Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...
Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ... Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...
La convention a été signée en mai 2001 et la consultation fonctionne depuis mars 2002. Depuis cette date, 513 actes ont été dispensés, correspondant à environ 15 demandes de rendez-vous par semaine, le délai de rendez-vous étant d’environ 15 jours. La seconde partie du projet, en cours de finalisation, concerne l’hospitalisation (ouverture en décembre), au sein du centre Jean Abadie. Il s’agit de compléter le dispositif préexistant sous la responsabilité du Dr Pommereau par l’ouverture de 8 lits et 4 places de jour supplémentaires pour adolescents souffrant de troubles du comportement alimentaire sous sa responsabilité ainsi que de 10 lits et 5 places de jour sous la responsabilité du Pr Bouvard. Cette dernière unité se veut moins spécialisée visant les jeunes adolescents (8-16 ans) souffrant de troubles alimentaires mais également de phobies scolaires ou de troubles du comportement alors que celui du Dr Pommereau vise les 16-25 ans souffrant de troubles du comportement alimentaire et les comportements suicidants. Cette création intervient, dans le secteur I01 au moment de la fermeture de l’unité Lescure dont le personnel correspondant sera redéployé vers Abadie. Matériellement, les travaux en cours, au centre Abadie, devraient déboucher sur une répartition de chacune des activités sur les 3 étages de la structures. A ce stade du projet, les interrogations suivantes peuvent être listées malgré l’intérêt de l’objectif affiché de favoriser les conditions d’une filière de soins. Sur le montage du projet, il apparaît que le projet a bénéficié d’un accompagnement financier exceptionnel et présente la particularité d’émarger sur la carte sanitaire de médecine et non de psychiatrie. Si ce montage ne bloque pas a priori la promotion d’autres projets sur le reste de la région puisque la carte sanitaire de psychiatrie n’est pas ponctionnée, la question de la concentration des moyens sur ce projet aux détriments du reste de la région est posée, sur le volet hospitalisation. Plus largement, cette première interrogation renvoie à la crainte d’un fonctionnement autarcique de cette structure sur-spécialisée, au plan départemental et régional. Au plan départemental, on peut en particulier s’interroger sur la prise en charge qui sera réservée aux adolescents en crise et agités qui ne présentent pas le profil de ces structures alors que le département ne dispose pas par ailleurs d’autres lits. Aucune concertation ne semble à cet égard avoir été menée avec les autres secteurs et notamment le SAAU. De la même façon, aucune concertation et coordination avec les autres départements de la région n’est formalisée à ce jour alors que le pôle adolescents ainsi créé aspire à se positionner comme une tête de réseau départemental et régional. Enfin, la question de l’insertion dans un réseau de prise en charge au-delà du seul champ sanitaire et de la crise reste à creuser. Commentaires Des sources de cloisonnement multiples existent: - dans l’espace : limites de l’implantation exclusivement extra-hospitalière favorisée dans le passé ; ampleur du territoire à couvrir par rapport à la taille des autres secteurs alors même que ce secteur doit assurer des missions universitaires ; doubledimension urbaine et rurale. 115
- fonctionnel : double-ancrage hospitalier et universitaire ; blocages institutionnels liés au clivage « idéologique » incarné par le changement de chef de service et exacerbé par le traumatisme des conditions dans lesquelles il a eu lieu. - institutionnels : difficulté de la « co-gestion » (CHU/CH Ch. Perrens/ Rénovation) sur le champ sanitaire; cloisonnement avec les autres acteurs secteurs de pédopsychiatrie et avec les partenaires sociaux, médico-sociaux, éducatifs et judiciaires. Pour ce secteur en reconstruction, une nouvelle dynamique est en cours : l’instauration de la psychiatrie de liaison, la restauration d’un ancrage institutionnel au sein de l’hôpital Charles Perrens, l’expérience de l’HAD… même si la principale difficulté réside dans le fait que ces évolutions et, l’importante activité déployée, se font à moyens quasiment constants. Des orientations à poursuivre : - rationaliser les moyens, notamment dans le sens de la diversification des métiers et des compétences ; - actualiser et adapter le cadre conventionnel actuellement sclérosant notamment avec l’association Rénovation et le CHU (adolescents, psychiatrie de liaison en pédiatrie et urgences en particulier) pour le rendre plus fonctionnel. - hypothèse d’un redécoupage à envisager pour intégrer les dimensions à la fois géographiques et fonctionnelles. L’enjeu est de mieux valoriser la dimension universitaire du secteur sans pour autant négliger le risque d’accentuation d’isolement du Médoc déjà sinistré en cas de redécoupage appréhendé autour de l’idée d’un secteur bordelais et universitaire et d’un secteur rural. 4.2) LE SECTEUR 33 I 02 4.2.1) DONNEES GENERALES. 4.2.1.1) Contexte géo-démographique. Issu d’une resectorisation, ce secteur couvrait, auparavant, Arcachon mais l’attraction naturelle de l’agglomération bordelaise a justifié un rattachement au secteur I03. Le service dessert désormais le canton n° 2 de Bordeaux, une partie de sa banlieue Ouest avec deux communes limitrophes (Mérignac et Pessac) ainsi qu’une zone plus « rurale » couvrant les zones de Martignas et Saint-Jean d’Illac.. Secteur peu étendu, la distance maximale entre la commune la plus excentrée et l’hôpital de jour se limite à 15 km pour un temps de trajet moyen de 15 minutes. Par ailleurs, ce secteur est bien desservi par des pénétrantes venant de Bordeaux avec des liaisons transversales, toutefois, plus difficiles. La population atteint à peine 150 000 habitants, un peu en dessous de la moyenne des intersecteurs du département et dessert une population urbaine variée. La zone de Martignas- Saint-Jean d’Illac présente un caractère résidentiel, en développement puisqu’elle a connu une augmentation de 30 % de sa population entre les deux derniers recensements. Par ailleurs, les communes de Pessac et Mérignac ont développé des politiques d’intégration sociale actives exerçant une attractivité de population en grande difficulté et multiculturelle. 116
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Pour ce secteur <strong>en</strong> reconstruction, une nouvelle dynamique est <strong>en</strong> cours :<br />
l’instauration de la psychiatrie de liaison, la restauration d’un ancrage institutionnel au sein de<br />
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dans le fait que ces évolutions et, l’importante activité déployée, se font à moy<strong>en</strong>s quasim<strong>en</strong>t<br />
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géographiques et fonctionnelles. L’<strong>en</strong>jeu est de mieux valoriser la dim<strong>en</strong>sion<br />
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Issu d’une resectorisation, ce secteur couvrait, auparavant, Arcachon mais<br />
l’attraction naturelle de l’agglomération bordelaise a justifié un rattachem<strong>en</strong>t au secteur I03.<br />
Le service dessert désormais le canton n° 2 de Bordeaux, une partie de sa banlieue Ouest avec<br />
deux communes limitrophes (Mérignac et Pessac) ainsi qu’une zone plus « rurale » couvrant<br />
les zones de Martignas et Saint-Jean d’Illac.. Secteur peu ét<strong>en</strong>du, la distance maximale <strong>en</strong>tre<br />
la commune la plus exc<strong>en</strong>trée et l’hôpital de jour se limite à 15 km pour un temps de trajet<br />
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Bordeaux avec des liaisons transversales, toutefois, plus difficiles.<br />
La population atteint à peine 150 000 habitants, un peu <strong>en</strong> dessous de la moy<strong>en</strong>ne des<br />
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Saint-Jean d’Illac prés<strong>en</strong>te un caractère résid<strong>en</strong>tiel, <strong>en</strong> développem<strong>en</strong>t puisqu’elle a connu une<br />
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