hôpital de jour pour
adolescents de Caychac…. (cf. secteur I01)
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