Rapport Charles Perrens - Mission Nationale d'Appui en Santé ...
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Cette évolution est d’autant moins évidente que les moyens disponibles ne sont pas importants : un encadrement médical et infirmier insuffisant, des compétences devant être diversifiées… Il en ressort que la réorientation du projet médical des hôpitaux de jour semble prioritaire tant sur le plan de la réponse aux besoins exprimés que de la rationalisation du fonctionnement des équipes. 4.1.2.3.4) L’accueil familial thérapeutique et l’équipe famille Pour les 2 hôpitaux de jour, 6 assistantes maternelles concourent à la prise en charge des placements longs (hors week-ends et vacances). Ces personnes reçoivent une formation initiale de 3 ans au centre hospitalier Charles Perrens. Le suivi des familles des enfants accueillis en hôpital de jour est assuré par une équipe spécifique de trois infirmières pour deux ETP, formées à l’approche familiale analytique, qui reçoivent les parents en dehors de la présence de l’enfant, toutes les deux à trois semaines, en évitant le lien avec la prise en charge directe de l’enfant. Certains parents demandent à avoir plus d’informations sur la prise en charge de leur enfant. Par ailleurs, les familles sont reçues deux fois dans l’année par le médecin responsable et un infirmier référent, avec l’enfant. Il n’y a pas de réunion de parents. 4.1.2.4) L’unité de consultation et d’hospitalisation de Charles Perrens 4.1.2.4.1) Données générales Le secteur dispose de nouveau de 3 bureaux médicaux, d’un secrétariat (présence à mi-temps avec le site de Caychac de l’unique secrétaire du secteur liée au fait que le deuxième temps plein théorique n’est pas pourvu), au sein du pavillon Lescure, accueillant notamment le récent pôle « mère-enfant ». Il convient de mettre en lumière cette localisation au sein de l’hôpital Charles Perrens avec le fait que jusqu’à sa fermeture en juin 2002, l’hospitalisation complète du secteur était assurée au sein du pavillon Lescure (3 lits). Le Pr Bouvard n’évoque cependant pas de regret pour ce qui concerne la fermeture de cette unité, qui sera en partie compensée, pour ce qui concerne le secteur, par l’ouverture de lits au sein du pôle adolescents (cf. infra). De plus, cette unité, intersectorielle, ne présentait pas, selon lui, toutes les conditions d’une offre de qualité compte tenu des tiraillements entre équipes et d’un mélange entre enfants, adolescents et adultes. 4.1.2.4.2) Le centre de consultations spécialisées (CCS) Ouvert en 1997, ce centre de consultations spécialisées (qui n’est pas dédié uniquement aux enfants et aux adolescents) est une structure extra-sectorielle, installée dans un bâtiment spécifique situé à l’entrée de Charles Perrens, dont il constitue une « vitrine » par la qualité de l’immeuble et de l’accueil proposé. Les consultations de l’enfant et de l’adolescent représentent, environ, la moitié de l’activité du CCS. Celles-ci se distinguent de l’activité des CSMI, par leur caractère non sectorisé, universitaire. Il s’agit de consultations permettant de réaliser des bilans et de donner des avis thérapeutiques très spécialisés dans le champ de l’hyperactivité et des troubles du comportement, des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs, des troubles du développement. 111
Les consultations sont assurées par le Pr Bouvard, 2 PH, 1 chef de clinique et un médecin vacataire du secteur. Un interne affecté à mi-temps est particulièrement dévolu aux consultations urgentes, sous supervision d’un médecin senior (ces derniers n’exerçant dans cette structure que pour une partie de leur temps de travail). Les bilans font également appel à des compétences très spécialisées : une IDE, réalisant l’accueil et l’observation, 0,2 ETP de psychologue pour l’évaluation des troubles importants de la communication, 0,2 ETP de psychologue pour les enfants hyperactifs ou présentant des troubles émotionnels, 0,5 ETP d’orthophoniste. La diététicienne de l’hôpital est, par ailleurs, détachée pour une partie de son temps de travail. L’organisation de la prise en charge est mise en œuvre à partir de la formulation des demandes des familles, le plus souvent orientées par des professionnels (psychiatres, pédiatres, médecins scolaires, généralistes, orthophonistes, psychologues…). Une première évaluation est réalisée par l’infirmière. Les demandes ne correspondant pas à la compétence du CCS sont réadressées (environ 50% des demandes), après un staff hebdomadaire permettant de hiérarchiser les demandes. A partir de là, une première consultation médicale avec la famille pendant que l’enfant est « observé » par l’infirmière, permet de décider de la prise en charge qui donne lieu soit à une prise en charge par le CCS, soit à une réorientation vers l’interlocuteur adapté. Compte-tenu du caractère très spécialisé des demandes, le recrutement est largement régional voire extra-régional (1/3), sans une formalisation claire des relations avec les partenaires concernés. L’activité du service a plus que doublé entre 1998 (661 actes) et 2001 (1359), posant maintenant la question de l’insuffisance des effectifs notamment psychologues et orthophonistes et par voie de compétence, celle des délais de prise en charge (2 mois pour les bilans psychologues/orthophonistes ; 6 mois pour le Pr Bouvard même si des consultations urgentes peuvent être assurée par l’interne en 24 – 48 heures). Le CCS est également le lieu d’ancrage d’une activité d’enseignement et de recherche importante. Sur le premier point, cela passe en particulier par l’accueil de nombreux stagiaires. Pour le second, cela concerne une activité de recherche clinique, notamment pour l’évaluation de protocoles médicamenteux, une étude épidémiologique sur la consommation de psychotropes des enfants… En conclusion, cette structure apparaît représentative de la volonté de restaurer la dimension universitaire de ce secteur depuis 1997. Toutefois, elle induit, également, un sentiment de concurrence à l’égard de l’activité de secteur, en particulier sur le plan des moyens, puisque la création de ce pôle s’est, notamment, réalisée au prix d’une démédicalisation des hôpitaux de jour de Caychac (cf.supra). 4.1.2.4.3) L’activité d’enseignement et de recherche Assurée essentiellement à partir de l’implantation hospitalière du service, l’activité d’enseignement constitue une charge importante pour le secteur. L’équipe intervient ainsi à l’université de médecine (2 ème et 4 ème année et formation des internes). Le Pr Bouvard est également coordonnateur du DESPE (DES de Psychiatrie de l’Enfant pour l’interrégion Limousin, Centre, Midi-Pyrénées, Aquitaine). 112
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prioritaire tant sur le plan de la réponse aux besoins exprimés que de la rationalisation du<br />
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Pour les 2 hôpitaux de jour, 6 assistantes maternelles concour<strong>en</strong>t à la prise <strong>en</strong> charge<br />
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initiale de 3 ans au c<strong>en</strong>tre hospitalier <strong>Charles</strong> <strong>Perr<strong>en</strong>s</strong>.<br />
Le suivi des familles des <strong>en</strong>fants accueillis <strong>en</strong> hôpital de jour est assuré par une<br />
équipe spécifique de trois infirmières pour deux ETP, formées à l’approche familiale<br />
analytique, qui reçoiv<strong>en</strong>t les par<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> dehors de la prés<strong>en</strong>ce de l’<strong>en</strong>fant, toutes les deux à<br />
trois semaines, <strong>en</strong> évitant le li<strong>en</strong> avec la prise <strong>en</strong> charge directe de l’<strong>en</strong>fant. Certains par<strong>en</strong>ts<br />
demand<strong>en</strong>t à avoir plus d’informations sur la prise <strong>en</strong> charge de leur <strong>en</strong>fant. Par ailleurs, les<br />
familles sont reçues deux fois dans l’année par le médecin responsable et un infirmier<br />
référ<strong>en</strong>t, avec l’<strong>en</strong>fant. Il n’y a pas de réunion de par<strong>en</strong>ts.<br />
4.1.2.4) L’unité de consultation et d’hospitalisation de <strong>Charles</strong> <strong>Perr<strong>en</strong>s</strong><br />
4.1.2.4.1) Données générales<br />
Le secteur dispose de nouveau de 3 bureaux médicaux, d’un secrétariat (prés<strong>en</strong>ce à<br />
mi-temps avec le site de Caychac de l’unique secrétaire du secteur liée au fait que le<br />
deuxième temps plein théorique n’est pas pourvu), au sein du pavillon Lescure, accueillant<br />
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Il convi<strong>en</strong>t de mettre <strong>en</strong> lumière cette localisation au sein de l’hôpital <strong>Charles</strong> <strong>Perr<strong>en</strong>s</strong><br />
avec le fait que jusqu’à sa fermeture <strong>en</strong> juin 2002, l’hospitalisation complète du secteur était<br />
assurée au sein du pavillon Lescure (3 lits).<br />
Le Pr Bouvard n’évoque cep<strong>en</strong>dant pas de regret pour ce qui concerne la fermeture<br />
de cette unité, qui sera <strong>en</strong> partie comp<strong>en</strong>sée, pour ce qui concerne le secteur, par l’ouverture<br />
de lits au sein du pôle adolesc<strong>en</strong>ts (cf. infra). De plus, cette unité, intersectorielle, ne<br />
prés<strong>en</strong>tait pas, selon lui, toutes les conditions d’une offre de qualité compte t<strong>en</strong>u des<br />
tiraillem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tre équipes et d’un mélange <strong>en</strong>tre <strong>en</strong>fants, adolesc<strong>en</strong>ts et adultes.<br />
4.1.2.4.2) Le c<strong>en</strong>tre de consultations spécialisées (CCS)<br />
Ouvert <strong>en</strong> 1997, ce c<strong>en</strong>tre de consultations spécialisées (qui n’est pas dédié<br />
uniquem<strong>en</strong>t aux <strong>en</strong>fants et aux adolesc<strong>en</strong>ts) est une structure extra-sectorielle, installée dans<br />
un bâtim<strong>en</strong>t spécifique situé à l’<strong>en</strong>trée de <strong>Charles</strong> <strong>Perr<strong>en</strong>s</strong>, dont il constitue une « vitrine » par<br />
la qualité de l’immeuble et de l’accueil proposé.<br />
Les consultations de l’<strong>en</strong>fant et de l’adolesc<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>viron, la moitié de<br />
l’activité du CCS. Celles-ci se distingu<strong>en</strong>t de l’activité des CSMI, par leur caractère non<br />
sectorisé, universitaire. Il s’agit de consultations permettant de réaliser des bilans et de donner<br />
des avis thérapeutiques très spécialisés dans le champ de l’hyperactivité et des troubles du<br />
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