Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...

4.2.1.2) Eléments historiques et configuration générale de l’organisation.
Le premier CMP a été créé en 1972 par la fondatrice du service, le Docteur Tonnelle
qui a ouvert trois centres de consultation, un à Pessac, un second à Mérignac, une troisième
antenne à Mérignac dans le quartier d’Arlac, et l’Hôpital de jour du service, transféré à
Halloran en 1978.
L’arrivée du Dr Vauthier, en 1993, a marqué le début d’une période conflictuelle
opposant le nouveau médecin-chef et les deux praticiens hospitaliers du service. Au-delà des
aspects personnels, un clivage s’est instauré entre deux aspects du travail de secteur, avec
d’un côté l’accent mis sur la désinstitutionnalisation et la prévention, et de l’autre une plus
grande attention portée à la prise en charge des cas lourds et au maintien des institutions et de
pratiques plus traditionnelles.
Cet affrontement a motivé la constitution d’une commission de médiation qui a
proposé, en 2000, la division du service en trois unités fonctionnelles, une par praticien
hospitalier, auxquelles se rajoute le centre de crise intersectoriel pour adolescents. Chaque UF
dessert un triangle dont la pointe est la partie bordelaise du secteur. Théorisée dans le service
autour d’une plus grande proximité avec les partenaires, la « sous-sectorisation » de fait du
service donne ainsi lieu au découpage suivant :
- UF 1 dirigée par le Docteur Peyre comportant un CMP à Pessac et une unité de
petits au sein de l’hôpital de jour de Halloran ;
- UF 2 dirigée par le Docteur Bréard comportant un CMP à Mérignac et une unité de
grands au sein de l’hôpital de jour de Halloran ;
- UF 3 dirigée par le Docteur Vauthier, chef de service, comportant un CMP et un
CATTP à Mérignac dans de nouveaux locaux et dans une zone très proche de
l’hôpital Charles Perrens (anciennement antenne d’ARLAC).
- Le centre de crise et de soins spécialisés pour adolescents sous la responsabilité du
Docteur Ayoun.
Cette configuration repose sur une sous-sectorisation de l’activité de consultation
mais non sur des activités « institutionnelles » de type hôpital de jour ou CATTP, avec des
populations à peu près équivalentes pour chaque UF.
4.2.1.3) Les effectifs.
L’effectif global soignant du secteur, assez diversifié, se décompose comme suit :
8 ETP d’IDE, 1 ETP de surveillant, 2,5 ETP d’ASH, 5 ETP d’éducateurs spécialisés, 2 ETP
d’assistantes sociales, 3,5 ETP de psychomotriciens, 4,5 ETP de psychologues, 4 ETP
d’orthophonistes et 3 ETP de secrétaires médicales
En 2000, la division du service, « véritable jugement de Salomon », a entraîné une
refonte des équipes dont les effets institutionnels commencent à peine à s’atténuer. Les
équipes de l’hôpital de jour ont été diminuées pour créer la consultation et le CATTP de
l’UF 3. De plus, malgré son caractère intersectoriel, seuls les praticiens du secteur contribuent
aux permanences et remplacements au sein du centre de crise pour adolescents.
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